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| [RP]La Taverne / Auberge des Anges protecteurs | |
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Lafeeviviane
Nombre de messages : 1423 Age : 36 Localisation : Murat-Lorient Date d'inscription : 03/09/2006
| Sujet: [RP]La Taverne / Auberge des Anges protecteurs Dim 21 Mar - 13:18 | |
| - Death69 a écrit:
Les travaux de la taverne des "Anges" venaient de prendre fin. Pour récompenser chacun, Death les invita à etrênner les choppes toutes neuves.... et deguster quelques tartes dont il avait le secret.
En soirée, tout était fin prêt pour l'ouverture. La taverne était à l'image de son agence : sobre mais chaleureuse et accueillante.
Il ne restait plus qu'à attendre les premiers clients... - pnj a écrit:
- Cela faisait maintenant plusieurs jours que Faith trainait ces guêtres dans les rues de Murat.
Elle y avait croisé des visages familiers rencontrer quelques temps de cela à Polignac. Certains villageois avaient éveillé son curiosité , expliquant surement pourquoi elle n'avait toujours pas repris la route. Ca et les nombreuses frontières qui étaient fermés ces jours ci. Une nouvelle taverne venait d'ouvrir, elle avait assisté aux derniers travaux avant la grande ouverture. Sa nature curieuse l'obligeait donc à être dans les premiers à visiter cette nouvelle auberge. Elle poussa la grande porte, une odeur de neuf mêlé au bois et au houblon lui chatouilla les narines. Une silhouette carré se trouvait dans un coin de la taverne :
Holà l'ami ! une chope pour une damoiselle c'est possible ?!... - Death69 a écrit:
- Death regarda la jeune femme qui l'interpelait , il se leva et s'aprocha d'elle :
-Bienvenue en la taverne des "Anges protecteurs" Faith , vous êtes ma première cliente...
Il passa derrière le comptoire et servit à la demoiselle sa commande.
- Et pour fêter cela, ce sera cadeau, santé !! - pnj a écrit:
- La cervoise offerte lui roula dans la gorge ! Longtemps...Très longtemps....Un temps si long qu'elle fit rouler encore et encore le délicieux nectar dans sa bouche....
Après en avoir apprécier toute la saveur , elle répondit au tavernier !
L'ami ! ça c'est un divin nectar où j'my connais pas !...La seconde tournée c'est pour moi !...
Elle regarda la nouvelle taverne, sobre , simple mais avec une sorte d'aura qui émanait de la moindre parcelle. Un lieu qui forçait au respect.
Et vous avez des chambrées sieur Death ?!...J'ai bien envie de rester quelque jours ici ....histoire de voir si l'herbe ici est plus verte ou si je dois aller voir ailleurs.... - Death69 a écrit:
- Bien sûr , à l'étage :
- Je serai ravi de vous accueillir ... et chez nous l'herbe est toujours verte
Il sourit à la demoiselle... - pnj a écrit:
- L'acceuil fut des plus agréables.
Son séjour à Murat et à l'auberge des Anges protecteurs se déroula paisiblement. L'heure du départ venu, Faith déposa une bourse pleine d'écu sur le comptoir et reprit la route. - Ulrikh a écrit:
- Il savait qu'il ne trouverait son cousin dans son auberge, ce dernier , au domaine devait s'assurer que tout était prêt pour l'anniversaire de son fils.
Escorté d'Agatha, il avait donner une brève description de la ville. Il avait évoqué le célèbre banc des Amoureux en jouxtant le grand parc Muratais. La grand place où toute les commères aimaient à venir piailler sur les villageois. Il avait même parler de "la boulasse Enchantée" , la plus vielle taverne de Murat.
Et nous voici maintenant à la taverne de mon cousin, je sais que ma visite guidée de Murat a été quelque peu rapide mas je ne souhaite vous achever par mes jérémiades pour l'heure.
Il accompagna la dame dans l'une des chambres libres à l'étage.
Je vais demander à ce que l'on vous amène de l'eau chaude pour votre bain, ma douce. Ensuite j'aimerai m'entretenir un moment avec vous d'un sujet qui me tiens à coeur.... - Agatha a écrit:
- Il avait compris son embarras et avait eu la délicatesse de lui proposer une auberge pour qu'elle puisse se rafraichir…Humm !! Ce rafraichir n'était point le therme exact qu'il aurait fallu employer tant la Limousine était poussièreuse et mal fagotté…Mais comme aurait-il pu être autrement après 4 jours de voyage, traînant avec elle, sa jument , ses pigeons et un chatte dans une besace…
Ho !! d'ailleurs il était tant aussi pour Grizaille de prendre un peu l'air et de boire une lichette de lait…
Agatha avait donc suivit Ulrikh…Comme il était volubile !! Un vrai moulin à parole…Elle l'écoutait mais le manque de sommeil se faisait de plus en plus pesant, alors elle ne disait rien…C'était souvent ainsi lorsque la fatigue la prennait. Il l'avait donc amenée, non pas au domaine familiale mais à la taverne familiale…Bien ! cela allait sans nulle doute être moins intimidant…Comme si cela était possible…
Ils pénétrèrent donc dans l'auberge après avoir attaché leur monture respective… C'était un bel endroit d'une forte sombrièté mais assez conviviale cependant… Agatha en profita pour prendre le chaton dans ses bras…
Je ne suis pas venue seule vous voyez… Agatha avait une petit sourire malicieux… C'est elle qui a du faire fuire les faquins…
Votre cousin aura sans doute un peu de lait à lui donner et pour moi une cervoise fraiche…Je meurs de soif avant même de mourir de fatigue… Un joli éclat de rire se fit entendre… Mais vous avez raison je vais aussi déposer mes sacoches dans une chambrée avant toute chose…
Je vais demander à ce que l'on vous amène de l'eau chaude pour votre bain, ma douce.
Ho ! Le bain attendra un peu je pense, que ma gorge redevienne à son état normal…
Agatha fut encore surprise de entendre Ulrikh poursuivre…
J'aimerai m'entretenir un moment avec vous d'un sujet qui me tiens à coeur....
Elle fronça les sourcils…Toujours cet empressement…Elle venait d'arriver et déjà…Elle se doutait mais elle espèrait avoir au moins le temps de s'installer…
- Ulrikh a écrit:
- Silencieusement, il écouta la voix mélodieuse de la dame.
Il regarda , sourire en coin , le chaton qui avait protégé la belle durant son voyage. Il l'écoutait tout en lui servant une grande chope de cervoise et une écuelle de lait pour le chaton...
Mon cousin, Alderan,est grand consommateur de lait, il en a une pleine réserve mais je ne crois pas qu'il m'en veuille de lui en prendre un peu pour étancher la soif de ce félin...
Il caressa l'animal et pensa à la joie qui se lirait sur les visages des enfants au domaine en voyant le minou. Pti Louis ..Etait il réveillé ?...L'avait il demandé à son réveil ?...Il se surprenait de son côté si protecteur et paternelle envers le garçon.
Il avait bien remarqué son froncement de sourcil quant il lui avait indiqué qu'il aimait s'entretenir avec elle. Il s'imaginait déjà ce que la dame devait penser....
Parler de nous...Savoir si il y a un nous justement....Savoir encore et toujours....
Sourire.
soyez rassurée , je n'a nul intention de vous brusquer concernant vous savez quoi...nos pigeons n'ont déjà que trop travaillé pour cela... Je vous l'ai dit c'est jour de feste ....pour tout le monde....Non je souhaite vous....
Il se sentait fébrile , la gorge sèche et ses jambes se mirent à s'entrechoquer... Peste, il était plus facile d'offrir un présent à ces petits cousins qu'à une dame. Il fouilla dans la besace qu'il gardait près de lui avec soin. et en sortit une petite boîte entouré d'un ruban rouge...
Ah non ce n'est pas celle ci....
Il sortit une seconde boite, et remit la première dans la besace. Celle ci etait entourée d'un ruban jaune.
J'ai eu affaire à un marchand ambulant pour le cadeau d'Aldhem et d'Amandine et il m'a montré quelque chose qui m'a de suite fat penser à vous alors sans hésitation je....enfin voilà....
- Citation :
C'est une étoile avec une pierre semi précieuse....Une étoile pour mon étoile, une pierre semi précieuse pour celle qui porte le nom d'une pierre semi précieuse....
Il avait dit cela tout bas , presque un murmure... - Agatha a écrit:
- Enfin elle allait pouvoir étencher sa soif et sa petite compagne du moment aussi…
Installée devant sa chope, elle regardait Ulrikh s'occuper du chaton… Il avait lu sur le visage de son amie qu'elle ne désirait s'avancer sur leur relation et il s'était empressé de dire…
Soyez rassurée , je n'a nul intention de vous brusquer concernant vous savez quoi...nos pigeons n'ont déjà que trop travaillé pour cela... Je vous l'ai dit c'est jour de feste ....pour tout le monde....Non je souhaite vous....
Il lui avait parlé longuement de sa famille et de l'importance qu'elle avait pour lui… Il était tellement attaché aux enfants et à son Pti Louis…Elle ne savait pas vraiment ce qu'il s'était passé et pourquoi il en avait pris la charge, tout ce qu'elle savait c'est qu'il contait tellement…
Le regardant caresser la petite grise, Agatha eu une idée…Ulrikh lui avait parlé d'une fête qui se déroulait au domaine…Les Saint-Pierre festoyaient pour un anniversaire…Les enfants étaient à l'honneur et si elle devait leur rendre la politesse d'une visite, elle ne pouvait pas arriver les mains vides…
Il n'était pas bien prudent de prendre les chemins avec beaucoup d'écus, et d'ailleurs elle n'en avait point…Peut-être que un petit chaton ferait plaisr…Grizaille serait de toute façon bien mieux à être choyée par des petites mains, que dans le fond d'une besace à voyager…
Agatha s'apprétait à faire sa proposition quand Ulrikh farfouillant dans son sac l'air un peu fébril, lui tendit une petite boite…
Agatha blémit…
C'est une étoile avec une pierre semi précieuse....Une étoile pour mon étoile, une pierre semi précieuse pour celle qui porte le nom d'une pierre semi précieuse....
Ho !!! Je suis…Vous n'auriez pas dû Ulrikh…Je vous assure vous n'auriez pas dû…
Elle était très ambarassée…Et ne savait que dire…Ne savait si elle devait accepter ou non… Que signifiait se présent ? Quel genre d'engagement cela impliquait-il que d'accepter ?? Rhaaa pourquoi avait-il le dont de provoquer en elle autant de desaroi ?
Elle est magnifique mais… Elle le regarda droit dans les yeux, puis soupira… Elle savait ce qu'il allait pouvoir ressentir à cet instant, alors, elle s'approcha de lui et déposa un baiser sur sa joue…
Puis lui sourit en hocant de la tête…
Vous ne changerez donc jamais ?
- Ulrikh a écrit:
- A nouveau cette décharge violente et pourtant si agréable au contact de la dame.
La peau d'Ulrikh, brûle encore sous la chaleur du chaste baiser...
Hum....changez...?!....pourquoi le ferai je ?....c'est ainsi que vous m'aimez ?!....N'est ce pas....?!....
Il voit déjà le visage de la dame passer du jaune au violine, suivit du bleu au gris....
Je vous taquine rassurez vous !....
Il pouvait lire en elle comme dans un livre ouvert, pouvait traduire le moindre de ses soupires , de ses sourires....Elle ne savait comment prendre ce présent.
c'est juste un cadeau d'un ami à une amie, il me faisait penser à vous et puis pour deux acheter le Marchand ambulant vous faisait le troisième gratuit.
Rire. Mais laissez moi vous le mettre si vous le voulez bien....
Déjà il prenait le pendentif dans ses mains et se mit au dos de la dame. Sa main encercla la lourde chevelure d'or d'Agatha, frôlant son cou parfait. Ce simple geste le troublait au plus haut point. N'ayant qu'une envie poser ses lèvres sur cette courbe blanchâtre. Il cligna des yeux pour se ressaissir , et lui mit le pendentif. Se replaçant devant elle, il l'admira.
Ce collier était fait pour vous , dame....vous êtes ....scintillante...
Mais l'heure tournait et on les attendait au domaine, il était temps d'y retourner. Il lui présenta son bras.
Prête pour rencontrer les miennes , ma douce ?....Pour vous rassurez je vais vous prendre par les sentiments....Il y a un festin gigantesque ! et un énoooooorme gâteau ..... - Agatha a écrit:
- C'est juste un cadeau d'un ami à une amie, il me faisait penser à vous et puis pour deux acheter le Marchand ambulant vous faisait le troisième gratuit
Un éclat de rire devant la mine dépitée de la damz'elle détendit quelque peu l'atmosphère… Faut dire qu'il avait le chic pour trouver les mots, avoir des gestes ou des attentions qui la mettaient mal à l'aise…C'était à croire qu'il adorait ça !!!! Et puis ce trop plein d'asurance…Quelque chose n'allait pas…Elle avait l'impression presque d'être transparente malgré tout son empressement à lui montrer ses sentiments… En moins de temps qu'il faut pour le dire, elle avait le pendentif autour de cou…
Ce collier était fait pour vous , dame....vous êtes ....scintillante...
Elle esquissa un sourire…
Prête pour rencontrer les miennes , ma douce ?....Pour vous rassurez je vais vous prendre par les sentiments....Il y a un festin gigantesque ! et un énoooooorme gâteau .....
Excusez moi Ulrikh mais vous m'aviez promis un bain…je crois que je vais le prendre d'abord et me rendre présentable…
Agatha se lèva…
Ne vous inquiètez pas, je ferai au plus vite…Enfin… si vous ne voyez point redescendre c'est que la fatigue m'aura eu raison de moi… ……
[Une heure plus tard… ]
Ulrikh noyait son impatience devant une cervoise à discuter avec les clients de l'auberge…
Les cheveux étaient encore humides, elle avait revêtu vêtements propres, sans fioriture ni tralala, juste l'étoile qui prendait à son cou…Elle ne voulait pas le décevoir…Elle savait que cela arriverait bien assez tôt, quand elle allait devoir reprendre la route…mais pour l'heure, elle était encore là… Ulrikh tounait le dos à l'escalier… Elle s'approcha de lui et lui posa une main sur l'épaule avant même qu'il ne s'aperçoive de sa présence…
Bien je suis prête, c'est quand vous voulez…
Elle fit un large sourire, avant de reprendre…
Tout à l'heure j'ai pensé à quelque chose… Pensez vous que cela ferait plaisir aux enfants, si je leur confiais Grizaille…Enfin…s'ils aiment les chats, et si aucun chien ne parcourent le domaine en liberté ,car je ne pense pas qu'elle appécierait… Je ne veux pas arriver sans aucun présent et un petit chaton ma foi…
- Ulrikh a écrit:
- Il l'accueilla avec un large sourire.
Elle avait la particularité d'avoir cette beauté simple. Elle n'était pas ,comme toute ces grandes Dames du beau monde qui devait user d'artifice, besoin de robes smptueuses ou de coiffures élaborés pour être belle. Non, Agatha , elle était belle naturellement, elle était la beauté.
- Citation :
Tout à l'heure j'ai pensé à quelque chose… Pensez vous que cela ferait plaisir aux enfants, si je leur confiais Grizaille…Enfin…s'ils aiment les chats, et si aucun chien ne parcourent le domaine en liberté ,car je ne pense pas qu'elle appécierait… Je ne veux pas arriver sans aucun présent et un petit chaton ma foi Le doute s'installa pour le messire , une image loufoque lui vint à l'esprit, il connaissait Pti Louis et savait son côté fort malicieux, il s'imaginait déjà l'enfant faire subir bien des péripéties à la petite boule de poil. Il entendait même Yllana pester à l'idée de devoir aussi en découdre avec l'animal. Mais, il imaginait fort mal agatha se présenter à sa famille sans présent pour l'anniversaire d'Adhem , d'autant que l'enfant avait une table déjà bien rempli de présent pour l'occasion... Ulrikh qui ne cessait de scander à tout va qu'il ne jurait que par l'honnêteté se surprit alors à endosser une facette de circonstance...
Grizaille ?...En cadeau ?!...Mais...euh...oui...Bien sur les enfants vont être plus que ravie de cette attention...
Il se frotta la barbe , cherchant les mots adéquats n'étant point habituer à dire des choses qu'il ne pensait pas.
C'est....Oh Agatha vraiment que de bonne idées vous avez là ....Ravie , ils seront ravie...
Il sentait bien qu'il en faisait trop ...
Mais il ne faut pas qu'il vous manque bien sur , je ne voudrai que vous vous priviez d'un compagnon fidèle vous savez... - Agatha a écrit:
- Ho !! je crois fort, à la vue votre mine défaite, que ce n'est pas une bonne idée…
Agatha pour la première fois depuis son arrivée eu envie de rire et ne se géna pas… Elle le regardait se débattre dans des explications…des " mais…heu…" qui ne laissaient aucun doute…
Mais ne prenez donc pas cette triste figure, ce n'est pas bien grave…Tous les enfants ne peuvent pas aimer les chats… Et puis c'est sans compter sur leur parents bien évidemment…
Vous avez raison ,Grizaille est pour moi une compagne fort agréable et sans doute mon ange gardien…Il me faut penser aux chemins de retour, que ferais-je sans elle…
Cependant ça ne résoud en rien mon problème…il me faudra passer au marcher…Pour trouver présents convenable…et j'ai bien peur que ma bourse soit bien vide…
- Linoa a écrit:
- Chose impensable, incroyable? Qui l'eut cru! la Tyx n'aimait pas vraiment Murat pour y être passée à plusieurs reprises sans trop de bons souvenirs, surtout les premiers à vrai dire.
Restée un après midi entier dans un coin d'une taverne pleine à écouter parler les gens, hormis deux ou trois mots, rien ni personne ne l'avait invité. Elle devait remercier sa fille sans qui elle n'aurait mit les pieds dans une taverne et aurait ainsi, raté un bien précieux trésor, que l'on ne trouve qu'une fois dans sa vie. Déambulant des les ruelles, elle fouillait partout ou presque pour pouvoir ainsi se retrouver en ces lieux qu'elle ne connaissait pas vraiment... Lin rejoindrait l'autre coté du village sous peu, elle verrait bien où elle en était dans son avancée. Bientôt elle serait dans ses bras, endroit apaisant où elle aimait tant se trouver. Elle sourit à cette pensée. pourtant, chose bien compliquée, elle avait du mal, elle avait mal... Il lui faudra encore du temps, s'habituer de nouveau, revivre dans les bras d'un homme. Que cela lui avait manqué! Hélas, il devra être patient, un peu plus qu'il ne l'a été depuis le premier soir.
Regardant autour d'elle, la femme ne su pas où ses pas l'avaient mené. Une enseigne battant l'air l'en informa. Finallement, ça n'était pas si mal. La Tyx sourit de ravissement, son coeur s'était apaisé. Elle poussa la porte qui se présentait à elle, pas n'importe quelle taverne. Quelques voix un peu plus loin mais il n'était pas là. Point grave! Elle attendrait, son passe temps favoris depuis longtemps.
En retrait, dans un coin, elle regardait l'entrée, chaque poussée des portes la faisait bondir intérieurement. Elle ne se rendait compte de l'impatience dont elle faisait preuve à cet instant. la tasse de tisane demandée se trouvait juste devant elle. Elle ne l'avait pas encore touchée. Pourquoi? Bonne question... Il y avait peu de monde en cette journée, tout lui semblait anormal. Ses doigts claquaient sur la table, leur façon de piaffier d'impatience. Le temps lui semblait éternellement long. Ce trésor qui lui manquait, ces yeux qui lui traduisaient toute la tendresse qu'il lui porte chaque jour. elle aimait ce regard, elle l'aimait tant, s'en nourrissait de jour comme de nuit.
Drôle de situation celle des deux famille, Valten et Saint Pierre, lié par deux personnes de chacune des maisons. Elle avec un Saint Pierre, sa fille avec le cousin. Uns ourire étira ses fines lèvres, une chose bien étrange pour sûr. Elle louchait sur la tisane, allait elle en boire? Elle ne savait, ne bougeait pas. Le temps passait il plus vite? Elle verrait bien quand ce tendre visage viendra se poser à côté du sien. Ses doigts frémissaient en imaginant la peau de cet être à leur contact. Il la faisait revivre, il ne le savait pas pourtant, peu, voir un seul autre homme y était arrivé et encore, ce dernier l'avait abandonné il y avait de cela quatre mois. Quatre mois qu'elle travaillait sans relâche pour ne pas y penser, cela avait marché, un temps... De ce qu'elle avait comprit, elle était arrivée à temps avant que ce coeur si généreux ne soit fermé. Une chance, un trésor, un présent du Très Haut... | |
| | | Lafeeviviane
Nombre de messages : 1423 Age : 36 Localisation : Murat-Lorient Date d'inscription : 03/09/2006
| Sujet: Re: [RP]La Taverne / Auberge des Anges protecteurs Dim 21 Mar - 13:22 | |
| - Ulrikh a écrit:
- C'était devenu un rituel.
Chaque jour , Ulrikh quittait le domaine de bon matin. Il attendait le réveil de Pti Louis , ensemble ils prenaent un copieux déjeuner, pus Yllana prenait la relève. Comme chaque matin, ulrikh allait ouvrir la taverne des anges protecteurs en l'absence de death. Comme chaque jour , il cherchait à gagner quelques écus pour sustenter à ses besoins. Et comme chaque fin de journée , il se languissait de retourner à la taverne.... Il espérait la trouver, profiter de sa présence, de son sourire, de ses yeux pétillants...
a nouveau la fougue des premiers regards complices, des premiers frôlement de doigts... A nouveau le coeur qui bat la chamade quant elle est là... Il avait ressenti tout cela quelque temps plus tôt et s'en était mordu le doigts...
Avec elle , tout semblait si simple , si évident....Pourtant il restait lucide, la vie n'était pas de tout repos mais il se sentait la force de tout affronter à ces côtés.
Il poussa la porte de la taverne, et déjà son regard la cherchait.... Elle était bien là. Rayonnante. D'un pas pressé, comme si cela en était vitale , il la rejoignit.
Bonsoir dame Eléïce.
Il lui prend la main, son regard ne quitte pas ses yeux envoûtant et un tendre baiser se pose en baise main. - Nictail a écrit:
- Nic se remettait doucement en attendant Sun et Ptit.
Il avait reçu missive de réponse de son épouse lui demandant de les attendre à Murat.
- Citation :
- Mon ange, mon Amour,
Ta dernière missive m'a déchirée le coeur, comme tu peux t'en doûter. Saches que je vais tout faire pour t'aider, me sentant quelque peu responsable de ce qui t'es arrivé.
J'ai pris contact de mon côté avec Alethea et notre Suzerain afin que ta plainte soit rapidement traitée. Ranya, notre amie ancienne cadurcienne, et désormais tribun de Murat, est, elle aussi, prête à t'aider. Je t'en prie... prends contact avec elle. De ton côté, reposes toi...remets toi vite sur pieds. J'ai tant besoin de toi.
Sun étant revenue au village et au courant de ta mésaventure m'a dit se mettre en route au plus vite afin de venir te chercher et te ramener chez nous. Je serai ainsi plus rassurée. Puisque je ne peux le faire moi-même.
D'autre part, te souviens tu de comment était ton ou tes agresseurs ?! Un signalement me serait utile pour ce que je compte faire. S'il te plaît, ne m'en demandes pas plus. Je t'aime plus que ma vie, et celui qui a osé s'en prendre à toi, s'en est pris, sans le savoir...à moi.
J'attends vite de tes nouvelles.
Aiguemarine Pendant ce temps, Nic avait rencontré la Maréchale Lafeeviviane pour régler cette affaire comme il convenait. Il était maintenant temps de répondre à son aimée.
Il entra donc dans la taverne, discrètement, et commanda une choppe. Puis, plume et parchemin sortis, il se mit à écrire.
- Citation :
- Mon Ange,
Je suis tellement désolé de m'être fait si bêtement avoir. Tu as déjà tant de soucis avec la mairie, qu'il n'était pas nécessaire que je t'en crée de nouveaux. Si tu savais comme je suis triste de la peine que je te fais. Sache que tu n'es en rien responsable, je suis parti en connaissance de cause.
En ce qui concerne les différentes aides que tu me fais parvenir, je les reçois avec plaisir. Même si j'aurais pu me débrouiller seul, je ne refuse pas un peu de soutien. Je te remercie mon coeur ! J'ai été voir Ranya, toujours charmante, et j'ai croisé Ptit et Sun.
En ce qui concerne mon agresseur, je ne sais si ma description pourra t'aider. Avec la Maréchale de Murat, cela a été efficace car elle avait amené un peintre. Et le voir dessiner m'a aidé à parfaitement le décrire. Il m'a attaqué par derrière, m'empêchant de tirer mon épée. Mais, faisant vite "le mort", j'ai pu le graver dans ma mémoire quand il est parti.
C'est un homme assez grand, plus que moi ... Et pourtant, il ne semble pas peser lourd, même plutôt léger. Cheveux brun, relativement longs. C'est ce qui m'a permis de les voir sous son casque. Il avait un bâton, et semblait bien habillé ... Ca m'a d'ailleurs étonné. Je ne saurais t'en dire plus, mais, à mon goût, il avait une certain habitude de la chose ...
Je ne t'en demanderai pas plus sur ce que tu comptes faire. Mais, promets-moi juste une chose : ne fais pas de bêtises pour moi !! Je t'aime plus que ma vie, et je ne supporterai pas de te "forcer" à commettre des folies pour moi ...
J'ai hâte de te retrouver, et ça ne tardera plus. A croire qu'avec les quelques coups que j'ai pris, j'aspire un peu ... de pitié. Je n'ai jamais autant vendu que ces deux derniers jours. Disons que ce sera le point "positif" de cette affaire. J'ai confiance en notre prévôté pour régler ce problème ...
Tendres baisers. Ton Nic. C'était pas mal. Il se voulait rassurant. Il savait que son épouse devait se faire du soucis pour lui, et ça l'embêtait. Il ne demandait qu'une chose, rentrer. Rentrer et oublier cette histoire ! - Death69 a écrit:
- Depuis son ouverture, la taverne des "Anges" n'avait pas désemplie, Death en était heureux.
Mais il restait encore quelques travaux, notament la grand chambre pour les personnes de prestiges... il profitait de cette halte pour Murat pour superviser la fin des travaux dans cette pièce.
Elle n'avait pas beaucoup de differences avec les autres, si ce n'est qu'elle était un peu plus richement decorée .... et un peu plus spacieuse. - Ulrikh a écrit:
- Une nouvelle escorte en perspctive et Death qui était toujours sur les routes.
Ulrikh profita d'un moment de répit pour s'occuper de la taverne de son cousin. Il vérifia les stocks et notamment ceux de cervoise...Il fallait que les tonneaux coulent à flot.... - Ulrikh a écrit:
- Murat était bien calme en ce moment.
Cela en était comique. Les commères et langues de vipères aimaient à dire que les Saint Pierre fomentaient pour conquérir la bourgade pourtant quant il n'étaient point là les Muratais devenaient fantômes....Coincidence peut être ?! ... L'auberge devait recevoir des voyageurs d'ici peu. Ulrikh avait prit soin de vérifier les chambres et que les tonneaux de cervoise étaient encore à foison. Il lui fallait penser à autre chose. - Latenebreuse a écrit:
- Le regard vert emeraude aux aguets la belle scruptait l'horizon essayant de percevoir dans la nuit noir le moindre mouvement suspect. Droite sur sa monture, le regard perçant, rien ne lui echappait. Ils ne croisèrent en chemin qu'un pauvre vagabond qui dormait sur le bas-coté à moitier caché par les hautes herbes. Les heures passèrent mais la belle ne baissa à aucun moment sa garde. Suivit de près par ses deux compagnons, ce fut un ravissement pour tous de percevoir grâce au soleil levant de hauts remparts en pierre massifs qui auraient arrêté quiconque passait sur cette route. En bas des remparts les défenseurs de la ville... Un bonhomme qui avait certainement abusé de le cervoise somnolait à moitié, mais qui fut réveillé d'un coup de coude par son collègue qui lui, la main sur le pommeau de son épée, arrêta les voyageurs.
Après leur avoir demandé quelques renseignements il les laissa pénétrer au coeur du village.
Laissant le haquet plein à craquer aux mains des deux hommes de sa vie, elle s'empressa d'aller inspecter le marcher, ses prix et de s'y installer également. Une manie qu'elle avait gardé d'une vieille histoire d'amour, morte et enterrée. Le soleil au zénith, Vulya ne tarda pas à entendre les râleries de Jesrad et Z@bor@ qui en avaient marre d'attendre sous cette chaleur suffocante. Elle rembala son étalage et leur suggéra d'aller faire un tour en taverne afin de croiser du monde qui saurait peut être leur indiquer un lieu pour passer la nuit et se reposer. Manque de chance, cette ville était des plus deserte.. la journée passa et personne n'avait sur les aider. Ils décidèrent donc, sans conviction, de passer la nuit à la belle étoile.
Le soir tombé, ils trouvèrent un coin agréable où se poser. De l'herbe haute qui vous gratte les mollets, des fourmis au sol, des moustiques dans l'air, la nature comme Vulya ne peut la supporter. Un des deux hommes alluma un feu pour faire griller leur repas pendant que l'autre alla se faire une toilette dans le petit ruisseau en contre bas. D'un air bougon elle s'affala à terre, ferma les yeux et se mit à écouter le chant des sauterelles qui avait remplacé celui des cigales de la journée. Elle s'assoupie. Réveillée par son bel étalon noir en train de lui manger la manche de sa houppelande, elle sursauta constatant qu'elle avait omi de l'attacher la veille au soir. Elle le dégagea d'une petite tape sur la tête et il s'en alla brouter l'herbe aux alentours. Un coup d'oeil a droite, un coup d'oeil à gauche, ses amours dormaient à point fermé, ce qui lui donna une folle envie de les embêter mais elle n'en fit rien, ils étaient bien trop craquant endormis.
Elle se leva, remarqua sa part de viande du soir qu'elle n'avait pas mangé envahit par les mouches, et alla remplir un sceau pour se faire comme elle appellait "une toilette de chat". Le clocher du village au loin sonnait les 11 heures du matin. Elle reveilla ses amours, l'un par un baiser, l'autre par des mots doux au creu de l'oreille et ils repartirent en ville. Ce jour là fut différent. Les deux gaillards partirent de leur côté, obligés par la belle de veiller sur les affaires, pendant qu'elle alla joyeusement prendre une cervoise à l'auberge du coin. Un charmant jeune homme l'accueillit, ils discutèrent de maintes choses avant qu'il ne lui propose de prendre, avec ses amis, une chambre à l'étage pour passer les nuits qui lui restaient à être ici. Elle accepta et lui demanda deux clés, une pour Zab et une pour elle et son chéri. Le suivant à l'étage, elle tourna la clé dans la serrure et passa la tête dans la chambre. Un lieu charmant s'offrait à elle. Propre et rangée, correctement aménagée, mais n'ayant pas les draps de satins qu'elle espérait elle s'y installa. Quelque peu flémarde elle envoya un pigeon a Zab pour l'avertir de ce qu'elle faisait mais surtout de où elle était. La seconde journée ne fut pas plus passionante que la première, ce village était d'un ennui...
Elle croisa malgré tout son ancien frère d'arme Kenrui et elle fut ravie de rencontrer sa femme et sa petite fille Aélys, un prénom que Vulya adora immédiatement. Une nuit banale, blottit dans les bras de celui qu'elle aime à taper de temps à autre dans le mur pour embêter celui qu'elle adore. Au petit matin elle decendit prendre le petit déjeuner en bas en présence elle l'espérait du maitre des lieux ou tout du moins du charmant beau brun avec qui elle avait eu quelques echanges à propos de l'agence d'escorte de Murat. Elle aimait bien parlé avec lui. Une fois ce repas délicieusement ingéré, l'homme repartir au travail et elle retourna à l'ennui. Elle fit un nombre incalculable d'allé-retour entre la taverne et l'auberge mais rien à faire, l'endroit restait tout aussi desertique. Elle remonta donc en chambre où biensûr elle ne trouva plus personne et s'allongea pour répondre au pigeon de Gueldnard qu'ils attendaient depuis 3 interminable journées. Dieu merci il était en ville ils allaient enfin pouvoir reprendre la route!! (hrp j'ai pas corrigé les fautes trop la fleme je le ferai plus tard en relisant.. ) - Ulrikh a écrit:
- Les jours passaient et se suivaient.
Il allait du domaine à l'agence , de l'agence à l'auberge , de l'auberge à l'agence , de l'agence au domaine du domaine à l'auberge....bref , il tournait en rond. Et si Murat se vidait chaque jour un peu plus, les pigeons , eux ne cessaient de survoler le ciel bleu de la bourgade... Etait il vraiment bleu le ciel ?...Il lui semblait pourtant qu'il était gris depuis ce jour... Qu'importe la couleur , il était toujours au dessus de lui et c'était l'essentiel. Depuis peu des nouvelles lui étaient parvenues. Il n'avait voulu répondre mais une fois de plus sa plume avait prit le dessus. Par moment son coeur s'embrasait mais très vite la glace voulait prendre l'ascendant sur lui, c'est ce qu'il voulait , alors il laissait la nève se poser sur son coeur. Heureusement des gens du voyage en halte à Murat lui avaient permis de penser l'espace d'un instant à autre chose. Un cadavre croisé plus tôt en taverne l'avait également permis de sourire un peu. Et cela lui faisait grand bien . Son Livre n'était point fini, un chapitre était clos mais un nouveau commençait, son choix en avait donné la tournure , il ne lui restait donc plus qu'à broder dans ce sens.... Et pour l'heure , la page du jour commençait par l'obligatoire entretien de la taverne et notamment la vaisselle qui s'était accumulé de la soirée. Il retroussa ses manches et se mit à l'ouvage pensant tout haut :
Quel glace viril tu fais mon ami ! te voila à nettoyer les chopes vides au lieu de les vider ! Au lieu de cela tu fais le travaild'une donzelle ! Pitoyable ! Oui tout cela est ptoyable ...Pourtant il faut bien le faire que dirait l'cousin si je servais la cervoise dans des chopes sales et crasseuses...pas sur qu'il apprécierait......
Il en était donc là , parler seul et à haute voix , la folie devait sans nulle doute le gagner. - Linoa a écrit:
- Une halte? Resterait elle finalement à Murat pour lui encore une fois?
Elle n'avait nullepart où aller... Ainsi elle le verrait, même des brides, même juste son odeur qui l'avait toujours rassurée, non, elle ne partirait pas aussi aisément. Il savait ce qu'elle pensait et s'y tiendrait, même s'il fallait le harceler pour cela et seul Aristote sait, qu'elle ne l'aurait fait pour aucun autre homme. L'espoir s'était éteind mais pas l'amour ni la rage, lui qui voulait qu'elle le déteste, elle ne lui donnerait pas ce plaisir.
La taverne des Anges était ouverte, Death était encore absent donc soit il y était, soit Théo y était, passant de longues journées calmes, là bas. N'ayant rien à perdre, elle poussa la porte de la taverne et entra, le coeur lourd, du moins ce qu'il en restait.
En le voyant là bas, derrière le comptoire, il lui sembla que rien n'avait changé, qu'elle allait pouvoir se blottir dans ses bras, lui enmêler sa barbe, lui sourire tout en le serrant contre elle. Elle comprit vite que ce n'était plus le cas lorsque leurs yeux se croisèrent mais elle ne ferait pas marche arrière, ça n'était pas l'homme qu'elle aimait qui lui faisait peur mais la glace qui l'habitait lui.
Les raisons, aussi bonnes soient elles, ne lui suffisaient pas et c'était bien la première fois qu'elle se sentait la force de se battre pour un homme qu'elle aimait, se battre jusqu'au bout s'il le fallait. Il ne la quittait pas des yeux, se demandant sûrement ce qu'elle venait faire ici, quoiqu'il le savait.
Le bonjour mon doux, fit elle avant de s'assoire à l'une des tables, dans un coin, que faire à présent, allait il parler? Lui dire de partir? De ne plus jamais revenir, de le haïr, peu importe, elle resterait là, le regarderait faire, se remémorant ses souvenirs, leurs souvenirs.
Elle ne s'avouerait pas vaincue, pas cette fois, pas pour lui, le seul à ses yeux qui mérita que l'on se batte pour lui et puisqu'aucune femme ne lui tournait autour, elle les remplacerait, qui aimerait la glace si ce n'est le feu? Les contraires se composent. Elle attendrait, elle n'avait que ça à faire. - Ulrikh a écrit:
- Elle avait donc décidé de donner congé à ses pigeons.
C'est qu'ils avaient bien mérité le repos , les pauvres. Ils en perdaient leurs plumes et arrivaient chaque jour davantage chauve auprès d'Ulrikh. Elle était de retour alors , pour combien de temps ?!...Qu'importe , elle était là saine et sauve, il se réjouissait de le savoir. Son coeur se serra quant il reconnut les traits de son visage puis très vite la glace enveloppa son coeur. Ne pas faillir , ne pas céder à la tentation pour rien au monde... Alors il repensait sitôt au pourquoi du comment qui l'aait conduit à cette fatalité et la rage brillait alors dans ses yeux d'automne.
- Citation :
- "le bonjour mon doux"
Elle avait dit cela comme si rien de leur rupture n'avait eu lieu, comme si ce moment de leur vie n'avait été que rêverie ou plutôt cauchemar.
Le bonjour dame de Valten.
son ton a lui fût sec, froid , sans âme. Il bénissait ce comptoir qui les séparait, seule protection infranchissable pour ne point être touché par l'émeraude.
Que puis je pour vous ?
Déjà, il agisait comme le tavernier sortant deux chopes et les essuyant machinalement en attendant la commande. - Linoa a écrit:
- Un moment en suspens, le temps semblait figé, cela semblait long, sans fin pas de fin, pas de futur, pas de début, pas de passé, juste le présent, juste eux dans cette taverne.
Elle resserra les pans de sa cape sur elle, le froid se faisait déjà sentir, même de loin. Elle se découvrit la tête de la capuche pendant que beaucoup de moments passaient devant ses yeux, lui vint en mémoire la commande d'une robe qu'elle avait annulé et une autre qui ne servirait jamais, qu'elle avait gardé, un jour... Une petite flamme d'espoir persistait dans le brasier constant.
La bague d'émeraude ne devait pas être loin, tous les espoirs étaient restés en elle, Aymerick, Lili-rose, le blanc d'un jour nouveau construit sur l'amour et la joie. Les illusions étaient toujours présentent malgré elle, continuant de se bercer, sa force venait sans doutes d'elles...
Le ton était glacial mais à quoi s'attendre d'autre? Il avait suffit de remettre les pieds à Murat pour que le "dame de Valten" disparaisse pour devenir "ma mie". Elle qui évitait déjà les tavernes, sa fille l'y avait tiré pour une raison ou une autre, elle y était allée quoiqu'il en soit, Aristote avait béni cette rencontre, elle le savait, s'il l'abandonné lui aussi...
Ses yeux se rouvrir, la capuche avait rejoind la chevelure brune et il lui demanda ce qu'il pouvait faire pour elle. Il le savait déjà, ce qu'il pouvait faire, cela se voyait tant dans ses yeux, pourquoi lutter contre soi-même?
Vous pouvez tant faire pour moi alors qu'il n'y a qu'une seule chose que je souhaite vraiment de vous.
Finalement, elle se leva pour rejoindre le comptoir, posant ses mains dessus une fois arrivée à proximité, je vous veux vous. L'émeraude s'était replongée dans l'automne, plus profondément, il se battait contre lui même, ses mains, son visage le trahissaient, l'automne se trahissait, voulait il rester automne? Etre plus proche de l'hiver ainsi et plus loin de l'été, de la vie?
Pourquoi refuser ce que l'on veut? S'il fallait refuser à chaque fois ce que l'on veut, nous n'aurions rien et n'aurions aucun but. Lisait il son but? Sa détermination dans ses émeraudes? Pouvait il y voir l'amour et la détermination qui les habitaient? Pouvait il imaginer une seule seconde, ce dont elle était capable pour au moins effleurer sa joue?
Les larmes commençaient à monter, était il déjà l'heure de pleurer? L'heure de la faiblesse de cette guerre? Elle ne savait que faire de ses mains, essuyer ses larmes ou les laisser couler, ça n'était pas le moment pour ça... Que faisaient elles là d'abord? Serrant les dents, elle passasa manche sur ses yeux pour retirer le début de sanglots, fort heureusement, rien ne suivit, l'eau resterait à l'extérieur de l'établissement. - Ulrikh a écrit:
- L'émeraude était determinée.
Il aimait cette détermination et cette force qu'elle avait pourtant il la déplorait aussi car elle pouvait être d'une obstination bornée qui lui jouaient des tours. Mais il comptait bien rester de marbre, il comptait bien devenir hiver et quitter l'automne doucereux qu'il était.
Vous me voulez moi ?...Bien dans ce cas vous n'avez qu'une chose à faire mais nous savons déjà tout deux la réponse...
Il la défiait du regard. impassible. - Linoa a écrit:
- Deux têtes de mûle, cela promettait, ils iraient chacun jusqu'au bout, ne lâcherait le morceau, pourtant il en fallait un, qui cela serait il?
Pas elle en tout cas, pour une fois de sa vie, ce ne serait pas elle, trop de choses étaient en jeux, trop de bonheur et d'amour pour le laisser filer.
Elle ne le quittait pas du regard, s'insinuant en lui comme un serpent parcourant les moindres recoins de son corps et surtout, de son coeur. Ses yeux s'attendrire sans qu'elle ne le remarque, tant d'espoirs, gelés devant elle.
Vous avez dit que la famille était la chose la plus importante et je vous l'ai confirmé mais si je comprend bien, vous voulez que je quitte ma seconde famille que j'aime depuis deux années et demi? Quand je vous disais qu'elle était une partie de moi, comme vous.
J'ai deux familles, que j'aime tout autant, d'un amour différent et qui me sont chacunes vitales, si je vous comprend bien, vous voulez que je quitte une de mes deux familles pour l'autre mais si je vous laisse partir sans rien, ce sera pareil je perd une famille et garde l'autre. C'est impossible, l'une ne peut être sans l'autre, vous demanderais-je de quitter l'agence?
Seulement, je ne vous laisserais pas partir, vous qui disiez que tout était si simple à mes côtés, vous ne le pensez plus il me semble mais c'est ainsi et il me faut ses deux familles pour vivre, par l'une je me sens utile et aide mon duché et ses villageois, par l'autre je peux aimer un homme comme jamais je n'ai pu aimer et vous le savez, je resterais à vos côtés que vous le vouliez ou non, même s'il faut attendre des mois ou bien des années, j'y arriverais et je ferais fondre la glace qui inhibe vos sentiments.
Cela était dit, tout était dit et elle se sentait un peu plus légère, la façon dont elle resterait à ses côtés, elle la gardait pour elle, verrait selon les moments. Il fallait rester droite, la tête haute, lourde comme un cheval mort.
Deux chopes de bière s'il vous plait, la phrase était arrivée ainsi, sans la prévoir, après tout, il en avait préparer deux, autant qu'elles servent. - Ulrikh a écrit:
- ll n'avait pas eu besoin de formuler la question.
A croire qu'ils se parlaient en pensée que les mots ici sortaient de leurs propres chefs. La réponse vint alors mais elle n'était point nécessaire , il savait exactement qu'elle le pouvait et ne voulait quitter la Coba pourtant tout aurait été si simple sans elle. Mais tel un lierre se liant à jamais au mur d'une demeure, elle comptait s'accrocher à lui.
- Citation :
- Deux chopes de bière s'il vous plait
Il servit les chopes tel un robot, il agissait sans même rendre compte de ce qu'il faisait. Intérieurement, une seule chose lui importait, il lui fallait donc être cette glace froide et blessante. Il allait devoir être cette banquise qu'il ne voulait pourtant pas être pour ne point blesser mais au vue de sa détemination il lui faudrait l'apprendre à le détester.
Tenez dame ! - Danann a écrit:
- Ayant remarquer l'absence d'Ulrikh, Danann était passée quelques fois, pour pas dire souvent à la taverne. Question que l'endroit reste propre. C'était quand même la taverne de ses amis, Death serait mécontent de la savoir dans un sal état. Elle ramassa donc l'endroit puir sortir pour aller travailler à la mine, se disant que si le tavernier était pas revenu au soir, elle repasserait, question de faire le service^^
- Danann a écrit:
- Danann passa par la taverne pour voir Si Ulrikh y était. Elle voulait être certaine qu'il vienne. En entrant dans la taverne, elle regarda partout, même à la cuisine. Malheureusement il n'y était pas, elel finissait par se dire qu'ils jouaient elle et lui à la cachette. Dan éclata de rire puis reprit la route vers le marcher.
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| | | Lafeeviviane
Nombre de messages : 1423 Age : 36 Localisation : Murat-Lorient Date d'inscription : 03/09/2006
| Sujet: Re: [RP]La Taverne / Auberge des Anges protecteurs Dim 21 Mar - 13:27 | |
| - Danann a écrit:
- La jeune femme avait enfin repris son poste d'escorteur, demandant à Death certaines choses qu'il avait accepté. Elle avait promis en son absence de s'occuper que la taverne soit bien tenue. Elle alla donc faire un peu de ménage puis retourna chez elle.
- Jehanne_du_genevois a écrit:
- [rp]
De retour au BA
Après beaucoup de temps ,trop de temps à Chinon ou l'ennui s'était installer malgré lui pendant l'absence de William dict Ween ,son aimé ,le temps avait paru éternité sans lui .Il avait du partir au monastère pour quelques semaines . J'avais tué le temps comme j'avais pu . Rencontres au grès de mes promenades , Des choses apprissent qui ne faisait pas toujours plaisir . Les ragots allaient bon train mais je ne les écoutaient point . Je connaissais son passé pas besoin que l'on vienne me faire douter .
Les jours s'égrenaient lentement . Les moissons battaient leur plein . Je correspondait avec l'intendant de Chignin afin de savoir ou en était les récoltes ,tout allait pour le mieux . Le plus gros était à venir ,les vendanges seraient bonnes cette année . J'avais haste de voir cela et c'est pourquoi dès son retour de retraite nous partîmes en direction du BA ,Murat exactement ,le village de son escorteur ou ils pourraient tous prendre un peu de repos avant de repartir .
Les remparts du village se dressaient devant nous a la tombé de la nuit . Épuisée je ne rêvais que d'un bon lit et dormir sans penser au réveil pour repartir sur les routes brulantes de ce mois d'aoust , Sieur Death nous emmena vers son auberge . Les chevaux furent emmenés aux écuries ,je n'avais point le courage de m'occuper de ma jument ,j'étais fourbue par le voyage et la chaleur harassante, Il avait prévenue de nostre arrivée et fait préparer nos chambrées .Ween avait la sienne juste en face de la mienne . Je m'écroulais sur ma couche a peine arrivée dans ma chambre .[/rp] - Death69 a écrit:
- Comme elle l'avait prevenue, l'escorte de la baronne durait depuis un bon moment..
Mais le temps passait vite, elle était de très bonne compagnie. Point de suffisance ou d'orgueuil mal placé emanait de cette personne, un exemple pour beaucoup.
Mais les routes sont longues et fatiguantes, la retraite d'Ama tombait à pic, une petite halte à Murat serait benefique pour tous ... Jehanne avait eu la gentillesse de nous accorder cette halte, que je puisse rester quelques jours auprès de mon épouse avant son départ pour le couvent.
J'avais prevenu Ulrikh, que les deux plus belles chambrées soient prêtes pour notre arrivée... et apparement, le visage de la baronne trahissait son contentement ... - Jehanne_du_genevois a écrit:
- [rp]
Voilà maintenant plusieurs jours que nous étions à Murat à l'auberge de Sieur Death .Un village d'une tranquillité et de tout repos . Une halte d'une semaine m'avais fait du bien .J'avais prit plaisir à visiter ce village et prit plaisir à converser en taverne avec beaucoup de monde .
Tous les soirs à l'auberge de Sieur Death j'avais rencontré les membres de sa famille .Grande famille je dois l'avouer mais tellement unie et soudée .Je n'avais point connu cela mais plutost une famille d'ailleurs pouvais je dire une famille ? La seule personne proche de moi et de ma famille était mon frère ,Ensuite j'avais personne du mesme sang .Mon parrain était toujours là pour moi mesme à distance .
Une famille heureuse et si preste a s'entraider que les Saint Pierre faisait chaud au cœur .
Plus qu'une soirée icelieu et on repartirait vers la Savoie . C'est le coeur lourd que je quittais le BA ,duché de mon père auquel je m'étais attaché.[/rp] - Death69 a écrit:
- L'escorte de la baronne s'était achevée...
Une des plus longue qu'il avait fait en compagnie de son épouse.
De retour sur Murat, il s'empressa de rejoindre sa taverne. Ses "amis' s'en ataient bien occupée, elle etait comme neuve et cela le ravit - Danann a écrit:
- Dan passa faire nu tour à la taverne des Anges, passant balaie et vor à ce qu'ils ne manquent pas d'alcool. Puis elle retourna vers sa forge continuer son contrat de haches
- Death69 a écrit:
- Le lendemain de son retour de Bergerac, Death s'empressa de faire le plein de vivres dans sa taverne, sur le marché le prix du pain était toujours aussi cher...
Du pain à 6 ecus partirait vite , il ne fallait pas que la taverne en manque. - Yvain a écrit:
- Le jeune Yvain poussa la porte de la taverne avec grande appréhension.
Les seules fois où il était descendu au village, il n'avait fait qu'observer sa mère parler avec les gens, toujours impressionné par le nombre de marchandises que l'on pouvait trouver au marché, et par la foule incroyablement dense...
Cette fois ci, tout était différent. Sa mère était morte de maladie deux jours auparavant, lui laissant toute leur fortune : cinquante écus. Cela suffisait à survivre quelques semaines, mais pas beaucoup plus. Avant de mourir, elle avait dit à son fils de descendre au village, et d'aller à la " Taverne des Anges", où les gens étaient bons et prudes, disait-elle.
" Là bas mon fils, parles avec les gens et trouve Death. Ton oncle était chevalier, et il connaissait cet homme, qu'il disait droit et honorable"
Yvain s'avança donc vers le comptoir, traversant la salle vide, et alla s'assoir là et attendit que l'on vienne lui parler, ne sachant guère quels étaient les mœurs en bas dans le village. - Death69 a écrit:
- Derrière le comptoire, Death vit un jeune entré et s'installer, seul, au fond de la taverne.
Ne le voyant pas bouger ou commander, il s'aprocha :
- Bien le bonjour Sieur, je suis Death, bienvenue en la taverne des "Anges" , que puis-je vous servir ?
Tout en parlant, il observait le jeune homme, ne l'ayant jamais vu... - Yvain a écrit:
- Yvain sursauta en entendant une voix d'homme. On s'adressait visiblement à lui. Il releva la tête et observa la personne lui parler.
- Bien le bonjour Sieur, je suis Death, bienvenue en la taverne des "Anges" , que puis-je vous servir ?
Yvain sourit lorsque l'homme se présente. C'est lui qu'il cherche, Death. On peut dire que la chance est avec lui en ce jour. Il s'empresse de se présenter. " Bonjour Messire, je suis Yvain. Enchanté de vous rencontrer. Ma mère à dit beaucoup de bien de vous. Elle dit que vous avez connu mon oncle, mais moi je ne l'ai jamais connu.
Il paraît qu'il est mort désormais... Il se nommait Theudis m'a t-elle dit avant d'expirer..." Sur ces mots, Yvain ne put trahir ses émotions, et il émit un petit hoquet de tristesse en ravalant ses larmes. " Ne pleure pas idiot ! Un homme ne pleure pas se dit t-il pour lui même " - Death69 a écrit:
- Il ne fallait pas être grand observateur pour se rendre compte que le jeune homme n'avait point l'habitude des tavernes.
- Citation :
- Bonjour Messire, je suis Yvain. Enchanté de vous rencontrer. Ma mère à dit beaucoup de bien de vous. Elle dit que vous avez connu mon oncle, mais moi je ne l'ai jamais connu.
Il paraît qu'il est mort désormais... Il se nommait Theudis m'a t-elle dit avant d'expirer.. Death ecouta les propos, impassible, tant de souvenirs remontaient à lui...
- Je vous presente mes condoléances pour votre mère... comment se nommait-elle ??... apparement elle me connaissait.... Oui, j'ai connu un Theudis, un ami.... disparu depuis fort longtemps... Mais dites-moi, je n'ai pas souvenir que mon ami ait eu des frères ou des soeurs...
Le Saint Pierre tachait de ne pas être trop froid et brutal dans ses mots et son intonation ne voulant pas lui faire peur... Yvain semblait plus perdu qu'autre chose. Mais il devait savoir , son côté mefiant l'avait toujours bien guidé. - Alban235 a écrit:
- Al marcha dans les rues de la cité, observa les habitants les saluant et il chercha un endroit ou il pourrait poser ses affaires, après quelques croisements il aperçue l'entrée bien accueillante d'une taverne....la longue marche des derniers jours avait si bien affuté sa soif que la perspective d'une bierre bien fraiche autour d'un bonne conversation lui fit pousser la porte de la bâtisse....Il rentra aperçue deux hommes en conversation, l'un semblait être le tavernier et l'autre un jeune du village.
Bien le bonjour messires!....
Al s'avança vers eux, posa son sac et prit place devant le comptoir..
Pourriez vous me servir une bierre....de la Flamande si toute fois vous en aviez serait parfait.....Je vous coupe dans votre discution mais les lieues parcourues ces derniers jours m'ont donné une soif qu'il me tarde de combler.
Al leur fit un grand sourire...
En même temps ,vous pourriez me renseigner sur deux choses...Je suis ici pour retrouver ma belle, elle se nome "Liloo", elle a dû arriver il y a peu, peut-être l'avez vous rencontré?
Puis étant nouveau je me demandais si vous aviez quelques combattant ici pour la lice, car voyez vous j'aime assez les joutes et il me plairait de trouver quelqu'un pour un combat amical...Al les regarda et attendit leurs réponses - Yvain a écrit:
- Yvain écouta la réponse de Messire Death, qui semblait garder une part de suspicion en lui. Yvain ne le comprenait pas... pourquoi serait t-il en train de mentir après tout ?
Il reprit donc parole pour répondre aux questions du sieur et pour se justifier
" Messire, ma mère se nommait Ygerne. Elle m'a dit qu'elle savait que vous étiez un homme droit et respectable.
Quant à mon père, je ne l'ai jamais connu... tout ce que je sais de lui c'est qu'il était homme d'armes et qu'il se nommait Roland...
Ma mère m'a juste dit de me présenter à vous en qualité de neveu de Messire Theudis.... mais je ne l'ai jamais connu .....
Je n'ai réellement que ma bonne paro...."
La phrase d'Yvain fut brusquement interrompue par l'entrée d'un homme, qui semblait visiblement chercher d'un part sa Dame, et d'autre part un adversaire pour le combat. Deux activités qu' Yvain n'aurait pas particulièrement "mises en commun" ... - Death69 a écrit:
- Alors qu'il conversait avec Yvain, un homme entra et les interrompit :
-Bien le bonjour Sieur... de la flammande, bien sûr... Il lui servit une chope en l'ecoutant.
- Liloo, connais pas... mais il ya tellement monde qui circule que je l'ai peut-être oublié, quant aux joutes, mon activité professionelle est assez dangeureuse pour que je laisse cte amusement aux autres... tentez votre chance au marché ou sur la place du village, vous trouverez certainement quelque volontaire.
Puis il revint à la conversation avec Yvain :
-Yvain, je ne connaissais pas votre mère, elle me connaissait surement de part ma réputation d'escorteur. Je vous remercie pour tant de compliments sur moi... et la famille de Saint Pierre, mais si ce n'est vous offrire le gîte et le couvert en ma taverne, que puis-je pour vous ?... Si votre mère vous a envoyé à moi ce n'est pas pour rien...
Sa méfiance était ressentie par le jeune homme, il s'efforçait donc d'être plus... amical , plus jovial... - Yvain a écrit:
- Yvain attendit que Messire Death ait répondu au nouvel arrivant, puis écouta patiemment la réponse qu'il lui donna.
En fait, il ne savait guère pourquoi sa mère l'avait envoyé voir cet homme, et si ce n'était pas pour le gîte, pourquoi était ce ? C'est justement la question que Death lui posait.
Embarrassé, Yvain tenta de lui répondre le plus franchement possible.
" A vrai dire Messire, je ne sais guère pourquoi ma mère m'a envoyé auprès de vous..... je suppose qu'au moins, elle serait sûre que je connaisse une personne de confiance au village...
Mais croyez moi, il n'était pas dans mon intention de m'imposer à vous, et si vous le souhaitez, je ne vous importunerai plus ..."
Yvain avait prononcé ces paroles sur un ton ferme et courtois, mais il n'était pas certain de lui même. Tout s'accélérait trop vite pour un jeune garçon qui avait passé sa vie loin du village à chasser et travailler à la campagne ... | |
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