[Animation/RP] Les loups garous de Thiercelieux

Le-Maitre-Du-Jeu a écrit:

Chers Muratais, Bonjour,

Je viens à vous aujourd'hui afin de vous proposer de participer à une grande chasse à loup, qui se déroulera selon les règles suivantes.

Citation :: Les loups-garous de Thiercelieux :

1) But du jeu :

• Pour les Villageois : éliminer les Loups-garous.
• Pour les Loups-garous : éliminer les Villageois.

2) Les cartes :

Les LOUPS-GAROUS
Chaque nuit, ils égorgent un Villageois. Le jour ils se font passer pour des Villageois afin de ne pas être démasqués.

Les VILLAGEOIS
Chaque nuit, l’un d’entre eux est égorgé par le ou les Loups-Garous.
Ce joueur est éliminé du jeu, et ne peut plus participer aux débats. Les Villageois survivants doivent chaque jour lyncher un des joueur, dans l’espoir qu’il soit Loup-Garou.

• Simple Villageois •
Il n’a aucune compétence particulière, il faut juste que le joueur soit très intuitif.

• Voyante •
Chaque nuit, elle connaît la vraie personnalité d’un joueur de son choix, elle doit aider les Villageois, sans être démasquée par les Loups-Garous.

• Chasseur •
Le chasseur, s’il se fait égorger par les Loups-Garous ou lyncher par les joueurs, a le pouvoir de répliquer en tuant immédiatement n’importe quel autre joueur.

• Cupidon •
La première nuit, il désigne 2 joueurs qui seront follement Amoureux l’un de l’autre. Si l’un d’eux meurt, l’autre meurt de chagrin immédiatement. Un Loup-Garou et un villageois peuvent être Amoureux l'un de l'autre. Ils jouent alors contre tous les autres, Loups-Garous et Villageois.Si les amoureux survivent, alors ce sont eux qui gagnentLe cupidon peut se désigner lui-même comme un des 2 Amoureux.

• Sorcière •
Elle sait concocter 2 potions extrêmement puissantes :
une potion de guérison, pour ressusciter le joueur tué par les Loups-Garous, une potion d’empoisonnement, utilisée la nuit pour éliminer un joueur. La Sorcière doit utiliser chaque potion 1 seule fois dans la partie. Elle peut se servir des ses 2 potions la même nuit. Le matin suivant l’usage de ce pouvoir, il pourra donc y avoir soit 0 mort, 1 mort ou 2 morts. La sorcière peut utiliser les potions à son profit, et donc se guérir elle-même.

• Voleur •
Il faut ajouter 2 cartes de plus au jeu.
Le Voleur a le droit durant la première nuit d’échanger sa carte contre une des 2 cartes supplémentaires (face cachée) qu’il reste après distribution du jeu.Il jouera désormais ce personnage. Si ces 2 cartes sont 2 Loups-Garous, le Voleur doit en prendre une.

• Petite fille •
Elle a le droit, la nuit, au moment où les Loups-Garous désignent leur victime, de les espionner (en entrouvant les yeux, etc). Si elle se fait surprendre par un des Loups-Garous, elle meurt immédiatement (en silence), à la place de la victime désignée.

• Capitaine •
Cette carte est confiée à un des joueurs, en plus de sa carte personnage. Le Capitaine est élu par vote, à la majorité relative. On ne peut refuser l’honneur d’être capitaine.Dorénavant, les votes de ce joueur comptent pour 2 voix. Si ce joueur se fait éliminer, dans son dernier souffle il désigne son successeur.

3) Tours de jeu :

Le maître du jeu distribue à chaque joueur 1 carte personnage.
C'EST LA NUIT, le maître demande à tous les joueurs de fermer les yeux, le village s'endort.

1 - (Premier tour seulement) Le maître appelle le Voleur.
Il se réveille et regarde discrètement les 2 cartes cachées du milieu, puis change éventuellement de personnage.
Le Voleur se rendort.

2 - (Premier tour seulement) Le maître appelle le Cupidon. Il se réveille et désigne 2 joueurs (dont éventuellement lui-même). Le maître fait le tour de la table et touche discrètement le dos des 2 Amoureux.
Cupidon se rendort.

3 - (Premier tour seulement) Le maître appelle les Amoureux. Ils se réveillent, se reconnaissent, et se rendorment.

4 - (Tous les tours) Le maître appelle la Voyante.
Elle se réveille, et désigne un joueur à sonder. Le maître montre à la Voyante la carte du joueur, ou lui mime son identité cachée.
La Voyante se rendort.

5 - (Tous les tours) Le maître appelle les Loups-Garous. Eux (et eux seulement) lèvent la tête, ouvrent les yeux se concertent silencieusement et désigne une victime. Ils peuvent éventuellement ne pas ouvrir les yeux et ne pas désigner de victime pour réduire le risque de se faire espionner. Si un des Loups-Garous est désigné comme victime par un ou les autres, tant pis pour lui, il meurt !!!
Si aucun Loup-Garou n'ouvre les yeux, ils meurent tous de faim, et les Villageois ont donc gagné.
Durant ce tour, la Petite fille peut espionner les Loups-Garous (en clignant des yeux, regardant entre ses doigts etc), elle n’y est pas obligée, si elle se fait prendre elle meurt, à la place de la victime éventellement choisie.
Les Loups Garous se rendorment.

6 - (Tous les tours) Le meneur appelle la Sorcière.
Le meneur dit : “la Sorcière se réveille, je lui montre la victime des Loups-Garous. Va-t-elle user de sa potion de guérison, ou d’empoisonnement ?”Le meneur montre à la Sorcière la victime des Loups-Garous. La Sorcière n’est pas obligée d’user de son pouvoir à un tour spécifique. Si elle utilise une potion, elle doit désigner au meneur sa cible avec le pouce tendu vers le haut pour la guérison, ou vers le bas pour l’empoisonnement. Le meneur révélera son effet éventuel le matin suivant

7 - C’EST LE JOUR, le village se réveille, tout le monde lève la tête et ouvre les yeux. Le maître désigne le joueur qui a été victime des Loups-Garous durant la nuit. Ce joueur révèle sa carte, et est éliminé du jeu. Quel que soit son personnage, il ne pourra plus communiquer avec les autres joueurs sous quelque forme que se soit.
• Si ce joueur est le Chasseur, il a le droit de répliquer et tue immédiatement un autre joueur de son choix.
• Si ce joueur est un des 2 Amoureux, l’autre Amoureux se suicide immédiatement.

8 - Les joueurs à force de débats doivent désigner l’un d’entre eux, qui sera éliminé d’après le vote.
• Les Villageois tentent de démasquer un loup-garou et de faire voter pour son élimination.
• Les Loups-Garous doivent à force de bluff et mensonges, se faire passer pour des Villageois.
• La Voyante ainsi que la Petite fille doivent aider les Villageois, mais sans mettre trop tôt leur vie en danger en exposant leur identité.
• Les Amoureux doivent se protéger l’un l’autre.
En cas d’égalité, s’il est présent, le vote du Capitaine désigne la victime. Sinon, les joueurs votent à nouveau (y compris les joueurs en cause) pour départager les ex-aequo.

9 - Le joueur désigné par la majorité des voix est éliminé, il révèle sa carte et ne pourra plus communiquer avec les autres joueurs sous quelque forme que se soit. En cas d’égalité, les joueurs revotent pour départager les ex-æquo.

10 - C’EST LA NUIT, tous les joueurs vivants se rendorment. (Les autres regardent mais se taisent…)

Le jeu reprend au tour n° 4.

4) Conditions de victoire :

• Les Villageois gagnent, dès le dernier Loup-Garou est éliminé.
• Les Loups-Garous gagnent, dès que l'avant dernier villageois est éliminé.

En fonction du nombre de participants, j'adapterai le nombre de chaque rôle (plus ou moins de loups-garous par ex.)

Les règles présentées ici sont celle du "vrai jeu".

Les tours de nuit durent 24h. Ceux du jour durent 48h.

Sur forum, il faut envoyer au maitre du jeu ses actions. Les loups-garou doivent se mettre d'accord et ensuite désigner leur victime au MJ(A savoir moi). Durant les tours de jour, chaque joueur m'envoie également son vote...

Si vous avez des questions n'hésitez pas. Laughing

Qui serait interessé?? (15 Personnes Maxi)

Asa a écrit:: Moi je serais très interressée ! Voilà de quoi me détendre un peu ! Tuer du loup garou ou du villageois quoi de plus divertissant?

Le-Maitre-Du-Jeu a écrit:: Très bien très bien je note

-Dame Asa
-Sieur Ethan
-Sieur Persmerga
-Dame Zaloute
-Dame Feeleone
-Dame TiTiNaTy
-Sieur Robinwood
-Sieur Jeff021160
-Dame Clothilde
-Dame Amandière
-Sieur Julius_Pecore

dont une voyante, une sorcière, un cupidon, un chasseur, 3 loups garous, 4 villageois

~Ethan~ a écrit:: Yep! J'en suis! J'adore ce jeu

persmerga a écrit:: moi aussi je veux jouer!!!!

Le-Maitre-Du-Jeu a écrit:: Voilà qui est noté.

D'autres volontaires?

Zaloute a écrit:: Hoho ! MOI MOI !
J'adoooOoOore ce jeu

feeleone a écrit:: Je veux bien jouer aussi

TiTiNaTy a écrit:: Titi lève la main

Oui ! Je joue aussi !

Edit : par contre je n'ai jamais joué à ce jeu.

robinwood a écrit:: Robin lève le doigt et dit

MOI MOI MOI AUSSI

puis regardant titi, se serait bien qu'on soit pas dans le même camps, avec un sourire enjoleur.

Laissons le hasard faire.....

jeff021160 a écrit:: Jeff se réveille en sursaut en entendant crier Robin .

- Moi je veux jouer aussi, mais comme Titi, je n'ai jamais joué :?.

Le-Maitre-Du-Jeu a écrit:: Pas d'autres volontaires?

Allez un p'tit effort, soyez courageux!!!

(à 8 ça risque de ne pas être très folichon... :wink: )

Et pour ceux qui n'ont jamais joué ne vous inquiétez pas, il y a un début à tout!!

(Je crois avoir oublié de préciser que bien sûr, tout se déroule de manière RP )

Le-Maitre-Du-Jeu a écrit:: Bon apparemment il n'y a plus de volontaires

Je vous envoie immédiatement vos rôles.

Il y a :

-une voyante
-4 villageois (dont un cupidon)
-2 loups-garous
-un chasseur

Bon jeu à tous

Le-Maitre-Du-Jeu a écrit:: Les rôles ont été attribués.

Le premier tour de nuit finit dimanche soir (je suis absent ce week-end)

Pendant ce temps j'attends de la part des joueurs :

-que cupidon me désigne les amoureux
-que la voyante me demande le role d'une personne
-que les loups garous se mettent d'accord et me désignent une personne qu'ils vont tuer

:wink:

Le-Maitre-Du-Jeu a écrit:: Petit oubli :

pour le rôle du maire, messire Robinwood participant à cette partie, je trouve logique de lui attribuer ce rôle.

Il permettra de déterminer la personne amenée au bûcher en cas d'égalité des voix :wink:

Le-Maitre-Du-Jeu a écrit:: La nuit tombait sur le petit village de Murat, en Bourbonnais-Auvergne.

Le calme régnait. Et pourtant ce que les habitants ignoraient, c'est que les dictons disent toujours vrai : ce calme trop silencieux annonçait une tempête, une terrible tempête, pire que tout ce qu'avaient pu vivre les Muratais.

Car ce que les habitants ignoraient, c'est que se cachaient parmi eux des loups-garous.

Où? Quand? Comment? Pourquoi de simples villageois se sont un jour transformés en bêtes féroces avides de sang? Nul ne le sait.

Nul...sauf peut-être la voyante. Car elle sait qu'il se passe de drôles d'histoires. Elle est la seule à croire vraiment aux rumeurs qui enflent dans les rues de Murat jour après jour : des loups-garous sont arrivés!!

Et ce soir, c'est la pleine lune! C'est pourquoi la voyante ne perd pas de temps, et interroge rapidement sa boule de cristal. Dans sa demeure, elle vient de découvrir la face cachée d'un habitant. Espérons qu'elle en face bon usage.

Le chasseur quant à lui, dort près de son arme. Il pourra toujours riposter en cas d'attaque. **En cas d'attaque...** Ces mots le font bien rire. Car lui, fière et courageux, n'a pas peur. D'ailleurs, il n'y croit même pas à ces histoires de bonnes femmes. **Des loups-garous, mais ça n'existe même pas!! haha!!**

Si seulement il savait..Non loin de sa maison, des ombres rôdent...Les loups-garou vont passer à l'attaque ce soir!! Qui vont-ils attaquer??

Ils n'ont que l'embarras du choix. Peu de villageois se sont barricadés chez eux pour se protéger. Pour la plupart, il ne s'agit que de on-dit...

Bientôt, bientôt ils sauront la terrible nouvelle : la mort d'un des leurs!!

~Ethan~ a écrit:: La nuit était tombée depuis un certains temps déjà
Le vent lui fouettait le visage et sifflait entre les branches des arbres
Nuit sombre couverte d’une brume épaisse, la lune pourtant pleine avait du mal à éclairé les rues tranquille de Murat
Il marchait d’un pas tranquille se dirigeant vers la taverne de " la boulasse ", un craquement se fit entendre pas loin, il se retourna vivement et n’aperçut rien au travers ce brouillard
Pourtant, il avait bel et bien entendu un bruit et il eut l’étrange impression d’être observé, mettant la main sous sa gabardine cherchant instinctivement son arme
Haussant les épaules, il se trouva ridicule, il n’était pas couard, loin de là, combien de fois n’avait il pas chassé la nuit
Secouant légèrement la tête, se moquant de lui-même, il reprit sa route
La flamme des bougies dansait par de là, les fenêtres éclairées de la taverne, il poussa la porte et entra

Bonsoir tout le monde, quel nuit !

Les regards convergèrent vers lui, certains sympathique, d'autres incrédules
Il pensait avoir une tâche sur le visage, pourquoi le regardaient ils ainsi?
Heureusement d'autres plus accueillants se trouvaient là aussi

TiTiNaTy a écrit:: Elle était chez elle, elle avait fini de manger son repas, elle n'avait pas sommeil. Ce soir, elle avait envie d'aller faire un tour en taverne, y voir du monde. Sa maison, tout en haut du village, à l'orée du bois, était bien tranquille, peut-être un peu trop tranquille... mais elle aimait ce silence.

Sa cape est enfilée, ses mains sont gantées, sa tête capuchonnée, elle sort de sa maison, referme la porte. Il fait sombre malgré la pleine lune, un brouillard épais s'est installé. Mais elle connait tellement bien cet endroit qu'elle prend la direction du village en toute quiétude.

Elle repense aux rumeurs. *Des loups-garous... à Murat... s'il y en avait, je serai l'une des premières à m'en être aperçue, si près du bois... pfff sottises.* Elle avance, d'un pas un peu plus rapide. *Et ce brouillard... à couper au couteau. Mon couteau ?* Elle vérifie en tâtant de ses mains. *Zut, je l'ai oublié.* Elle fait demi-tour, retourne en direction de sa maison. Elle avance en regardant le sol, lève les yeux de temps en temps. Une chouette marque sa présence. Un craquement de branche se fait entendre. Elle s'arrête brusquement. Elle écoute. Cherche du regard. *Mais c'est qu'elle va commencer à me faire peur cette tordue de voyante.* Elle recommence à marcher, elle arrive devant sa maison, entre, prend le couteau laissé sur la table et reprend le chemin du village à toute hâte cette fois-ci.

Elle arrive dans le centre. Du bruit, du monde à "La Boulasse", de la lumière, elle rentre et d'un air paisible malgré la petite frayeur qu'elle s'était faite toute seule. Bonsoir tout le monde ! Fait meilleur ici hein ! Tavernier ! Sers-moi une grande cervoise ! J'en ai besoin...

robinwood a écrit:: La lune était pleine quand Robin quitta sa mairie, il avait soif et faim, mais euhhh surtout soif, sauf qu'avec ses fonctions il ne pouvait boire que de la tisane pffffff.

Il monta sol col, une légère bise soufflait, par petites rafales. Il passa par plusieurs rues pour arriver à la boulasse. Il devait faire encore le ménage et vérifier le stock de bière.

arrivé devant la porte il entendit de bruit, la taverne était presque pleine quand il poussa la porte....

jeff021160 a écrit:: Seul dans sa maison, Jeff s'apprétait à fermer ses volets et à aller se coucher.

Il s'apperçut qu'un brouillard trés épais avait envahit Murat.
Méme la lune, pleine ce soir, avait du mal à se faire voir.

Il se souvint alors d'une rumeur qui circulait.
Des loups-garous à Murat....

La pleine lune, ce brouillard inhabituel et ces on-dits, cela suffit pour le perturber.
Il se sentit soudain pris d'une angoisse qu'il ne reconnaissait pas.
Son esprit se mit à travailler vite, les questions fusaient dans sa téte.
Etait-ce possible? Qui était qui? Lui- méme, pourquoi ce malaise étrange l'envahissait-il?

Trés vite il ressentit le besoin de compagnie, tout en ayant peur qu'elle ne soit pas si bonne que d'habitude....

S'habillant chaudement et serrant son épée contre lui il s'aventura malgrés tout dans les ruelles de son village pour se rendre en taverne.

feeleone a écrit:: Fée était de garde cette nuit là .
Elle déambulait dans les rues de Murat comme à son habitude .
Elle aimait se moment de calme la nuit pour réfléchir .Depuis quelque jours une rumeur courrait dans le village .
Un conte pour effrayer les enfants ,une légende .
Des loups garous à Murat .
Ridicule !

Des loups il y en avaient dans les bois et deux chez elle aussi ,ça tout le monde le savait mais des bêtes assoiffées de sang ,cruelles c'était impossible .
Fée leva le regard vers le ciel et la lune d'argent était pleine cette nuit .

Doucement ,insidieusement un lourd et épais brouillard envahit les ruelles .
Bientôt on y voyait plus rien .
Fée se hâtait d'avancer non pas par peur car elle était pas peureuse mais elle trouvait cela étrange .
Etant de garde elle préférait aider les villageois pas encore rentrés chez eux à retrouver leur chemin dans cette purée de pois .

Fée se dirigea vers la Boulasse Enchanté c'est là qu'elle trouverait le plus de monde .Tous les villageois aimaient se retrouve en ce lieu .
Fée resserra sa cape autour d'elle ,remonta le capuchon sur sa chevelure .
Le froid se faisait plus dur .
Bien étrange temps en ce soir de lune d'argent .

Elle faillit presque se perdre dans le dédale des rues tant le brouillard était épais mais enfin elle vit une faible lumière ,la taverne était là devant elle .
Fée poussa la porte et entra rapidement .

Bonsoir à tous .
Qu'elle nuitée !!!!!!!!
Le temps est devenu fou !! Ce brouillard pfffff on y voit plus rien !

cloclo a écrit:: Clothilde comme à l'accoutumée, sortit de chez elle pour passer un petit bout de soirée en taverne avec ses amis.
Ses jumeaux bien au chaud à la maison avec Son Delv'.

A tout de suite Mon Ange, je ne resterai pas longtemps, j'ai déjà hâte d'être de retour à tes côtés !! Je t'aime !!!!

Clo et Delv' échangèrent un long baiser, qui donna encore davantage envie à Clo de revenir au plus vite auprès de Son Epoux !!
Mais elle avait promis à ses amis de passer les voir en soirée, et elle voulait tenir sa promesse.
La lune était haute dans le ciel muratais.

* Tiens, c'est pleine lune !! *
... se dit Clo, sur un ton badin et plutôt distrait. Tant mieux, sa lumière éclairait le village, qui se trouvait de plus en plus noyé dans le brouillard.
Clo ressentit un trouble étrange... Elle pressa le pas, et poussa vivement la porte de la taverne.
Lumière, chaleur, amis. Rassurée, elle s'assit à la tablée après les avoir tous embrassés.
C'est alors qu'elle apprit la terrible rumeur.....
Clo se tétanisa de peur, regrettant amèrement d'être sortie de chez elle ce soir-là !!!!

Asa a écrit:: La nuit était sombre sur la ville de Murat. Le vent soufflant glaciale au travers des ruelles, emportant en son sein des cristaux de l’hiver passé. Les étoiles loin dans les cieux de velours, étincelaient plus froides que la mort elle-même. Les nuages s’étiraient en de longs filaments éthérés mais au sol ondulait une brume opalescente sous les reflets de la lune.

Asa soupira en observant la rue depuis sa fenêtre.

* Voilà une nuit sordide…Et puis toutes ces rumeurs qui courent…*

Elle frémit et réajusta son long châle de laine vert chatoyant. Son fils s’agita dans ses bras et elle baissa tendrement le regard sur lui. Le petit garçon leva vers elle ses petites mains potelées tendant de lui toucher le visage. Un sourire doux étira la lèvre de la jeune mère et elle caressa la joue de son fils.

« Toi en tout cas, tu n’es point inquiet, n’est ce pas mon fils ? »

Elle lui sourit de nouveau se dirigeant vers l’âtre. Les flammes ronflaient joyeusement sous un chaudron de cuivre rougeoyant. Asa déposa avec précaution Audric dans le fauteuil de velours qui était tourné vers le feu et retourna à la préparation de sa tisane. Ses forces depuis l’accouchement lui revenaient doucement mais elle préférait suivre ses propres médications afin de regagner au plus vite sa santé. Sur son visage détendu, se reflétaient les lueurs dansantes des flammes. Avec soin, elle ajouta à l’eau qui bouillait devant elle des feuilles de basilic. En effet, son lait été peu abondant mais son fils ne cessait de lui réclamer la tétée. Ne pouvant se décider à faire appel à une nourrice, elle avait fait son choix.

Les plantes ajoutées, elle se retourna vers son fils qui ouvrait et fermait son petit poing devant ses yeux étonnés. Asa ne put s’empêcher de sourire. Cet enfant était la plus belle marque de l’amour de son feu promis. Elle le prit dans ses bras et Audric la regarda intensément de ses grands yeux bleus. La jeune mère lui chatouilla le ventre et s’installa avec volupté dans son fauteuil. Un soupire de bien être s’échappa de ses lèvres et ses pensées se portèrent vers Estefan.

* Mon Aimé si seulement vous pouviez estre là afin de partager ces moments avec nous…*

Soudain, sous une rafale de vent particulièrement violente, le verre de la fenêtre se brisa laissant se répandre dans la petite pièce le froid renaissant de l’hiver. Asa sursauta et un cri s’envola de sa gorge. Audric se mit à pleurer tant sous la surprise et le bruit que sous le froid qui le mordait cruellement.

« Mais qu’est… »

Asa se précipita vers la porte où reposait sa lourde cape noire et argent et l’enfila. Elle fit glisser le châle de ses épaules et enroula Audric à l’intérieur.

« Là…là mon tout petit…cela va aller. Ne crains rien, ta mère est au près de toi… »

Inquiète malgré tout, Asa s’approcha de la fenêtre. Celle-ci était brisée et ne pouvait pas être aisément réparé. La jeune femme décida donc d’aller trouver refuge ailleurs pour la nuit. Elle attrapa sa besace qui ne la quittait pas et sortit dans la nuit.

Les ténèbres l’assaillirent. Aucun bruit si ce n’était celui du vent ne se répandait dans les rues de Murat. La brume tournoyait sur le sol. Asa fronça les sourcils, une barre d’anxiété se traçant sur son front. Elle resserra son étreinte sur Audric qui avait arrêté de pleurer étrangement. D’un pas vif, elle se dirigea vers la maison la plus proche qui était celle d’Ethan. Elle arriva devant la lourde porte de bois mais n’osa frapper.

* Et si je n’arrivais point au bon moment…ou s’il était occupé…*

Elle se mordilla comme à son habitude la lèvre inférieure mais décida tout de même de tenter sa chance. Elle frappa et attendit. Le froid se faisait de plus en plus mordant et la jeune mère ne cessait de baisser son regard sur Audric qui lançait des regards terrifiés autour de lui. Pour tout dire, Asa n’était guère rassurée elle non plus et se tendait à chaque bruit.

Cela faisait de longues minutes qu’elle attendait désormais. Elle avait les nerfs à vifs et sursautaient au moindre mouvement. La pensée qu'il pouvait avoir des monstres dans les ombres la terrorisait.

*Il ne doit point estre là. Tant pis, je trouverais bien refuge dans une des tavernes de la ville pour cette nuit.*

La jeune femme fi alors demi tour et s’enfonça dans la ville. La brume se faisait de plus en plus présente et cela la rendait anxieuse. Elle força le pas et finit par arriver en vue d’une taverne éclairée. Elle lâcha un soupire d’apaisement et entra rapidement. De nombreuses personnes étaient déjà là, attablées devant des chopes mousseuses et des verres d’alcool fort. La jeune femme les balaya du regard cherchant un visage familier. Elle semblait secouée et son teint avait pâli.

« Le bon soir à tous… » lâcha t elle d’une voix faible avant de s’écrouler à une table proche, son fils toujours blotti contre elle.

Zaloute a écrit:: Zaloute frisonne dans les bourrasques. Elle était allée boire une chope aux deux frères troubadours, complètement vide. Elle y avait attendu quelques temps puis avait vidé les lieux en grommelant. Elle avait tout sauf envie de pointer son nez sous l'oeil blanc de la lune.

Elle bifurque dans la rue de la Vigne et remonte vivement pour atteindre la chaumière d'Ethan, priant pour ne pas croiser la Méduse de Murat. A l'instant où cette pensée défile dans sa cervelle, elle aperçoit un éclat de lune rebondissant sur une lame. Elle plisse les yeux dans la purée de pois lourde et humide, et reconnait avec hargne la chevelure dorée de Feeleone. Elle rumine, rase les murs et continue de se frayer son passage entre les chappes de plomb grisâtre qui ont envahi la ville en flottille silencieuse et pèsent sur les toits comme des doigts divins. Un rectangle lumineux déchire la nuit, Fee s'y découpe, puis entre, et referme la porte. Une fine silhouette sombre, aux cheveux longs enfouis sous une cape noire, portant un paquet qui s'agite, la dépasse dans la ruelle. Un brusque crochet l'amène à se glisser derrière Fee dans l'établissement. Zaloute traverse en diagonale les pavés gluants, et les lettres "La Boulasse Enchantée" se détachent doucement du fond blanc gélatineux du brouillard.

Elle se mord la lèvre, jette un oeil par une fenêtre et aperçoit son frère. Elle fronçe les sourcils. Je n'ai absolument aucune envie de me re-re-re-frotter à mon frangin d'amour et à cette putride masse de fierté !
Elle se détache du mur glacial, et repousse une mèche emperlée sous sa capuche. Elle allonge une jambe pour faire un pas quand un hurlement horrifié fait sursauter la lune. Dans un frisson, Zaloute se rue dans la taverne.

Il fait chaud et bon. Tout le monde la regarde, et elle prend conscience de ses yeux dilatés et de sa commissure tordue. Elle souffle :

Vous avez entendu ?

Quand, à l'instant, une femme hystérique, l'oeil fou et la bouche ouverte, entre en tornade, pleurant et bégayant des choses incompréhensibles. Zaloute, bousculée, lui attrape le bras et l'assoit doucement. Un mot est distinct, redondant : sang ! ... sang, sang !
La pupille de Zaloute bondit dans son iris, triple de volume. Quoi, quoi du sang ! Qu'est-ce qu'elle a vu !

Déchiqueté ! Déchiqueté ! La tête... pas trouvé... pas trouvé la tête ! Du sang partout... partout... moi... sur moi, partout... !

Les yeux se rivent au bas encroûté de son jupon. Du rougeâtre glaireux a envahi la boue, une goutte s'est bue dans le tissu au niveau du genou. Un frisson parcourt l'assemblée. Mon Dieu ! souffle une voix...

Le-Maitre-Du-Jeu a écrit:: [HRP] Plusieurs personne m'ont demandé de participer au jeu. Normalement c'est impossible de rajouter de nouveaux joueurs, la partie étant commencée.

Mais dans ma générosité immense je vais envoyer leur role aux nouveaux qui sont Clothild et Julius Pecore.

Je ne vais évidemment pas vous dévoiler si je rajouter loups villageois ou les deux:D [/HRP]

TiTiNaTy a écrit:

Le-Maitre-Du-Jeu a écrit:: [HRP] Plusieurs personne m'ont demandé de participer au jeu. Normalement c'est impossible de rajouter de nouveaux joueurs, la partie étant commencée.

Mais dans ma générosité immense je vais envoyer leur role aux nouveaux qui sont Clothild et Julius Pecore.

Je ne vais évidemment pas vous dévoiler si je rajouter loups villageois ou les deux:D [/HRP]

vous pouvez aussi rajouter Amandiere ? Elle aimerait participer Embarassed

julius_pecore a écrit:: Julius après une bonne journée de travail suivie d'une soirée arrosée comme il se doit, rentrait tranquilement chez lui.

Ses pensées vagabondaient tantôt pessimistes, tantôt plaisantes, il songeait à ses amis, à sa récolte prochaine, à une certaine fleur rencontrée il y'a peu, aux piquantes épines de ladite fleur et tant d'autres choses...

Un coup de vent glacial lui fit accélérer le pas, patogeant indifférent dans les flaques de neige fondue.
Alors qu'il se débattait avec sa porte qui refusait de s'ouvrir, son attention fût attirée par un bruit suspect.
Reconnaissant la voix de Zaloute, il se précipita dans sa direction, craignant le pire.
(à bien y réfléchir, ce n'était pas tant pour elle qu'il avait peur que pour le/la malheureux/se qui aurait pu lui déplaire...)

Amandiere a écrit:: - Mais c'est pas vrai ... quel pays ... !
Il y fait foid et je n'y voit même pas à dix pas ... Pffff... elle est est ou cette taverne... non de non ...

Amandiere, scrutait désepérement un halo de lumiere, un eclat de rire, un bruit quelconque pour se reperer dans ce trou perdu.

Il faisait nuit et de ce qu'elle avait vu avant de franchir la forêt, la lune était haute et pleine .. et au sortir de celle ci ... on y voyait goutte.

Il lui semblait meme que le vent forcissait de minute en minute, elle remonta le col de son mantel, ajusta encore une fois son balluchon sur l'épaule et avanca à l'aveuglette ...
Le village parraissait complétement endormi, silencieux, recouvert d'une chappe de plomb.

-L'est pas accueillant c't'endroit... mais je peux pas continuer comme ca.Au loin elle apercu fugitivement une lueur apparaitre, ainsi qu'un cri mais ce fut si tenu qu'elle cru avoir révé.

- Si ca se trouve y sont canibales dans l'coin... dit elle tout haut avec un sourire en coin.
- Au moins j'aurais un peu d'viande à manger c'soir ...

Avancant laborieusement, elle arriva d'ou semblait etre apparue la lueur et levant le nez au dessus d'elle, elle décripta l'enseigne.

Effectivement, la taverne semblait animée ... ça criait même joliment ...
Y s'égorgent p'tet le cochon ... pensa t'elle mutine

Amandiere tapa des pieds devant la cambuse, poussa la porte ..et s'arreta interdite devant le spectacle d'une femme en solicitant une autre, et de paroles plus que compréhensibles :

..........................pas trouvé... pas trouvé la tête ! Du sang partout... partout... moi... sur moi, partout... !

Alors qu'elle reste pétrifiée sur place, un homme arrive en courant et la projette dans la taverne...

robinwood a écrit:: La taverne était pleine et la douce chaleur commençait à réchauffer ses joues et ses oreilles qui étaient frigorifiées. Il se dirigea vers son comptoir en hochant de la tête à chacun pour dire bonjour.

Il avait entendu une rumeur sur le fait que des loups garous hantaient la ville, il sourit à cette idée, des loups garous, c'est ça oui, et pourquoi pas des marmottes qui plient du papier alu, pensa t'il.

Il entreprit de faire la vaisselle et trempa ses mains dans l'eau chaude qu'il avait prit soin de mettre prêt de l'âtre de la cheminée.

En essuyant ses couverts, il pensa que cette rumeur était tout sauf quelque chose de réel, malgrès sa perplexité, il eut des frissons qui lui soulevèrent les poils de l'échine, bizarre, la peur ambiante serait elle contagieuse !!

cloclo a écrit:: Buvant une bonne tisane pour se réchauffer, Clo commençait enfin à se détendre au milieu de ses amis, lorsque des éclats de voix lui parvinrent...
Elle se tourna en direction des cris, et vit une femme affolée, balbutiant des paroles dont on distinguait :
Déchiqueté !....
sang partout...

Regard qui se posa sur le jupon de la femme, Clo laissa échapper un murmure d'effroi :
Mon Dieu... ainsi ce serait donc vrai...

Instinctivement, Clo regarda par la fenêtre : la pleine lune venait de se voiler, une eclipse se produisait dans cette nuit d'horreur !!
Clo tremblait de tout son être, tétanisée par la peur.

Le-Maitre-Du-Jeu a écrit:: [HRP] ok. Dame Amandière, je vous envoie votre role [/HRP]

TiTiNaTy a écrit:

Elle sirotait son verre tranquillement quand une damoiselle faisant son entrée.

Citation :: Vous avez entendu ?

Entendu quoi ?

Puis une hystérique déboule.

Citation :: Déchiqueté ! Déchiqueté ! La tête... pas trouvé... pas trouvé la tête ! Du sang partout...

Mais qu'est ce qu'elle raconte ? On pourrait avoir quelques explications ?!

D'autres personnes arrivent. Elle les regarde.

Vous avez vu quelque chose dehors ou entendu ? Regardez cette Dame, son jupon est plein de sang et elle n'arrive pas à aligner deux mots.

Personne ne disait mot, tous les yeux écarquillés.

Il faudrait peut-être aller dehors voir ce qui s'est passé et en groupe serait peut-être mieux non ?

cloclo a écrit:: Il faudrait peut-être aller dehors voir ce qui s'est passé et en groupe serait peut-être mieux non ?

Ces paroles sortirent Clo de son repli sur elle-même.

Oui ma Titi, tu as raison, nous devons en avoir le coeur net. Et surtout rester groupés... Si par malheur cette femme dit la vérité... Ne surtout prendre aucun risque en sortant seul...

Clo se leva, remit sa cape sur ses épaules, et se signa... * Qu'Aristote veille sur nous !!!! *

Zaloute a écrit:: Zaloute déglutit en hochant la tête. Les mouvements d'assentissement tendu faisaient remuer le groupe compact qui s'était formé autour de la pauvre folle. Cette dernière l'oeil hagard, le menton tremblant, ne cessait de répéter inlassablement :

Sur moi, sur moi... sur moi... ... ... sur moi...

Zaloute réprime un frisson qui lui monte entre les omoplates et cherche son frère des yeux. Elle le trouve, d'un pas elle est près de lui, crispe ses doigts autour de sa manche et, avec une once d'hésitation, se dirige vers la porte. Ethan la rejoint, elle se presse contre son épaule et ils sortent de concert, suivis d'une masse houleuse et inquiète, sous la marée de lumière glacée de la lune blanche.

Ils descendent, dans un bruit qui enfle, deux hommes soutenant la femme, qui les guide, l'air égaré et agitées de sursauts de terreur. Ils longent la place publique, et dépassent la mairie. Arrivés en bas, ils bifurquent rue de l'Epée, et la femme s'immobilise près d'une impasse, à leur droite. Un violent tremblement la secoue comme un pommier, et on l'appuie contre un mur. On attend, l'air froid fait monter une dizaine de volutes de vapeur transulcide et épaisse, qui se noient dans le brouillard en éclat iridescents. Zaloute jette un oeil dans le coin sombre. Elle sent Ethan se raidir à son bras, qu'elle n'a pas lâché. Personne n'ose avancer.

Le fond de l'impasse se perd comme un tunnel gluant, embourbé de brume sale qui s'assombrit lourdement et tremblote dans l'ombre de la ruelle. Des chappes enveloppent de leurs longs doigts glacés le mystère sanguinolent qui gît en leur sein. On retient sa respiration...

Amandiere a écrit:: Amandiere manquant de s'affaler par terre, se retint de justesse en s'accrochant au rebord d'une table .

Vous avez vu quelque chose dehors ou entendu ? Regardez cette Dame, son jupon est plein de sang et elle n'arrive pas à aligner deux mots.

Il faudrait peut-être aller dehors voir ce qui s'est passé et en groupe serait peut-être mieux non ?

Oui ma Titi, tu as raison, nous devons en avoir le coeur net. Et surtout rester groupés... Si par malheur cette femme dit la vérité... Ne surtout prendre aucun risque en sortant seul...

Elle leva les yeux vers les deux jeunes femmes qui venaient de parler, puis son attention se reporta sur l'histérique qui à présent balbutiait et sanglotait à fendre l'âme.

S'adressant à la jeune femme qui venait de remettre sa cape, elle l'appostropha

- euh ... je viens de traverser la foret et n'y ai rencontrer aucun problème .. mais si je peux vous etre d'une quelconque utilité, et bien ma fois ... je prefere vous suivre que de rester là.
Le regard d'Amandiere s'était reporté sur le jupon maculé de sang ..

robinwood a écrit:: Robin n'avait pas entendu les dires de cette femme qui avait vu, à prioris une scène terrible. Il n'avais pas peur, la main sur son bâton, comme pour se rassurer il commença à ranger la taverne, quand un groupe sortit pour allez voir dehors ce qu'il se passait. D'autres suivirent, lui resta calme dans cette taverne quasi déserte.

Un rapide coup d'oeil par la fenêtre pour voir les deux groupes s'éloigner et continuant à scruter au dehors, Robin vit une ombre se déplacer lentement. En regardant de plus près il distingua une forme.........une drôle de forme avec une longue queue............un gêmissement........des bruits de lutte, en ouvrant la fenêtre pour mieux voir Robin éclata de rire, deux chats étaient en train de se battre sous la lumière de la torche qui éclairait l'entrée de la Boulasse.

Rhooooo, elle vont me faire devenir chèvre avec leurs histoires à dormir debout...

Asa a écrit:: Asa sursauta lorsque la porte s’ouvrit avec fracas sur la femme. Son fils se mit immédiatement à pleurer bruyamment, privant ainsi sa mère des paroles de la dame. Cependant, Asa remarqua avec effroi que le jupon de celle-ci était couvert de sang. Un frisson lui parcourut l’échine, la secouant violement.

* Qu’a-t-il bien pu arriver à cette dame, par Aristote…*

Les rumeurs au sujet des loups garous envahirent la pensée de la jeune femme qui berçait son fils. Elle secoua la tête, tentant de chasser ses idées.

* Allons, allons Asa…tout ceci ne sont que des sornettes…Cela n’existe point…*

Elle écarta le châle qui entourait Audric cherchant à le calmer. Le petit garçon plongea son regard empli d’eau dans le gris de celui de sa mère et cessa ses braillements suraigus. Seuls restèrent coincés dans sa gorge quelques sanglots qui fondirent sous les baisers de Asa. Une fois Audric calmé, la jeune mère releva la tête, scrutant l’assemblée autour de la femme au jupon tâché de sang. Des voix commencèrent à s’élever parlant de sortir voir ce qui se passait. Asa jeta un regard vers la lune, étincelante et froide qui réapparaissait de derrière un voile de nuage. La brume à l’extérieur de la taverne s’enroulait paresseusement comme attendant ses proies. Un nouveau frisson parcourut le dos de la mère.

* Non, il ne faut point sortir…*

Elle tendit la main vers le groupe et s’apprêta à les arrêter mais ils sortirent groupés et décidés à voir ce qui s’était passé. Asa se leva et s’approcha de la porte qui venait de se refermer sur la nuit sombre. Elle se mordilla la lèvre inférieure, inquiète.

* Et s’il y avait quelque chose…*

Sa main s’égara sur la poignée de la porte mais un mouvement de son fils la fit revenir à sa réalité. Elle secoua la tête et se dirigea vers une fenêtre, œil aveugle sur les ténèbres.

* Asa, tu ne peux plus ainsi prendre des risques…ton fils a besoin de toi près de lui…*

Anxieuse pour ceux que les ombres avaient happés, elle resta ainsi prostrée devant la fenêtre.

« Etrange nuit » marmonna t elle entre ses lèvres.

~Ethan~ a écrit:: L’ambiance feutrée et agréable n’était que poudre aux yeux
L’inquiétude et le doute pouvaient se lire dans les regards échangés par certains
Plongé dans la contemplation du fond de sa chope qu’il faisait rouler entre ses doigts, il releva brusquement la tête, sa sœur fit son entrée suivie de près par une femme, ces cris strident retentissait dans la pièce, ne comprenant pas un traite mot de ce qu’elle racontait mais la consternation se lit sur les traits de Zal qui se dirigea d’un pas rapide auprès de lui
Le saisissant par le bras, sa main se resserre instinctivement sur celui-ci, dépose sa main sur la sienne en geste d’apaisement

Attiré par l’impulsivité et l’inconscience due à la jeunesse de sa frangine, les voilà parcourant les rue dans l’obscurité opaque de cette nuit presque mystique
La foule les à suivit, soutenant la femme qui les guides vers l’endroit de ses frayeurs
La main à la taille, sa main enserrant la poignée de sa dague, il avance à l’aveuglette
Les cris et l’hystérie collective commence à l’insupporter et sa sœur qui lui broie le bras compulsivement n’arrange rien à sa patience et son calme habituel

Silence, sa voix gronde dans la nuit, ça suffit !!!!
On y voit rien, qu’un groupe remonte chercher des torches

Un regard sur la femme qui est livide et about de force

Emmenez-là loin d’ici, accompagnant ses paroles d’un geste de la main, leur indiquant de s’éloigner
Cherchant son ami du regard

Julius remonte avec eux, aller chercher des torches et surtout restez ensemble ne laisse personne à la traîne et reviens seul!son instinct se réveille

Un regard tendre et protecteur sur Zaloute qui ne l’a pas lâché

Va avec eux et reste à l’abri, lui murmure t’il, effleurant sa joue d’un geste affectueux et rassurant

Lui cachant ainsi le doute qui l'envahit, l'odeur putride du sang il le connaît, la mort rôde non loin d'eux

Le-Maitre-Du-Jeu a écrit:: L'angoisse semblait gagner certains Muratais. Les rumeurs avaient envahi leur esprit, et ils ne pensaient plus qu'à eux : les loups-garous!

Et même si d'autres semblaient maîtriser la situation, ce n'était pas pour autant qu'un partie d'eux-même craignait ce qui pourrait arriver le lendemain matin.

Une fausse alerte avait même été lancée. Mais après vérification, personne n'avait été attaqué. Il n'y avait toujours aucune preuve de l'existence de loups-garous.

D'ailleurs déjà la nuit était bien avancée. La pleine lune commençait à se lever, et les habitants rentrèrent chez eux, non s'en s'être auparavant de se retrouver sur la Grand-Place le lendemain matin pour discuter de tout cela.

Etrangement, pas un d'entre eux n'oublia de fermer à clé sa porte. Mais serait-ce une protection suffisante contre des bêtes assoiffées de sang?

Si quelqu'un s'était levé cette nuit-là, et avait regardé à sa fenêtre, il aurait peut-être vu des ombres se faufiler dans les rues, reniflant ici et là.

Que se tramait-il à Murat?

Le soleil qui commençait à pointer le bout de son nez ce matin-là allait apporter des réponses.

Petit à petit les habitants arrivaient. A chaque fois qu'une nouvelle personne arrivait, des soupirs de soulagement se faisaient entendre. *En voilà un qui a réchappé!!*

Mais quelqu'un manquait à l'appel. Cette personne fut attendue pendant au moins une demi-heure avant que les habitants ne se décident de se lancer à sa recherche.

Ils prirent la direction du Chemin d'en Haut et s'arrêtèrent devant une maison dont la porte était défoncée.

Des trainées de sang, des touffes de poils, des lambeaux de peau...Aucun doute, il y avait eu un véritable massacre ici.

Et en effet, un des habitants eu le courage de s'avancer dans la maison et découvrit le corps de...Persmerga.

Les loups avaient attaqué!! Les Muratais décidèrent de retourner sur la place du village. Peut-être quelqu'un aura une idée sur les personnes qui auraient pu commettre un tel acte de barbarie.

Dans la journée, ils allaient construire un bûché.

Ce soir, quelqu'un sera mené au bûché!!

[HRP : J'attends vos votes pour demain soir :wink: [/HRP]

~Ethan~ a écrit:: [HRP: on poursuit et on adapte la victime est désignée donc, on reste cohérent s'il vous plait, merci /HRP]

TiTiNaTy a écrit:: Cela faisait des heures qu'ils rodaient dehors à la recherche d'un quelconque corps, de sang, de crime mais rien, ils ne trouvaient rien. Ils restaient en groupe, espérant qu'aucun ne se fasse attaquer. La nuit n'en finissait plus. Le brouillard se levait enfin, la nuit devint plus claire, la ville était enfin éclairée par la lune qui commençait à laisser place au jour.

Un hurlement !

La terreur envahit le groupe.

Défection ! J'ai les pétoches là ! Défection ! C'est quoi ces histoires de folle ? Vous n'allez pas me dire que c'est vrai !

Bon, bon, bon... Ca venait du haut du village ! Vers le nord ! Il faut aller voir mais tous ensembles !

Elle prit la direction de la rue de la Vigne, décrocha une torche située sur un muret et continua.

jeff021160 a écrit:: wouhhh ouhh ouhh ouuuuuuuuuhh

Jeff se réveilla en entendant un cri lugubre dans la nuit.
Il se rendit compte qu'il était allongé sur le sol.
Il se releva péniblement tout le corps endolori.

Que lui était-il arrivé?
Il se souvenait étre parti de chez lui pour se rendre à " La Boulasse Enchantée", mais.........
Il n'y était jamais arrivé,
il s'était passé beaucoup de choses pendant son " absence",
il avait vécu quelques chose,
il avait apercu quelque chose.
Une vision fugitive lui revint.....

Etait-ce une hallucination ou un " loup-garou", ou pire son reflet dans une vitre ou une mare d'eau????
La peur l'envahit, il essaya de se ressaisir et le brouillard s'étant levé un peu réussi à retrouver le chemin de la taverne.

Là-bas des nouvelles terribles l'attendaient, il fut enfin au courant des derniers événements de cette nuit.
Il s'escusa pour son absence inexplicable et accompagna les autres dans leurs recherches.

robinwood a écrit:: Robin avait passé une nuit agitée, remplie de mauvais rêves, il n'en était pas habitué, d'habitude il dormait du sommeil du juste.

Tout les évènements d'hier soir avaient du le travailler. ce matin il se leva tôt et en vitesse, se pressa vers la place du village. Titi et jeff étaient présent, il en fut soulagé.

Ils entendirent un hurlement terrible, rien d'humain ne pouvait ressembler à ce qu'il venaient d'entendre.

Il regarda Titi, puis les autres, puis Titi quand elle s'exclama

Défection ! J'ai les pétoches là ! Défection ! C'est quoi ces histoires de folle ? Vous n'allez pas me dire que c'est vrai !

Bon, bon, bon... Ca venait du haut du village ! Vers le nord ! Il faut aller voir mais tous ensembles !

Tu as raison Titi, restons groupés et allons vers le nord

Robin sortit de derrière lui le bâton qu'il avait prit le soin d'attraper en sortant de chez lui et tout en le tapotant dans ses mains avec nervosité, il suivit ses amis.

Arrivé chemin d'en haut ils trouvèrent la porte de chez pers défoncée, de grand traces de griffes sur le bois qui restait encore en place étaient imprégnées à jamais dans le bois, il regarda tout le monde, et entrant dans la demeure le bâton à la main, il vit pers, gisant sur le sol, une flaque de sang tout autour de lui, il ne put réprimer une vision d'horreur, c'était donc vrai.....

Amandiere a écrit:: Amandiere suivit le groupe.
La plupart s'étant agglutinés devant la porte défoncée elle n'avait pour le moment aucune visisbilité du carnage mais s'en souciait un peu ...

Légèrement en retrait, elle réfléchissait... elle avait vu un homme arrivé en derniere minute, elle l'avait bien observée d'ailleurs, et plus on lui expliquait les récents évènements, plus son visage se fermait...
Il ne s'était pas épanché, n'avait pas émit de commentaire, il avait simplement écouté ... hoché parfois la tête, puis avait emboité le pas lorsque la dénomée Titi avait arranguée la foule.

Il sais ou il a vu quelque chose ... j'en suis persuadée ...marmonna t'elle à mi voix.

TiTiNaTy a écrit:: Jeff et Robin les avait rejoint. Ils étaient remontés jusqu'au chemin d'en haut. Une vision d'horreur les attendait chez Persmerga. Un spectacle que jamais elle n'aurait pensé voir un jour à Murat. Juste en face de chez elle. Elle eut une réaction de dégoût à la vue de ce massacre. Elle s'éloigna afin de reprendre ses esprits.

Mais qui a fait ça ??!! Comment peut-on être aussi cruel ?

Elle se retourna et regarda les personnes présentes avec un regard cherchant la vérité.

Si ces rumeurs s'avèrent réelles... il y a des traitres parmi nous, des loups-garous ! Mais qui ?!

Peu de personne réagissait et elle s'énervait par peur.

Il faut trouver qui sont ces bêtes avides de sang avant qu'elles continuent à nous massacrer les uns et les autres !

cloclo a écrit:: Une fois arrivée Chemin d'en Haut, avec les autres personnes du groupe de recherche, Clo fut saisie d'effroi en découvrant à son tour le corps de Pers, vision d'horreur qu'elle eut bien du mal à supporter.

Par Aristote !! Quelle horreur !!

Elle se sentait défaillir. Elle tremblait de la tête aux pieds, horrifiée par cette vision.
Lorsque Titi s'écria :
Si ces rumeurs s'avèrent réelles... il y a des traitres parmi nous, des loups-garous ! Mais qui ?!

Alors là, Clo sentit une peur terrible la gagner !! * Des traitres autour de nous ? ohhhh Très-Haut, protégez-nous, par pitié !! *

~Ethan~ a écrit:: (au levé du jour)

On les avait délibérément guidés en sens opposés, les éloignant de l’horreur qui se passait chemin d’en haut
D’ailleurs la pauvre femme hystérique avait tout naturellement disparue
Le jour se levait doucement les villageois se regroupaient rapidement apprenant la nouvelle
Arrivé devant la maison, stupéfaction, la porte avait été défoncée, portant marque de griffure et touffe de poil
Dès l’entrée on pouvait apercevoir le sang qui avait giclé sur les murs, des lambeaux de peau y pendaient lamentablement
Un cri d’effroi parcouru l’assemblée, *oui, un ou des traites parmi eux, aucun doute là-dessus !*
Se tournant vers Robin qui était le maire et donc désigné en tant que capitaine

Faite monter un bûcher, un traître devra payer pour ce massacre
Que chacun regagne la boulasse et réfléchisse en son âme et conscience de la personne qu’il va désigner
Des morceaux de vélin ainsi qu’une plume seront disposés sur le comptoir vous n’aurez qu’à déposer votre choix dans un pot qui sera mit à disposition pour cela

Les villageois, le regardait consternés, et oui ! il fallait désigner un coupable, un ami peut être, un frère ou une sœur, son autre aussi, l’amour de sa vie qui sait, ils fallaient qu’ils comprennent qu’il ne pouvaient plus avoir confiance en personne
Déposant sa main sur l’épaule de Robin, il lui dit tout bas, c’est vous le chef, à vous de prendre les choses en main à présent

Lui et d’autres hommes eurent la lourde tâche de nettoyer la maison, des morceaux de corps ronger traînaient ci et là
Le bûcher fut dresser et allumer pour brûler les restes de ce pauvre homme
Certains choqués avaient regagnés l’intérieur de la taverne mais malheureusement il n’avait pas le choix ni le temps d’obsèques convenable
Il fallait détruire toutes traces et odeur du sang qui les attireraient de nouveau et sous peu
Le reste du corps brûlait, il prit le temps de se recueillir et de prier

Que le très Haut t’accueille auprès de lui, repose en paix, ta mort sera vengée

Un profond dégout le parcouru comment avait il réussi à faire tout cela sans flancher
Il gagna l’intérieur de la taverne et se servit une grande chope qu’il vida d’un trait
Prendre le temps de réfléchir avant d’accuser quelqu’un, il observa chaque personne présentes, difficile d’imaginer que l’un deux pouvaient être un lycanthrope

cloclo a écrit:: Ethan avait pris les décisions qui s'imposaient.
Clothilde admira son courage et son sang-froid.
Elle qui était terrorisée par ce qu'elle venait de voir...
* Pauvre Pers... quelle fin horrible... et même pas de sépulture décente... Aristote le prenne à ses côtés... *

Clo avait suivi le groupe qui s'était réfugié dans la taverne, ne pouvant supporter le spectacle atroce qui avait lieu au beau milieu de la place.

Elle se sentait un peu plus en sécurité au milieu de ses amis.
Lorqu'une pensée revint à son esprit et la glaça :
* Un traître... le loup garou, peut-être... ici-même ???... Oh non par le Très-Haut !! pas ça !!.... *

La jeune femme se mit à scruter chaque visage... et comprenant que chacun pouvait être coupable, qu'elle ne pouvait plus accorder une confiance aveugle à ceux qui l'entouraient, ne parvenant à chasser de son esprit la découverte du corps déchiqueté du pauvre Persmega... elle s'effondra en larmes.

julius_pecore a écrit:: Julius les avait rejoins, essayant de rassurer Zaloute, et de calmer les villageois.
L'horreur, la peur, la trouille même se lisaient sur tous les visages.
Comme d'habitude, la réponse venait d'une justice aveugle. On allait brûler un villageois au pif, sur de simples présomptions ou délit de sale gueule. Comme si les monstres ne suffisaient pas, les villageois avaient envie d'encore plus de sang.

Et bien puisque c'était comme ça, il allait jouer l'jeu. Lui aussi
Montant sur une table il arranga la foule
ha il voulaient du sang? Et bien autant essayer de les diriger.

Mes amis, je comprends très bien vot' peur, les monstres sont parmis nous, mais pourquoi qu'vous voulez brûler quelqu'un? Vous avez la moindre preuve? Vous êtes vous aussi des monstres mordiou, pourquoi donc qu'vous voulez faciliter l'travail des loups, ça suffit pas qu'ils aient bouffé un d'ent'nous?
Alors si vous v'lez brûler, pourquoi pas commencer par celui qui a levé l'bûcher, seul un monstre pourrait vouloir rotir un gars sans preuve.

D'un doigt accusateur, il désigna Ethan
Brûlez le lui! Le laissez pas continuer l'travail des monstres, soit c'est l'un d'entre eux, soit il vaut pas mieux d'toute façon.

robinwood a écrit:: Robin écouta Julius, la psychose s'était emparé de lui, il accusait Ethan d'être un loup garou. I lregarda la surprise d'Ethan, puis il regarda tout les autres. Il glissa un regard étonné à Zaloute.

Le buchet était prêt, et ceci était une bonne chose. Les restes de Pers n'étaient plus que cendre et poussière. Paix à son âme. Le très haut l'accueilera comme il se doit.

L'heure était à la réflexion et la suspicion. Tout le monde regardait tout le monde. Le tension était perceptible dans chaque regard, chaque geste, chaque posture.

Robin se placa devant tout le monde et dit

Il ne sert à rien d'accuser un tel ou un tel, un fait est avéré, l'un ou plusieurs d'entre nous sont des loup garou qui la nuit se transforme et tuent leur proches, leurs amis, les membres de leur famille. Aussi nous devons restez calme et bien discerner les signes, car il y a toujours des signes.

Je vous propose donc de venir débattre à la boulasse enchantée pour que nous puissions y voir plus clair.

Sur ce Robin se dirigea vers la taverne.

Le-Maitre-Du-Jeu a écrit:: Si un simple voyageur, de passage à Murat, pouvait trouver le village fort accueillant, les habitants eux commençaient à douter.

Une première victime avait déjà subit les morsures des loups-garous, et une deuxième ne tarderait surement pas si ils ne prenaient pas des mesures.

Le groupe partit vers une taverne pour discuter de tout ça. Pendant ce temps là, les cendres de Persmerga commençaient à s'envoler. S'en était fini de cet homme...Mais pas du bûcher! Bientôt, un autre corps prendrait la place de Pers. Ce corps allait d'ailleurs bientôt être désigné.

Alors que la nuit commençait à tomber, des ombres venaient glisser un bout de parchemin dans une urne.

Encore deux personnes semblaient indécises : Zaloute etAmandière. Une fois qu'elles auraient voté, le bûché sera à nouveau alimenté...

Qui donc allait mourir de la main de ses compagnons??

Zaloute a écrit:: Ethan l'avait repoussée en arrière, comme si elle en avait jamais vu, elle, des morts déchiquetés ! Elle fronce les sourcils avant que Julius ne l'entraîne gentiment derrière. Elle faillit le repousser, mais elle hausse les épaules et s'éloigne sans un mot, jetant par moment des coups d'oeils tendus par dessus le bras de Julius.

Et puis au tout petit matin, alors que le bout de nez rougeoyant du soleil pointait tout juste au delà des pins, un énorme mouvement de la ville entière se jette en torrent dans la Rue de la Vigne vers le haut du village. Zaloute, l'oeil éperdu, se mêle au groupe d'ovins affolés et atteint la lisière de la forêt. Julius l'a suivie, près de son épaule, un peu en retrait.

Ils ont rejoint un petit groupe, en demi cercle autour d'une porte défoncée. Des flaques de sang. Zaloute tord la bouche de dégoût. Une femme éclate en sanglots et elle laisse un mouvement d'irritation lui lever sèchement le menton. Son frère prend la parole. Ah oui... L'est pas stupide le frangin...

Et là, d'un coup d'épaule, le Julius la dépasse et harangue [/i](HARANGUE ! inculte orthographique !) [i] la troupe sans cesse grossissante. Elle retient une exclamation mais n'a pas le temps de se frayer une route assez large dans la foule compressée pour lui sauter à la gorge que Robin élève la voix. Les épaules basses, il a l'air irrité par la tournure des évênements. Zaloute le suit des yeux un instant, puis se débat à nouveau comme une furie entre les bras et les hanches pour finalement aggriper avec ses ongles l'avant bras de Julius.

Mais ça va pas ? Saligaud !!

Elle recule d'un pas et lui retourne une gifle retentissante, rouge de colère, et pivote, littéralement hors d'elle, sur ses talons.

cloclo a écrit:: Clothilde observait, écoutait, tentait de se forger une opinion... bien difficile...
Entre déclarations, scène d'hystérie, ou mutisme... chacun réagissait comme il le pouvait à la situation.

Une seule chose était certaine à présent : la légendaire douceur de vivre de Murat venait d'être brisée...

Chacun soupçonnant son voisin, l'ambiance était bien lourde...
Et voilà qu'il fallait maintenant désigner qui rejoindrait les restes du pauvre Pers sur le bûcher.... Quelle nouvelle cruauté !! Et pourtant, Clo devait se rendre à l'évidence : derrière ces visages connus, ou ces nouveaux arrivants, se cachait sans doute un loup-garou...
Tremblante à l'idée d'envoyer un innocent au bûcher, Clo pria Aristote de lui inspirer le bon choix...
Puis la jeune femme se signa, et se résolut finalement à aller déposer dans l'urne son bulletin...

feeleone a écrit:: Fée avait suivie le groupe ,comme tout le monde elle se demandait si cela était fable ou bien réalité .
La découverte macabre Chemin d'en Haut la refroidir quelque peu .
Pers ,juste à coté de chez elle .
Elle frissonna d'horreur .
Tous les villageois redescendirent sur la place et commençaient à parler ,imaginer ,accuser .
Fée secoua la tête .
N'importe quel animal affamé et en groupe aurait pu faire cela .
Les loups-Garous n'existaient pas elle en était convaincue.

Et voila de suite on parlait bucher .
Bruler un villageois qui serait le traite .
Sans aucunes preuves,comme des sauvages .

Ethan pris la parole en premier ,il accusait un traite !Oui mais qui .
Telle était la question .
Chacun des villageois commençaient à parler a voix basse et d'autre à voix haute .
Julius accusa et désigna Ethan .
Robin prit la parole et tenta de rassurer tout le monde .
Desceller les signes chez la personne qui devenait dès la lune au plus haut dans le ciel un loup-garou .
Y avait il vraiment des signes ?
Chercher la personne qui avait des cernes car la nuit elle dormait pas pour cause de chasse ?
Pfffffffffffff!!!!
Quelle affaire !
Juger sans preuve ,elle avait horreur de cela .

Fée restait dans son coin pensive ,serrant malgrès elle Côme contre elle .
De la peur ?
Peut être !

jeff021160 a écrit:: Jeff, qui aprés quelques péripéties, avait rejoint le groupe, se retrouva devant chez Pers.
Les traces et autres signes sur la porte et à l'intérieur ne trompaient pas.
Un humain ou un simple loup n'auraient jamais pu faire cela.
On avait donc bien affaire à un étre monstrueux......un loup-garou?
Et celui-ci était un muratais!
Etait-il seul ou y avait-il une meute dans le village?
N'importe qui méme ses amis les plus chers pouvait étre l'un d'eux.
Lui méme, sans le savoir en était peut-étre un?

Malgrés l'horreur de la scéne chez Pers, Jeff aida à nettoyer et à transporter les restes vers le bucher.
Ainsi finit ce cher Pers, dévoré puis brulé.
Paix à son ame, Jeff se signa.

Tout le monde retourna à la taverne.
Là-bas chacun laissa éclater ses sentiments.
La peur dominait, faisait prendre des décisions terribles et prononcer des paroles horribles.
Puisque les loups-garou étaient un ou plusieurs des notres, il fallait sacrifier quelqu'un en souhaitant qu'il fut coupable.
Mais comment le savoir?
Chacun dévisageait ses voisins et imaginait qui aurait pu étre l'un de ces monstres.

On décida de voter pour désigner qui serait sacrifié sur le bucher.
Situation horrible, tant pour les votants que pour celui ou celle qui serait choisi.

Amandiere a écrit:: Faite monter un bûcher, un traître devra payer pour ce massacre
Que chacun regagne la boulasse et réfléchisse en son âme et conscience de la personne qu’il va désigner
Des morceaux de vélin ainsi qu’une plume seront disposés sur le comptoir vous n’aurez qu’à déposer votre choix dans un pot qui sera mit à disposition pour cela

Mes amis, je comprends très bien vot' peur, les monstres sont parmis nous, mais pourquoi qu'vous voulez brûler quelqu'un? Vous avez la moindre preuve? Vous êtes vous aussi des monstres mordiou, pourquoi donc qu'vous voulez faciliter l'travail des loups, ça suffit pas qu'ils aient bouffé un d'ent'nous?
Alors si vous v'lez brûler, pourquoi pas commencer par celui qui a levé l'bûcher, seul un monstre pourrait vouloir rotir un gars sans preuve.

Des fous, ... Amandiere les avait regardé bruler les reste de la vistime, puis alimenter le bucher ...

Maintenant il fallait voter ... VOter ! Adossée dans la cambuse, elle se devait de donner un nom... tous la dévisageait, la suspectant elle aussi.

Et quelle proie facile elle faisait... une inconnue à Murat.

Le visage fermé, elle prit sa décision. Se redressant, elle dévisageat un par un les personnes présentes puis alla porter son velin dans le pot.

Le-Maitre-Du-Jeu a écrit:: Quelques heures avant que la pleine lune ne se lève, tous les Muratais avaient voté.

Une atmosphère de suspicion régnait autour des habitants. La plupart avaient voté totalement au hasard. Dans leur esprit, la confusion était à son comble. Une partie d'eux voulait toujours croire que ce n'était qu'un rêve, ou plutôt un cauchemer. Mais la réalité les rattrapait, le corps de Pers, le bûché, les votes...

Les votes...Tout le monde avait déposé son bulletin. Ils étaient tous réunis autour de l'urne.

Robin, en tant que maire, s'avança et commença a dépouiller les bulletins. Le verdict tomba.

Julius allait être envoyé au bûché.

Il se débattit, cria qu'il était innocent, qu'il n'était pas un loup-garou, rien n'y fit. Ethan, Robin et Jeff l'attachèrent de force.

Le feu, qui commençait à s'éteindre, reprit de plus belle.

Des hurlements déchirèrent le ciel de Murat. Des hurlements...mais pas ceux d'un loup-garou...Juste ceux d'un homme trahis par ses proches, sa famille...Julius n'était qu'un simple villageois.

Un autre innocent venait de mourir.

Tout le monde se regardait, se suspectait. Les loups devaient bien rire intérieurement.

Dans quelques heures, quand la lune aurait atteint son plus haut point, ils se transformeraient, et partiraient à la chasse.

Les habitants n'avaient plus le choix : ils devaient rentrer chez eux et se barricader...et espérer être toujours là le lendemain.

[HRP] J'attends vos vote pour demain soir :wink: [/HRP]

julius_pecore a écrit:: Arggggggggggggg!

Julius se débattait comme un boeuf, essayant de rompre les cordes, le feu gagnait progressivement et déjà une odeur de cochon grillé venait flatter ses narines.
Voyant qu'il n'y avait rien à faire, il planta son regard dans les yeux de ceux qui venaient de le condamner.
Un à un il les dévisageait, les machoires serrées, faisant fit de la douleur, d'une voix sourde il leur cracha au visage :

Je vous l'avait dit, votre soif de sang vient de condamner un innocent. Je souhaite que les loups vous dévorent tous jusqu'au dernier, vous ne méritez pas mieux.
Regardez moi bien, regardez ces flammes, ma chair qui grésille, ce n'est qu'un avant goût de ce qui vous attend en enfer.

Impassible, il se laissa dévorer par les flammes tout en continuant de les dévisager. Même au coeur du brasier ces yeux morts continuaient de les accuser, innexorablement.

TiTiNaTy a écrit:: Le bûcher avait été préparé. Les "restes" de Submergeas avaient été incinérés. On avait pu sentir une odeur à en faire remonter les repas des jours précédent.

Tout le monde s'étaient rejoint en taverne, se regardant tous les yeux en coin, ne sachant plus qui est qui. Entre ceux qui pleuraient, ceux qui devenaient agressifs, d'autres qui étaient étrangers, et certains on ne savait ce qu'ils avaient fait avant... elle était perdue ! Mais le vote était bien réel, il fallait accuser, condamner quelqu'un, ce qu'elle avait fait. En insérant son vote dans l'urne, elle se disait même que peut-être on l'accuserait elle ! Elle eut un vertige à cette idée. Se retrouver sur le bûcher à être brûlée vivante... elle se rattrapa au comptoir avant de goûter au sol.

Robin avait dépouillé les votes.... Julius ! Elle eut un soulagement, un souffle s'était échappé de sa bouche lorsqu'elle entendit le nom du coupable mais de suite, elle reprit ses esprits en repensant à ce pauvre Julius.
*Si c'est lui, tant mieux, un loup-garou en moins, si en plus c'est le seul, les massacres ne seront que du passé. Mais si ce n'était pas lui... un innocent sera avalé par les flammes, quelle horreur !*

De nouveau une scène violente, elle n'en croyait pas ses yeux, ses oreilles, il hurlait son innocence et son apparence resta la même jusqu'au bout... un villageois... Julius n'était qu'un simple villageois mais n'est plus...

*On est tous devenu fous...*

robinwood a écrit:: Robin avait dépouillé les votes jusqu'au dernier, il annonça le nom du condamné JULIUS, toutes et tous regardaient. les trois hommes attrapèrent Julius qui se débattait comme un beau diable, ou comme un loup garou ?

Ils l'attachèrent au mat du bucher et allumèrent le feu. Les flammes montèrent très vite lécher le pauvre corps de Julius qui clamait son innocence.

Robin regarda ses yeux, ils jetaient des éclairs de désapprobation. Mais il était innocent, un simple villageois, un villageois.

Nonnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnn

Robin se prit la tête entre les deux mains, mais qu'avaient ils fait ?!?!?[/i]

Amandiere a écrit:: Amandiere ferma les yeux et réprima un cri de terreur. Jamais elle ne pourra oublier l'odeur de chair brulée vive, ce cri de haine et de souffrance mélé, Julius hurlait de douleur, se consumant dans ses liens, brulant vif.

Comment en était on arrivé là ? Il n'était qu'un simple villageois.

TiTiNaTy a écrit:: La nuit tombait, de nouveau la pleine lune. Elle allait rentrer chez elle, elle était sur le chemin quand elle repensa à Persmerga... enfin plutôt au lieu du crime... en face de chez elle... elle voulait avoir la paix, être au calme après toutes ces épreuves mais elle avait tellement peur de rester seule qu'elle fit demi-tour et alla de nouveau en direction du centre ville.

feeleone a écrit:: Le bucher avait été monté rapidement .Tous les villageois se dépêchèrent de voter pour accuser un des leur ,un ami ,un proche .
Le verdict tomba et le nom de Julius fut prononcé ,Fée secoua la tête ,ils allaient commettre une erreur .

Julius se débattit en criant son innocence ,mais il était maintenant fermement et il fut attaché et le feu commença lentement à lécher les pieds du malheureux .

Fée ferma les yeux ,elle ne pouvait regarder un innocent passer au bucher elle savait qu'ils avaient condamné un villageois et non un soit disant loup garou .
Les cris de douleur de Julius résonnèrent dans tout le village ,l'odeur de la chair brulée firent remonter en Fée de mauvais souvenir .
Elle plaqua sa main devant sa bouche ,l'odeur était insupportable ,l'odeur d'un innocent et non pas d'une des loups .
Pour sur ils devait bien rire .

Elle se sentit défaillir ,elle s'appuya contre le mur derrière elle pour ne pas s'affaler au sol .
Julius avait été conduit au bucher pour avoir oser designer dans la foule un potentiel loup garou ,la peur sans doute lui avait fait dire cela mais était ce une raison de le mettre sur le bucher ?

~Ethan~ a écrit:: Appuyé sur le comptoir vidant sa chope, il ne réagit même pas aux accusations de Julius quand celui-ci le désigna
Il resta la sans broncher, il venait d’accomplir des gestes dans un sang froid apparent mais cela n’était qu’apparence
Autant lui que d’autres à supporter l’horreur de ces gestes atroces

Chacun avait voté, le verdict tomba, Julius son ami, fermant les yeux un court instant pour se donner le courage d’accomplir ce qu’il s’apprêtait à faire, profond soupir et c’est presque l’esprit vide et sans âme qu’il le conduit au bûcher
Il clama son innocence et c’est en les regardants droits dans les yeux qu’il périt dans les flammes
Un innocent venait de mourir pour rien, dans son for intérieur, ils pouvaient entendre le ricanement sourd des loups-garous qui s’apprêtaient à frapper encore une fois
Relevant la tête vers l’horizon, le jour déclinait, une nouvelle nuit allait bientôt s’installer sur le village, apportant avec elle, la mort, cela, il le savait, le sentait
A quoi bon courir s’enfermer chez soi, nulle part, ils n’étaient à l’abri de ces monstres assoiffés de sang
Il chercha Zaloute du regard, la mettre à l’abri, elle et les autres femmes, que des rondes s’organisent, patrouille pour assurer un maximum de sécurité

cloclo a écrit:: Après avoir déposé son bulletin dans l'urne, Clo était retournée à la taverne.
Assise devant sa tisane, elle était incapable d'en avaler une seule gorgée.
Elle ne parvenait à chasser de son esprit l'horreur de la découverte de Pers.
Elle ne souhaitait surtout pas assister à la mise au bûcher qui allait s'ensuivre.
Elle avait du voter, mais elle avait glissé un bulletin totalement au hasard, ne pouvant encore se faire à l'idée que dans le groupe se trouvait un loup-garou. Cette idée lui semblait tellement absurde, tellement... inhumaine...

De la taverne, des cris lui parvinrent... Julius venait de succomber sous les flammes. Clo ne parvint à retenir de nouvelles larmes.

Par Aristote, encore une nouvelle victime innocente... Oh Non... Que le Très-Haut nous éclaire enfin !!

Zaloute a écrit:: Zaloute grinçe des dents affreusement. Julius ? Hein ? Quoi ?
La ruée est sans pitié, elle n'y prend pas garde, un peu hébétée. Elle se mord la langue pour ne pas répliquer acerbement aux lamentation des femmes qui frémissent d'horreur devant l'éxécution.

Elle le refgarde bien dans les yeux, ses yeux qui deviennent blancs de douleur, qui se vrillent dans tous les sens sous la chaleur, qui pleurent et qui hurlent de terreur et de haine. Zaloute s'y plonge, le ventre tordu par elle ne sait quel sentiment ignoble. Elle frémit. Ses hurlements rebondissent sur les murs et les toits, sur les fronts et les dents, dans les obuches ouvertes de fascination, ou sur les doigts pressés d'horreur. Un rictus. Un rictus et Julius meurt.

Elle cherche Ethan avec frénésie. Julius meurt et puis c'est tout. Rien... Elle se rue dans la foule, elle bouscule avec une violence inouïe tous les villageois compressés sur la place. Elle les repousse avec une hargne haineuse, pleine de fiel affolé. Elle l'entrevoit fugitivement, se jette dans ses bras et s'y presse, les épaules secouées de soubresauts convulsifs. Ses yeux sont pourtant secs. Elle plante ses doigts dans sa poitrine quand il referme ses bras sur elle et la serre avec fureur. Elle inspire. Elle se calme lentement.

Julius. Ha ! Et ce nom n'existe même plus. Sa rage lui soulève le ventre, vient faire butter son coeur contre ses dents. Elle se secoue, se dégage brusquement de l'étreinte inquiète de son frère. L'oeil étincelant, elle se mord la lèvre, tourne sur elle-même avec une fureur palpable. Mais elle se contient. Ils sont tous là ! A bayer béatement devant son cadavre calciné ! Ils bayent ! Ils ont rien de mieux à foutre que bayer ! Elle a parlé, et le ton a enflé, jusqu'à hurler, cracher les derniers mots.

Elle s'éjecte hos du groupe, à longues enjambées saccadées, fumante de frustration, tous muscles contractés et les mâchoires saillantes. Elle les trouvera, ces salauds... Elle les aura tous !

Asa a écrit:: Les choses étaient allées beaucoup trop vite pour Asa.

Son fils serré contre elle, une lourde cape sur les épaules, elle avait suivi sans un mot le groupe de villageois qui traversait le village sous un soleil rouge naissant. Leurs pas les menèrent à une demeure qu’elle ne connaissait pas. Malgré elle, un soupir de soulagement franchit ses lèvres.

* Personne de ma connaissance…*

Cependant, lorsque les quelques personnes devant elle s’écartèrent, elle ne put réprimer un profond frisson de peur. La porte avait lacérées de larges entailles rougeoyantes. Des touffes de poils sombres restaient encore accroché au bois écorché. Et là, tordu dans une posture atroce reposait un corps déchiré. La jeune femme détourna le regard, posant la main sur le visage de son fils. Un goût amer de ferraille lui envahit la gorge sur le chemin du retour. Les gens autour d’elle s’agitaient, donnant des ordres qui ne lui parvenaient pas. Seules dans son esprits, tournaient les visions de mort de cet homme qu’elle avait aperçu. Son fils, étrangement calme posa sur elle un regard plein
Le village devenait fou, la peur engendrait un comportement inhumain de la part des muratais.
Lui méme participait à cette folie collective.
Non contents de dévorer des villagois, les loups-garou, leur détruisaient l'esprit.
Il était maintenant certain, que c'était bien à eux que le village avait affaire.
Et que ceux-ci se cachaient parmis les habitants de Murat.
N'importe qui pouvait étre l'un d'eux.
Dans cette situation de peur, par précaution et encore sous l'effet de la mort horrible de Pers, il avait était décidait de voter afin de bruler l'un d'entre nous, en éspérant que ce fut un de ces monstres.
Tout le monde était pétrifié pendant le dépouillement.
La sentence tomba: [i]Julius.
Jeff malgrés lui participa à se saisir de ce dernier afin de l'entrainer vers le bucher.
Avant de succomber Julius eu le temps de crier sa haine et de maudire ceux qui l'avait condamné.
Ceux-ci d'ailleurs étaient peu fiers car finalement Julius n'était qu'un simple villageois.
Dans sa folie, le groupe avait tué un innocent!
Encore un événement qui allait contribuer à entretenir l'atmosphére malsaine qui régnait sur Murat.

cloclo a écrit:: Après cette nuit et cette journée totalement cauchemardesques, Clo quitta la taverne pour rejoindre sa chaumière où l'attendait Son Delv'.
Dès son arrivée, elle lui demanda de ses nouvelles et de celles de leurs enfants. Elle avait tellement peur pour eux !!
Son époux la rassura et la cajola pour l'apaiser.
Entre les bras de son Delv', elle se sentait enfin en sécurité, loin de l'horreur, de la folie destructrice qui s'emparait du village. Loin des loups-garous !!
Delv' et Clo barricadèrent fermement portes et fenêtres, et laissèrent tous les chandeliers allumés, afin que leur lumière éloigne les loups durant la nuit.
Puis, Delv' et Clo montèrent dans leur chambre, où dormaient déjà Louis et Colombine.
Ils adressèrent ensemble, tout bas pour ne pas réveiller leurs deux Boutchous, une prière fervente au Très-Haut, afin qu'il protège le village et ses habitants, et prenne auprès de lui Pers et Julius.

feeleone a écrit:: La nuit n'allait pas tarder .
Une petite brume couvrait déjà les rue de Murat .
Le bucher était à présent éteint ,il ne restait que les cendres de deux innocents ,celle des restes de Pers et Julius qui avait été injustement désigné comme loup garou alors qu'il clamait son innocence qui était bien réelle .

Chacun y allait de son commentaire .
D'autre râlait comme à leur habitude ,tout le monde voulait faire quelque chose mais personne ne bougeait .
Fée regarda Clo partir ,elle rejoignait son foyer ,son mari et ses enfants .
Elle était à l'abri chez elle entourée de sa famille.
Un peu de réconfort auprès des siens était le mieux en ces moment de tristesse et de peur .

Elle se dit qu'il valait mieux faire de même bien qu'elle personne ne l'attendait chez elle .
Elle n'était plus de garde et elle préférait veiller sur la sécurité de son fils que de courir les rues de Murat en plein nuit à la recherche de soit disant loups garous.
Même une horde d'animaux sauvages et affamés pouvaient faire de pareils dégâts .

Fée se dépêcha de remonter chez elle chemin d'en haut .
Elle s'arrêta un instant devant la maison de Pers en se disant que cela aurait pu être elle aussi ,sa maison n'étant pas loin .
La dernière maison avant la sortie du village .
Il est vrai qu'elle l'avait choisit pour le calme et surtout pour Luna afin qu'elle puisse aller et venir tranquillement dans la forêt .
Maintenant c'est deux loups qu'elle avait chez elle .
En pensant à eux elle se sentit rassurée car ils sauraient la protéger ou au moins la prévenir du danger si danger il y avait .

Fée rentra chez elle non pas sans avoir tout barricader avec soin .
Assise devant l'âtre elle nourrissait Côme avant de se mettre au lit ,la nuit et la journée avait été longue .

**Loup Garou** a écrit:: La nuit tombe
Ils défoncent la porte
Ils lui font face
Ils sont menaçant
Elle est là, fière
Ils en sont encore plus affamé
Deux chiens avec elle
Ils les neutralisent d'un violent coup de patte
Ils se jettent sur elle
Envoyent baladé l'enfant qu'elle tient, n'en ont rien à faire
Pas assez nourrissant
Elle se débat
Peines perdue
Ils sont plus forts qu'elle
Elle crie
L'enfant pleure
Personne ne les entend
Elle se fait éventrer, lacérer, massacrer
Ils goutent à son sang
Ils s'empifrent de sa chair
Repus, ils abandonnent ses restes
Ils disparaissent dans la nuit noire

Le-Maitre-Du-Jeu a écrit:: Une deuxième nuit commençait à Murat, et la suspicion commençait à se faire sentir.

Le soir venu, les habitants étaient allés chacun de leur côté, les pensées étant tournées vers la recherche de moyens pouvant leur permettre de passer encore une nuit...

La voyante se remit au travail. Ce soir-là, elle découvrit l'identité du chasseur. Saura-t-elle faire bon usage de cette nouvelle information? Le futur de Murat en dépendait peut-être.

Et une nouvelle fois, les loups passèrent à l'attaque. Personne n'était là pour sauver la victime...Pas même la sorcière. La victime se défendit jusqu'au bout. Elle savait sa fin proche, mais voulait à tout prix sauver son fils, Côme-Amaury...Côme Amaury que les habitants retrouvèrent le lendemain matin.

En effet, ils s'étaient à nouveau réuni au petit matin sur la place du village, et une personne manquait à l'appel..La voisine de Pers...Fée.

C'est le coeur lourd qu'ils reprirent le même chemin que la veille, et s'arrêtèrent au numéro 4 du Chemin d'en Haut.

La porte était défoncée, le bois arraché, les murs griffés...Le seul bruit provenait de Côme, dans son berceau. Les loups l'avaient épargné...Mais pas sa mère. Le spectacle n'était pas beau à voir. Le corps était totalement déchiquté, et plusieurs habitants durent détourner le regard.

Après quelques minutes passées, ils commencèrent à se regarder, s'observer...Qui avait donc bien pu commettre un tel massacre?

Aujourd'hui encore, ils auraient une lourde décision à prendre.

[HRP] J'attends vos votes pour dimanche soir :wink: [/HRP]

~Ethan~ a écrit:: (à l'aube)

Il n’avait fermé l’œil, son esprit marqué par les événements, comment trouver le repos
L’aube arrivait enfin, poussant un profond soupir, arme en main, il gagna la place du village mais quand il entendit la rumeur, son cœur rata un battement, *non ! il avait mal comprit !*, il se mit a courir comme un fou en direction du chemin d’en haut
Bousculant au passage les villageois présent, il pénétra dans la maison, et ne put retenir le cri de douleur qui l’envahit, NNNNNNOOOOOOOOOOOOONNNNNNNNNNN, agenouillé dans cette flaque de sang, les épaules voûtées, la tête entre ses mains, il ne pouvait le croire, il n’aurait pas la force, non pas Fee
Les larmes ruisselaient sans retenues le long de ses joues, la colère et la haine succédèrent à la douleur qui venait de le marquer au fer rouge
Il les trouverait et les tuerait un à un dans des circonstances aussi inhumaine que leur noirceur bestiale
La vengeance sera sa force de continuer
Il se releva, plus rien ne transparaissait sur son visage, son regard était froid comme absent, plus aucune étincelle ne brillait dans ses prunelles
Le froid et la haine avait prit place en son être

jeff021160 a écrit:: De nouveau la ou les bétes avaient frappé.
Cette fois c'était Féeléone qui avait succombée à cette attaque.
La méme scéne que chez Persmerga, la méme horreur, la méme vision sanglante.

Par contre le bébé de Fée avait heureusement était épargné, mais le voilà devenu orphelin, de biens tristes début dans la vie.

Aprés avoir nettoyé et emmené les restes de Fée pour les bruler sur ce bucher qui déshonorait Murat, tout le monde se réunit de nouveau à la taverne.

Jeff qui avait beaucoup réfléchit demanda à prendre la parole:

- Mes amis, nous voici à nouveau réunis en cette taverne pour y prendre une décision trés difficile.
Mais avant, je voudrais vous faire part d'une idée qui m'est venue.
Il y a encore quelques jours, cette rumeur de loups-garou à Murat nous semblait pure fable.
Mais aujourd'hui nous devons le reconnaitre, nous avons à faire à une réalité qui nous dépasse.
Et si j'en crois les légendes qui concernent ces monstres, il existe un moyen unique de les tuer: l'argent.
Aussi je vous demande à tous de réunir des objets en argent dont vous n'avez plus utilité et un forgeron se chargera de les fondres et de les transformer en différentes armes.
Chacun de nous en portera une , cela sera une sécurité suplémentaire pour nous en cas de mauvaise rencontre.
Je ne vous impose rien, ceci n'est qu'une proposition pour éventuellement mieux assurer notre lutte contre ces étre infames.

Et maintenant je désirerais terminer en vous demandant une minute de silence en hommage à nos trois amis disparus.

cloclo a écrit:: Lorsque le lendemain matin, Clo arriva sur la place de Murat, elle y vit de nouvelles cendres terminant de se consummer, et en fut horrifiée : les loups auraient-ils donc encore frappé durant la nuit ??

Elle courut à la taverne affolée, et y demanda des nouvelles... celles que ses amis lui donnèrent la glacèrent jusqu'aux os.

Fee ?? NOOonnn !! Nonn pas elle !! Oh Très-Haut, non !!
Fee... ainsi les créatures monstrueuses l'avaient prise pour victime, c'était affreux !! Fee... son amie Fee, qui se remettait tout juste de ses journées de torture, le sort était vraiment trop cruel !! Trop injuste !!
Clo, entre deux pleurs, demanda soudain, affolée :

Et... et... et Côme ?? Côme, dites-moi ??

Jeff la prit dans ses bras pour la calmer et la rassura au sujet du fils de Fee : il était vivant !! Mais... orphelin...
Pauvre petit, quel drame... il va nous falloir prendre soin de lui !!

Clo ne put à cet instant s'empêcher de songer à Louis et Colombine, âgés de trois jours de plus seulement que Côme... Elle se pétrifia sur place. * Qu'Aristote me préserve !!... * Elle qui aimait tant ses Boutchous, elle ne voulait pas qu'à leur tour ils se retrouvent orphelins !!!!! Et Son Delv' ?
Trop de pensées douloureuses envahirent son esprit.
Elle en fut fort heureusement tirée par l'intervention de Jeff.
Elle ne connaissait pas cette coutume concernant l'argent. Mais elle avait confiance en son Ami, et, après avoir observé avec lui et l'assistance une minute de silence lourde d'émotion, rentra chez elle pour y prendre les couverts en argent.
Elle revint bien vite et les tendit à Jeff :

Voilà, c'est tout ce que je possède en argent. J'espère que ça pourra servir...

Asa a écrit:: La nuit était passée, sombre et emplie de murmures inquiétants. Asa s’était enfermée chez elle, veillant au près de sa fenêtre brisée. Enroulée dans une cape noire, elle avait veillé la nuit durant sur le sommeil agité de son fils. Audric ne cessait de remuer, marmonnant des babillages incompréhensibles et cherchant sans cesse sa mère. La jeune femme l’avait enroulée dans un long châle blanc et gardé tout contre sa poitrine qui se soulevait sous le rythme saccadé de son cœur. Elle tentait de se calmer mais chaque bruit au dehors la terrifiait.

« Allons bon Asa…tu n’es point une jeune fille effarouchée tout de mesme…Tiens toi ! »

Mais même ses propres mots sonnaient faux à ses oreilles. Les meurtres de la veille la hantaient sans cesse. Cet homme retrouvé tué chez lui et Julius, son ami qu’ils avaient tous condamné. Elle frémit et ferma un court instant ses pensées se dirigeant vers ceux qu’elle commençait à peine à connaître à Murat. Epuisée, elle finit par s’endormir.

Ce furent les pâles rayons d’un soleil matinal qui la tirèrent de sa somnolence. Elle réveilla son fils, lui donna ses ablutions et le nourrit avant de sortir aux nouvelles. Les rues étaient désertes et encore froides. Cependant, des silhouettes sombres tout comme elle, se pressaient déjà les unes aux autres. Une rumeur courrait portée par la brise levante. Asa réprima une nausée.

« Oh non…par le Très Haut…faites que cela soit faux… »

Elle se rapprocha d’un pas vif serrant Audric contre elle. La même vision d’horreur que la veille s’imposa à elle. Elle ferma les yeux et se détourna. Mais les cris d’un enfant lui parvinrent. Malgré elle, elle retourna vers la maison. D’une voix faible, elle s’adressa à la foule présente.

« Qui va s’occuper de lui désormais ? Nous…nous ne pouvons point le laisser ainsi.»

Elle croisa le regard froid d’Ethan qui se relevait lentement près du corps de Féeléone et préféra se taire. Des larmes brillaient au fond de ses yeux gris. Sans un mot de plus, elle suivit les autres jusqu’à la taverne. Attentive, elle secoua la tête tristement lorsqu’un homme qu’elle ne connaissait pas, prit la parole.

« Je n’ai point d’argent…mais peut estre, enfin, pourrions nous nous rassembler ou organiser des tours de garde non ? Dame Fée…enfin…elle s’occupait souvent des gardes la nuit, n’est il point ? Nous ne devrions peut estre point laisser cela… »

Elle chercha l’approbation de quelqu’un mais partout ce n’était que des regards terrassés qu’elle pouvait croiser.

Zaloute a écrit:: Dns les situations de tension extrême, Zaloute nage dans sa frustration exasérée comme un poisson dans l'eau. Pas une réaction qui ne soit digne de la situation : des larmoyantes damoiselles qui pleurnichent sur les faits, des froids et durs qui ne bronchent pas et ne disent mot, des raides comme des piquets qui tentent une aide toute hésitante, la goutte à l'oeil... Rien de moins insuportable que ces semblants d'acteurs, que cette passivité toute agitée de soubresauts inutiles.

Elle ronge son mors dans son coin. Un sifflement lui échappe des lèvres de temps à autre. La nervosité ambiante la perce de milliers d'aiguilles passées au rouge et la titille dans sa propre pression. Elle se sent comme un aquatique frétillant sur une berge. Faire quelque chose ! Bouger ! Faire quelque chose !

Elle fait un grand pas, décidé, fumant de toute sa tension contenue, de son agacement généralisé, et de ses tremblements frustrés. Elle lève une voix forte et ulcérée :

Eh bien ! Décidons-nous une bonne fois pour toute ! Les journées passent sans un mouvement majeur ici ! On dirait des larves qui tremblent dans leur fourmilière en attendant que les insectes les trouvent !

Elle frappe du talon d'un geste sec, fait sursauter comme un rebond quelques "âmes sensibles" aux yeux humides, assises le plus près d'elle.

On organise ces rondes, on se dépêche d'aller chercher tous ces objets en argent et on les amèbne illico à la frge la plus proche ! Tous les forgerons, au fourneau ! Et ensuite on répartit des coutelas à toutes les maisons, et on se réunit en groupes de familles si y'en a pas assez !

Ensuite ! On se calfeutre bien dans nos baraque, tous tremblants derrière nos volets, et on se prépare des tours de garde par habitation. Les volontaires vont tourner dans la ville toute la nuit avec leurs lames d'argent et demain, on prie pour qu'il n'y ai aucune autre victime...

Elle perce la foule d'une prunelle noire et aiguisée. On ne bronche pas pour l'instant, on digère la tirade, et on se fait son jugement.

hrp : j'vous en prie ^^ si y'en a un qui peut faire bouger la masse... pisque j'pus le temps là

jeff021160 a écrit:: Jeff qui avait était écouté par la troupe réunie dans la taverne, appréciait beaucoup de les voir enfin réagir.

Sous le coup de la précipitation des événements récents, c'est surtout la panique qui s'était emparée de tout le monde, ainsi que le chagrin, la colére et la peur. Tout cela n'était pas bon!

Chacun avait été chercher chez lui les objets nécessaires à la confection d'armes en argent.
Jeff demanda à son Amie Titi, forgeronne, s'il elle acceptait la mission de fabriquer ces-dites armes.

Puis profitant de ce moment d'accalmie, toute relative certes, il tenta de faire en sorte que chacun oublie temporairement ses peurs, ses chagrins, sa colére et que l'on s'organise sérieusement pour lutter efficacement contre cette invasion.

Au diable nos sentiments, les loups-garou étaient parmis nous, il fallait les éliminer.
Et si cela devait passer par des actions telles que de bruler des habitants de Murat soupçonnés de lycanthropie, tant pis. Lui-méme s'il le fallait était prét à étre sacrifié! Cela ne serait que bénéfique au village, et les innocents, quand ils se retrouveraient prés du"trés-haut", sauraient oublier leur rancoeur envers leurs bourreaux.

Il demanda à tous les gens présents s'ils étaient préts à vraiment bouger et de proposer tout ce qui permetrait rapidement de mettre en oeuvre un plan d'action efficace pour lutter contre ce fléau.

Il fallait mettre ses sentiments de cotés et se dire que désormais on était en état de guerre, avec tous les risques que cela comportait.

TiTiNaTy a écrit:: Elle n'était pas rentrée chez elle cette nuit. Elle savait maintenant que ce n'était pas là qu'elle pouvait être en sécurité. Alors elle avait décidé de rester dehors, près des bois, cachée dans un coin, en se disant que peut-être elle arriverait à apercevoir un ou plusieurs loups et repérer quelques similitudes avec des villageois.

Près des bois la nuit, sûrement là le meilleur endroit puisque ces bêtes immondes se promènent dans la ville pendant cette période. Mais elle n'avait rien vu... entendu... ça oui, elle avait entendu... elle avait même eu l'impression que c'était tout près. Du coup, elle était restée dans son trou jusqu'au levé du jour espérant échapper aux loups.

Elle savait ce matin là, en allant à la ville, qu'elle rencontrerait la plupart des villageois, que ce soit sur les chemins, ou à la taverne. Arrivée à la Boulasse, elle fit le compte. Il en manquait bien un... une plus exactement... Fee.
*Moi qui commençais à la soupçonner... son cas est réglé.*

Jeff proposa de regrouper l'argent que possède chaque villageois afin de fabriquer des armes contre les bêtes féroces. Il lui demanda si elle voulait bien s'en occuper, étant forgeron.

Bien. Je m'y affaire de suite.

Elle ramassa l'argenterie sur la table pour la mettre dans sa besace.
Aucune émotion se lisait sur son visage, l'heure n'était plus aux pleurs, aux peurs, aux questionnements sur ces bruits, s'en n'était plus, des bruits.

Elle s'était dirigée vers la porte pour repartir en direction de sa forge quand elle s'arrêta. Elle se retourna et s'adressa à tout le monde présent.

Qui allons-nous brûler vif ? Vous avez fait votre choix ? Ou vous hésitez encore ? De nouveau un innocent ? Ou un loup ? Comment le savoir ? Et bien brûlons l'un de nous !

Elle quitta la taverne tout en riant. Ha Ha Ha Ha Ha !!!!

Amandiere a écrit:: On organise ces rondes, on se dépêche d'aller chercher tous ces objets en argent et on les amèbne illico à la frge la plus proche ! Tous les forgerons, au fourneau ! Et ensuite on répartit des coutelas à toutes les maisons, et on se réunit en groupes de familles si y'en a pas assez !

Ensuite ! On se calfeutre bien dans nos baraque, tous tremblants derrière nos volets, et on se prépare des tours de garde par habitation. Les volontaires vont tourner dans la ville toute la nuit avec leurs lames d'argent et demain, on prie pour qu'il n'y ai aucune autre victime...

Amandiere s'avanca et pris la parole menacante fixant Zaloute :

Pauvres fous... croyez vous vraiment que ces démons seront arrétés pas une porte de bois ? par une balle d'argent ?
Des tours de garde dites vous ?
Prier ? dit elle se tournant vers Clo Aristote nous a oublier depuis longtemps...

Amandiere se tourna vers l'assemblée, ils ont ce que nous n'avons pas ... la cohesion, la faim, l'envie...

Ils sont parmis nous! Toi ! désignant Titinaty, ou bien toi criat elle en montrant Ethan du doigt, à moins que se ne soit ta soeur...

Sur cette derniere harangue, elle leur tourna le dos et sortie de la taverne en claquant la porte.

Elle avait envie de partir, de se sauver loin de ce village mais malgré tout ce qu'il se passait, elle savait que ce n'était pas la bonne solution...

Après Murat ou irons t'il ?

Restée près de la taverne, cachée derriere les futs, recouverte de ses couvertures, elle se mit à penser aux personnes qui étaient encores vivantes.

Tous étaient potentiellement des loups garoux, tous pouvaient etre de simples villageois.

Comment les distinguer ... ? cherche Amande ... Personne ne te connais mais toi tu connais les remedes, tu connais les légendes, tu devrais découvrir la vrai nature de ces villageois ...

Bon sang ...

**Loup Garou** a écrit:: Ils sont cacher
ils ne montres pas leur vrai face
ils parlent en silence
pour choisir celui qui va etre bruler
ils vont tout faire pour se protégé mutuellement
eux aussi ressente de la peur
mais sa les excite encore plus
ils observent pour choisir leur prochain repas

robinwood a écrit:: Robin écouta tout le monde donner son avis, chacun interpellait chacun et tout ça finalement n'avancer à rien.

l'argent peut être mais à quoi bon, comme le disait amandiere, l'efficacité de tout était peu probable. Les nerfs de plusieurs étaient à fleur de peau. des mots, des suspicions, des regards plus qu'accusateur flottaient, partaient de l'un à l'autre. Même lui, on le regardait d'un air bizarre, lui, le maire de la ville et un tavernier sans reproches.

Vous êtes tous devenu fous !! Vous ne pouvez raisonner un peu. Les loups frappent quand ils veulent et où ils veulent, si nous restons grouppé, nous pourrions être plus fort face à eux.

Au lieu de ça, chacun part dans son coin en espérant qu'il ne sera pa la prochaine victime, diviser pour mieux bouffer, voilà leur devise, alors un peu de sang froid et connectez vos neurones. Si on ne luttent pas ensemble, nous les villageois, ils vont détruire le village en nous découpant tous un par un.

Robin avait tapé du poing sur la table tout en prononçant ces quelques mots qui, espérait il, allez ramener un peu de calme et d'esprit d'équipe à tout ses amis.

La nouvelle victime, Fée, son amie, et tout ses pleutres qui avaient peur pour leur peaux, cela était trop, vraiment trop, ils fallaient qu'il réagissent.

cloclo a écrit:: Prier ? dit Amandiere se tournant vers Clo Aristote nous a oublier depuis longtemps...

Clo lui répondit que justement ils devaient continuer à garder la Foi, que sans la Foi, ils n'étaient vraiment plus grand chose... Ils se soupçonnaient déjà mutuellement, si en plus ils perdaient la Foi, ils étaient perdus !!

Lorsque Robin parlant haut et fort, appela chacun à la raison.

Oui !! Tu as raison, il nous faut rester groupés, et lutter Ensemble contre ce fléau qu'Aristote nous envoie. C'est seulement Ensemble que nous parviendrons à nous en débarrasser. Restons groupés, ne partons plus de droite et de gauche pour nous calfeutrer. Séparément, nous risquons à nouveau de nous faire... dévorer... Mais ensemble, nous serons plus forts !!

jeff021160 a écrit:: Jeff participait à une nouvelle réunion en taverne.
Robin avait pris la parole pour motiver tout le monde .
Oui, il fallait bouger et s'organiser sans plus attendre.
Le temps perdu en palabre jouait en faveur de nos ennemis.

Au moment où Robin sous l'effet de la colére frappa du poing sur la table,
les chandeliers tremblérent.
Les flammes des bougies vacillérent et les ombres qui se reflétaient sur les murs bougérent et se mélangérent.

Jeff eu une éspéce de vision, parmis ces ombres déformées il cru un bref instant voir se dessiner une silhouette aux allures de loup.
Avait-il vraiment vu cela ou n'était-ce que le fruit de son imagination perturbée?
Il chercha tout de méme à voir à qui correspondait cette ombre.
Il trouva la personne concernée et tenta de ne pas montrer son trouble à l'assemblée.

Toujours est-il qu'il savait pour qui voter pour le bucher.......

TiTiNaTy a écrit:: [hrp]Heu... Maître ? On commence à se demander si ce n'est pas vous qui avez goûté à la chaleur du bûcher, vous êtes toujours avec nous ?[/hrp]

Le-Maitre-Du-Jeu a écrit:: [HRP] Désolé!! J'attends toujours le vote de Zaloute, mais il ne semble pas venir, j'attends encore jusque ce soir, et si elle ne vote toujours pas, elle sera envoyée au bûcher.. :wink: [/HRP]

Zaloute a écrit:: HRP/ Plisse les yeux jusqu'à ce qu'ils ne soient que deux fentes éclatantes. Ravale sa langue dans un mouvement lent, calculé et TRES douloureux... Puis se détourne. \HRP

Le-Maitre-Du-Jeu a écrit:: Un à un les habitants s'étaient avancés vers l'urne, et avaient déposé un morceau de parchemin sur lequel était écrit le nom de la personne qu'ils voulaient voir brûler sur le bûcher.

Sur chacun de leurs visages, on pouvait voir que la décision semblait dure à prendre. Aucun d'entre eux ne voulait commettre une autre erreur, à savoir envoyer un innocent brûler dans les flammes de l'enfer.

La même scène se répétait...Le maire s'approchant de l'urne...Des parchemins déchiffrés...Et un nom : Asa!

La jeune femme était à son tour condamnée par les votes de ses compagnons, voisins, amis.

Elle se dirigea toute seule sur le bûché. Elle ne se débattait pas, ne clamait pas son innocence. A quoi bon...Ils sauraient bien assez tôt qu'elle était la voyante.

Quand ils iraient chez elle, ils trouveraient sa boule de cristal. Elle avait réussi à démasquer l'identité de deux villageois, mais ces informations ne lui auront pas été d'une grande utilité.

Peut-être avait-elle aussi vu ce qui l'attendait, ce qui expliquerait cette sorte de sérénité.

Lorsque les flammes commencèrent à lécher son corps, on ne l'entendit ni hurler, ni crier, ni pleurer...Et on ne la vit pas non plus se transformer en loup...Car c'était une autre innocente qui venait de s'en aller vers d'autres cieux.

~Ethan~ a écrit:: (après le départ de chez Fee)

La découverte du corps mutilé de Fee, fut au-dessus de ses forces
Cette vision jamais il ne l’oublierait, la rage, la douleur, s’éloigner
C’est dans la forêt de par son instinct de chasseur qu’il fit passer cette haine qui l’aveuglait
L’odeur de la mort et du sang attirait les bêtes sauvages
Et les malheureuses qui croisèrent son chemin furent tuées sans aucune pitié
Ces autres en avait il laisser une à Fee !

(retour en taverne)

Ses vêtements portaient la trace de ce qu’il avait fait mais il les garda sur lui tel quel, ne pas se changer, il savait pourquoi il le faisait, garder l'odeur du sang et de la mort sur lui et c’est ainsi qu’il pénétra dans la taverne
Hystérie, accusation fusaient seuls quelques-uns semblaient restés cohérents
Il se dirigea vers le comptoir, griffonna un nom sur le vélin qu’il déposa à l’endroit prévu pour, son regard vide de tout expression se tourna vers les villageois
Ce soir l’un d’eux serait condamné, peut être serait il le prochain

Asa, non, pas elle, pas elle…il ne sera pas de ceux qui la conduiront sur le bûcher, ni de ceux qui regarderont le spectacle de cette innocente brûlée vive
Comment pouvait il ainsi tous se leurrer, ne voyait il pas les choses comme il les voyait, comment ne pas comprendre le jeux de certains !

Nous allons faire quoi ? la nuit arrive, décidez-vous ! allez vous tous fuirent ou alors rester pour que ensemble nous puissions les vaincre, son regard se posa sur Jeff

Peut-être que lui, il l’écouterait, il connaissait bien plus que lui les villageois, peut être arriverait il a les convaincre d’agir

Amandiere a écrit:: Asa... cette jeune femme si douce, envoyée à la potence, brulée en place publique...
Au crépuscule de cette nuit, ils avaient condamné une innocente... que les actes viennent des loups garoux ou des villageois, ils étaient tous des bourreaux.
Toutes ces victimes au fond n'avaient qu'un point commun, elles n'avaient pas fait parler d'elles, n'avaient pas arrangués la foule, n'avaient pas pris position...

Tous des agneaux...

Les pauvres ne faisaient plus confiances en personne, ils doutaient même de leurs propre personne...

Nous allons faire quoi ? la nuit arrive, décidez-vous ! allez vous tous fuirent ou alors rester pour que ensemble nous puissions les vaincre

Le dénommé Ethan, encore lui, pressait les gens de se regrouper...
Ses affaires gardaient l'odeur et la marque du sang, ...
Que souhaitait il vraiment ? les appeler à lui ? se sacrifier ? ou bien tout simplement endormir la méfiance de la foule ?

...Jeff, ...comment savait il pour qui voter ? Son vote avait il été déterminant ? Avait il condamné Asa lui aussi ?

... Zaloute... pourquoi tant tarder, souhaitais tu une autre victime ? Avait tu vu quelque chose ?

... Clo... pourquoi prie tu toujours Aristote ? pense tu qu'il te porteras secours le moment venu ? ou bien espere tu qu'il absoudra tes péchers ?

... Robin ... tu reste toujours si calme,... même tes éclats de fureurs n'impressionnent pas. Ferais tu semblant d'être accablé de perdre un à un tes administrés ?

... Titi ... tu semblais pressée de connaitre la future victime... pour mieux t'en délecter ?

Derriere quels visages se cachent la noirceur et mal ?
L'hytérie était collective à présent, la peur se respirait, la sueur perlait sur les fronts enfievrés... la méfiance et la défiance avait englouti le peu de raison de ces pauvre hères.

TiTiNaTy a écrit:: Elle était rentrée à sa forge préparer des coutelas avec l'argent récolté.
Avant de partir elle avait déposé son bulletin, ce geste ne lui faisait plus rien, l'habitude était prise.
Tout ce qu'elle attendait c'était de savoir si c'était l'un des leurs ou l'un des nôtres qui allait se faire rôtir au bûcher.
Et à chaque condamnation, elle devenait de plus en plus froide, il n'y avait plus de place aux sentiments, elle ne voulait pas tourner folle.
Elle revenait avec les "outils" vers le centre, lorsqu'elle aperçu Asa se faire griller... et Asa... resta Asa...

Elle rentra dans la taverne, tout le monde... enfin... le reste du monde était là, présent, les pleurnicheurs, les hystériques, les... les... loups !

Et voilà ! Une de plus ou une de moins, comme vous voulez ! On compte, comme ça arrange ! Selon si on a les dents qui poussent ou pas... dit-elle en regardant chacun d'eux. Il faut bien se rendre à l'évidence que la catastrophe arrive à grands pas, aucun des loups ne ressemble à un cochon grillé à cette heure !

Elle attrapa sa besace et la vida sur la table.

Servez-vous ! Il y en a pour tout le monde, même pour les loups ! Et oui... puisqu'on est incapable de savoir qui est qui, peu nombreux que nous sommes pourtant !

Elle piqua une cervoise qui trainait et se l'avala cul-sec. Du revers de sa manche, elle s'essuya les lèvres pour effacer toutes traces de mousse.

Bon, on prend chacun un cure-dents pour loup-garou et on fait quoi ? on reste ici à attendre devant la porte que l'un d'eux vienne boire un verre pour faire passer le bout de jambe qu'il vient d'avaler ?
Ca ne me dit rien du tout ! Autant aller les chercher, vous croyez pas ?

Elle les regardait tous.

Mais répondez !

robinwood a écrit:: Asa était la nouvelle victime, femme douce au regard d'enfant, elle avait sacrifiée par toutes et tous ici présent. Si Robin était un villageois, il serait trsite et en colère de voir encore une des siens partir rejoindre le très haut. Si Robin était un loup, il se délecterai de la peine des autres tout en sachant que peut être cette nuit, il serait découvert. Toujours est il qu'il n'avait aucunes expressions sur son visage.

Il écouta d'abord Amandiere, jeune femme fragile et forte à la foi. Elle adressa une interrogation à chacune et chacun. La fait de parler l'aidait elle à vaincre sa propre peur , Ses propres doutes ? Et si pour tromper l'ennemi, elle jouait le jeu terrible de la suspicion et des on dit ?

... Robin ... tu reste toujours si calme,... même tes éclats de fureurs n'impressionnent pas. Ferais tu semblant d'être accablé de perdre un à un tes administrés ?

Il la regarda le questionner à son tour. Il fixa son regard rempli de doutes et de peur, il n'allait pas répondre, mais elle avait raison pour un point. Le fait de s'être énervé n'avait pas apporté grand chose, juste peut être à lui même, de se vider de sa propre peur, ou bien de mettre la pression aux autres pour qu'ils paniquent !

Toujours est il qu'il continua à la fixer un moment, puis tour à tour, regarda le visage de tous, certain plongés dans leur réflexion, d'autre bouche ouverte pour écouter Amandiere, ou peut être était ils repus ?

Ce matin là Robin regarda tout le monde, trois d'entre eux ne manger pas, était ce parce que la mort d'asa les bloquait, ou bien parce que le festin de la nuit les avaient comblés ?

Beaucoup d'interrogations et pourtant peu de réponses.

Titi se mit à interpeller les vivants.

Bon, on prend chacun un cure-dents pour loup-garou et on fait quoi ? on reste ici à attendre devant la porte que l'un d'eux vienne boire un verre pour faire passer le bout de jambe qu'il vient d'avaler ?
Ca ne me dit rien du tout ! Autant aller les chercher, vous croyez pas ?

Il la regarda d'un oeil attendri, sa propre peur lui faisait perdre le sens des réalités. Il s'approcha d'elle et lui souffla à l'oreille

A quoi sert d'aller les chercher puisqu'ils sont parmi nous ?

Puis se tournant vers les autres

Nous savons tous que certains d'entre nous se transforme en ces choses ignoblement cruelles et sans aucunes pitié, aussi nous devrions former des groupes de trois ce soir, pour d'une part ne pas être seul, et de deux pouvoir faire des rondes autour de la taverne si il s'avérait que les loups sont des personnes externe à notre groupe comme le suppose Titi. Mieux que la colère, cela vous convient il à tous ? Et à vous Amandiere ?

Titi qu'en penses tu ?

Asa a écrit:: Asa avait attendu patiemment dans la taverne où s’agitaient les habitants de Murat. Son fils contre elle, elle s’était installée à une table, perdue dans de sombres pensées. Tous les soirs, elle avait fixé vainement ce globe de cristal de roche dans l’espoir d’y voir le reflet d’un loup. Elle avait découvert tant de choses mais l’identité des bêtes lui restaient encore cachée. La jeune mère fronça les sourcils et secoua la tête lentement. Mais qui pouvaient-ils bien être ?

Les choses s’organisaient peu à peu à Murat. De l’argent avait été rassemblé et les premières armes étincelantes circuleraient bientôt. Tout cela était vain. Asa le savait car dans certaines prunelles brûlait encore les flammes du doute et de la peur. Rien n’avancerait. Depuis le départ, ils avaient pris de mauvaises décisions. Elle soupira observant son fils. Audric dormais calmement dans ses bras, ne semblant même pas se soucier de ce qui pouvait se passer autour de lui.

Le temps vint. On procéda au dépouillement des bulletins. Asa ferma les yeux et une vision lui vint. Son fils pleurant seul dans le noir. Elle comprit alors et des larmes s’écoulèrent silencieusement sur ses joues. Tandis que son nom résonnait dans la salle, elle embrassa avec douceur celui qui serait à jamais son seul amour et le déposa tendrement sur la table. Audric se réveilla alors et se mit à pleurer mais déjà sa mère sortait de la taverne. Le bûcher l’attendait. Immonde tas de bois empestant l’alcool fort qui narguait le village de son horreur. Tant d’innocents étaient déjà passés par là et voilà qu’elle allait elle-même s’y rendre. Elle respira profondément et gravit d’un pas tremblant les premiers fagots. D’un regard doux d’une femme qui aura tenté jusqu’au bout de trouver le mal, Asa rejeta les liens qu’ils voulaient placer.

« Je ne me débâterais point… »

Ils allumèrent le feu. Les flammes rougeoyantes léchèrent avec perfidie le bois crépitant. Asa ferma les yeux, la chaleur se faisant de plus en plus intense. Ses pensées se portèrent sur tous ceux qu’elle avait connus ici bas puis vers celui qu’elle allait rejoindre. Les flammes gagnèrent bientôt le bas de sa robe, lui calcinant ses chairs. La douleur atroce l’envahissait mais elle tenta de rester digne jusqu’à la fin. Ses yeux s’asséchèrent et ses cheveux ainsi que tout son corps se mirent à fumer. Bientôt les langues de feu ravagèrent sa peau fine, dévorant son corps. Son agonie s’acheva dans un cri unique et puissant de souffrance. Les cieux furent assombris par la fumée acre qui se répandait sur Murat et bientôt, le bucher s’effondra sur lui-même anéantissant ce qui restait de Asa.

*Jusqu’au bout j’aurais été moi…*

Telle fut sa dernière pensée. Seuls après cela retentirent les pleurs de son fils.

Le-Maitre-Du-Jeu a écrit:: Ainsi, tout recommençait. Une innocente assassinée, et une nuit qui promettait d'être pleine d'angoisse commençait.

Les villageois prenaient des décisions, fabriquèrent des armes en argent, mirent en place des tours de garde...Ils étaient fous de croire qu'ils arriveraient à les arrêter.

Les loups-garous étaient des bêtes féroces, avides de sang et de mort. Rien ne pourrait se mettre sur leur route...Rien, sauf peut-être la plus grande des déterminations!!!

Tout espoir n'était peut-être pas perdu après tout...Peut-être cette nuit la sorcière déciderait-elle d'utiliser sa potion de vie pour sauver la victime des loups, ou peut-être encore utiliserait-elle sa potion de mort contre un loup..Encore fallait-il ne pas se tromper!!

Les Muratais n'avaient plus le droit à l'erreur!!!

[HRP]J'attends vos actions au plus tôt :wink: (pour samedi soir si possible)[/HRP]

jeff021160 a écrit:: Jeff se força à regarder le bûcher et Asa bruler, impassible jusqu'à la fin.
Vision d'horreur d'une innocente, indirectement victime des loups-garou.[/colora]
[color=orange]Sans savoir que celle-ci était la voyante, Jeff n'avait à aucun moment pensé qu'elle put étre un monstre. Il ressentait quelque chose de particulier dans sa personnalité mais pas d'étre malfaisante.
Il se souvint de la vision qu'il avait eu, non, pour lui Asa avait toujours été innocente, ce n'est pas à elle qu'il pensait . Seul l'avenir lui apporterait une réponse.

Titi revint avec pour chacun une arme en argent.
Jeff répéta qu'on pouvait le croire au sujet des pouvoir de ce métal sur ces monstres. Avec le feu c'étaient les deux seuls moyens de les détruire.
Il en existait bien un troisiéme, mais il ne fallait pas compter dessus, à moins d'un miracle.

Quand Robin avait proposé de se grouper pour partir en chasse, Jeff avait pensé que c'était une bonne solution.
Mais celle-ci comportait un risque.
En se trouvant tous ensemble dans un quartier du village , les loups avaient libre champs pour attaquer ailleurs.

Tandis qu'en groupes on pouvait étendre la surveillance. Mais si l'un d'entre nous en était un il serait plus difficile de le neutraliser en étant en petit nombre.
Cruel dilemne, mais il fallait faire un choix.
Parcourir Murat en se méfiant et en étant prét à poignarder son compagnon de guet à la moindre suspicion.

Jeff sentit soudain un regard, il se retourna et vit Ethan l'observer......

- allons mesdames et messires, la décision est prise. Arrétons de perdre du temps et passons vite à l'action. Il en va de nos vies à tous.

TiTiNaTy a écrit:

robinwood a écrit:: A quoi sert d'aller les chercher puisqu'ils sont parmi nous ?

Titi commençait à être un peu perdue, elle devait bien se l'avouer.
Comment reconnaître les bons des mauvais lorsque vous voyez tout le monde comme bon.
Depuis le départ, ils avaient tout faux.
Elle ne répondit point à Robin.

robinwood a écrit:: Titi qu'en penses tu ?

Sauf si je ne sais plus compter, ce qui n'est pas impossible, nous sommes sept... alors comment fait-on ?

Puis elle regarda Ethan et sa... chemise.

Dis-moi, tu viens d'où avec ta chemise ensanglantée ?

Le-Maitre-Du-Jeu a écrit:: La nuit passait. Les habitants s'organisaient. Déjà, des petits groupes armés patrouillaient des les rues.

D'autres avaient préféré aller se barricader chez eux, même s'ils savaient que la protection que leur accordait leur maison ne serait pas suffisante s'ils devaient subir un assaut des loups.

Au petit matin, le même rituel se mit en place. Tous les villageois se réunirent. Tous, sauf...Personne. Personne ne manquait à l'appel! Personne!!

Même si des sourires se dessinaient sur toutes les lèvres, certains devaient se forcer : les loups. Ils avaient attaqué Ethan!! Quand ils étaient partis, il était mort. Comment était-ce possible?

La réponse était simple : la sorcière l'avait sauvée. Celle qui depuis plusieurs nuit, chez elle, fabriquaient des potions, avait agi. Elle s'était glissée chez Ethan, et l'avait ramené à la vie.

Il était temps d'agir. Les habitants étaient encore assez nombreux pour pouvoir venir à bout des loups, les tuer, les exterminer!! Mais pour cela, ils devaient faire le bon choix, et ne pas amener un innocent sur le bûché...

[HRP] J'attends vos votes :wink: au plus vite[/HRP]

robinwood a écrit:: Ce matin tous étaient présent, Robin pensa un moment que la malédiction c'était arrêté, mais les loups, où étaient les loups ? Etaient ils partis ? Avaient ils décider de laisser Murat tranquille?

Toujours est il qu'il fallait s'organiser encore pour se souder, il fallait fonder deux groupes, ils étaient encore 7 vivants dans leur groupe et diviser en deux serait surement une bonne chose pour arpenter la ville cette nuit, il proposa l'idée

Mes amis si nous nous divisions en deux groupe pour monter la garde cette nuit, un groupe partirait dans les rues de la ville et l'autre resterait en observateur dans les rues de la ville. Zaloute, tu restes près de moi ? Et qui veux allez patrouiller cette nuit ?

Robin attendit les réactions des autres, en attendant il servi des chopes de lait avec des miches de pains dorée qui sortaient du four du boulanger. Ils devaient manger pour prendre des forces la journée et la nuit qui allait suivre allaient être déterminante.

cloclo a écrit:: Soulagement, le lendemain matin, tout le monde était présent !!
Les rondes s'organisaient. Clo alla voir Robin et lui dit :

Robin, mon Ch'tit frère... j'aurais tellement voulu participer aux rondes avec vous... mais Delv' m'a demandé de rester à la maison avec lui et nos jumeaux, il a tellement peur pour moi, que je me fasse attaquer par un loup lors d'une mission de surveillance... Il n'a pas tord, c'est ça le pire... Déjà deux petits orphelins... Je ne voudrais pas que mes Boutchous se retrouvent à leur tour privés de leur Maman... Si j'étais célibataire, je ne me poserais même pas la question, et je partirai immédiatement avec toi pour la battue !!
Mais là, c'est différent, j'ai charge d'âmes à présent...
Dis, tu ne m'en veux pas ? Je suis désolée, vraiment, de ne pas participer à la battue...
Prends soin de toi et de nos amis, mon Robin.

[irl : en deuil, serai très peu présente cette semaine pour le rp, vraiment désolée...
Je tâcherai de penser à voter, mais ne comptez pas trop sur moi pour poster ces jours-ci. Donc je renvoie "Clo" chez elle pour l'instant.
Merci de votre compréhension.

~Ethan~ a écrit:: (La nuit dans les rues)

La nuit était tombée, et c’est avec la chemise et les armes pleines de sang et l’odeur de la mort qu’il avait erré dans la rue
Le haut de l’échine vint le chatouiller doucement, cette sensation qu’il ne connaissait que trop
L’instinct se réveille, de façon fulgurante, l’œil devient étrangement brillant, vif et perçant
Ils sont là dans la nuit, trop nombreux pour survivre à l’attaque, il le sait mais il aime cela, brusque souvenir remonte à la surface de sa mémoire, cette perception du danger et l’odeur et l’apesanteur qui règne quand la mort rode

L’attaque ne se fait pas attendre, ils surgissent, en groupe, ses armes vont trancher, le sang va gicler et se répandre sur ses doigts, se répandant, ils sont avides mais lui aussi, il va lutter jusqu’au bout mais leurs forces et leurs nombres auront raison de lui
La vie l’abandonne alors qu’ils s’acharnent sur lui, le vide, le noir plus rien…..quand une douce chaleur se répandit à nouveau, quelqu’un penché sur lui, faisait se répandre dans son corps le souffle de la vie à nouveau

(Retour en taverne)

Il entra un sourire mauvais sur les lèvres
Regardant chaque personne présente
Le sang, les blessures qu’il avait subis suite à cette attaque étaient encore bien visible
Son regard s’attarda sur certains d’entre eux, ils avaient essayés de le tuer, y était parvenu mais ô surprise !
Maintenant ils savaient qui se cachaient parmi eux, sous de bien joli traits pour certains et d’autres beaucoup plus amicaux
Les échanges de regard ne trompèrent personne, à présent, ils se savaient démasqués
Que la chasse allait être agréable

jeff021160 a écrit:: Jeff aprés une nouvelle nuit trés dure vit entrer Ethan dans la taverne.
Celui-ci les vétements maculés de sang et le regard mauvais dévisagea les personnes présentes. Quelque chose d'horrible devait lui étre arrivé.
Un regard qui faisait se sentir coupable méme les innocents.

Il fallait réagir, ne pas de nouveau paniquer et faire le jeu des loups qui n'attendaient que ça.

Robin proposa de se diviser en deux groupes pour la surveillance de Murat.
Jeff accepta et se proposa pour le groupe qui patrouillerait dans les rues.

Clo pour des raison personnelles ne pouvait participer, Jeff avant de partir en surveillance l'accompagna jusqu'à chez elle. Il ne voulait pas la savoir seule dans les ruelles sombres de Murat.

Puis il revint pour faire son devoir envers Murat et ses habitants.

Amandiere a écrit:: Amandiere vit Ethan entrer dans la taverne, le regard plus mauvais encore qu'à l'accoutumée...
Il avait joué, il les avait attirés... ils s'en etaient pris à lui...
Son corps était marqué de coups de dents, laceré de griffures, les entailles semblaient si profondes, ...

La haine flambait au fond de ses yeux, son regard accusait ... , seuls les sursauts de sa machoire crispée animaient son visage. Il parraissait avoir perdu son humanité.

Il était en vie grace à la Sorcière, ... elle n'avait reussit que cela ... juste une vie de sauvée pour tant de victimes encore possibles .

La jeune femme resta appuyée contre le mur du fond soutenant le regard accéré d'Ethan alors que Robin, puis Clo et Jeff prirent la parole, reprenant l'argument d'une division des effectifs...

Elle ecouta les différentes tirades puis pris la parole :

- Moi non plus je ne participerais pas à cette surveillance. Je ne fais confiance en aucun d'entre vous... à part peut etre Ethan maintenant ...

Elle éclata d'un rire bas, rauque, ironique :
... allez ! ... allez patrouiller dans les rues de votre beau village ! puisque vous n'avez rien d'autre à faire !

Soudain elle s'emporta :
N'avez vous pas de langue ? Pas une seule fois je ne vous ai entendu exprimer vos doutes, pas une accusation n'a été lancée ...
N'avez vous aucune idée ?
Souhaitez vous faire la bonne fortune de ces animaux .. ?
N'oubliez pas ... il n'y aura plus de rédomption possible. La sorcière à déjà agit.

Finalement je crois que vous n'etes pas si soudés que ca dans ce village ... Si quelqu'un a vu quelque chose qu'il parle, qu'il se fasse entendre, qu'il se fasse connaitre ...

Sa vois était redevenue presque un simple murmure
Nous allons encore devoir voter ... je ne supporterais plus cette odeur d'innocence sacrifiée ...

cloclo a écrit:: Jeff avait tenu à raccompagner Clo chez elle.
Elle l'en remercia chaleureusement. Qu'il était réconfortant d'avoir des Amis tels que lui !!!!

Elle passa la soirée avec Son Delv' et leurs Boutchous.
Puis les deux jeunes parents montèrent coucher leurs Petits.

Clo les câlina longuement, avec au coeur une très étrange sensation... Elle les aimait tant !!!! Elle pria Aristote qu'il ne leur arrive pas malheur, ni à Son Epoux. Elle les aimait tous trois tellement... bien plus que sa propre existence...

Elle regarda ses petits s'endormir doucement, dans la pureté et l'innocence de leur prim' enfance.
Attendrie devant ce tableau, elle en eut les larmes aux yeux.
Puis elle se blottit dans les bras de Son Delv', lui murmurant :

Oh Mon Amour... serre-moi fort !! j'ai si peur ce soir... si peur de te perdre, de vous perdre... je t'aime tant, Mon Ange !! Embrasse-moi...

Sans mot dire, il la câlina puis l'embrassa le plus amoureusement du monde.
Puis ils se couchèrent à leur tour.
Dans les bras de Son Ange, Clo d'ordinaire se sentait délicieusement sereine, apaisée...

Mais pas cette nuit-là...
Cette nuit-là, l'angoisse la gagna...

elle avait en elle un étrange mal-être qui envahissait son âme et tout son être...

Elle ne se sentait plus elle-même...

Haut dans le ciel, brillait la pleine lune...
Elle ne parvenait à en détacher son regard, comme fascinée...

~Ethan~ a écrit:: Des solutions, des idées, aucune action
La parole est belle, le geste le serait d’autant plus
Relève le visage auprès de la belle qui vient encore invectivé, l’odeur de la peur perle sur sa peau, le souffle est court après cette joute verbale et la voix n’est plus que murmure
S’avance au devant d’elle, le regard posé dans le sien, elle peut sentir son souffle venir l’effleurer

Et vous demoiselle ? N’avez-vous rien ni personne à accuser ?
Me faire confiance, rire qui retentit, savez vous ce qu’est la peur ?
Où, ce qui exhale de vous, n’est que faux semblant !

Il la dévisage avec un rictus amer, la voix est tranchante

Qu’avez-vous donc à proposer ? Rien ? s’en détourne, ne lui accordant plus la moindre importance
Celle qu’il cherche, c’est l’autre ou est donc Titi

Si nous organisons des rondes, je veux cette femme, désigne Amandière d’un geste de la main et Titi avec moi

Pas de bûcher pour elle.....non, elle......elle mourrait d'une toute autre manière

TiTiNaTy a écrit:

Citation :: Si nous organisons des rondes, je veux cette femme, désigne Amandière d’un geste de la main et Titi avec moi

Elle regarde Ethan, puis Amandiere et revient sur Ethan.
Elle s'en approche tout près.

C'est toi qui décide ? tu veux nous avoir toutes les deux avec toi pour cette nuit, dans les rues de Murat ? elle le regarde dans les yeux, sourire narquois. Elle marche autour de lui, s'arrête dans son dos et lui chuchotte à l'oreille Tes désirs sont des ordres mon beau... tu n'as peur de rien on dirait... puis embrasse le lobe de son oreille. Elle se met à rire tout en le regardant diaboliquement, plus le temps avançait, moins elle était elle. Mais apparemment, elle n'était pas la seule...

Elle s'éloigna, alla vers la porte.

Alors ! On y va Cher... Ethan ?!

Amandiere a écrit:: Si nous organisons des rondes, je veux cette femme, ............... et Titi avec moi

C'est toi qui décide ? tu veux nous avoir toutes les deux avec toi pour cette nuit, dans les rues de Murat ? Tes désirs sont des ordres mon beau... tu n'as peur de rien on dirait...

Alors ! On y va Cher... Ethan ?!

Amande dévisageat les deux protagonistes... avant de leur répondre d'une voix tranchante et ironique

- Je vous ai dit NON.
Je ne sortirais de cette taverne avec personne.... et encore moins avec vous deux ... je ne voudrais pas gacher votre tête à tête...

cloclo a écrit:: Regard perdu vers la pleine lune.
Regard se faisant perçant.
Mal-être.
Besoin de sortir de chez elle.
De ce si doux cocon.
S'éloigner des êtres qu'elle aime plus que tout : Son Epoux, leurs deux adorables Jumeaux...

Sortir, poussée par une force étrange.
Ne pas comprendre ce qui la pousse ainsi à errer dans les rues sombres.
Besoin de hurler.
Pulsion soudaine.
N'est plus elle-même.

~Ethan~ a écrit:: Son regard froid plonge dans ceux de Titi
Sourire étrange naît sur ses lèvres, elle lui mordille l’oreille, il lui murmure avant qu’elle ne s’éloigne, qu’elle douce morsure mais nous savons tout deux que tu peux mieux faire

Se tournant vers la belle effarouché, se plante à devant elle

Non ? sourire mauvais, ne pas gâcher notre tête à tête ? éclate de rire, se fixe dans ses prunelles, plus on est de fous, plus on rit et si vous ne nous suivez pas je vous emporte de force !
Alors ou vous me suivez de votre plein grès ou je ne vous laisserais pas le choix ! le ton est tranchant

Son regard glisse sur la poitrine de la jeune femme qui se soulève sous la colère
La voix de Titi retentit l’invitant à la suivre, il ne quitte pas la jeune femme du regard pour autant

On nous attend demoiselle, se radoucit, lui adresse un sourire charmant

robinwood a écrit:: Robin regarde la scène de loin, le demi sourire aux lèvres, il pense que plus il seront dehors, moins ils resteront à l'intérieur, cela lui ira bien, quoi qu'il puisse se passer cette nuit, Il voulait Zaloute à ses côtés.

Il lui chuchota

Zal, ma douce, reste près de moi ce soir, je n'aimerai pas te savoir trop looin de moi cette nuit, je sens qu'il vont revenir. On sera plus fort à deux tu ne crois pas ?

Il la regarde fixement tandis que Titi appelle Ethan pour sortir, Ethan Titi et Amandière dehors, il pense qu'il prend des risques, l'une d'entre elle est un loup, il en est persuadé, mais il va garder ça pour lui, pourquoi le prévenir, de toute façon, il lui a déjà prouvé qu'il n'en fait qu'à sa tête et qu'il pense toujours avoir raison alors, à quoi bon...

Robin pense aussi que la fuite de Clo chez elle est un aveu, un aveu qu'il va exploiter dès cette nuit, sa dague est prête, et l'affutage il venait de le finir avec une pierre qu'il avait prit dans sa boucherie. Boucherie, quel mot bizarre, il sonne dans sa tête, depuis le début de l'invasion habile des loups, boucherie définit bien ce qu'il c'est passé jusque maintenant, mais cela allez changer, il allait réagir et ce soir, un loup grillera sur le bucher....

Amandiere a écrit:: ............... Alors ou vous me suivez de votre plein grès ou je ne vous laisserais pas le choix !

Amandiere soutint le regard de l'homme alors qu'il la devisageait ... plus que la bienséance ne l'exigeait.
Ce n'etait plus de la colere ou de la peur qui flambait dans son regard à présent mais de la haine, ... plus jamais elle ne tolererait qu'on lui donne un ordre, et encore moins venant d'un homme.

- C'est véritablement ce que tu veux ? Et bien soit ... !

Un sourire s'imprime sur ses levres, elle le contourne, le frôle au passage puis se dirige vers Titi... d'une demarche féline.

Amandiere pose une main sur l'avant bras nu de la belle, remonte sa carresse jusqu'à l'épaule, se poste contre son dos, puis degage ses cheveux et se penche contre son oreille ... Titi ?
Le regard d'Amande ne lache pas Ethan, ...nous y allons ?

TiTiNaTy a écrit:

Amandiere avait rejoint Titi à la porte. Elle lui avait caressé le bras, de doux frissons avaient parcouru son corps et un sourire espiègle avait pris place sur ses lèvres alors qu'elle continuait elle aussi à regarder Ethan.

Citation :: Titi ?...nous y allons ?

Il a beau parler l'étalon, il ne bouge pas beaucoup. Craindrait-il d'être en présence de deux louves affamées ? un rire moqueur sorti de sa bouche Ou s'aperçoit-il qu'il ne domine pas tant que ça...

Les doigts de Titi remontaient le long de la cuisse de sa douce voisine, elle glissa sa main dans celle d'Amandiere.

Allons-y ma belle, je crois qu'on va devoir lui montrer le chemin...

Elle ouvrit la porte.

Le-Maitre-Du-Jeu a écrit:: Durant la journée, plusieurs habitants partirent patrouiller dans les rues de Murat. Ne savaient-ils pas que cela était inutile? Les loups garous ne se manifestent jamais en journée, non, ils attendent que la lune soit haute dans le ciel pour se faufiler dans les demeures et se nourrir de la chair et du sang de pauvres innocents.

Mais peut-être cela les rassurait-il, ainsi ils avaient l'impression de dominer la situation...

Toujours est-il que tous se retrouvèrent à nouveau près du bûcher...De la fumée s'échappait encore, et les cendres étaient emmenées ci et là par le vent.

Des regards noirs fusaient de part et d'autres. La tension était à son comble. Les habitants portaient sur leurs épaules une pression énorme : ils devaient sauver le village, et pour cela, désigner un loup, afin qu'il périsse sur le bûcher.

Rapidement, tout le monde vint déposer un bout de parchemin dans l'urne, et quand cela fut fait, le maire alla procéder au dépouillement. Et le verdict tomba.

"Clothilde..."

Celle-ci se débattit, cria qu'elle était innocente, qu'il fallait la laisser aller rejoindre son mari, et ses enfants, mais rien n'y fit. Les hommes réussirent à la maîtriser et l'emmenèrent de force sur le bûcher qu'ils rallumèrent.

Alors que le feu commençait à prendre, Clothilde continuait à clamer son innocence, à proclamer qu'ils faisaient une grossière erreur.

Mais chacun sur quelques minutes plus tard que les habitants avaient pour une fois bien voté.

Des hurlements de loups se firent entendre lorsque les flammes eurent totalement entouré le corps de Clothilde.

A travers le mur de feu, on put voir son corps se transformer en corps de loup...Clothilde était bien un lycanthrope!! Un de moins!! Pour sur, les habitants devaient être heureux!!

[HRP]Aux loups et à la sorcière, j'attends vos actions :wink: [/HRP]

cloclo a écrit:: Souvenirs lointains....

Souvenirs douloureux, enfouis loin dans son inconscient,
souvenirs qui ressurgissent d'on ne sait où...

Un village, proche. Des loups... Des loups-garous.

Cette atroce morsure dans son cou !!!!

Rescapée,
ne sachant comment,
ne sachant pourquoi.

Se réfugier à Murat, ce village si cher à son coeur.
Fuir avec sa famille...
Fuir loin de cette horreur...

Soudain un "flash" traverse son esprit.

Révélation monstrueuse !!!!!!
Doute insoutenable !!!!!

Cri retentissant dans Murat endormi.
Cri déchirant,
cri angoissant.

NOOOOOOOOooooooonnnnnnnNNNNNNNNNNN !!!!!!!!!!!

Si les loups ne l'avaient pas achevée, c'était donc pour ça ????

Pour, à son tour, semer la terreur autour d'elle ??

Pers, Fee...
Avait-elle participé au massacre ?
En son esprit, ne subsistait aucun souvenir de ces nuits de pleine lune...

On vint la chercher, la mener au bûcher.

L'horreur était à son comble.

Ses propres Amis allaient la brûler !!
Elle se sentait trahie, tellement vulnérable...

Elle confia ses Boutchous,
mais aussi Delv', qui ignorait encore toute l'horreur qui se déroulait,
à Jeff, Titi et Robin...

On la mena au bûcher enflammé.
Elle se débattit, clama son innoncence,
innocence à laquelle elle-même croyait toujours...

Peu à peu, le feu la consuma.
Peu à peu, elle se sentit se transformer...
Alors elle pensa à son Père, à ses Amis,
à ses Petits, bientôt orphelins,
à son Epoux, à qui bientôt l'on apprendrait l'horrible nouvelle...
Et elle hurla.
Dernier souffle humain en elle...

Deeeeeeelv' !! Je t'aimeeeeeeeeeeeeeee....

Ce dernier cri d'Amour fut bientôt suivi d'un hurlement...
un hurlement qui n'avait plus rien d'humain...

Les Amis de Clothilde venaient en fait de débarasser le village de ce côté monstrueux qui l'avait habitée.....

Aristote aurait-il pitié d'elle ?
Nul ne le saurait jamais...

jeff021160 a écrit:: Jeff comme tout le monde tremblait en attendant le résultat du vote.
Doucement avec hésitation le résultat fut dévoilé.

CLO.

Le monde autour de Jeff s'écroula.
Il s'assit à la table et resta pétrifié, perdu dans son chagrin.
Quelques soit la vérité, il allait perdre celle qui faisait partie de ses plus chers amis.
Il resta ainsi, prostré, quand on emmena Clo vers le bûcher.
Finalement un hurlement de loup le fit sortir de sa torpeur....
Ainsi on venait de bruler un lycanthrope, mais c'était avant tout son amie.

Quelle malédiction s'était donc abattue sur Murat!!!!!!

~Ethan~ a écrit:: Sourit de plus bel devant son air provocant, qui n’est que apparence puisqu’elle va chercher refuge auprès de son amie
Son regard se pose sur son déhanché, apprécie, soupir, *que la nature puisse être si généreuse et caché sous des formes harmonieuses, un être aussi odieux qu’un lycanthrope*
La hache reposant sur son épaule, il est interpellé par les propos de la jolie Titi, aime beaucoup son cran, elle n’a pas peur des mots mais les mots lui il n’en a que faire
S’avance d’un pas tranquille

Me montrer le chemin, son regard glisse de haut en bas, si cela peut vous satisfaire,je me laisserais guider, allons y donc, voix pleine d’équivoque

Ils sont sur le point de partir quand l’annonciation des votes tombe
Sur le pas de la porte son sourire s’efface quelque peu, déçu
Voilà bien une qu’il ne pourrait tuer de ses propres mains, dommage
Et sans aucun remord la regarde brûler sur le bûcher….Fee….Asa
Bien que frustré de ne pas avoir put la tuer comme il le souhaitait, il lui restait ces deux charmantes demoiselles avec lesquelles l’échange seraient des plus agréables à la nuit tombée

robinwood a écrit:: Clo, sa grande soeur, accusée d'être une louve, elle l'était surement pour défendre ses petits, mais là

Le flammes commençaient à lui lécher les pieds, vision d'horreur, elle était si proche de lui, comment cela pouvait il être ? Pourquoi elle ? Robin ferma les yeux pour ne pas voir ce spectacle d'honneur. quand il lé réouvrit, il vit la transformation de sa grande soeur, ses hurlement, ce fut insoutenable et pourtant il resta là, comme les autres, soulagé de avoir un loup en moins, mais terrifier que se soit sa grande soeur.

Et si lui aussi ne savait pas ? Et si lui aussi la nuit changeait d'apparence, cette odeur de sang frais, la chère blanche de Titi qui se trouvait devant lui l'attirait.

Il refoula ses pensées pour se concentrer sur les autres, deux rictus se dessinaient sur le visage de Zaloute et de TIti, non...ce n'était pas possible, pas elles, ni Titi, ni sa Zaloute ne pouvaient êtres des louve. Il ferma les yeux encore une fois et vida son esprit.

jeff021160 a écrit:: Jeff décida de rentrer un peu chez lui.
A la fois pour se reposer mais aussi pour se rassurer qu'Ala allait bien.

Une douce chaleur l'attendait dans son foyer, ainsi qu'une douce compagne.
Mais rien n'allait plus depuis la disparition de Clo.
Pourtant il fallait se ressaisir et continuer la lutte.

Ala tenta en vain de consoler Jeff, mais rien, rien ne le pourrait jamais.
De plus, une nouvelle peur s'emparait de lui....
Titi, Robin, Zaloute.... ou lui-méme, peut-étre.... il n'osait y penser.

Il fallait que des groupes inlassablement chaques nuits sillonnent Murat, préts à tout.
L'un de ces monstres avait été vaincu, mais rien n'était fini.
Cela le faisait frémir de devoir nommer Clo "un monstre".
Pourtant chacun malgré ses peurs et sa peine était prét.

Il fallait en terminer au plus vite afin d'éviter que Murat sombre dans un abîme comme jamais il n'avait connu.

TiTiNaTy a écrit:: Alors qu'ils s'apprêtaient à sortir, les votes étaient clos, dépouillés... Clothilde !

Ils l'emmenèrent au bûcher comme tous ceux qui avaient été jugés. Elle ne se débattait pas et pourtant.... une louve, Clo était une louve. Titi n'en revenait pas cette fois, jamais elle n'aurait pu penser que Clo avait deux faces aussi différentes, c'était la douceur même.

Robin était en face d'elle, il la regardait étrangement. Elle avait l'impression de l'avoir déjà connu avant, bien plus que n'importe qui ici, d'une façon plus... intime. Mais comme elle tournait moitié folle, elle se disait que c'était encore sa tête qui lui jouait des tours. Elle essayait pourtant de se rappeler en le regardant fixement mais rien.

Amandiere était toujours près d'elle. Elle la regarda, un sourire aux lèvres, donna un léger coup de tête en direction d'Ethan pour lui faire comprendre que le chasseur s'impatientait.

Amandiere a écrit:: Enfin ...un loup en moins...!
Sentiments etranges... peine, soulagement, joie, ....plaisir, folie...

Oui ...la folie ... plus personne ne réagissait normalement.

Comment en ce cas arreter son jugement ?

Amande rendit le sourire à Titi, ... s'en faire une amie ? pourquoi pas ...
Elle pressa la main de la belle, pivota à demi , ouvri la porte de la taverne et s'engouffra dans la nuit ...

Zaloute a écrit:: Zaloute reste figée devant le brasier assassin. L'odeur de viande carbonisée lui soulevait convulsivement l'estomac et faisait buter son coeur derrière ses dents serrées.

Elle contemple les survivants de ce massacre généralisé. Elle les détaille un à un, son propre visage pris dans un masque de plâtre, hâve et cave. Mais détailler ne mène à rien, n'éveille rien dans son oeil immobile. Son cerveau est plus vide qu'un moulin sans grain. Pas un souffle de pensée. Juste, elle voit, et ses visions se perdent dans son noir glacé.

Un enclanchement, elle se rend compte. Un imperceptible haussement d'épaule. Elle élève sa voix rouillée :

Alors maint'nant... y'a plus qu'à poser nos derrières près du feu et poireauté qu'la mort vienne en attraper un...

~Ethan~ a écrit:: Le ciel étoilé, la lune au reflet d’argent darde de son reflet le village terrifié de Murat
Les deux belles le précèdent
Son regard glisse le long de leur épine dorsale, suivant le mouvement fluide de leur démarche
L’odeur nauséabonde de la chair brûlée qui agaçait ses narines s’estompe peu à peu alors qu’ils s’engouffrent dans les rues désertes du village
Portes et fenêtres barricadées, les gens se cloîtrent se croyant à l’abri bien au chaud chez eux
Faste illusoire auquel se raccrocher, personne n’est à l’abri de ces bêtes immondes mais ce soir ils dormiront tranquille
Il attire à l’écart cette belle louve, il n’y survivra pas mais au moins mourra t’elle avec lui
Sourire narquois, le regard se plisse, *montre tes crocs la belle que je t’emporte avec moi*, cette nuit si elle ose, son flaire avide de sang ne la trahira pas, quand ces incisives se planteront dans son corps, dans les limbes, il l’emmènera, l’union de deux êtres aussi mauvais l’un que l’autre unis dans les ténèbres à jamais, tout un programme exquis, que la mort peut être belle

TiTiNaTy a écrit:: Ils s’engouffrent dans la nuit, tous les trois. La lune est belle, pleine, scintillante. Aucun nuage, aucun brouillard, le ciel est noir et pourtant les rues de Murat sont aussi claires qu’en plein jour. Leurs mains sont jointes, elles marchent toutes deux en se déhanchant comme des gazelles. Lui, il est derrière, il suit. Est-il attiré par la féminité qu’elles lui offrent ou par la conviction d’être avec deux louves ? Titi s’en fou ! A cet instant même, elle est bien, elle en a même oublié les loups, mais que lui arrive t-il ?

Ethan, viens avec nous, ne reste pas derrière, seul…

Elle tendit sa main vers lui pour l’attirer vers elle encore un peu plus.

Viens, je ne vais pas te manger…

Elle lui adressait un regard et un sourire qui voulaient en dire long, mais quoi ? Etait-elle une louve ou tout simplement une charmeuse, peut-être les deux… ne dit-on pas que les créatures des ténèbres envoûtent leur proie ?

robinwood a écrit:: Robin, resta avec Jeff et Zaloute dans la taverne, il se sentait en sécurité, Titi, amandiere et Ethan parcouraient la ville, La nuit s'était installé avec son lots d'interrogations et de suspicions.

Robin servit une cervoise à Zaloute et jeff qui semblaient soucieux.

Allez mes amis, ne nous laissons pas abattre, si l'un de nous se transforme cette nuit les deux autres essayrons de vaincre cette malédiction, je n'ai pas de remède mais la force de la pensée positive peut, peut être marcher non ?

Il n'y croyait pas trop lui même mais il fallait les motiver, ils semblaient si abattus...

Amandiere a écrit:: Ethan, viens avec nous, ne reste pas derrière, seul…

Amande se retourne, le regarde, un demi sourire flotte sur ses levres, sa main est toujours prisonniere de celle de Titi.
Elle s'y accroche malgre elle, elle se sent bien, elle sait qu'elle risque de mourir aussi mais cela ne la tracasse pas plus que cela.

Viens, je ne vais pas te manger…

Amande le regarde approcher...

Ceder à un plaisir qu'elle ne connait que trop bien, donner son corps à défaut de son coeur, s'enfoncer dans les lymbes... mourir de la petite mort ...

Il est pres d'elles ... s'empare de leur mains respectives.

La chaleur la quitte, sentiment de perte, elle se sent islolée, cherche le regard de la belle masqué par le corps puissant de l'homme.

Elle cherche à dégager sa main, se mort les levres, le gout du sang envahie sa bouche, gout metalique sur ses levres.
Son regard se voile, elle rejette la tete en arriere, entrouvre ses levres, passe sa langue sur ses dents....

~Ethan~ a écrit:: Viens, je ne vais pas te manger….la voix de titi est un brin provocatrice, un brin mielleuse

Sourire malicieux, s’approche, sa hache en main, il entoure les épaules de la jeune femme alors que sa main glisse dans celle d’Amandière
Essayerait elle par ce jeu de lui faire baisser les armes, la lame froide de sa hache se dépose sur la naissance de sa gorge,* me manger….cela ne tardera plus, mmmhhhh, mais je serais ta dernière proie*, cette pensée au lieu de l’effrayer, éveille bien de sentiments contradictoires en lui, l’adrénaline du combat éminent, l’excitation de se confronter à cette jolie louve l’attise au plus haut point

La main de la jeune femme est hésitante, abandonne la sienne, le mouvement attire son attention, son regard glisse sur elle
Elle rejette la tête en arrière alors que du sang perle à ses lèvres
Son bras va abandonner les épaules de Titi, se plantant devant la jeune femme, sa main va glisser dans sa chevelure, venir effleurer ses lèvres du bout des doigts, venir en cueillir la goûte de sang du bout de sa langue, en apprécie le goût avant de l’embrasser sans autre préambule, forçant la barrière de ses lèvres, savourer la morsure de sa bouche sous la sienne
Dernier plaisir furtif avant sa fin proche, abandonner ses lèvres, plonger son regard dans le sien

Quelle délicieuse gourmandise….et quel meilleur délice que de mourir sous ce merveilleux supplice

Amandier e a écrit:: Quelle délicieuse gourmandise….et quel meilleur délice que de mourir sous ce merveilleux supplice

Il n'aura que le temps de dire cette phrase que la dague d'Amande s'imprime sous sa gorge... relevant la tête de ce dernier.

Lache moi ... lui ordonne t'elle d'une voix sourde ou je te saigne à l'instant.
Un sourire reste plaqué sur ses levres, elle le regarde obéir... ses yeux ne sont plus que deux fentes luisantes...

Amande penche légèrement la tête, le fixant intensément, ses levres gardent le gout du baiser d'Ethan...
A son tour elle s'approche, hape la levre inférieure de l'homme, la deguste un instant, la mordille... avant de mordre franchement ...le faisant saigner à son tour...

Son sourire s'agrandit, elle vient lecher le sang de la blessure qui se mélange au sien ...

Sans relacher son emprise, son autre main vient se loger dans les cheveux de sa victime, juste au dessus de l'oreille, carresse prometteuse de milles merveilles... Cette main, au demeurant si douce, s'agrippe aux cheveux et tire inexorablement j'usqu'à le faire pencher sa tête de coté offrant son cou ...

Elle ne l'a pas vu trésaillir une seule fois, son sourire moqueur est toujours accroché à ses levres

Amande regarde Titi, l'invitant à ce festin ... pas besoin de lui parler, ... elle sait, la devine, la comprend ...

TiTiNaTy a écrit:: Amandiere était dans un état second lorsqu'Ethan goûta la bouche de la douce.
Titi regardait faire, toujours ce petit sourire aux lèvres, ce regard perfide, signes d'une satisfaction malsaine.
Une bataille silencieuse débutait, Titi sentait le plaisir monter en elle, doucement, lentement...

Les autres étaient en taverne, les autres n'existaient plus, les autres pouvaient tous creuver, ils ne s'en apercevraient même pas.

Titi comprit Amandiere sans dire mot. Elle se rapprocha du couple. Il n'avait pas d'autre choix que de lui offrir son cou. Son couteau d'argent en main, elle l'approcha du chasseur et lentement, fendait la peau sous l'oreille. Le sang coulait. Elle s'approcha encore plus prêt, pour finir par lécher son oeuvre.

Son sourire machiavélique s'étirait. Ses dents et sa peau blanche étaient tâchées de sang. Elle se retourna vers sa nouvelle amie. Sa main entoura la mâchoire inférieure de la belle, pour l'embrasser fougueusement.

D'un geste violent, elle se retourna et gifla le mâle. Sa chevelure libérée, il se retrouva jeté en arrière.

Alors comme ça tu veux mourir ?

Son regard était noir, ses pas vers lui déterminés, sa démarche féline, elle lui balança une seconde gifle.

Où le pense-tu seulement parce que tu crois qu'on est des louves ?

jeff021160 a écrit:: Jeff accepta la cervoise offerte par Robin.
Il la bu lentement dans un coin de la taverne.

Il ne savait s'il devait se sentir en sécurité ou en danger.
Chacun se méfiait de chacun.
Et depuis la découverte de la double nature de Clo, il en venait à douter de lui-méme.

Il pensait à Titi, Amandiére et Ethan partis à trois en patrouille.
Comment celle-ci se déroulait-elle?
Il y avait-il un ou une loup-garou dans ce groupe?
Il craignait le pire.
Non pas elle......

Discrétement il sortit sa dague d'argent.
Une idée lui était passée par la téte.
Il voulait faire un test.
Oserait-il?

Doucement, la main tremblante, il approcha la pointe de sa dague de la paume de sa main....
Si une réaction non naturelle se produisait, devrait-il en conclure que.....

Il se piqua légérement,

une goutte de sang jaillit sur la pointe,

puis il fit glisser la lame au creux de sa main............

Le-Maitre-Du-Jeu a écrit:: Trois Muratais étaient partis ensemble patrouiller dans les rues de Murat, tandis que les autres étaient soit restés à la Boulasse, soit rentrés chez eux, près de leurs proches.

Amandière...Titi...Ethan...Seule une de ces trois personnes allait voir une nouvelle journée. Pour deux d'entre eux, la nuit serait meurtrière.

Et en effet, ce sont les corps d'Ethan et de Titinaty qui furent retrouvés le lendemain par les villageois.

Le corps d'Ethan était méconnaissable. Des traces de griffures, de morsures étaient visibles sur son corps. Sa mort semblait avoir été violente. Mais Ethan dans son malheur, avait réussi à tuer un de ses attaquants : Titi. Elle aussi était méconnaissable, mais pas pour les mêmes raisons. Son état physique semblait être entre le lycanthrope et l'être humain. Titi était elle aussi un loup-garou. Mais aujourd'hui, elle ne ferait plus de mal à personne.

Mais l'histoire ne s'arrêtait pas là pour autant. Les habitants le savaient : il restait encore un loup à Murat, et tant qu'il ne serait pas mort, leur vie ne pourrait reprendre.

Alors, il fallait qu'ils fassent le bon choix. S'ils votaient correctement aujourd'hui, tout rentrerait dans l'ordre...

[HRP]J'attends vos votes au plus vite :wink: [/HRP]

~Ethan~ a écrit:: Quand la deuxième gifle siffla, il emprisonna son poignet et l’attira à lui brusquement
S’emparant de ses lèvres sauvagement, son sang coulait sur les lèvres de la belle
Sa main enserra sa gorge, la repoussant de peu violement, plongeant son regard dans le sien qui n’avait plus rien d’humain mais brillait étrangement

Tu le sais ! mais avant…et sans plus attendre

Il l’enlaça dans une étreinte fougueuse, elle se cramponna à lui, ses griffes acérées, lui déchirèrent le dos, entre douleur et excitation, il vacilla
Elle était sur le point de se transformer, elle poussa un hurlement
Son instinct bestial se transforma en un désir sans borne, le poussant sur le sol elle se jeta sur lui, mi-louve, mi-humaine, étreinte passionnée s’ensuivit
Il répondait aussi férocement, leurs vêtements en lambeaux, l’instinct de la chair, de la reproduction avaient laissés place à la mort
Sous les effets néfastes de cette lune, enlacement de corps déchaînés et animés par la même folie quand au firmament du plaisir atteint elle se transforma, venant de la morsure l’achever sous le plaisir ultime
Quand elle s’inclina pour mettre fin à sa vie, lui arrachant la veine jugulaire, elle s’empala sur sa dague en argent qui lui transperça le cœur
Leurs sangs s’emmêlèrent comme leurs corps un peu plus tôt, ils poussèrent ensemble leurs derniers souffles

TiTiNaTy a écrit:: Elle se retrouva prisonnière de ses mains. L'envie de massacrer une fois de plus arrivait. Mais cette nuit, cette victime, étranges sensations. Elle sentait que les deux présences, animal et humaine, se battaient mutuellement pour prendre possession de son corps.

Il la regardait dans les yeux. Elle le regardait de la même façon. Il la voulait, elle le désirait. Les yeux tristes, elle pencha la tête comme un animal qui cherchait à comprendre.

"Tu le sais ! mais avant…"

Il la brusqua, elle le plaqua au sol. Il chamboulait tout en elle, elle enfonça ses griffes dans sa peau tellement le plaisir reçu par son ennemi était intense. Sa bestialité prenait le dessus, elle se battait pour que l'accouplement soit une réussite espérant une descendance avant d'en finir avec lui. Elle changeait progressivement, ses crocs pointaient pendant l'union de leurs deux corps. Son coeur refusait de tuer cet homme mais la nature était plus forte. Leur peau maculée de leurs sangs mélangés, elle jeta sa tête en arrière, son regard se posa sur la lune, des larmes coulèrent sur ses joues.

NNNOOOOOOONNNAAOOOUUUUHHH !!!!

Sa tête n'était plus un visage lorsqu'elle se pencha sur lui pour l'achever. Elle planta ses canines dans la courbure de son cou menant à son épaule lorsqu'elle sentit une douleur dans son corps. Un dernier regard échangé alors qu'elle redevenait Titi... pas un mot... le silence... l'enfer les accueillait ensembles, ces deux êtres à doubles faces, elle s'écroula sur lui, c'était fini.

Amandiere a écrit:: Le matin venait de se lever, les habitants sortaient peu à peu de leurs demeures heureux d'être en vie...
Ils decouvraient alors l'etrange tableau, le chasseur et la louve...

Le sang était partout...

Personne ne pouvait s'imaginer la violence du corps à corps ...

Personne ?

Non, elle ne l'imaginait pas ... elle le revivait depuis des heures.

Elle entendait encore les cris,
les hurlements,
elle voyait la sauvagerie des gestes,
les coups de griffes,
les coups de dents
la bestialité de Titi...
elle voyait la tenacité de l'homme,
qui se donnait corps et âme au plaisir et à la mort...

Ni l'un ni l'autre n'avait cherché à s'épargner

Ils la trouverent à genou, à coté du charnier, les mains rougies de sang dans son giron, le regard absent....
Son visage gardait les traces laissées par le baisé de la jeune femme, dilué à certains endroit par les larmes qu'elle avait versées.
Son visage avait la couleur de la cendre, ses mains étaient gelées....

Elle ne ressentait plus rien, ni le froid mordant, ni le vent glacial qui plaquait ses vetements trempés de sang.

Combien de temps était elle restée là, agonisant de les voir rendre leurs derniers souffles ?

robinwood a écrit:: En se réveillant ce matin là, Robin sortit pour voir où étaient les trois accolites sortis pour patrouiller.

Quand il arriva vers eux, il ne restait plus qu'Amandière, à genoux aupès de deux corps sans vies. Celui d'Ethan était presque méconnaissable tant les mutilations qu'il avait subit était atroces. Il regarda aussi une masse de poils mélanger à des morceaux de peau qu'il reconnu immédiatement, titi, sa titi était donc une louve, Robin s'effondra à genoux et ferma les yeux un moment. Sa douce, sa belle, sa moitié avait été touchée par la malédiction. Elle devait reposer en paix maintenant, paix à son âme torturée de n'avoir pas su lutter intérieurement contre se mal.

Quand il ouvrit les yeux, il prit conscience qu'Amandière avait été plus que choquée, il prit sa cape et la posa sur ses épaules. Il la releva et tout en la serrant dans ses bras la ramena vers le village se réchauffer à la table de la boulasse, là elle pourrait leur raconter ce qu'il c'était passé....

Il restait un loup, plus qu'un et se serai fini, il fallait voir juste et ne pas se tromper....

PS : Mais où qu'il est le maître du jeu ??

Le-Maitre-Du-Jeu a écrit:: [HRP] J'attends les votes de Jeff et Zaloute :wink: [/HRP]

Le-Maitre-Du-Jeu a écrit:: Voter juste...Telle était la pensée des quatre personnes restant encore en vie...Quatre...Dont un loup...Et une sorcière à qui il restait encore une potion de mort...Cette potion pourrait les sauver si jamais ils désignaient la mauvaise personne...

Les mains tremblantes, l'esprit obsédé par les évènements, chaque villageois vint déposer dans l'urne son bulletin.

Comme un mauvais film qui se répétait, Robinwood alla procéder au dépouillement.

Le jugement fut sans appel.

Jeff était la personne désignée...Il fut emmené au bûcher...Puis le feu fut allumé...Et on le regarda périr dans les flammes...

Rien..Rien ne se produisait. Pas de hurlements de loups, pas de transformation...A nouveau, un innocent avait été envoyé au bûcher...

Il restait trois personnes : un villageois, un loup, une sorcière...Une seule solution pour survivre : la sorcière devait utiliser sa potion de mort...et ne pas se tromper de personne...

[HRP]J'attends vos actions au plus vite^^[/HRP]

jeff021160 a écrit:: Nouvelle réunion en taverne.
Nouveau vote.
Nouveau dépouillement.
Nouveau moment où le temps est suspendu.
Nouvelle terreur.
Nouveau verdict.

Quand Jeff entendit son nom cité par Robin, il resta pétrifié et sans voix.
Il dévisagea tous les autres autour de lui.
Et vit ceux-ci s'approcher de lui, le saisir, le ligoter , le baillonner et le trainer dehors.
Tout cela sans qu'il ne prononce un mot ou essaie de se défendre.
Il ne semblait pas réaliser ce qui lui arrivait.

Puis il le vit.
Trônant honteusement au milieu de la place de Murat.
Le bûcher!

On le fit monter puis on l'attacha et quelques instants plus tard, sans attendre,
comme s'ils étaient trés préssés d'en finir, on y mit le feu.

Ce fut d'abord la fumée qui fit suffoquer Jeff et le sortit de son apathie.
Il commençait à étouffer et à tousser, ne pouvant prononcer aucun son.
Puis il apercu les flammes qui montaient rapidement vers lui.
La chaleur, douce au début devint vite insupportable.
Puis les premiéres flammes s'attaquérent à ses pieds et ses vétements.
Ceux-ci partirent en fumée et tout son corps commença à subir un supplice horrible.

Au travers des flammes et des volutes de fumées il aperçu ses pieds et ses jambes qui se calcinaient.
La peau se décollait , les chaires noircissaient et des cloques qui éclataient aussitôt apparraissaient partout.
La douleur devint si forte qu'il perdit vite connaissance, abrégeant ses souffrances.
Et quand son corps ne fut plus que cendres,
il était parti rejoindre le "trés haut" depuis longtemps.

Amandiere a écrit:: Amandiere se laissa couvrir de la cape et ramennée par Robin en taverne.
Il la fit assoir près du feu, lui frictionna légérement les bras afin de la réchaufée... son regard posé sur elle contenait milles interrogations.

Comment...?

Comment pourrait elle raconter ce qu'elle avait vu ?

Une femme s'accouplant avec un homme, un animal prenant son plaisir, une bete sacrifiant une proie...

Comment pourrait elle raconter ce qu'elle avait ressenti ?

Devait elle leur dire qu'elle avait ossillée entre l'envie de les rejoindre et la peur de mourrir ?
Devait elle leur dire qu'elle était soulagée de ne pas être la victime

Non ... elle garderais tout cela pour elle. Son regard croisa celui de Robin puis se repporta sur les flammes ... elle ne dirait rien.

La journée continua sans elle bien qu'elle fut obligée de voter comme les autres...
Lorsque le nom de Jeff fut annoncé, elle savait déjà qu'un innocent allait encore monter sur le bucher.
Elle n'assista pas à son calvaire,elle ne pouvait pas ...toutes les victimes dansaient devant ses yeux, tous les visages se superposaient ...
Bien qu'éloigné, le bucher charrait l'odeur de la chair grésillante...
Jeff n'était plus ...

jeff021160 a écrit:: Au delà........

Ici, là, là-bas, ailleurs, nulle-part, partout
Isolé, entouré, unique, multiple
Ne rien voir, ne rien entendre, ne rien sentir
Tout voir, tout entendre, tout sentir
Conscient, inconscient
Ne plus étre, étre autre.

Jeff venait de disparaitre, brulé vif sur le bûcher.
Un innocent de plus, mais la fin de cette terreur approchait.
Qui en seraient les vainqueurs?
Auraient-ils tous péris inutilement ou non?

Il ressentait encore l'atmosphére de Murat et en méme temps celle d'il ne savait où.
Etait-ce cela étre prés du "trés haut" ?
Allait-il retrouver Titi, Clo et les autres.
Point de chaire, plus que de l'esprit.
Ame, pensée, moi, autre, immatériel, qu'était-il devenu?

Il ressentait encore des émotions, des sensations, la béatitude.
Touché par une pensée,

Jeff n'était plus........

Le-Maitre-Du-Jeu a écrit:: Ils n'étaient plus que trois...Amandière, Zaloute, Robinwood..Un loup, un villageois, une sorcière...

La tension était à son comble. Tout pouvait finir immédiatement...Ou alors, le règne des loups garous sur Murat allait commencer.

Ce soir là, ils ne se retrouvèrent pas à la taverne. Chacun alla s'enfermer chez lui.

**Je suis le seul villageois..Comment vais-je faire pour m'en sortir?**

**Ma dernière potion..Vais-je l'utiliser??**

**Du sang frais...Mais lequel vais-je mordre??**

Enfin, le petit jour se leva...Le dénouement était proche...Au petit matin, il n'y eut plus que Zaloute...

Lorsqu'elle s'en alla voir le corps d'Amandière, elle rit, encore et encore. C'était sa dernière proie..La plus belle...La sorcière...La sorcière qui avait tué l'amour de sa vie : Robin.

Car Robin et Zaloute étaient fous l'un de l'autre..Mais Robin étant mort, plus rien ne comptait pour Zaloute...C'est pourquoi, un témoin passant par là aurait pu la voir s'en aller vers la foret, se donner la mort...........

LaFeeViviane a écrit:: Bon je crois que beaucoup d'entre vous m'ont reconnue..Alors je baisse mon masque : c'est moi qui me cachait sous le maitre du jeu...

J'espère que vous aurez passé un agréable moment...Désolée pour certaines longueurs, ou manques d'inspiration..C'était la première fois que je faisais cela, et si ça vous a plus, j'en referai plus tard.

En esperant que la prochaine fois, quelqu'un gagne!!!

» (animation) Epiphanie 1456
» [RP/animation] Le Sapin de Murat