[RP] La mine de Murat

arrière plan a écrit:: De bon matin, la mine commençait à s'animer. Les mineurs de Murat étaient arrivés les premiers, pour certains pas encore tout à fait réveillés, pour d'autres dans un flot de paroles.

Inscriptions faites, on leur distribue les outils, seaux...

Des charettes des villages voisins arrivent déjà pour prêter main forte...

bicker a écrit:: Bicker se présente apparemment le premier.La bise glaciale et l'aube naissante font de ce matin un moment pas tres agreable . Emmitouflé dans ses maigres vetements, il a hâte de descendre au fond gagner sa pitance pour nourrir sa famille.Serait-il le seul??

Zaloute a écrit:: Zaloute peine frileusement à gravr la pente douce qui mène à l'entrée de la mine. Ils sont une petite dizaine, et il en arrive toujours plus, disséminés sur le chemin. Elle se glisse avec raideur en bout de file pour qu'on lui distribue ses outils, son rôle, sa charge... Elle lève un sourcil morose au ciel plombé et venteux, parcouru de poussière aride et grisatre qui s'engouffrent dans les moindres interstices de ses vêtements. Elle resserre ses bras sur sa poitrine et tape du talon avec irritation.

La file avance vite, on lui flanque bientôt une lourde pioche entre les
mains et une paire de gants en vieux cuir élimé et noirci. Elle les enfile prestement, se tape les deux mains l'une contre l'autre, le manche de l'outil coincé entre le coude et le flanc. Elle souffle dans ses doigts refermés jusqu'au nez, histoire d'éviter qu'il ne tombe sous la bise glaciale, et grince hargneusement des dents. Elle maugréé :

Et on a eu une semaine de printemps y'a pas dix jours.

Un coup d'oeil agressif au couvercle maussade et dégoulinant de condescendance qui s'écrase sur l'horizon, puis elle se retourne vers le groupe des mineurs qui marmonnent entre leurs claquements de dents des phrases entrecoupées et sans intérêt.

Elle hausse vaguement les épaules et cherche, le nez haut, un visage ami... ou tout du moins connu...

Samuel Vimaire a écrit:: Un vent léger souffle aux abords de la mine. Il paraît plus fort et plus frais en ce matin. Il est probable que l'imagination tente de ressentir plus intensément ce dernier moment de liberté avant de plonger dans la mine surchauffée et sans le moindre courant d'air.

La tête encore dans son lit mais machouillant déjà son éternel morceau de tabac, Samuel Vimaire lève des yeux embrumés sur le groupe qui commence à se former à l'entrée de la mine. Il reconnait des visages. Il se rappelle de quelques noms. Bien qu'arrivé récemment, il a déjà travaillé avec beaucoup d'entre eux à extirper du ventre de la terre quelques morceaux de métal plus ou moins précieux.

Le travail est dur ici. Mais, la pensée des ducats sonnants et trébuchants à l'issue de sa journée de travail lui donne du courage. Il attrape pioche, gants et seau et se dirige vers l'entrée.

Nehwin a écrit:: Arrivant de Montluçon, Nehwin descendit de la charrette qui l'avait porté jusqu'ici. Il avait toujours détesté descendre dans les puits de mine, mais il paraît que le duché avait besoin de bras, et lui avait besoin d'or. Et il savait bien que dans ce genre de tâche, les plus vaillants étaient bien payés...parfois.

Après s'être présenté, il prit la pioche qu'on lui tendait et dirigea ses pas vers le trou. Un signe discret de tête pour saluer les autres mineurs. Nehwin n'en connaissait aucun, mais qu'importe. Après quelques heures de travail, ils seraient tous aussi sales les uns que les autres, couverts de poussière et de sueurs, et donc parfaitement méconnaissables.

Il serra les dents pour ne pas trembler sous le froid pinçant de ce matin-là et se prépara à travailler dur toute la journée. Un seul regard vers le ciel couvert de lourds nuages gris...

Quitte à ne pas avoir de soleil aujourd'hui, autant descendre dans le trou.

sakurahime a écrit:: Arrivée depuis seulement quelques heures après une longue route depuis Montluçon, Sakura se pressait dans la foule des mineurs prêts à descendre dans les entrailles de la terre.
Resserrant frileusement les pans de sa cape, elle pensait à la raison qui l'avait amenée dans ce village. Peine perdue, elle le savait bien! toutefois, elle devait tout tenter pour la retrouver. Mais il fallait bien se nourrir en attendant, aussi avait-elle été recrutée pour quelques jours, à descendre gratter les murs pour le duché...

Elle serra les dents. Ca faisait bien longtemps qu'elle n'avait pas eu à faire ce genre de boulot, mais la faim justifie les moyens, non?

Aussi attendit-elle patiemment son tour, reçu rapidement son équipement, et se joignit au convoi. Regardant autour d'elle, elle n'aperçu aucun visage connu... A si! Nehwin, le forgeron de Montluçon, était là également. Les temps étaient durs pour tout le monde visiblement...

Vivement ce soir... soupira-t-elle, tandis qu'elle s'enfonçait dans la pénombre des boyaux de la mine.

seve18 a écrit:: Seve arriva à Murat dans la charette qui était parti de Montluçon, comme son ami Nehwin, Seve avait décidée de venir aider à la mine pour le duché.

Emmitouflé dans sa cape, écharpe sur le nez car le froid était belle et bien revenu..Elle s'approcha de la file d'attende pour s'inscrire et recevoir les outils nécessaire avant de descendre dans le trou de la mine...

Bou qu'il fait froid dit elle à voix haute... Elle patienta avant de descendre dans la mine en cherchant quelques têtes connues ..P'tit sourire aux lévres pour saluer les gens qui lui étaient inconnu.

Lechincken a écrit:: En trainant ses savates, l'air ronchon, un grand gaillard au teint mat se dirige vers l'entrée de la mine

_Pff encore une journée dans cette mine, ma foi le jour ou je serai propriétaire s'en sera fini de c'sale boulot!!!
Eh vous l'contre-maître!!!
A propos de sale boulot, je crois que j'ai jamais vu des étaies aussi pourri, je te racontes même pas comme le puit d'aération m'a bien l'air riquiqui.
Dois faire aussi chaud làd'en que dans les fourneaux d'l'enfer!!!

En s'équipant, il continu à grommeler tout en s'enfonçant à demi-courbé dans le boyau si sombre [/i]

Asa a écrit:: Le printemps avait du mal à s’imposer en ce début d’année 1456. La bise froide de l’hiver passé balayait encore les chemins qui se couvraient d’une poussière grisâtre. Les cieux étaient emplis de nuages sombres plus menaçants les uns que les autres. Les arbres qui présentaient leurs premiers bourgeons devaient faire face au froid mordant et les jeunes pousses se courbaient près du sol. Une odeur de pluie se répandait dans l’air, entêtante et impérieuse.

Asa avançait dans les sous bois, une lourde cape sombre sur les épaules. Son fils retenu contre elle par une écharpe de laine blanche, dormait tranquillement ses petits poings fermés près de son visage. Au travers de l’épaule de la jeune mère était passé la sangle d’une besace qui se balançait au gré de ses pas. Asa progressait la tête baissée vers le sol, fixant les nouvelles pousses qui étaient apparues il y a peu. Son œil d’herboriste repérait avec facilité les plantes qui pourraient lui être utiles. Armée d’une petite serpe, la jeune femme les coupait alors soigneusement à la base et récupérait la tige feuillée ainsi que les racines. Elle les rangeait par la suite soigneusement dans sa besace.

Asa venait de récupérer de longues tiges de chardon béni lorsqu’un détail en contre bas de la colline sur laquelle elle était, attira son regard gris. Posant, les plantes dans sa besace, elle observa les allées et venues qui s’effectuaient atour de la mine. Un sourire passa sur son visage fin.

« Je les plains…Par le Très Haut, ce que je n’aimerais point retourner dans ces boyaux fétides… »

La jeune femme secoua doucement la tête et poursuivit sa cueillette matinale.

seve18 a écrit:: [ Dans la Mine ]

Seve avait finit son inscription et avançait pour rentrer dans la mine, elle s'enfonçait petit à petit dans le boyau sombre de celle-ci, elle pensa à ses premiers dans la mine toutau début qu'elle étit arrivé à Montluçon, elle était la juste pour aider le duché, mais quand elle regardait les visages des paysans ou des va-nu-pieds qui devaient venir ici tout les jours pour gagner une misérable paye...Elle haucha les épaules puis s'enfonça de plus en plus dans la mine et s'installa à un endroit sortit ses outils et commença à taper et taper eà en avoir mal dans les bras.

Non loin d'elle elle aperçut Sakura son amie elle la salua avec une grand sourire et se remit au travail taper taper dans le rocher pour en extraire l'or..

Samuel Vimaire a écrit:: Dans la mine.

Après avoir obtenu son affectation du contremaître à l'entrée, Samuel se dirigea à contrecoeur vers le boyau le plus profond. Les galeries successives, de moins en moins bruyantes à mesure que les mineurs devenaient moins nombreux, prenaient des couleurs dorées sous les coups des ouvriers. Les visages, au fur et à mesure de la descente, devenait de plus en plus gris jusqu'à atteindre la teinte de la houille.

La lueur tremblotante des bougies donnait à ces images des allures de cauchemars.

Il respira profondément et, prenant son courage et le manche de sa pioche à deux mains, il commenca à attaquer la roche.

"Ping".

Quelques éclats de roches volèrent, une étincelle scintilla pendant un court instant, et ce fut le début d'une journée de labeur.

bicker a écrit:: BICKER ayant eu ses outils et les indiquations du chef s'enfonca dans le boyau comme ses compagnons.Il se guidait dans le noir intense grace aux faibles lueurs des bougies!!!Il etait tres grand et etait obligé de marcher courbé.
Devant lui,avancait une pauvre femme un peu malingre.Il lui pris ses outils pour lui eviter cette peine.Pour le remercier,cette dame lui adressa un large sourire ;ses dents blanches tranchaient dans l'obscurité.La chaleur devenait de plus en plus forte;il quitta sa chemise et bu une goutte d'eau.
Toujours en peinant,ils arriverent enfin a la veine et se mirent à la tache.On entendait les bruits des pioches et quelques gens pleins de courage entonnerent un chant.

sakurahime a écrit:: [Dans la mine]

Elle devait l'admettre, retourner dans une mine ravivait de bons souvenirs.
Sakura revoyait l'époque où elle était arrivée à Montluçon et avait décidé d'en faire son point d'ancrage. Travailler dur avait été nécessaire pour tenter de réaliser ses rêves et la mine y avait contribué...

Elle s'enfonça dans un boyau choisi au hasard. La chaleur s'intensifiait et avec elle la puanteur des corps de milliers de travailleurs qui jours après jours suaient sang et eau contre quelques écus.

Arrivée à destination, elle aperçu Seve qui lui faisait des signes, toute souriante.
Elle s'approcha d'elle, heureuse de voir un visage connu, lui fit une bise et sans attendre, attaqua la paroi orifière non loin de son amie.
Qui sait, peut-être serait-elle chanceuse aujourd'hui...

Nehwin a écrit:: [Dans la mine]

Le travail battait déjà son plein. De nombreux ouvriers étaient là, afin d'extraire le précieux métal. Se dirigeant vers le fond d'un boyau sombre, Nehwin croisa Seve et Sakura qui frappaient déjà la roche. Il était content de trouver là les montluçonnaises. Le travail n'était guère plaisant, autant le faire entouré par des visages connus.

Dans un sourire, Nehwin salua les filles et lança d'un air joyeux :

Allez, du nerf, que diable !! Frappez plus fort. Et celui ou celle qui trouvera la plus grosse pépite paye la tournée ce soir.

Ce n'était pas grand chose, mais Nehwin savait que souvent, l'évocation d'une bonne soirée en taverne suffisait à donner le sourire. Si cela pouvait aider à alléger un peu la peine des travailleurs, c'était toujours ça.

Il se mit à frapper lui aussi contre la roche, à l'affût du moindre morceau de métal jaune.

Tamlyn a écrit:: [Aux Abords de La Mine]

Elle sauta hors de la charrette lorsque celle-ci s'arrêta devant la mine. Il y avait bien longtemps que ses pieds ne s'étaient posés sur le sol de Murat. A y penser cela faisait une éternité qu'elle avait quitté le village qui avait bercé son enfance.

Ses yeux s'attardèrent sur les alentours avant de se poser sur le groupe de mineurs qui se trouvait à l'entrée. Il lui sembla reconnaitre des Montluçonnais... un, deux peut-être trois...Elle essaya de les identifier mais ceux-ci s'enfonçaient déjà à l'intérieur du gouffre. Un large sourire s'afficha sur ses lèvres. "Sans doute était-il tombé eux aussi sur le recruteur aux belles paroles"

Bien que ce dernier avait joué pour beaucoup sur sa décision à venir jusque là, une tout autre raison l'avait poussé à faire le voyage. Il était mort ici...
Un amer souvenir qui la hantait chaque jour de son existence. Avec le temps, elle avait appris à l'accepter et à vivre avec. Aujourd'hui il en était tout autre...Peut-être était-il temps de chasser cette ombre afin de remettre un semblant d'ordre dans ce qui faisait sa vie... et quel meilleur endroit pour y arriver que Murat...

Une légère bise passa sur son visage et lui glaça l'épiderme, ce qui la ramena au présent. L'heure n'était pas aux souvenirs mais au travail. Elle releva ses cheveux pour les nouer, glissa ses mains dans les poches de ses braies et d'un pas lent rejoignit la file d'attente.

arrière plan a écrit:: Le contremaitre arpente les boyaux afin de vérifier le travail des mineurs, mine renfrogné. Des années de labeur dans cette foutue mine l'avaient rendu aigri et guère enclin au bavardage et aux civilités.

Observant chaque personne, chaque pioche et surtout scrutant les trouvailles de chacun... Il était hors que question que l'un d'eux ressorte avec une quelquonque pépite.

La journée s'annonçait sous de bons hospices, des mineurs venus d'autres villes étaient présents et le travail avançait plutôt bien. Il était néanmoins hors de question de montrer son contentement.

Il annonça donc :

On creuse, toujours rien en vue ?...

Il tire une fiole de son sac et boit rapidement, la chaleur au fond est insupportable.

max premier a écrit:: Arrivée à l'entrée de la mine

Max se dirigea vers le contremaitre.

Bien le bonjour messire, je suis de Montluçon et je sais que pas mal de mineurs travaillent en ce moment pour une commande spéciale..

Max regarde la tête renfrognée du contremaître, il continue vite de lui dire ce qu'il voulait, voyant la file d'attente grandir.

et bien je me suis dit que si vous vouliez que vos mineurs travaillent dans de meilleurs conditions, et donc mieux et plus vite, ils pourraient avoir besoin d'eau régulièrement... alors voilà, s'ils ont des petites pauses, je leur apporterai de l'eau dans ces seaux là

Max désigne ses deux seaux emplis d'eau fraiche et la louche.

Ah et puis, aussi, j'allais oublier... j'ai ça pour vous.. on m'a dit que ça pouvait servir...

Max avait posé près de lui une cage avec plusieurs canaris, sans savoir pourquoi exactement, on lui avait remis.

seve18 a écrit:: [Dans la Mine]

Seve frappait fort contre la roche quand ell entendit le forgeron de Montluçon faire sa p'tite blague pour une tournée, elle se dit quoi que après une journée comme ça sa serait pas de refus une bonne chope de bière bien fraiche..

Mais pour le moment elle avait juste le droit de travailler comme pas possible pour extraire de l'or que pour le moment elle ne trouvait pas..

Tout en soupirant elle s'essuya le front avec sa chemise qui n'avait plus la couleur de départ...Il fait chaud dans le boyau de la mine, elle a soif, faim mais aucune pause pour le moment le contremaitre n'avait rien dit le bougre ...Elle prit son mal en patience et continua de frapper ausi fort que ses muscles le lui prmettent ...

arrière plan a écrit:: Le contremaitre se retourne et se retrouve face à un valet. Il le regarde de la tête aux pieds et acquiesse.

Bien ! Emmènes tout ça dans la mine...

Tu n'as qu'une cage pour les canaris ? Et bien il te faudra aller au milieu de la mine en ce cas... Amuses toi bien.

Il regarde le valet et tout son attirail, hausse les épaules.

Allez je prends les piafs, tu portes l'eau... suis moi !

max premier a écrit:: Max regarde le contremaitre qui le jauge des pieds à la tête...

Non mais, on ne peut pas tous être ronchon et sale tout de même, qu'est-ce qu'il a de mal à être élégant hein ? Bon allez je me calme et je vais voir ce qu'il me veut ce lourdaud

Euh je dois rentrer ? bon ben si c'est obligé mais pas trop loin hein ? je suis un peu... ben disons que le noir et moi.. ça fait deux hein ?

Max suit tant bien que mal le contremaitre espérant que celui-ci ne le ferait pas souffrir inutilement juste par plaisir de voir un autre homme mal à l'aise dans sa mine noire et sale. La voûte commence déjà à se rétrécir et il regarde les oiseaux qui ont l'air d'être aussi mal que lui.

Samuel Vimaire a écrit:: Dans la Mine.

Au fin fond de la mine, avec juste la flamme des chandelles pour toute lumière, difficile de dire depuis combien de temps Samuel minait. Il avait perdu le fil des heures. L'agacement le guettait: il avait cru plusieurs fois trouver un nouveau filon mais les reflets dorés qu'il avait pu voir en arrivant n'étaient que des illusions.

Un instant, il crut même entendre des oiseaux, plus haut, le bruit semblant provenir des boyaux où des filons d'or avaient été découverts et où la majorité des mineurs étaient concentrés pour les exploiter. Il se frotta l'oreille droite et se persuada que son imagination lui jouait des tours. Il faut avouer que pour tremper son ennui, il revait de son futur lopin de terre que son travail ici devait lui permettre d'acheter.

sakurahime a écrit:: Sakura creusait depuis Aristote sait combien de temps.
Trempée de sueur, le corps andolori, elle n'aspirait qu'à faire une pause. Mais visiblement, ce n'était pas prévu au programme pour le moment, aussi prit-elle son mal en patience, se donnant du courage en pensant aux paroles de Nehwin et sa suggestion de passer la soirée à la taverne.
Elle avait tellement soif qu'elle était persuadée que plusieurs chopes de bière fraîche ne suffiraient pas à l'étancher.

Pense à autre chose ma fille, tu n'es pas pas la seule à galérer! murmura-t-elle, les dents serrées sous l'effort.

Même les plus bavards s'étaient tus et seul le matèlement des pioches contre la paroi se faisait entendre, inlassablement.

Non loin de là, Seve semblait dans le même état. De même que les fiers travailleurs ici rassemblés qui trimaient sans une plainte!

Alors elle serra les dents et continua à marteler les parois sans relâche...

Tamlyn a écrit:: [Dans la Mine]

Les présentations faites auprès du contremaitre, elle s'engagea dans la galerie souterraine, une torche dans une main, une pioche et un seau dans l'autre.

S'enfonçant dans les ténèbres, elle descendait de plus en plus bas.
Butant parfois sur un caillou, elle avançait sans trop oser, la tête baissée vers le sol, les yeux plissés pour mieux se repérer.
De temps en temps, son visage se relevait afin de saluer d'un signe de tête les mineurs qu'elle croisait.

Elle arriva enfin à l'endroit qui lui avait été indiqué. Elle posa ses outils, accrocha le flambeau, remonta ses manches puis scruta un instant la roche...Doutant de par où elle devait commencer, elle jeta un oeil autour d'elle. Seul le bruit des coups administrés à la mine se faisaient entendre. Consciencieux, les ouvriers s'attelaient à la tâche sans un mot.
Elle attrapa de nouveau sa pioche et dans un grand élan frappa au hasard sur le mur. Le manche toujours entre ses doigts, elle sentit les vibrations traverser ses bras puis descendre le long de son corps pour disparaitre à ses pieds...Une grimace passa sur son visage lorsqu'elle vit une légère poussière tomber de la petite fissure occasionnée par le choc....

"Bien..." La besogne allait s'avérer plus dure que prévu. Cela faisait bien longtemps qu'elle n'avait pas travaillé dans une mine et les habitudes se perdaient vite chez elle... Du moins se consola t elle ainsi avant de se remettre à brutaliser la paroi.

Nehwin a écrit:: [Dans la Mine]

Nehwin frappait, encore et encore. La poussière et la sueur l'empêchait de voir clairement ce qu'il faisait. Il ne savait même pas s'il avait déjà trouvé la moindre pépite. Il lui avait semblé apercevoir un reflet doré dans un morceau de pierre détaché du mur, mais, le minerai était très vite mis dans des paniers et porté à la surface, pour être trié par d'autres ouvriers. Si bien que les mineurs n'étaient même pas sûr de l'efficacité de leur travail.

Un instant, Nehwin posa sa pioche, le temps pour lui de souffler un peu, et d'essuyer son front ruisselant. Un coup de coude le fit se retourner. C'était son voisin qui, sans un mot, lui tendait une gourde d'où il venait de boire une gorgée. D'un sourire, Nehwin le remercia et but lui aussi une gorgée de cette eau qui n'était plus fraîche depuis bien longtemps.

Voila bien le seul intérêt de ce genre de travail : rapprocher des inconnus, soudés dans l'effort et prêts à s'accorder de simple gestes de sympathie ou d'entraide, quand le besoin s'en fait sentir.

Nehwin rendit la gourde à l'homme à côté de lui, et reprit le travail.

arrière plan a écrit:: Max était remonté après sa livraison.

Au fond de la mine, on entend les coups de pioches, divers râles et gémissements et les canaris qui chantent à tue tête.

Le travail s'effectue dans la sueur et la souffrance. Le contremaitre surveille toujours le visage fermé. Les seaux sont emportés rapidement à la surface pour tri et recherche de l'or...

Dans ce tintamarre, personne ne remarque que les canaris se sont tus... couchés au fond de la cage. Une forte détonation se fait entendre, immédiatement suivie par des cris.

La mine s'effondre... pierres poutres tombent...

max premier a écrit:: A la sortie de la mine

Max avait bien prévenu qu'il voyait les colibris de moins en moins en forme et cette chaleur insupportable, cette odeur intenable... Les oiseaux ne chantaient déjà plus à la moitié de son avancée...

Il serra les dents, se dit qu'un homme apportant de l'eau pouvait au moins prendre sur lui un moment et rester quand on pense au travail des autres pauvres bougres... Il donna donc toute son eau, puis avant de sortir dit au contremaitre

Euh messire, c'est vous le chef ici, je sais mais vous trouvez pas que les piafs là, ils sont bizarres ? bon moi ce que je dis hein... Je vous laisse en tout cas, j'essayerai de repasser plus tard.

Il sortit bien plus vite qu'il n'était entré, appréciant l'air frais... la soirée tombait déja et il était sur les chemins quand il entendit une grande déflagration derrière lui et un nuage de poussières noires s'éleva...

OHHHHH.... NON !!!!!, les piafs... ils avaient senti ça... Vite faut que j'aille chercher du monde...

Max courageux mais pas téméraire, se mit à courir le plus vite possible pour aller cherchez du monde.

Nehwin a écrit:: [Dans la Mine]

La déflagration avait été terrible. En un instant toutes les torches furent soufflée et le boyau se trouva dans le noir le plus complet. Mais Nehwin n'eut pas le temps de s'en rendre compte, soufflé lui aussi par l'explosion. Sa tête avait-elle frappé la paroi, ou un bloc de pierre lui était-il tombé sur le crâne ? Il n'aurais su le dire. Tout ce qu'il perçut, ce fût une douleur qui, l'espace d'un court instant, lui fit perdre connaissance...

Quand il rouvrit les yeux, il fût submergé par l'obscurité. Rien, pas une once de lumière. Nehwin pouvait juste sentir l'air chargé de poussière, rendant l'atmosphère presque irrespirable. Il toussa pour chasser la poussière qui entrait dans sa bouche, mais alors une douleur insupportable lui fit pousser un cri. Sa jambe. Il ne pouvait plus bouger la jambe. Il voulu tendre la main pour la toucher, savoir si elle était coincée sous un rocher ou simplement brisée par l'effondrement. Mais la douleur se fit encore plus forte, lu faisant tourner la tête, faisant danser des petits points de lumières devant ses yeux aveuglés par l'obscurité.

Il retomba en arrière, laissant sa main se poser sur quelque chose qui aurait pu être...une autre main, immobile, froide. Son voisin, celui avec la gourde ? Était-il mort ? Nehwin n'eut pas le temps de répondre à ces questions. Il sombra à nouveau dans l'inconscience, ne supportant plus la douleur qui lui remontait jusque dans le crâne.

sakurahime a écrit:: Sakura ouvrit les yeux...
Tout était noir et l'air irrespirable.
Ne comprenant pas ce qu'il s'était passé, elle flottait encore à moitié dans les brumes de l'inconscience. Puis tout revint: la déflagration, la fumée, les éboulements et la paroi dégringolant sur les mineurs tel un chateau de carte soufflé par le vent.
Elle pris alors conscience du silence de mort régnant tout autour, mais quelque chose d'autre n'allait pas. Quel était ce poids sur sa poitrine rendant sa respiration si difficile?
Elle tenta de crier mais seul un son faiblard sortit de sa gorge.
"Seve? Nehwin? Quelqu'un?"... aucune réponse.
Un autre essai, tout aussi infructueux.
Il lui fallait voir par elle même! Mais elle ne put bouger, totalement coincée sous la roche.
La fumée et la poussière la firent tousser. "Au moins je suis vivante"...
Réussissant tant bien que mal à tourner la tête, elle hoqueta à nouveau: "quelqu'un m'entend? Neh? Seve? SEVE!!"

seve18 a écrit:: [Dans la Mine]

Seve qui tapait aussi fort qu'elle pouvait avait entendu un bruit abasourdsant tout au tour d'elle s'était écroulé elle était certainement blessée elle eétait coincé sous des pierre et poutre ..Mas elle entendit des vox autour d'elle dont celle de son amie Sakura ...

Sakura Sakura je suis la mais je suis bloqué je ne peux pas bouger mes jambes, mon corp est recouvert de pierre et autre débrits ..

Vient m'aider je ne veux pas mourrir ici ...

Seve avait dit ces quelques mots et commencer à avoir mal partout elle ne sentait plus rien ne voyait plus rien autour d'elle tand de poussière de cris que c'est il passé ...

robinwood a écrit:: [A L'EXTERIEUR DE LA MINE]

Robin passait non loin de la mine quand il entendit une grande déflagration, il pressa son fidèle 1.2.14, plusieurs de ses amis y travaillaient aujourd'hui, lui avait prit une journée de repos.

Quand il arriva au alentour de la mine, un immense nuage de poussière grise flottait dans le ciel, plus il s'approchait de l'entrée plus l'opacité du voile poussiéreux était important, il mit un linge sur la bouche car il avait peine à respirer, faisant aller son bras libre, il essaya de chasser la fumée et se rapprocha tant bien que mal au plus prés de l'entrée. le conduit était ouvert mais difficilement pénétrable tant la fumée était épaisse. Il ne trouva pas âme qui vive auprès de l'entrée, il avait du se passer quelque chose...

Aprés avoir progressé un peu il pensa, mon dieu , MON DIEU hurla t'il en voyant la galerie complètement bouchée par des gravats. Il appela de toutes ses forces

VOUS M'ENTENDEZ? IL Y A QUELQU'UN ???

Personne, pas de réponse, il fallait faire vite, il ressortit de la galerie et enfourcha 1.2.14, à grand galop il alla jusqu'au village, arrivant sur la place de la mairie il cria

A L'AIDE, A L'AIDE, LA MINE C'EST ECROULEEEEEEEEEEEE........

Asa a écrit:: [A l'extérieur de la mine]

Asa rentrait tranquillement vers sa demeure. Les rues étaient étrangement vides et la ville calme. La jeune femme était allée rendre visite à des amis, après sa récolte de plantes et portaient à son grand une besace remplie à ras bord. Ses pensées vagabondaient dans son esprit alors que son fils s’agitait dans ses bras.

Soudain il y eut une effrayante déflagration. La jeune femme sursauta et menaça de tomber sous le choc. Une fois sa stabilité retrouvée, elle se retourna vers la ruelle qu’elle venait de quitter. Au dessus des maisons aux toits de tuiles, s’élevait une lourde fumée grisâtre. Le sang de l’herboriste ne fit qu’un tour.

« La mine ! » s’écria t elle, au milieu de la rue.

Les quelques personnes présentes autour d’elle poussèrent des cris d’effroi et tous se précipitèrent vers les lieux d’où partait la colonne de poussière. Remontant son châle sur son visage et celui de son fils, elle se mit à courir.

* Oh non par le Très Haut… que s’est il passé ? Un effondrement ? Non impossible…tant de gens…oh…*

Elle se mordilla la lèvre inférieure comme à son habitude lorsqu’elle était inquiète et pressa le pas. Soudain, une forme se dessina dans la poussière environnante et elle crut discerner un homme. S’approchant un peu plus elle reconnut Robinwood qui semblait affolé également.

« Messire ! Messire ! Que s’est il passé ? Qu’y a-t-il ? »

L’homme ne cessait de hurler et Asa tentait désespérément de comprendre ses paroles. Soudain, son visage s’assombrit. Le boyau principal de la mine s’était écroulé et les gens s’y retrouvaient désormais prisonniers. Les yeux de la jeune femme se ternirent. Ses pensées s’emmêlèrent et pendant un court instant, ce fut le chaos en elle. Elle se reprit cependant rapidement et se retourna vers Robin.

« Il faut absolument trouver des bras solides ! Nous devons dégager les boyaux ! Avant que ces pauvres malheureux… »

Elle n’osa continuer.

« Je suis herboriste et guérisseuse. Je pourrais aider les blessés…mais il faut avant tout les sortir de là. »

Son ton était tranchant et vif. Tout en parlant, elle avait entraîné Robin vers le village. La Coba y était en ce moment peut être pourraient ils les aider…

Sibille a écrit:: Sur les hauts de la coline non loin de la mine de Murat

Max avait couru jusqu'à Montluçon et avait ameuté la population mais plus simplement avait demandé de l'aide à Sibille qui après avoir pris son nécessaire, entrepris le voyage aussitôt...

Mes amis, et Neh..., non ce n'est pas possible... ce nuage de poussière se voit d'ici déjà... comment vais-je les retrouver ? pensa-t-elle. Elle se tourna vers Max et lui dit

Max d'après ce que je vois, il nous faudra du monde je crois, des bras pour dégager car nous ne pourrons pas soigner les gens si nous ne pouvons pas les atteindre... Voulez-vous repartir dès maintenant à Montluçon et essayer de trouver du monde ? Moi je vais essayé de voir ce que je peux faire, trouver de l'eau, trouver un endroit sec et protégé pour soigner les blessés... Allez, ne traînez pas et revenez vite avec du monde

Elle fit à Max un timide sourire pour ne pas lui montrer son angoisse grandissante et continua seule en direction de l'entrée de la mine.

cloclo a écrit:: Aux abords de la mine, côté Murat.

Clothilde revenait de la forêt où elle avait coupé quelques bûches, lorsqu'elle entendit une déflagration sourde, violente, qui retentit dans tous les environs.

Elle se laissa guider par le bruit, et se trouva alors au-dessus d'un ravin...

Un ravin qui n'avait rien de naturel...
Un ravin qui se trouvait à l'aplomb de la Mine !!!!!

La jeune femme en laissa choir au sol son panier contenant les bûches, qui roula dans le précipice formé par l'effondrement.

Elle s'écria alors :

Par le Très-Haut !!!!!
Quelle catastrophe !!
Tous ces mineurs enfermés... Des secours, vite !!

Elle courut alors à toute vitesse en direction du village pour alerter les Muratais et tenter de trouver des bras secourables.

Samuel Vimaire a écrit:: Dans la mine.

Samuel reprenait lentement ses esprits. Il avait un léger mal de crâne qui, un examen du sommet de sa tête le lui appris, était dû à une bosse. Probablement une pierre. Ou une poutre. Que s'était-il passé?

Il faisait noir.

Ohé, il y'a quelqu'un? Pas de réponse. Inquiétant. Ils étaient pourtant trois dans ce boyau. Le plus profond de la mine.

A tatôns, il retrouva sa lampe et la ralluma avec une des allumettes que le contremaître lui avait donné.

La galerie s'illumina et Samuel découvrit les deux autres mineurs. Il n'y avait plus rien à faire pour eux, ils ne respiraient plus.

En observant autour de lui, il s'apercut que l'éboulement n'avait pas trop altéré sa galerie mais des pierres en bouchaient désormais l'entrée.

Crénom! Enfermé!

Il voulut prendre sa pioche mais une violente douleur le saisit au poignet. Il avait du se tordre lors de l'effondrement. Serrant les dents, il commenca à attaquer la roche pour sauver sa vie.

Sibille a écrit:: A l'extérieur de la mine

Suite au départ de Max, Sibille dévala la colline le plus rapidement qu'il lui était possible

Il faut que je fasse attention car je ne pourrai aider personne si j'ai une cheville cassée pensa-t-elle

De plus en plus inquiète au fur et à mesure où elle découvrait l'entrée de la mine, Sibille vit de loin partir une femme en courant qui avait abandonné son panier de bois...

Elle doit être partie chercher du secours, si elle est de Murat, elle doit connaître les lieux. Il faut que nous soyons forts pour tous ces pauvres gens.

Elle s'avança le plus près possible de l'éboulis dans l'entrée et se mit à crier, prenant une voix assurée, sans trop montrer son angoisse

Hé OHHHH.... y'a quelqu'un ? Ne vous inquiétez pas, on va vous sortir de là.

Sortir oui mais comment ?

Elle posa un peu plus loin son nécessaire de soins et prenant la pelle qu'elle avait penser à amener, commença doucement à dégager les gravats, regardant régulièrement que cela ne glisse pas plus...

saxledemon a écrit:: [Dans la mine]

Sax travaillait dur à l'extraction de pépites,quand tout à coup un bruit sourd l'interpella!!
Quel est ce bruit

Sans comprendre ce qui lui arrivait il se retrouva sous des gravas avec une jambe coinçée sous un rocher

AU SECOURS AU SECOURS AU SECOURS
La mine s'est effrondrée!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

robinwood a écrit:: Au village de Murat

Asa fut la première à croiser l'alerte de Robin, elle le guida jusqu'au centre du village. Un attroupement fut vite autour d'eux, Robin expliqua ce qu'il avait vu

Asa, il faut vite regrouper toute les pioches et les pelles que compte le village, vous allez chercher une charrette, il faut des vivres et des couvertures, du bois pour faire un feu, on doit tous se souder pour allez sauver les mineurs et il faut faire vite

Robin pensa à jeff qui était dans la mine, était il vivant ?

Il faut être rapide et organiser

L'homme désigné apporta la charrette et Robin attela rapidement 1.2.14, les autres étaient partis chercher des couvertures, des pioches et tout ce qui pouvait être utile.

Quand Robin se retourna il vit arriver Clo, elle était affolée, elle venait de la mine

Tu as vu ma Clo , Tu as vu la catastrophe !!!

saxledemon a écrit:: [Sous les decombres]

max avait beaucoup de diffilcutés à respirer avec toute cette poussiére et se demandait s'il y avait des survivants...

Y'a quelqu'un au secours

Parlez ,repondez voyons.
sa jambe commençait à lui faire mal !!

C'est pas possible qu'est-il arrivé pour que cette mine s'effrondre,elle etait bien etayée pourtant que s'est -il passé .

Sax se posait des questions!!
N'est-ce pas voulu ?
Quelqu'un voulait que la mine ferme?
Une vengeance?.

Tamlyn a écrit:: [Dans la Mine]

Une masse très importante de terres et pierres s'effondra soudain sous ses cris. Elle n'avait rien vu, ni entendu venir.
L'obscurité avait remplacé la faible lumière qu'émettaient les torches. Une poussière de plus en plus épaisse vint alourdir l’atmosphère qui devenait presque irrespirable, Il y régnait un silence de mort parfois rompu par les pierres qui finissaient leur course sur quelques amas de roches.

Un goût de sang pèse sur sa gorge. Elle essaye de se lever puis retombe à genoux, une douleur lancinante lui bat aux tempes, elle pose une main sur son front. Sous ses doigts, un fluide épais, visqueux et tiède parcours son visage. Du sang !!

-Bon ! pas de panique...t'es encore consciente alors ça ne doit pas être grand chose...

Au même instant, un son quelque part lui fait garder le silence, l'oreille aux aguets, elle écoute, attentive.

-Vient m'aider je ne veux pas mourrir ici ...

Une autre voix...ailleurs...

-"quelqu'un m'entend? Neh? Seve? SEVE!!"

Neh ? Seve ? ....Seigneur !! c'est Seve et Sakura !! son coeur se met à battre plus vite...elle n'est pas toute seule. elle ne sait si son cri sera perçu mais elle tente tout de même.

-Sakuraaaaa.....Seeeeeeeve ???

Bien qu’elle ne voit rien, elle tourne la tête de gauche à droite et cherche à tâtons une issue. Il faut qu'elle les rejoigne. A quatre patte, s'écorchant les jambes, elle avance lentement, escalade les pyramides de caillasses, déblaye quelques pierres afin de se faire un plus large passage quand elle bute contre un corps. Enfin elle a trouvé quelqu'un !

- Hey !! Vous m'entendez ?

Aucune réponse. Dans le noir, ses mains trouvent l'individu et se posent sur son torse...-Hum ! c'est un homme à n'en pas douter- ... puis remontent lentement vers le visage de ce dernier. Tête baissée pour essayer de distinguer quelques traits, elle lui tapote la joue.

-Hé !!...réveillez-vous...

L'homme reste immobile, sans réaction. La peur s'immisce au creux de son ventre. Est-il mort ? Non ! Hors de question...elle ne veut pas être toute seule...pas ici...pas maintenant...
Les dents serrées, elle retient ses larmes, la rage et la frustration bouillonnent au fond d’elle. -Le contre-coup ?- Elle agrippe la chemise de l'inconnu et d'une main le gifle plus fort. D'abord sévère, sa voix devient implorante.

- Réveillez vous, c'est pas le moment de faire la sieste....je vous en prie...

Sibille a écrit:: Entrée de la mine

Sibille ne ménageait pas sa tâche mais de sinistres grincements venaient des étaies de l'entrée et n'étaient pas pour la rassurer.

Avec sa pelle, elle dégageait tout d'abord les premiers tas de gravats vers le centre, pour les repousser des deux côtés, espérant ainsi maintenir un peu les côtés de ce boyau sombre et lugubre. Elle laissait les pierres les plus lourdes, elle ne pouvait pas les porter sans prendre de risque. Elle avait mis devant sa bouche et son nez un tissu mais les yeux la piquait et elle devait faire de nombreuses pauses... quand à un moment, elle cru entendre un cri étouffé. Elle se rapprocha et écouta et essaya de crier elle même mais le souffle lui était un peu coupé.

Y'a quelqu'un ? Hé OH..... Y'a quelqu'un ? Continuez à appeler régulièrement mais en ménageant vos forces...

Somara a écrit:: *Somara étais au village et vu l attroupement , son estomac se serra a la vu des mines inquiete sur les visages.

En arrivant accompagner de son chien Ténèbre , elle toucha le bras de Robin et lui dit :

Je viens d' apprendre la nouvelle , si vous le voulez je prends en charge les blesser ? j étais medecin ailleur.
De plus mon chien pourrais vous aidez a trouver les mineurs..

Somara attendait la réponse de Robin en caressant la tête de son chien , mais déjà les plans se faisais dans sa tête

robinwood a écrit:: Vous ne serez pas de trop dame Somara, toutes les bonnes volontés nous seront utiles. Il y aura surement des blessés, donc vos connaissances médicales seront précieuse

Tout en répondant à Somara, Robin mit en branle la charrette maintenant chargée, Asa avait regroupé tout le nécessaire.

le convoi quitta la centre de murat en direction de la mine, il fallait faire vite...

Somara a écrit:: Somy de son coté partie en courrant a la Clinique , et demanda de l aide a des jeunes garçon en passant de venir l aider . Le temps comptais !

Arriver a la clinique elle remplis des sac de toute les crème médicinal et bandage possible ,

Couverture en quantité elle fit signe au jeunes de la suivre et toujours en courrant reparti vers la Mine.

Elle allais établir un camps ! et preparer des lit de fortune pour les blesser..

Courrant toujours avec les deuzx jeunes et son chien sur les talon elle arriva devant la mine... le spectacle etais effrayant.. elle devais ne pas se laisse envahir par la panique et commenca a donner ses ordre au jeune et le camps de blesser fut mis en place..

Nehwin a écrit:

[Dans la Mine]

Nehwin, toujours perdu dans les brumes de l’inconscience, entendait des voix qui appelaient. Etaient-elles vraies ou simplement le fruit de son imagination ? Les voix se faisaient insistantes. Il ne comprenait ce qu’elles disaient, mais elles étaient là.

Puis il se souvint. L’explosion, l’éboulement, le corps à côté de lui, la douleur… Cette douleur qu’il pouvait encore sentir dans sa jambe droite et qui lui fit reprendre petit à petit connaissance.

C’est alors que Nehwin entendit clairement la voix qui appelait. Une voix de femme, dure, mais qu’il a déjà entendu… A peine eut-il le temps d’essayer d’identifier cette voix que quelqu’un attrapa sa chemise et le gifla violemment.

Tamlyn a écrit:: - Réveillez vous, c'est pas le moment de faire la sieste....je vous en prie...

D’une poigne ferme, il agrippa la main serrée sur sa chemise, à n’en pas douter une main féminine. Il ouvrit la bouche et parla d’une voix qu’il aurait voulu plus assurée, mais qui semblait encore bien faible.

Je ne dors pas, jeune fille. Je ne suis pas sûr d’être entier, mais je vous assure que je ne dors pas. Et s’il vous plait, cessez de me frapper. Attendez au moins de me connaître un peu mieux, vous aurez alors sûrement une ou deux raisons de le faire…

Trop content d’être en vie, et de ne pas être seul, Nehwin ne pouvait s’empêcher de plaisanter. Il en fallait même de peu qu’il ne se mette à rire ouvertement. Mais il toussait trop, étouffé par la poussière, pour pouvoir rire.

A qui dois-je le plaisir de ne pas mourir seul ? Votre voix ne m’est pas inconnue.

Tout en parlant, Nehwin cherchait de sa main libre dans ses poches. Il avait toujours de quoi allumer un feu. S’ils mettaient la main sur une des torches qui avaient été soufflées, ils y verraient un peu mieux…

Asa a écrit:: A l'extérieur de la mine

Asa et Robin arrivèrent rapidement au cœur du village et se mirent à rameuter les personnes de bonne volonté qui se trouvaient là, racontant l’horrible tragédie qui se déroulait. Certains cris retentirent, des yeux s’ouvrirent étonnés qu’une telle chose puisse se produire. Mais bientôt, tous se mirent en mouvement et les choses commencèrent à s’organiser.

Asa voyant que Robin s’en sortait à merveille, se dirigea d’un pas leste jusque chez elle. Elle poussa vivement la porte et posant sa besace et son fils sur la table de bois sombre, elle se mit à récupérer tout son nécessaire. Son regard volait sur la pièce, brillant d’une détermination sans borne. Des gens étaient coincés sous cette terre et elle était bien décidée à les sortir de là. Elle ouvrit d’un geste rapide de ses coffres d’herboriste et entassa dans une besace plus petite toutes ses fioles et pots de terre cuite. Les bandages imprégnés d’hydrolat de souci les rejoignirent assez vite. La jeune femme hésita un court instant sur les longues feuilles d’absinthe puis les ajouta.

« J’en aurais besoin… »marmonna t elle entre ses dents serrées.

Elle s’occupa ensuite de son fils lui aménageant un panier empli de linge. Le petit l’observait ses grands yeux bleus ne la quittant pas. Ses petites mains s’agitèrent vers elle lorsqu’elle s’approcha.

« Viens par là mon petit ange…Ta mère va avoir bien du travail, tu sais. Il va te falloir estre bien sage »

Elle le chatouilla avec joie et l’installa confortablement dans le panier. Asa finit par lui fixer un linge imbibé de saponaire sur le visage. Elle en plaça un également sur son propre nez et ses lèvres et attrapa la besace qu’elle avait préparée. Prenant le panier où gigotait son fils et un brasero d’une main, ainsi qu’une pelle de l’autre, elle sortit rejoignant Robin qui se tenait aux cotés d’une charrette emplie de matériel.

« Beau travail à tous ! Allons y désormais. Il est temps ! »

Elle posa son fils à l’arrière de la charrette et le convoi se mit en branle. Durant les quelques minutes qui les conduisirent à la mine effondrée, Asa passait et repassait son matériel dans son esprit. La poussière retombait doucement laissant apparaître les dégâts. Lorsqu’ils arrivèrent aux abords de la mine, une femme était déjà là parlant aux mineurs coincés. Asa la salua rapidement et déposa son matériel au pied d’une falaise lisse et peu haute. Elle posa son fils qui gazouillait toujours et sa besace non loin. Puis, prenant en main sa lourde pelle, elle se dirigea aux côtés de la dame.

« Le bon jour ma Dame…Je me présente Asa herboriste de métier. Avez-vous entendu des voix ? »

Tout en se renseignant, elle se mit à déblayer à son tour, tendant anxieusement l’oreille.

cloclo a écrit:

Au village de Murat

Clo arriva en courant au village.
Elle vit avec soulagement que les premiers secours s'organisaient, et se précipita vers Robin, qui venait d'atteler 1.2.14 à une charette.

robinwood a écrit:: Tu as vu ma Clo , Tu as vu la catastrophe !!!

Oui mon Chtit Frère, c'est horrible !!
je vais vite aller prévenir Mère Sophonxe, puis j'afficherai en place de Murat un "numéro spécial" de la Gazette...
J'étais loin de m'imaginer, en reprenant le journal, que j'aurais à annoncer une telle catastrophe...
Bon je vais vite répandre la nouvelle, et je vous rejoins là-bas, pour aider aux premiers secours !!

La jeune femme fila en direction du Presbytère, afin de prévenir l'Abbesse de Murat.

LaFeeViviane a écrit:: Aux hospices de Murat

Des semaines...Cela faisait bien plusieurs semaines que Viviane n'était pas venue aux hospices.

Elle profita de ce jour où elle n'avait rien de particulier à faire pour mettre à profit les connaissances qu'elle acquérait petit à petit à l'université.

La première chose qu'elle fit en arrivant fut de distribuer à manger aux nécessiteux. Avec elle, elle avait amené soupe et pain. Cela ferait l'affaire.

Elle reconnut quelques unes des personnes qui étaient là. Certaines d'entre elle n'avaient nulle part où aller et passaient donc des semaines ici. Mais beaucoup de visages lui étaient inconnus.

Tout en distribuant la nourriture, elle parlait avec chacune des personnes présentes, avait un mot gentil pour tout le monde.

Et soudain, alors qu'elle avait presque fini la distribution et qu'elle allait s'attaquer aux visites médicales, elle entendit un énorme bruit, et sentit le sol trembler sous pieds.

**Par Aristote, qu'est-ce donc? La Terre serait-elle donc devenue folle?**

Tamlyn a écrit:: [Dans la Mine]

Ses yeux embués de larmes, elle frotta sa paume contre sa cuisse. Elle avait frappé fort...elle se réprimanda intérieurement...elle devait se l'avouer, il ne servait à rien de s'acharner sur un cadavre. Soudain elle sentit qu'on enserrait son poignet. Surprise, elle essaya de reculer mais "le mort" la tint fermement. Dans l'obscurité, elle ne distinguait rien de lui hormis la chaleur de sa main sur la sienne...Puis comme dans un rêve il se mit à parler.

-Je ne dors pas, jeune fille. Je ne suis pas sûr d’être entier, mais je vous assure que je ne dors pas. Et s’il vous plait, cessez de me frapper. Attendez au moins de me connaître un peu mieux, vous aurez alors sûrement une ou deux raisons de le faire…

Le frapper ? Elle lui aurait plutôt sauté dans les bras si elle n'avait pas gardé une once de dignité. L'homme était bel et bien vivant et était d'humeur à plaisanter ce qui eut l'effet qu'elle redoutait depuis que la mine s'était effondrée. Un large sourire ouvrit ses lèvres et un flot de larmes brûlantes et silencieuses se mit à couler sur ses joues...non pas qu'elle était triste... au contraire, une joie, un plaisir indicible la submergea...Elle n'était pas seule !
D'un revers de main elle essuya son visage et se rapprocha à nouveau de lui lorsqu'elle l'entendit tousser. Il avait l'air gravement mal en point...il fallait qu'elle trouve un moyen de voir l'étendu de ses blessures. Il se mit à gigoter.

-A qui dois-je le plaisir de ne pas mourir seul ? Votre voix ne m’est pas inconnue.

Elle haussa les épaules et secoua a tête de droite à gauche..."Mourir seul"...Un frisson glacé lui parcourut l’échine. Elle même n'avait-elle pas craint la même chose plus tôt ?...Les yeux grands ouverts, elle fixa l'endroit où l'homme était supposé être, elle ne le voyait pas mais, sa main toujours dans la sienne laissait deviner exactement sa position...Elle ne le laisserait pas seul, ils sortiraient tous les deux d'ici et vivants ! Elle en faisait le serment. C' est d'une voix sévère mais calme qu'elle lui répondit.

- Je me nomme Tamlyne, Messire... Surtout ne vous avisez pas de mourir maintenant, il va falloir nous sortir de là, j'ai encore besoin de vous...Et cessez de vous trémousser ainsi...quelque chose ne va pas ?

Elle sentait l'homme bouger depuis quelques minutes. Avait-il mal quelque part ? Elle fit alors une chose que jamais elle n'aurait osé en d'autres circonstances. "Au grand maux les grands moyens !" Elle retira ses doigts de leur emprise et les plaqua sur son torse, doucement elle se mit à explorer le corps de l'homme afin de trouver ce qui pouvait bien le retenir à terre.

- Hum...ne bougez pas et dites moi lorsque je vous ferais mal... un peu de lumière serait la bienvenue ...enfin...Alors, et vous ? comment vous appelle t-on ?

sakurahime a écrit:: Tout semblait flotter... quelques secondes seulement s'étaient-elles écoulées depuis son appel, ou bien quelques heures? Sakura n'en savait rien, mais la seule qu'elle savait, c'est que Seve était vivante!!

"Seve? calme-toi, on ne va pas mourir ici, je te le promets! j'ai un million de choses à faire dans la vie, et toi aussi! tu crois qu'Heyric et Héri ne seraient pas tristes si on les quittait ainsi? on doit s'accrocher pour eux! tu m'entends?! on va s'en sortir!"

Malgré toute la conviction qu'elle mettait dans ses paroles, la jeune femme tentait surtout de se convaincre elle-même. Tout semblait si irréel... des larmes coulèrent le long de sa joue...

"Seve, tu m'entends? on va s'en sortir, je te le promets[/b]!", mais sa voix mourut, brisée par les sanglots.
D'un geste rageur, elle les essuya.
"[b]Pour commencer, dis moi où tu es blessée? regarde si tu peux bouger tes bras et tes jambes, et si tu saignes quelque part!"

De son côté, elle fit de même. Pas de douleur particulière, elle n'était pas vraiment blessée, juste quelques coupures qui, bien que saignant abondamment, ne pouvaient être qualifiées de blessures.
Elle était en fait juste coincée sous la roche, qui la maintenait prisonnière au sol, de la poitrine, au bout de la jambe gauche, qu'elle ne sentait plus.

"Tout va bien pour moi, je suis juste coincée!!"

Tout à coup, une voix retentit, une voix qu'elle connaissait, parlant à quelqu'un sur sa gauche.
"Tamlyn? Tamlyn? c'est toi?"

Sibille a écrit:: Entrée de la mine

Sibille qui continuait à pelleter s'avançait doucement dans l'entrée mais de grosses pierres menaçaient toujours de tomber sur les côtés et les étaies avaient l'air bien affaiblis et c'est avec précaution qu'elle avançait. Elle venait de faire une pause quand elle vit arriver une dame munie d'une pelle aussi.

« Le bon jour ma Dame…Je me présente Asa herboriste de métier. Avez-vous entendu des voix ? »

Ravie de vous voir arriver Dame Asa... moi je suis Sibille et je suis sage-femme et guérisseuse de Montluçon. J'ai été prévenue il y a peu par Max le gardien de notre théâtre qui se rendait utile en l'absence de divertissements chez nous, auprès du contremaître de cette mine... et au moment de repartir, il a entendu la détonation et affolé il est venu chercher du renfort...

Je l'ai renvoyé chercher plus de monde et j'ai commencé moi même à déblayer mais ces grosses pierres là, sont trop lourdes, il faudrait des hommes forts pour les dégager et rapidement car j'ai entendu une sorte de cris mais je ne sais pas si c'était une seule voix.

En attendant je déblais ce que je peux mais il y a de sinistres craquements, il nous faudrait peut-être consolider les étaies des côtés et pour cela il nous faut du bois... Pensez-vous que les gens de Murat vont bientôt arriver pour nous aider ? car seules, nous ne pourrons soigner personne si nous n'entrons pas.

Au même moment un craquement se produisit et des pierres dévalèrent des côtés... Sibille se mit de côté, repoussant d'un geste Asa avec elle.

Samuel Vimaire a écrit:: Dans la mine.

Au prix de beaucoup d'efforts, moitié attaquant la roche à la pioche, moitié écartant les éboulis à la main, Samuel réussit à se frayer un passage à travers le mur de pierre qui bouchait son boyau.

Il se retrouva dans une autre galerie, beaucoup plus grande et un peu moins profonde.

Tentant d'éclairer avec la faible lueur de sa lampe, il appella:

Y'a quelqu'un?

cloclo a écrit:: Aux Hospices de Murat

Clothilde, après avoir prévenu Mère Sophonxe, et rédigé en hâte un numéro spécial du "Sanglier Sauvage" annonçant la catastrophe aux Muratais,
se rendit aux Hospices. Il fallait prévenir là aussi...

Elle trouva Viviane, qui terminait la distribution de soupe aux alités.

Elle lui fit signe de la rejoindre dans un coin un peu discrèt de la salle commune, pour ne pas affoler les malades, et lui dit tout bas :

Vivi... une catastrophe... une catastrophe à la mine...
Un effondrement, sans doute un coup de grisou, je ne sais...
Des mineurs sont coincés là-bas...

saxledemon a écrit:: [Sous les decombres]

Tentant désespérement de se dégager,Sax respirait difficilement la poussière envahissait la mine.

M.... je vais pas crever la dedans quand meme !!!!! se dit-il en revoyant defilé sa misérable vie.

OHHHHHHHHHH OHHHHHHHH y-a quelqu'un qui m'entennnnnnnnnnds.

Asa a écrit:: A l'extérieur de la mine

Asa déblayait les roches les plus petites avec détermination. Elle s’arrêta un court instant écoutant avec attention la dame à ses côtés. Son regard balayait l’entrée de la mine désormais sous les décombres. Des rocs lourds présentaient des fissures inquiétantes et menaçaient de s’écrouler. Asa resserra sa prise sur la pelle qu’elle avait en main. De la sueur lui maculait le front. Elle la chassa d’un revers de bras laissant une traînée de poussière sur son visage.

« Oui vous avez raison…Nous devrions renforcer…. »

Elle n’eut pas fini sa phrase que déjà la terre grondait de nouveau. Les parois de la mine tremblèrent de nouveau et les rochers se mirent à rouler. Asa fut rapidement tiré sur le côté par une main ferme. Son regard gris empli de reconnaissance se posa sur la dame Sibille.

« Merci…Tout nostre travail vient malheureusement de disparaître… »

Elle soupira et se retourna vers la charrette où s’entassait le matériel. Le bois, elles en auraient tant qu’elles le souhaiteraient. Mais les bras commençaient sérieusement à manquer. Elles n’allaient tout de même pas tout déblayer à elles seules. Asa fronça les sourcils, inquiète et se mordilla la lèvre.

« Il nous faudrait des bras solides en effet… Peut estre que la Coba pourrait nous aider…mais je ne suis sure de rien…Pourtant nous avons répandu la sordide nouvelle…ou sont ils ? »

Asa scrutait anxieusement les alentours.

* Pourvu qu’ils arrivent…vite…*

Décidée, Asa se remit devant le monceau de roches qui s’accumulaient désormais à l’entrée de la mine.

« Dégageons ce que nous pouvons déjà. Puis j’irais chercher le bois de la charrette. Nous tenterons de consolider les alentours… »

robinwood a écrit:: Robin avait à peine eut le temps de stopper la charrette qu'Asa avait sauté tel un félin et était déjà au travail, il se dirigea à son tour vers la montagne d'éboulis et salua la dame présente et déjà afférée puis il se mit à dégager en premier les petites pierre étant à sa portée.

Il s'afféra pendant un moment quand il vit la dame aux côtés d'Asa, la rattraper de justesse. Un gros cailloux avait glissé et avait anéanti les efforts des femmes courageuses, il alla prêt d'elles

Asa semblait motivée plus que jamais, et son double féminin à ses côté ne ménageait pas sa peine non plus, il écouta Asa parler

« Il nous faudrait des bras solides en effet… Peut estre que la Coba pourrait nous aider…mais je ne suis sure de rien…Pourtant nous avons répandu la sordide nouvelle…ou sont ils ? »

Ne vous inquiétez pas Asa, Clo m'a dit qu'elle allait les prévenir, ils ne devraient pas tarder, en attendant avec un bon morceau de bois on pourrait faire basculer ce gros rocher plus bas, cela vous aiderez pour progrsser.

A peine ces paroles prononcées, il se dirigea vers la charrette et pris un bon morceau de bois pour faire levier. En revenant prés du tas de pierre, Robin plaça son bâton épais sous la grosse pierre et tenta de faire pression avec tout le poids de son corps, le rocher bougea légèrement mais n'était pa asez fort pour faire cela tout seul.

Mesdames, pourriez vous me donner la main s'il vous plait, à trois je crois que l'on peut y arriver.

LaFeeViviane a écrit:: Aux hospices

Alors que Viviane et les patients des hospices émettaient chacun leur hypothèse sur ce qui venait se passer, une personne arriva en courant : Clo.

Elles s'isolèrent des patients, et Viviane écouta attentivement ce que Clo lui raconta.

**Catastrophe... mine...effondrement...grisou...mineurs...coincés**

"Des mineurs? C'est grave? Sais-tu s'il y a des blessés? Il faut à tout prix les sortir de là!"

Viviane réfléchit quelques secondes.

"Clo, je vais rester ici. Avec les infirmières, nous allons nous occuper des blessés. Il faut les faire venir ici au plus vite, dès qu'ils sont sortis de la mine!"

Sophonxe a écrit:: Devant la mine

Sophonxe arriva aux abords la mine, essoufflée d'avoir couru depuis le presbytère. Elle ralentit l'allure sur les derniers mettres, pour reprendre son souffle, et s'approcha, le visage tiré par l'inquiétude, d'un groupe de personnes qui s'affairaient autour de l'entrée éboulée.

"Bonjour mes enfants. Que puis-je faire pour vous aider? Quelqu'un a-t-il déjà prévenu les hospices?"

seve18 a écrit:: [Dans la mine]

Seve était toujours coincé dans cette maudite Mine elle avait mal partout mais surtout ses jmabes qu'elle ne sentais plus, elle entendait des cris de toute part des pleurs des hommes et des femmes qui hurlaient pour qu'on vienne le sauver...mais elle entendait surtout Sakura ..

Sakura je suis la je vais pas trop mal je n'ai pas l'air de saigner mais j'ai mal aux jambes je ne sens rien ....Et toi ça va faut sortir d'ici je t'en pris..
Puis soudain une voix féminine qu'elle eu reconnu....

Tamlyn c'est toi? tu es la ? ça va ? Répond ma belle ...

Puis elle repensa a Nehwin..

Nehwin c'est Seve tu es la ?

Seve appeurait continua de dégager les gravas tand qu'elle le pouvait encore avec ses mains ...

jeff021160 a écrit:: (Dans la mine)

Jeff sortit soudain d'un sommeil inhabituel.
Mais où était-il donc?
Il ne sentait plus son corps ou si, bien au contraire, il ne le sentait que trop.
Ce n'était que douleurs, partout, partout....
Ses yeux ne voyaient rien, ses oreilles entendaient toutes sortes de bruits.
Il ne comprenait plus rien.

Puis son ésprit se réveilla un peu et quelques souvenirs refirent surface.

Ce matin, ou était-ce hier ou avant-hier, il avait décidé d'aller travailler à la mine.
Cela faisait longtemps qu'il n'y était pas allé.
L'on fut d'ailleurs un peu surpris de son arrivée.
Mais il reçu son équipement et s'enfonça dans les entrailles de la terre.
Que de durs moments passés ici, mais il fallait bien commencé sa vie un jour.
Il se mit à l'ouvrage avec ses compagnons.
Un bruit, un tremblement, puis....
Plus rien, le vide, l'inconscience.
Que s'était-il donc passé?

Il tenta avec difficulté de se relever et constata que son pied droit était sous une grosse pierre.
Il appella à l'aide et vite on vint le lui dégager.
Ce n'était plus qu'un amas de sang, de chair et d'os entremélés.
La douleur était inssuportable pourtant il réalisa que dans la situation où tout le monde se trouvait, il lui faudrait la subir en silence et participer aux opérations de dégagements.
Un nettoyage sommaire et douloureux de la blessure fut vite fait par des compagnons et un pansement rudimentaire pour éviter de trop se salir.
Il ne pouvait que ramper mais ferait son possible pour participer à tout ce qui serait nécessaire à leur sauvetage

( hrp: dsl pas trop eu le temps de participer)

Nehwin a écrit:: [Dans la Mine]

Ainsi c'était Tamlyn qui venait de le tirer de son inconscience. Voilà où il avait entendu cette voix. Nehwin l'avait souvent entendu lors des veillées de Montluçon.

Dame Tamlyn, je suis Nehwin, forgeron à Montluçon. Et puisque vous le demandez si gentiment, je veux bien ne pas mourir tout de suite si je peux vous aider à sortir d'ici.

L'obscurité masquait le sourire qui se dessinait sur le visage du forgeron. Tout d'un coup, il sentit les mains de la jeune femme sur son torse, qui le palpait un peu partout. Elle semblait chercher où il pouvait bien être blessé. En temps normal, Nehwin l'aurait sûrement laissé finir son auscultation, mais il se dit que le moment était plutôt à l'urgence.

Ne vous fatiguez pas, c'est ma jambe qui me fait souffrir.

Et sa tête aussi, d'autant qu'il sentait ses longs cheveux collés sur son crâne par ce qui devait être à n'en pas douter du sang. Mais il n'était pas besoin d'inquiéter plus que de raison Tamlyn. Nehwin allait déjà être un boulet pour sortir d'ici, pas besoin d'une blessure supplémentaire.

Il mit enfin la main sur ce qu'il cherchait, une pierre à feu et un morceau d'amadou, de quoi allumer un feu, juste de quoi voir enfin clair. Il attrapa la main de Tamlyn et y déposa le matériel.

Prenez ça. Si vous trouvez une des torches qui ont été soufflées, cela pourra vous être utile. On y voit comme à travers une pelle, là-dedans. Il serait temps d'y mettre un peu de lumière.

A cette instant, Nehwin entendit d'autres appels, un peu partout autour d'eux. Des voix d'hommes, de femmes, des voix inconnues pour certaines et d'autres qu'ils connaissaient bien. Quand il reconnut la voix de Seve, Nehwin voulut lui crier qu'il était là, mais sa voix s'étrangla à cause de cette maudite poussière et il ne put que tousser à nouveau, ce qui réveilla la douleur de sa jambe. Il était conscient, mais encore trop faible pour crier d'une galerie à l'autre.

death69 a écrit:: Al'exterieur de la mine :

Ayant apris la triste nouvelle par la gazette de Murat, Death prit pelle et pioche et se precipita à la mine...

Il y avait travaillé si longtemps à son arrivée....

Il s'aprocha du petit groupe qui tentait de degager l'entrée :

- Deux bras de plus , que puis-je faire ?

Tamlyn a écrit:: [Dans la Mine]

Ses doigts continuaient à chercher sur le corps de l'homme une quelconque blessure quand elle l'entendit se présenter. Nehwin...
Etrangement , elle ne fut pas surprise. Elle était tout de même heureuse de le savoir vivant. Elle resta silencieuse afin de se concentrer sur ses gestes quand il lui indiqua que c'était sa jambe qui le faisait souffrir.
Elle fit un léger écart afin de se rapprocher de cette dernière pour se donner une idée de l'étendu des dégâts quand il la surprit et lui empoigna de nouveau sa main pour y déposer une pierre à feu et un morceau d'amadou. "grrr...ne peut-il pas avertir avant..."

Une fois de plus, elle devait chercher dans l'obscurité et bien sûr...encore à quatre pattes. Malgré la douleur qui lui vrillait le crâne, elle obtempéra et s'éloigna du Forgeron afin de trouver de quoi les éclairer.

-Nehwin...mmh...je crois qu'on peut se passer du "Dame" dans ce lieu, Tamlyne ça suffira...Surtout qu'en tav...

Elle n'eut pas le temps de finir sa phrase qu'elle entendit des voix puis son nom fut prononcé au loin. Aucun doute, c'était Seve, Sakura et ... elles l'avaient entendu. Un large sourire illumina son visage mais retomba lorsqu'elle entendit Nehwin s'étrangler pour ensuite tousser.

-Hey...c'est pas le moment de nous quitter. Vous les entendez ? On ne doit pas être très loin, je me charge de la torche ensuite on essaiera de voir si on peut les rejoindre.

Elle dirigea son visage vers le côté d'où provenaient les voix et se mit à crier avec l'espoir qu'ils pourraient les localiser.

-On est là !! Vous m'entendez ?? Seve ? Sakura ? Messire ? On est là !!

Elle resta un instant immobile. Pas de réponse. Elle se remit aussitôt en quête d'une torche. Ses mains balayaient le sol puis les parois, s'accrochant parfois à quelques pierres bien taillées. Dans quel état allait-elle ressortir ? Elle espérait trouver au plus vite ce qu'elle cherchait car elle n'allait plus tenir longtemps. Sa tête, ses membres tout lui faisait mal. Au fond d'elle, elle le savait, une seule chose la tenait encore debout...la peur !

Elle heurta quelque chose qui lui sembla être un morceau de bois, elle le saisit à pleine mains afin de l'identifier. Après quelques secondes, elle conclue que c'était bien l'objet convoité.

- J'ai trouvé !!!

Elle s'assit en tailleur et tenta d'allumer le flambeau. Il y eu quelques étincelles puis l'endroit s'éclaira comme par enchantement d'une lumière jaune. Elle mit à profit cette nouvelle lueur pour embrasser l'endroit d'un regard circulaire. Après inspection, ses yeux se posèrent sur son compagnon. Il était couvert de sang. D'un bond, elle fut sur ses pieds et le rejoignit.

-Bien ! j'ai vu qu'il y avait une sortie, peut être que celle-ci nous permettrait de rejoindre les autres...Comment vous sentez vous ? Pensez-vous pouvoir vous lever ?

Elle lui tendit le bras afin qu'il s'appuie dessus.

Sallaberry a écrit:: [en dehors de la mine de Murat]

La mine, enfin du moins ce qu’il en restait, était en vue. La compagnie fit halte lorsque le connétable leva la main. Dès l’annonce faite à la COBA, les volontaires s’étaient fait connaitre et pas moins d’une cinquantaine de soldats s’étaient retrouvés à préparer une mission de secours.

Evidemment, il avait fallu prévoir pelles et pioches pour creuser un nouveau conduit, rondins de bois pour le consolider. Tout cela avait été réuni au plus vite dans des chariots prévus pour le transport des vivres.

Les hommes et les femmes de la COBA avaient travaillés sans relâche pendant une journée pour rassembler le matériel. Le groupe s’était déplacé sans se reposer, les cochers se relayant, les chevaux changés à chaque étape.

Sallaberry regarda un instant l’état des dégâts

Certaines personnes avaient commencé à déblayer. Cependant le connétable restait pessimiste quant au succès de l’approche. L’effondrement avait probablement condamné l’entrée principale et il faudrait percer un nouveau conduit dans un endroit plus propice. Il ordonna la halte et se rendit près des autres sauveteurs. En s’approchant il reconnu dame Sibille et mère Sophonxe, qu’il salua d’un signe de tête

Ma mère, dame Sibille. Voici tous les renforts que nous avons pu réunir depuis l’annonce. Nous avons aussi du matériel en quantité. Il ne put s’empêcher de grimacer en voyant l’ampleur des dégâts . J’espère que cela suffira

Il continua d’observer les environs, avant de reprendre .

Il n’est pas sur que nous puissions déblayer à temps le puits principal en passant par l’entrée d’origine. Nous allons devoir profiter de l’effondrement pour essayer de trouver un plus court chemin, ou plus facile afin de gagner du temps. Quelqu’un a-t-il contacté un cartographe pour avoir un plan de la mine ? Ou bien y-a-t-il un mineur qui pourrait nous en tracer un rapidement ?

Somara a écrit:: Somy étais fin prête a accueillir les premiers blesser, évidemment les premier soin serait donner a la sortie de la mine, et bien sur leur cas stabilisé amener a hospice.

Dame Sophonxe ! Heureuse de vous voir ! pour les premier soins ils seront donner ici ! avant d être transféré a l Hospice ! tout est prêt ! pansement .. abyssin, tout !
ils doivent avant tout être stabilisé avant d être transporter !
Les paillasses son prête juste la dernière moi, vous pouvez passez le mots
Merci !!?

En voyant d' autre personne elle partie les voir en courrant et leur dit :
Death69 , Dame Asa Dame Sibile , toute personne qui sort de la mine devra etre amener au camps de fortune juste derriere pour etre evaluer et stabilisé .. ceci sauvera des vie.. d agir sur place.

robinwood a écrit:: La dame se présenta à lui

Enchanté dame Sibylle, je suis robinwood, mais appeler moi Robin, je suis de Murat, beaucoup de mes amis sont sous les décombres, et c'est avec joie que j'accepte votre aide.

Ils étaient en train de forcer sur le bâton qui servait de levier quand Death arriva en proposant son aide

Bonjour Messire Death, bien sur que deux bras supplémentaire seraient les bienvenues, il sourit. Death se posta à sa gauche et avec ses deux bras de plus le rocher roula sous l'impact des trois.

L'union fait la force, on a réussi à l'avoir dit il en s'essuyant le front du revers de sa manche, l'effort avez été intense mais le résultat était efficace.

Plusieurs galeries étaient bouchées, et il fallait attaquer de tout côtés pour pouvoir récupérer tout le monde. La Coba venait de débarquer, beaucoup d'hommes et de femmes bien entrainés, cela soulagea Robin, on ne serait jamais de trop.

Sibille a écrit:: Entrée principale

Enchanté dame Sibylle, je suis robinwood, mais appeler moi Robin, je suis de Murat, beaucoup de mes amis sont sous les décombres, et c'est avec joie que j'accepte votre aide.

Robin d'accord, et bien appelez moi Sib, ce sera aussi plus court.. et c'est ainsi que m'appelle mes amis, qui d'ailleurs sont nombreux aussi sous ces éboulis.

- Deux bras de plus , que puis-je faire ?

Elle appuyait de toutes ses forces lorsqu'un autre homme s'approcha d'eux et prit appui, le levier ainsi formé et la force réuni des trois personnes firent dégager un gros bloc de pierre mais loin s'en fallait de pouvoir passer encore. Elle regarda le nouvel arrivant

et bien messire, je pense que Robin sera content de vous avoir à ses côtés car Asa et moi, nous faisions ce que nous pouvions avec nos pelles mais...

Au même moment, elle vit arriver une dame qui les appela "ses enfants", une abbesse surement, elle eut un frisson. Elle ne pouvait pas imaginer avoir besoin d'une abbesse pour ses amis, ni aucune personne d'ailleurs. Elle chassa cette sombre idée de son esprit et la salua... et tout un groupe de la COBA arriva à ce moment là...

Ma mère, dame Sibille. Voici tous les renforts que nous avons pu réunir depuis l’annonce. Nous avons aussi du matériel en quantité.

ah contente de te voir Salla, du matériel ? très bien, et je pense qu'effectivement par ici, nous aurons bien du mal de passer mais nous sommes peut-être suffisamment nombreux pour tenter tout de même de déblayer ? et d'étayer ce boyau qui est assez grand pour passer un brancard... ce qui n'empèche pas de trouver un autre accès pour approcher le plus vite possible les mineurs et leur apporter les premiers secours... Quant au cartographe, je ne sais pas du tout. Peut-être que l'abbesse de Murat, connait un mineur capable de nous faire des plans ?

cloclo a écrit:: Clothilde, après avoir prévenu Viviane aux Hospices, s'était dépêchée d'aller demander renfort à la Caserne.

La présence des valeureux soudards de la COBA serait certainement nécessaire pour dégager l'entrée et aider à transporter les blessés...

Puis elle avait confié ses Jumeaux à Manon, la Nourrice de Murat, avant de retourner bien vite

Aux abords de la mine

afin d'y offrir son aide.
Une fois sur place, elle constata que le mot d'ordre d'entraide s'était répandu.

Aux côtés de Robin, se trouvaient Sibille, Asa, Somara, Mère Sophonxe, et Death.

Ma Mère !! Mes amis !! Merci à vous d'être venus si vite !!
J'ai prévenu Viviane aux Hospices, et j'ai laissé un message à la Caserne. Ils ne devraient pas tarder à arriver et...

... et c'est alors que Clothilde aperçut une cinquantaine de Soudards, dirigés par Sallaberry, qui avaient déjà dressé un campement de fortune pour y donner les premiers soins...

Capitaine !! Merci de votre rapidité !!
Je crois que nous aurons bien besoin de vous et de vos hommes...

Robin, où en est-on ? Sait-on au moins qui est enfermé là-dedans, dis-moi ?...

yayarouge a écrit:: [A l’extérieur de la mine]

Suite à l’annonce de la catastrophe, les soldats de la COBA avaient reçus des ordres. Il fallait prévoir du matériel en quantité conséquente, et il fallait se rendre au plus cite sur les lieux.

Le trajet jusqu'à Murat fut difficile et inquiétant. Nous ne savions pas ce que nous allions trouver a notre arrivée, nous ne connaissions pas l’étendue des dégâts.

A notre arrivée sur place, les soldats se précipitèrent pour décharger tout le matériel. Pendant ce temps le Connétable Sallaberry pris les devant pour se faire une idée de l’ampleur des dégâts, et alla a la rencontre des sauveteurs déjà présent pour trouver des solutions.

Yaya aperçue de loin une tête familière, celle de Sibille. Elle pensa que Sibille répondait toujours présente aux appels au secours, mais qu’il fallait qu’elle fasse attention a elle, une catastrophe était déjà trop, alors deux…. Non merci !

Asa a écrit:: A l'extérieur de la mine

Les secours s’organisaient peu à peu. Des hommes et des femmes arrivaient un à un et une petite foule étaient déjà à l’œuvre autour de l’entrée de la mine. Des rumeurs montaient peu à peu trahissant l’inquiétude régnant. La poussière s’élevait en nuages tenaces, provenant des déblayages qui s’effectuaient à l’entrée de la mine. Certains volontaires criaient aux alentours, cherchant à entendre des voix en réponse. Mais rien ne venait. Si les mineurs étaient en vie, ils n’en donnaient pas de signe.

Asa s’apprêtait à prêter main forte à Robin lorsque un homme la devançât. Elle s’écarta donc le laissant faire et la lourde pierre qui les gênait, roula hors de leur passage. La jeune femme se recula quelque peu et salua les nouveaux arrivants. Soudain, des pleurs attirèrent son attention. Son fils s’était mis à geindre dans son panier. Elle hocha la tête en direction de Dame Sibille et Robin puis rejoignit le pied de la falaise où elle avait déposé ses affaires. Elle s’agenouilla auprès du panier et se pencha sur son fils. Audric tendit les bras vers elle, le visage rouge des larmes. La jeune femme le prit dans ses bras, le berçant avec douceur. Elle lui retira le tissu qui lui couvrait la bouche.

« Allons allons mon fils…Là…tout va bien Audric… Maman est à tes cotés mon ange… »

Le petit garçon leva des yeux humides vers elle et se calma peu à peu. Asa le couvrit de baiser puis lui remettant son tissu sur la bouche et le nez, elle le replaça dans son panier. Se redressant, elle observa les alentours. Son fils ne risquait que peu de choses aussi près du camp d’aide aux blessés. Elle se mordillait tout de même la lèvre lorsqu’elle revint près des autres volontaires. Mère Sophonxe était arrivée et des soldats affluaient également peu à peu. Un sourire effleura ses lèvres malgré l’inquiétude qui la rongeait. Cela s’annonçait mieux. De l’aide arrivait. Entendant ce qu’il se disait, elle s’avança un peu plus.

« En attendant qu’une carte soit établie, peut estre pourrions nous organiser un petit groupe qui parcourraient les alentours. Nous pourrions ainsi repérer des endroits peut estre plus facile d’accès que celui-ci ? »

Puis elle se tourna vers Dame Clothilde :

« Voilà une autre chose que nous devrions faire. Le contre maistre ne tient il point de registres ? Nous pourrions peut estre tenter de les retrouver, s’ils ne sont point dans la mine. Ils nous donneraient les noms des pauvres malheureux prisonniers. »

death69 a écrit:: à l'exterieur

Death ne menageait pas sa peine... la rapidité était la clé....Avec les autes personnes présentes, ils finirent par retirer le plus gros rocher.....

Il acquiessa aux dires de Somara et se remit à l'ouvrage...

LaFeeViviane a écrit:: Aux hospices de Murat

En attendant l'arrivée des premiers blessés, le personnels des hospices commençaient à s'organier.

On avait libéré tout une pièce afin d'accueillir les mineurs blessés. Les anciens occupants des lits s'étaient eux-mêmes proposé de laisser leur place aux mineurs.

Avaient été sortis également tout ce qui allait pouvoir être utile : bandages, atèles, médicaments et autres plantes...

Cela étant fait, il ne leur restait plus qu'à attendre.

Sophonxe a écrit:: Aux abords de la mine

En arrivant, Sophonxe avait trouvé devant la mine quelques volontaires, qui tentaient, tant bien que mal, de dégager l'entrée du boyau. Elle s'inquiétait de leur faible nombre. Jamais ils ne viendraient à bout à temps de ces amas pierreux!

Alors qu'elle se demandait comment apporter l'aide la plus efficace, une jeune femme lui expliqua avoir monté à proximité un camp pour les premiers soins. L'abbesse salua son initiative, et alors qu'elle voyait, soulagée arriver un groupe important de militaires, elle lui demanda:

"Voulez-vous que je reste ici pour les premiers soins ou préférez-vous que je rejoigne les hospices pour y accueillir ensuite les blessés?"

sakurahime a écrit:: Sakura ouvrit les yeux. S'était-elle endormie quelques instants? avait-elle perdu conscience? elle n'en savait rien... Elle avait rêvé, rêvé de sa soeur Céleste, qu'elle cherchait depuis si longtemps. Aussi belle et aussi jeune que la dernière fois où elle l'avait vue, enfant.
La certitude que sa soeur était morte ébranla Sakura, et les larmes se mirent à rouler le long de ses joues sans qu'elle puisse les arrêter.
Elle avait beau se répéter qu'il ne s'agissait que d'un rêve, la sensation perdurait et la laissait perdue.

Des pierres roulaient non loin. La jeune femme aperçu sans réellement la voir une lumière filtrant à travers une interstice entre les rochers entassés pèle-mèle.
Une lumière? quelqu'un était donc en vie!
Un sourire se dessina lentement sur son visage noir de fumée, de crasse et de sang séché.
Elle se mit alors à crier aussi fort qu'elle le pouvait:
"Eh! Par ici! Vous m'entendez? Par ici!"
Autour d'elle quelques rares personnes s'agitaient, tirés brutalement des lymbes où ils gisaient par ses cris désespérés.

Elle savait au fond d'elle même qu'il ne s'agissait pas des secours, si un jour ils parvenaient jusqu'ici, mais savoir que d'autres personnes étaient vivantes, et valides, enveloppait son coeur comme un doux cocon et lui redonnait espoir. Elle allait pouvoir être dégagée de cette maudite pierre et aider les autres victime, dont Seve qui semblait bien plus blessée qu'elle...

Nehwin a écrit:: [Dans la Mine]

Enfin Nehwin pouvait voir se qui l'entourait. Aussitôt il posa un regard plein de gratitude en direction de Tamlyn. Au ton de voix de la jeune femme, et à son attitude, il s'imaginait être en présence d'une personne en pleine forme, avec à peine quelques égratignures. Car aucune personne blessée sérieusement ne dépenserait autant d'énergie à aider autrui. Sa surprise fût grande quand il vit qu'elle était visiblement épuisée, et avec une blessure à la tête bien plus inquiétante que celle dont il devait souffrir lui-même. Cette femme était sur le point de s'effondrer, et malgré cela elle faisait tout pour l'aider, lui. Il était temps pour Nehwin de se secouer. Tamlyn ne s'en sortirait pas toute seule. Pas pour longtemps, en tout cas...

Oui, je devrais réussir à me lever. Passez moi cette pioche, là-bas. Elle fera une béquille tout à fait acceptable.

Une fois l'outil en main, il attrapa la main de Tamlyn et s'en aida pour se remettre sur pied. Sa jambe, contrairement à ce qu'il avait pensé, n'était pas coincée sous un rocher. Par contre elle formait un angle inquiétant, rien qui ressemble à la position d'une jambe en temps normal. Cassée, sans doute possible. Nehwin se voyait déjà boiter pour le reste de sa vie, mais c'était un moindre mal. Il aurait pu y rester. Son regard se posa sur le corps qu'il avait trouvé plus tôt. Comme il le craignait, l'homme qui lui avait offert de l'eau avant la catastrophe n'avait pas eu autant de chance que lui.

Serrant les dents, il se tint debout en réprimant une grimace de douleur. Dans le noir, il était caché des regards. Mais maintenant, un vieux relent ridicule de fierté masculine le poussait à cacher sa souffrance aux yeux de la jeune femme. Tamlyn semblait de plus en plus lasse, il se dit qu'il devait lui montrer un visage fort, pour qu'elle se sente soutenue et aidée. Ils devaient se sortir de là à deux.

On dirait bien que je viens de gagner une nouvelle cicatrice. Ça tombe bien, je n'en avais pas encore sur les jambes...

Il avait parlé sur un ton qu'il avait voulu léger, espérant dédramatiser la situation. Toussant une nouvelle fois pour finir de chasser la poussière de sa gorge, il appela, essayant de faire porter sa voix le plus loin possible.

Seve ???? Sakura???? Ohoooh quelqu'un ????? Répondez, ou essayez de venir vers nous, si vous voyez la lumière !

cloclo a écrit:: A l'extérieur de la mine

Les secours s'organisaient.
Une première roche fut enlevée, commençant à dégager quelque peu le passage....

Mais ce n'était qu'un début, l'entrée de la mine n'était toujours pas accessible, malheureusement.
Aidés par les volontaires, les soldats continuèrent à dégager l'accès...

Dame Asa s'adressa à Clothilde :

« Voilà une autre chose que nous devrions faire. Le contre maistre ne tient il point de registres ? Nous pourrions peut estre tenter de les retrouver, s’ils ne sont point dans la mine. Ils nous donneraient les noms des pauvres malheureux prisonniers. »

Un registre, oui, vous avez raison !! Où celui-ci peut-il bien être...
Mais dites-moi, Dame Asa... votre petit Audric, pensez-vous qu'il soit à sa place icelieu ?... Pour ma part, j'ai emmené mes Jumeaux chez leur Nourrice, Manon, une jeune femme de toute confiance. Si vous le désirez, je pourrai vous indiquer où elle loge...

Puis, se tournant vers Mère Sophonxe, la jeune femme lui dit :

Ma Mère, si je puis me permettre, peut-être est-il préférable que vous restiez parmi nous pour l'instant, vous pourriez ainsi aider aux premiers secours, et indiquer aux sauveteurs le trajet pour transporter les blessés aux Hospices. Qu'en pensez-vous, Ma Mère ?

Somara a écrit:

Citation :: *="Sophonxe*
"Voulez-vous que je reste ici pour les premiers soins ou préférez-vous que je rejoigne les hospices pour y accueillir ensuite les blessés?"

Ma Dame , jamais je ne vais vous dire quoi faire *rougit vivement*

Mais peut etre que vous avoir ici sera aussi tres bien afin de classer les blesser par ordre de priorité ? quitte a nous relayer...

qu' en pensez vous ?

Et eh.. pardonner moi mais je me nomme Somara *
lui fait un sourire timide* celle qui a ouvert une clinique de soins ..

Sallaberry a écrit:: Sallaberry écouta Sibille et Clothilde tout en regardant l'entrée de la mine.

ah contente de te voir Salla, du matériel ? très bien, et je pense qu'effectivement par ici, nous aurons bien du mal de passer mais nous sommes peut-être suffisamment nombreux pour tenter tout de même de déblayer ? et d'étayer ce boyau qui est assez grand pour passer un brancard... ce qui n'empèche pas de trouver un autre accès pour approcher le plus vite possible les mineurs et leur apporter les premiers secours... Quant au cartographe, je ne sais pas du tout. Peut-être que l'abbesse de Murat, connait un mineur capable de nous faire des plans ?

Capitaine !! Merci de votre rapidité !!
Je crois que nous aurons bien besoin de vous et de vos hommes...

Il ne put s'empêcher de sourire à la dernière remarque.

Dame Clothilde, je ne suis plus capitaine mais connétable.

L'abbesse s'adressa alors au groupe

Voulez-vous que je reste ici pour les premiers soins ou préférez-vous que je rejoigne les hospices pour y accueillir ensuite les blessés ?

Il reprit son sérieux et, après la réponse de dame Clothilde, ajouta à l'abbesse à voix basse
Ma mère, je préfèrerais aussi que vous restiez. Nous ne savons pas qui nous retrouverons et... dans quel état. Il pourront avoir besoin du soutien d'Aristote en pareil moment.

Les soldats se mirent en rang et commencèrent à décharger le matériel. Sans plan, le mieux était encore de dégager l'entrée de la mine pour le moment. Avec un peu - voir beaucoup - de chance, seuls quelques rochers étaient tombés.

Le connétable se réunit avec les charpentiers de l'armée pour discuter du placement les troncs de bois afin de sécuriser le travail et éviter d'aggraver la situation.

Alors que les premiers rochers étaient poussés et placés sur les cotés pour consolider en même temps que dégager le passage, Sallaberry sentit l'inquiétude commencer à le ronger. Plusieurs personnes de Montluçon avaient répondu à l'appel pour aider au travail. Etait-elle parmi eux? Sa main trembla rien que d'y penser.

Il secoua la tête pour se concentrer sur le travail. Si... de toute façon la chose la plus importante était la même. Les faire sortir de ce tombeau qu'était devenue la mine.

Samuel Vimaire a écrit:: Dans la mine.

Samuel Vimaire n'avait vu personne dans cette nouvelle galerie sombre mais, en tendant l'oreille, il parvenait à entendre des voix un peu plus loin.

Il prit la décision de continuer à progresser dans la pénombre quand il sentit un liquide chaud et visqueux lui couler le long du front. Il saignait. Il ne fallait pas paniquer. Il n'était pas seul dans la mine et il devait se persuader que les secours étaient en route.

Il cria aussi fort qu'il put:

Ou êtes vous?

Sibille a écrit:: A l'extérieur près de l'entrée de la mine

Sibille qui n'avait pas ménagé ses force depuis son arrivée, commençait à fatiguer tout de même et voyant les hommes bouger de gros rochers, décida d'en profiter pour sortir un peu respirer l'air et prendre un temps de repos...

Son état n'était pas très avancé mais elle sentait tout de même que ses forces n'étaient plus aussi vaillantes qu'il y a quelques mois. Elle sortit donc, enleva le foulard qu'elle avait mis devant son nez et sa bouche et respira à pleins poumons.

Elle remonta tranquillement, profitant du calme régnant au dessus des abords de la mine, pensant trouver un endroit abrité du vent pour s'allonger un peu et prendre un temps de repos. Elle marcha ainsi une bonne demi-heure à son rythme, respirant l'air pur et réfléchissant à une deuxième entrée...

Des puits d'aération doivent être créer je pense pour respirer dans les profondeurs de la mine pensa-t-elle

Tout à ses réfléxions, elle ne vit pas le trou, où elle mit la jambe et vu la fragilité du terrain surement dûe à l'effondrement, celui-ci ne tarda pas à s'ouvrir plus la laissant passer entièrement dans un conduit abrupte.

AAAHHHHHH!!!!!!

Son corps heurta à plusieurs reprises les parois inégales du conduit, ses mains griffèrent la terre par réflexe et la chute fut rude sur la terre tassée au fond du conduit... Elle était un peu sonnée dans un boyau non loin de l'entrée surement mais dans le noir total... Sa cheville la faisait souffrir, elle se mit à la tâter... réflex de guérisseuse .... rien de cassé heureusement mais mes mains.... ma tête... et...

elle mit rapidement les mains sur son ventre, ne ressentant aucune douleur particulière, cela la rassura un peu, son terme n'était pas trop avancé et la terre avait amorti sa chute... juste des égratignures et une cheville foulée. Elle déchira son jupon et se fit un bandage à la cheville pour l'immobiliser.

Bon maintenant restes calme et réfléchis Sibille...

Au même moment, elle entendit une voix plus loin dans la mine apparemment.

Ou êtes vous?

Bon voilà... tu n'es pas seule, tu vas te relever et mettre tes mains sur les parois, en direction de cette voix.

Avec une grimace, elle se releva, et à tâtons, elle se dirigea vers la voix.

Samuel Vimaire a écrit:

Dans la mine.

Alors qu'il continuait à chercher des survivants de l'éboulement, Samuel tentait d'analyser les différents murmures qu'il percevait. Il avait pu, lui semblait-il, discerner la voix d'un homme et celles de deux femmes. Seulement il était incapable de savoir s'ils étaient ensemble ou séparés dans des parties différentes de la mine.

Il en était là de ses réflexions, quand un écho plus fort le long de la paroi se fit entendre:

Sibille a écrit:: A l'extérieur près de l'entrée de la mine

AAAHHHHHH!!!!!!

Quelqu'un était en détresse.

La propagation erratique des sons dans les boyaux l'empêchait de déterminer s'il était loin d'elle mais il entreprit de se diriger vers elle en continuant à crier.

Sibille a écrit:: Dans la mine

Ses yeux rougis par la poussière, elle avait remis en place son foulard sur non nez et sa bouche. Les mains douloureuses et boitillant, Sibille s'avançait lentement, touchant les parois de chaque côté de ce boyau de mine...

Elle ne se souvenait plus des impressions d'emprisonnement que l'on pouvait ressentir dans ses mines, elle y avait travaillé il y avait longtemps lorsqu'elle mourrait de faim mais avait oublié tout ça...

Parmi les craquements sinistres, les chocs qu'elle entendait plus haut et plus vers l'entrée de la mine elle le savait car les sauveteurs s'y affairaient, sa vue ne lui servant plus pour l'instant et son oreille devenant plus sensible, elle avait l'impression qu'une voix se détachait de plus en plus du bruit de fond...

Encore impressionnée et n'osant pas trop crier de peur de voir d'autres éboulements, elle appela, espérant une réponse.

Je suis là... y'a quelqu'un ? Elle continua à s'avancer, se demandant si s'éloigner de ce qu'elle savait être l'entrée était une bonne chose.

pascale33 a écrit:: [Aux hospices de murat]

La nouvelle etait parvenue jusqu a Clermont.La mine de murat s etait effondrée..
Pascale, prit rapidement quelques affaires, mit son baluchon sur l epaule, et partit en route vers Murat.
Quelques jours de voyage, Elle arrive enfin devant les murs de la ville.
On perçoit l agitation , et l angoisse qui plane sur la ville.
Combien sont ils , enfermés, blessés..morts peut etre ,prisonniers sous la terre .
Arrivée devant l hospice, elle pénètre dans le batiment.
Il régne un certain remue-ménage.la tension est palpable, mais les choses semblent s organiser.
Elle pose son baluchon dans un coin et part a la recherche d un responsable.
Elle est soucieuse.
Allait t onréussir a dégager les mineurs?

sakurahime a écrit:: [ Dans la mine ]

Sakura commençait sérieusement à s'inquiéter.
Son amie Seve ne répondait plus à ses appels répétés, de même qu'un nombre toujours plus réduit de ses compagnons d'infortune au fur et à mesure que les heures s'égrennaient.

De façon totalement incongrue, une chanson que lui chantait sa grand-mère quand elle était enfant, lui revint en mémoire, tout droit issue de ses souvenirs. Autant pour se donner du courage que pour guider d'éventuels personnes jusqu'à eux, elle se mit à la chanter doucement d'abord, puis de plus en plus fort:

"Os iusti meditabitur sapientia et lingua eius loquetur indicium
Beatus vir qui suffer tentationem quoniam cum probatus fuerit accipiet coronam vitae
Kyrie,ignis divine eleison
O quam sancta, quam serena, quam benigna, quam amoena
O castitatis lilium"

Les paroles latnes se répercutaient sur les parois et appaisaient la jeune femme.
Mais une voix connue se fit entendre, derrière le mur de roches fracassées d'où provenait la lumière.

"Seve ???? Sakura???? Ohoooh quelqu'un ????? Répondez, ou essayez de venir vers nous, si vous voyez la lumière !"

Nehwin! il était vivant lui aussi!

"Newhin! nous sommes derrière l'éboulement!" cria-t-elle.
"Seve ne répond plus et elle est blessée, je commence vraiment à m'inquiéter! et moi je suis complètement bloquée sous un rocher, je peux pas bouger! je crois qu'il y a d'autres personnes en vie ici mais il faut les évacuer rapidement!"

Samuel Vimaire a écrit:

Dans la mine.

A force d'errer dans les boyaux, Samuel avait perdu son sens de l'orientation. Impossible de dire où il se trouvait. Il faut dire que l'éboulement, en déplacant les roches et les étais en bois, avait largement modifié l'organisation de la mine.

Cela faisait déjà un moment qu'il était parti à la recherche de la voix qui se réverberait contre la roche.

Sa progression était lente car des amas de gravas bouchaient régulièrement le passage et qu'à chaque nouvelle galerie qu'il parcourait, il faisait le tour avec sa lampe pour vérifier qu'aucun mineur survivant ne subsistait.

Il lui avait plusieurs fois fallu s'arrêter car la douleur à son poignet le lancait et il lui fallut refaire un pansement de fortune au front car la balafre qu'il avait continuait de saigner abondamment.

Il était sur le point de s'arrêter quand il entendit plus distinctement un nouvel appel:

Sibille a écrit:: Dans la mine
Je suis là... y'a quelqu'un ?

Elle n'était pas proche mais il lui semblait quand même avoir progressé dans le bon sens vers elle depuis la dernière fois où il avait entendu clairement sa voix.

Il devait se méfier de l'écho trompeur car plusieurs fois il avait cru se rapprocher d'autre voix mais force étant de constater qu'il n'avait rencontré personne. La mine était vaste, incroyablement vaste.

Il projeta la faible lumière de sa lampe le plus loin possible.

Sibille a écrit:: Dans la mine

A plusieurs reprises Sibille s'était arrêtée, sa cheville la faisait souffrir mais d'entendre des bruits et peut-être des voix au loin, lui redonnait courage... et elle continuait dans le noir à progresser bien trop lentement à son goût...

Les roches abruptes, cisaillaient régulièrement ses mains, ses coudes... et sa tête à plusieurs reprises n'était pas passé loin d'une saillie d'un rocher. Elle continuait néanmoins, il le fallait appelant de temps en temps pour se motiver et se rassurer, espérant qu'elle n'avait pas bifurqué sans le vouloir.

Hé Oh!!!! Vous êtes où ? Y'a quelqu'un ?

Tamlyn a écrit:: [Dans la Mine]

Elle ne put réprimer une grimace puis un sourire lorsque Nehwin s'amusa de sa jambe blessée. La forme quelque peu suspecte de cette dernière laissait présager qu'il n'allait pas s'en servir de si tôt et elle espéra intérieurement que l'homme n'eut pas à subir une amputation suite à des soins arrivés trop tardivement.... Pour cela ils se devaient de mettre toutes les chances de leur côté et sortir au plus vite de là.

Son voisin se mit à crier soudainement, ce qui fut une fort bonne résolution car une voix répondit à la suite. elle la reconnut comme celle de Sakura..."L'habitude sans doute..."
La jeune femme s'époumona en explications mais seulement quelques bribes de phrase parvinrent à ses oreilles.
Elle avait de plus en plus de mal à se concentrer sur ce qu'il y avait autour d'elle. Depuis quelques minutes, elle sentait le froid s'immiscer lentement, sa bouche s' assécher et ses sens la trahir...il ne fallait pas flancher maintenant. Les paupières closes, elle inspira une grande bouffée d'air par le nez puis la relâcha. Lorsqu'elle les réouvrit, elle constata une légère amélioration..."cela irait pour le moment."

D'après le peu de mots qu'elle avait compris ; Seve était blessée et se trouvait sous un rocher ou bien peut-être était-ce Sakura ? Dans tous les cas il était temps pour Nehwin et elle d'essayer de les rejoindre. Tenant fermement la torche, elle avança le bras devant elle afin d'éclairer la cavité et dévia son visage vers son compagnon.

- Ne tardons pas...allons voir où ça nous mène.

Après un bref acquiescement de Nehwin, elle entra la première. Là aussi le sol était jonché d'amas de pierres mais l'accès au reste du boyau paraissait plus que pratiquable, ce qui la conforta. Il fallait se rendre à l'évidence, que ce soit lui ou elle, dans leur état ils n'auraient pu escalader ou déblayer un passage.
Elle longea la galerie d'un pas lent, jetant souvent un oeil derrière elle afin de s'assurer qu'il la suivait sans trop de difficultés quand elle fut arrêté par un son puis un autre...Un homme d'abord puis..... Sibille ? Les yeux ronds d'incompréhension, elle retint sa respiration...Oui c'était bien elle..."mais que faisait-elle ici...??" Il lui paraissait inconcevable qu'elle se soit présentée pour travailler à la mine dans son état, elle secoua la tête..." Pure folie qu'elle avait eu là". Elle décida de se faire entendre afin de signaler sa position.

-Sibille.....tu m'entends...Sibille ?

Elle s'apprêtait à continuer lorsque ses yeux se posèrent sur une énorme pierre, les yeux plissés, elle examina un peu mieux les alentours de celle-ci...

-Seigneur !!! Seve...! Sakura...!

Elles étaient là. Ils les avaient enfin trouvé et c'est en deux mouvements qu'ils furent à leurs côtés.

Samuel Vimaire a écrit:: Dans la mine.

D'autres voix se faisaient entendre mais elles demeuraient difficilement compréhensibles avec la distance. Samuel enrageait. Le contremaître l'avait affecté au plus profond de la mine et cela risquait d'être sa perte.

Non, parbleu, je ne finirais pas ici.

Il avait crié plus que parlé mais cette rage lui donna la force de continuer à remonter la succession de galerie. Les différentes voix lui donnaient du coeur et, pendant quelques instants, il courait presque pour parvenir à la sortie.

saxledemon a écrit:: [Sous les décombres]

Sax reprit ses esprits.Il entendait des bruits!!Une lueur d'espoir!!!!!!

OHHHHHHHHHHHHHHHHH je suis ici ,venez par là!!!!!!!!!!!!
OUUUUUHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH? je suis ici sous les décombres .Venez m'aider j'ai mal à ma jambe ..

Sophonxe a écrit:: Aux abords de la mine

Suivant les différents avis qui lui furent donnés, l'abbesse Sophonxe demeura aux abords de la mine. Elle commença par faire le tour du camp de fortune, afin de se répérer et d'être ensuite pleinement efficace. Puis elle s'agenouilla au pied d'un arbre, un peu en retrait, et commença à prier avec ferveur en attendant que les premiers mineurs soient extraits du boyau.

ExisTenZ* a écrit:: A l’extérieur de la mine, une journaliste veut s’emparer du fait divers

Quand on est journaliste, on a des sources. Ses sources informent et le journaliste se doit de vérifier ses informations. Là, en l’occurrence, on lui avait parlé d’un accident retenant des mineurs captifs sous le sol… Sans plus attendre, elle galopa de Montbrison à Murat. Il fallait qu’elle en sache plus sur cette tragédie.

Elle se rend donc à la mine ou il semble effectivement y avoir de l’agitation. Du monde est aux abords de la mine. Ainsi donc, c’était bien vrai. La mine c’était effondrée, mais comment et qui était coincé à l’intérieur ?

Il fallait qu’elle en sache plus. Elle s’approcha des moult secouristes volontaires…
Elle descendit de sa monture et observa un moment la scène. Puis d’un pas franc, elle s’approcha…

Elle ne se présenta pas en tant que journaliste. Elle sait que les journalistes ne sont pas aimés dans ses circonstances là…

L’air devait se faire rare la dessous, elle imaginait le stresse qu’il pouvait y avoir à l’intérieur tout comme à l’extérieur d’ailleurs… Elle s’adressa aux femmes et hommes présents, essayant de dégager les prisonniers.

Quelqu’un était la quand la mine s’est effondrée, sait on qui est à l’intérieur ?

S’est tout juste si elle se fit entendre. Tout le monde se préoccupait de dégager les artères bouchées… Objectif premier : sauver le maximum de mineur… On lui tendit un seau remplit de terre et on lui fit signe de le déverser un peu plus loin… Elle resta un instant figé… Elle venait de se faire embaucher là, non ?

Alors elle reprit…

Où peut on trouver le responsable de la mine ?

Elle posa le seau au sol et sortit de sa besace parchemin, encrier et plume. Elle griffonna quelques mots….

Nehwin a écrit:: [Dans la Mine]

Tamlyn semblait de plus en plus fatiguée, mais elle faisait tout son possible pour tenir le coup, Nehwin le voyait bien. Et il lui en était reconnaissant, car si elle venait à défaillir, il imaginait mal comment il pourrait les sortir tous les deux de ce trou, avec une jambe inutilisable. Se laissant guider par la jeune femme, il s'enfonça à sa suite dans le boyau devant eux.

Les cris répercutés par les parois étaient nombreux, et il était difficile d'identifier des voix parmi d'autres. Pourtant, Nehwin en reconnut une sans problème, une voix qu'il connaissait parfaitement. Refusant d'abord d'y croire, il eut vite confirmation quand Tamlyn l'appela, l'ayant reconnue elle aussi.

Tamlyn a écrit:: -Sibille.....tu m'entends...Sibille ?

Nehwin n'en croyait pas ses oreilles. Dans son état, Sibille était dans cette satanée mine !?!?!? Comment était-ce possible ? Et surtout comment avait-elle pu prendre un tel risque, elle qui savait très bien qu'une mine n'était pas un lieu sûr, encore moins pour une femme enceinte de plusieurs semaines ? Fou d'inquiétude, il marmonna dans sa barbe, essayant de cacher l'angoisse qui montait alors en lui.

Maudite tête de mule ! 'Faut toujours qu'elle n'en fasse qu'à sa tête. Quand apprendra-t-elle enfin à prendre soin d'elle, au lieu d'aider les autres ??

C'est alors que Tamlyn et Nehwin trouvèrent Sakura, et Seve un peu plus loin. La jambe de Sakura était coincée sous un rocher qui ne semblait pas bien lourd. Du moins pour des gens en pleine forme, ce qui était loin d'être leur cas. A quelques mètres, Seve semblait inanimée, de quoi inquiéter encore un peu plus le forgeron. Il s'appuya sur la paroi la plus proche du rocher qui entravait la jambe de Sakura et tenta d'évaluer la situation. Il fallait agir vite car au fil du temps il semblait que les personnes à secourir se faisaient plus nombreuses. Et les secours n'allaient peut-être pas venir. Il fallait bien qu'ils se débrouillent seuls...

Nehwin était limité dans ses mouvements, privé de l'appui d'une jambe. Mais il lui restait toujours ses bras, et la pioche qui lui servait de béquille.

Tamlyn, je vais faire levier avec le manche de la pioche pour faire un peu bouger ce satané rocher. De ton côté, essayes de le tirer pour le faire pivoter. Sakura, dés que tu sens qu'il bouge, tire ta jambe de là, si tu peux. On va te sortir de là.

En tout cas on va essayer. pensa-t-il, en gardant ses doutes pour lui même. Dans la panique du moment, il ne s'était pas rendu compte qu'il avait tutoyé les deux femmes, l'esprit occupé par des inquiétudes bien plus sérieuses que des questions de politesse...[/quote]

Lechincken a écrit:: Couvert de poussière et de contusion, une silhouette se redresse doucemnet en prennant appuie contre les paroie de la mine

_Mi Diou que s'est-il passé , quel mal de tête.

En secouant sa caboche Lechinck se rend compte de l'énorme bosse qu'il a sur le front

_J'ai du m'évanouir, mais de Dieu que s'est il passé?

Etait ce un de ces fameux coup de grisous dont ses cousins du nord lui avait parlé?
Un peu plus loin, il découvre une lueur et se dirige vers quelques silhouette qu'il distingue vaguement.
En s'approchant il reconnait un homme trapu qu'il a croisé (ce matin?), en train de faire levier avec le manche de sa pioche pour dégager la jambes d'un corps à terre

_ Attendez je vais vous aidez, pas trop de dégats?

Leur efforts conjoint leur permettent de dégager la jambe le plus délicatement possible.
Lechinck cherche dans ses poches tout se qui pourrait lui être utile.
Envahi par le desespoir, il se rend compte qu'il a tout perdu dans l'éboulement sauf sa gourde

max premier a écrit:: En haut des collines surplombant la mine

Voilà Dame Lillaka, nous voici enfin arrivés, voulez-vous que l'on s'assoit un peu ici pour prendre un peu de repos ? Car si nous arrivons complètement éreinté là bas, nous ne ferons que géner et je vois déjà beaucoup de monde sur place...

Peut-être organisent-ils et nous arriverons lorsque les tâches seront bien définies pour nous, enfin... vous en tant que guérisseuse et moi ben ma foi... euh pour mes bras.

Il regarda ses bras bien frêles se demandant s'il pourrait vraiment aider, il avait vu l'intérieur de la mine avec le contremaitre l'autre jour. Puis ne voulant pas faire rire la dame, il regarda vite ailleurs, faisant mine de chercher un endroit propice au repos.

Sibille a écrit:: Dans la mine

Sibille faisait des pauses, le sol jonché de pierres et l’obscurité lui faisait paraître le trajet vraiment infini, elle n’entendait plus la voix de l’homme qui lui avait paru lointaine mais beaucoup d’autres voix par contre.

Elle mit sa tête près de la paroi sur sa gauche à côté d’une partie totalement éboulée apparemment, elle aurait du mal à la contournée et c’était bien là qu’elle avait entendu une voix de femme ce coup-ci, une voix qu’elle connaissait un membre de la soule assurément Tam, elle en était persuadée : -Sibille.....tu m'entends...Sibille ?

Elle allait lui répondre lorsqu’une une autre voix se fit entendre plus à droite, de l’autre de l’autre côté des éboulis qui bouchaient une partie de son accès mais pas totalement…

Tam.. je suis là… Oui c’est Sibille je suis de l’autre côté de la paroi qui doit séparer les deux tunnels.

OHHHHHHHHHHHHHHHHH je suis ici ,venez par là!!!!!!!!!!!!
OUUUUUHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH? je suis ici sous les décombres .Venez m'aider j'ai mal à ma jambe ..

Messire, attendez un peu, je ne suis plus très loin de vous, je dégage un peu les pierres pour me faire un passage.

Dégageant dans le noir, le plus de pierres possibles côté droit de l’éboulis, ménageant sa cheville en restant à genoux, Sibille avançait péniblement mais de toutes façons elle n’avait pas le choix, elle ne pourrait pas sortir seule de l’autre côté, vers l’entrée l’éboulement ne serait pas dégagé avant plusieurs heures, voir jours peut-être. Elle ne voulait pas y penser et profitant d’une courte pause, elle fouilla à tâtons dans sa pochette à herbes ventrales, espérant ne pas se tromper de plantes. Elle ne connaissait qu’un seul remède analgésique sans préparation mais il la mettrait dans un état second. Tant pis, au moins je serai moins angoissée, par contre, je n’en prendrai qu’un peu, je ne connais pas les effets sur mon enfant.

Elle reprit donc ses recherches de plantes, et tomba sur un petit morceau de pâte qu’elle avait fait en utilisant du chanvre cultivé l’été dernier pour faire de la toile… Elle avait eu déjà l’occasion de voir les effets sur une personne qui en avait pris sûrement une dose importante et qui voyait de drôles de bêtes autour de lui.

J’espère que… elle hésita puis cassa un tout petit éclat de pâte tant pis, j’ai trop mal. Elle calla cette pâte dans le creux d’une dent et rangeant le reste, se remit debout... Les effets ne tarderaient pas à se faire sentir.

sakurahime a écrit:: Un bruit soudain attira son attention. Tamlyn et Nehwin apparurent, apportant une lumière tout aussi réconfortante que leur présence.
Constatant qu'elle était bloquée, ils décidèrent de la sortir en premier de son carcan rocheux.
Newhin prit la direction des opérations et donna ses instructions:
"Tamlyn, je vais faire levier avec le manche de la pioche pour faire un peu bouger ce satané rocher. De ton côté, essayes de le tirer pour le faire pivoter. Sakura, dés que tu sens qu'il bouge, tire ta jambe de là, si tu peux. On va te sortir de là."

Un homme apparu également et leur donna un coup de main.
Sakura ne sentait plus sa jambe, mais savait instinctivement qu'une fois le rocher soulevé, il en serait tout autre... Aussi parvint-elle à extraire un mouchoir de sa poche, l'inserra entre ses dents et le mordit aussi fort que possible.

Ils glissèrent la pioche que tenait le forgeron en béquille sous la roche et pesant de tout leur poids, réussirent à faire levier, libérant ainsi suffisament d'espace pour qu'elle puisse retirer sa jambe.
La douleur fut fulgurante.
Lachant un hurlement, Sakura laissa s'échapper le mouchoir tandis que la douleur subite due à l'afflux de sang dans le membre libéré lui faisait monter les larmes aux yeux.
Mais il fallait faire vite avant que ces trois sauveteurs ne faiblissent ou que la pioche ne cède.
Attrapant sa jambe par le tissu en lambeaux le recouvrant, elle tira sa jambe et se retrouva allongée sur le côté, libre...

Le rocher fut reposé et la jeune femme pu enfin constater les dégats sur sa jambe.
Ce n'était pas beau à voir! Des plaies béantes recouvraient pratiquement tout son mollet, mais a priori, rien ne semblait cassé...
Tant bien que mal, elle se remit debout et silencieusement, étreignit ses sauveteurs, heureuse de les voir sains et saufs, bien que visiblement très mal en point!
Il fallait maintenant secourir Seve, avant qu'il ne soit trop tard!
Aussi avança-t-elle vers elle, ou plutôt se traîna-t-elle vers elle, afin d'évaluer comment la sortir de là.
Seve gisait non loin, inconsciente, mais elle respirait toujours, ainsi qu'en attestait sa poitrine se soulevant et s'abaissant au rythme irrégulier de sa respiration.
"On doit se dépécher! sa respiration eest irrégulière, ce n'est pas bon signe!"

Lillaka a écrit:: En haut des collines surplombant la mine

Malgré la fatigue due au manque de sommeil et à leur marche rapide, Lillaka n'avait pas trop souffert du voyage. La volonté d'arriver rapidement sur les lieux du drame lui avaient fait oublier, pour un temps, son propre corps. Lorsque ils arrivèrent enfin en vue de la mine, elle ne put retenir un soupir...

Nous y voilà donc enfin... d'une voix basse, presque pour elle-même...

Nous reposer ? Lillaka parut surprise, puis secouant la tête comme pour infirmer sa propre phrase, rapidement elle ajouta :
Vous avez raison Max, j'en oublie que je n'ai presque pas dormi depuis 3 nuits et que vous avez fait plusieurs aller-retour entre cette mine et Montluçon. Mes amis me disent parfois que je suis un brin têtue quand j'ai une idée en tête...
A ces mots elle adressa un large sourire à Max. Elle aida alors Max à poser les besaces à terre, qu'il avait eu la gentillesse de porter tout le long du voyage.

Cependant ne tardons pas trop, certes nous ne serons pas efficace si nous sommes épuisées mais j'en connais une qui pourrait être d'une très grande utilité...
Elle mis alors la main dans son cou afin que la petite hermine qui était restée cacher dans son épaisse chevelure s'y installe, puis la posa à terre en s'agenouillant.

Si vous le voulez bien Max, faisons une courte halte pour nous restaurez. Si vous pensez qu'il est possible de faire chauffer un peu d'eau, je nous préparerai une tisane qui nous redonnera des forces.

La petite hermine une fois au sol, regarda sa compagne en redressant la tête, la jeune femme lui dit doucement en lui souriant "oui, vas-y" puis le mustélidé partie en courant vers des bosquets non loin de là...
Lillaka jeta un oeil en sa direction puis s'affaira à la recherche de quelques plantes dans sa besace

Puis redressant la tête, Lillaka s'adressa à son compagnon de voyage :
Vous savez Max, habituellement j'ai rarement besoin de préparer plusieurs élixirs en même temps et dans l'urgence, en grande quantité de plus, ni au grand air. Aussi si vous voulez bien, j'aurai grand besoin d'un assistant. Je sais qu'il faut du monde pour bouger les décombres, mais il semble avoir déjà nombre de bras qui s'y affaire déjà. Je ne puis demander quelque chose d'aussi important à quelqu'un dont je n'ai point confiance. Puis-je compter sur vous ?
Les grands yeux verts pâles de la jeune femme, à la fois déterminés tout en se voulant rassurants, fixèrent le regard de Max, attendant sa réponse.

Samuel Vimaire a écrit:: Dans la mine.

Après plusieurs minutes de marche forcée à travers les galeries encombrées de corps et de roches, Samuel fut arrêté par un mur massif d'éboulis qui bloquait l'unique issue. Juste derrière, il entendait plusieurs voix: au moins deux hommes, dont un de Murat, et deux femmes. La voix de celle qui l'avait entendu précedemment était elle aussi présente. Mais il comprenait qu'elle était séparée du groupe derrière le mur par encore au moins une autre paroi.

Diantre, enfin des vivants!

Son visage s'illumina légèrement et il attrapa machinalement un bout de tabac à macher dans sa poche et en arracha un bout d'un coup de mâchoire.

Puis, rassemblant ses forces malgré les douleurs récurrentes à son poignet et au crâne, il commenca à attaquer la roche à coups de pioche acharnés.

Heureusement, le bloc de roche n'était pas aussi épais qu'il l'avait cru et rapidement il put pratiquer un trou à hauteur de son visage assez large pour glisser un oeil.

Il posa sa lampe. Les personnes qu'il avait entendu se répartissaient autour d'un corps inanimé.

Regonflé de courage à l'idée de trouver des compagnons d'infortune, il reprit ses efforts et finit par obtenir un trou assez large pour s'y glisser au prix de nouvelles écorchures.

Je suis Samuel, habitant de Murat, faites vous partie des secours?

max premier a écrit:: En haut des collines surplombant la mine

« Mes amis me disent parfois que je suis un brin têtue quand j'ai une idée en tête... »

Max sourit à la remarque et lui répondit : Vous n’êtes pas si têtue que cela, car vous voilà en train de chercher avec moi un endroit pour nous reposer… Bon d’accord, mes arguments sont souvent infaillibles… Il se mit à rire de bon cœur.

Puis la laissant continuer à arranger ses affaires, il vit à nouveau l’hermine qui en plein jour, et écoutant si bien, lui paru moins inquiétante.

Chauffer de l’eau, d’accord, je vais vous chercher un peu de bois pour faire un feu, et manger un peu chaud nous fera du bien aussi, je pourrai réchauffer un peu le pain qui ne sera plus croustillant et la viande, moins dure.

Le petit bois ne manquait pas et Max restait aux environs, capable d’entendre la conversation lorsque surpris il s’arrêta : « Aussi si vous voulez bien, j'aurai grand besoin d'un assistant …. Je ne puis demander quelque chose d'aussi important à quelqu'un dont je n'ai point confiance. Puis-je compter sur vous ? »

Il se rapprocha : Confiance ? Vous êtes sûr ? Mais euh, oui bien sûr, si vous pensez que j’en suis capable car là par contre je ne suis pas infaillible quoique je sais servir trois assiettes à des convives et 3 verres en même temps donc peut-être un peu habile.

Il lui sourit, se demandant toutefois, si cette demande d’aide, n’était pas plutôt pour ménager sa gène de n’être pas si solide que d’autres hommes habitués aux tâches les plus dures mais tant pis, rester à faire des potions avec une dame si gentille et charmante, il ne pouvait pas demander mieux et puis vu qu’elle allait partir, cela lui donnait l’occasion de continuer à discuter avec elle de tout et de rien, et ça, il aimait bien.

Bon voilà, le feu est fait, nous restons environ 2 heures dirons-nous le temps de manger et de faire une petite sieste, si vous le voulez.

Sibille a écrit:: Dans la mine

Sibille qui avait mastiqué quelque temps la pâte, ressentait des choses étranges, elle se mit à sourire tout en dégageant les pierres, ne se préoccupant plus de ses pauvres mains qui souffraient ni de ses genoux griffés légèrement protégés par sa robe. Elle avait presque envie de chanter et sa cheville libérée de son poids, ne se faisait plus sentir.

Et bien c’est efficace ce truc, mince alors… si peu et me voilà toute guillerette presque autant que lorsque en taverne... Sa voix s’abaissa et elle dit tout bas, à une ombre sûrement… Chutt ne dit rien, tu es enceinte ma fille, faut pas dire des choses pareilles, déjà que cet enfant sans père terni ta réputation alors maintenant tu vas pas crier sur les toits que tu traînes en taverne pour boire non ?

Un moment de lucidité plus tard, elle secoua la tête, se demandant qui lui avait parlé… puis continuant ainsi quelques temps, la bonne humeur faisait des miracles apparemment car le tas d’éboulis, avait l’air de baisser, elle pouvait maintenant se laisser descendre et prendre un petit temps de repos pour essayer de se diriger, elle ne savait pas ce qu’elle allait trouvé de l’autre côté.

Lillaka a écrit:: En haut des collines surplombant la mine

Max s'était rapproché pour répondre à la demande de Lillaka
"Confiance ? Vous êtes sûr ? Mais euh, oui bien sûr, si vous pensez que j’en suis capable car là par contre je ne suis pas infaillible quoique je sais servir trois assiettes à des convives et 3 verres en même temps donc peut-être un peu habile."

La jeune femme adressa un large sourire à son compagnon de route.
Je ne doute point de vostre habileté, comme j'ai pu en avoir un aperçu à mon logis lorsque vous avez remplie la petite fiole.

Alors que la jeune femme s'installait près du feu que Max était en train de préparer, elle continua en lui racontant une anecdote. Sa voix était amusée avec toutefois une pointe de tristesse...
J'ai eu il y a quelques temps, un jeune assistant, très gentil, qui souhaitait apprendre l'herboristerie, cependant il était fort maladroit et étourdit. Malgré toute sa bonne volonté la moindre tâche que je lui confiais tournait invariablement à la catastrophe.

Lillaka marqua une pause, puis reprenant sur un ton rassurant et pausé :
Toute la bonne volonté ne peut compenser une maladresse exacerbée dans nostre métier. En cela vous avez déjà nombre de qualité incontournable pour estre un excellent assistant : l'habileté, l'écoute, le respect et aussi j'en suis sure la mémoire. Vous voilà donc officiellement le temps de nostre mission en ces lieux assistant herboriste-médecin de Damoiselle Lillaka.

Le feu crépitait devant eux, leur offrant sa chaleur réparatrice. L'eau était maintenant chaude, l'herboriste attrapa la petite pochette en peau qu'elle avait sortie de sa besace pour y prendre un mélande d'herbe qu'elle plongea dans l'eau frémissante.
Avec une petite moue ennuyée, elle ajouta en souriant :
Je n'ai malheureusement point les moyens de vous rétribuer pour ce service que vous me rendez là.

Puis le regard vert pâle de la jeune femme se perdit dans les flammes qui rappelaient la couleur de sa chevelure. Portant la main devant ses lèvres en réfléchissant, fronçant les sourcils et semblant contrariée parce qu'elle venait de penser, elle regarda Max dans les yeux et lui dit d'un ton sincère mais grave, posant chacun de ses mots :
Un détail cependant... qui j'espère ne vous fera pas changer d'avis... Lorsque j'officie je peux parfois estre très... exigeante, ferme voir... lunatique. Ne vous méprenez pas, si cela arrivait que je semble furieuse ou dirigiste, ce ne sera point diriger contre vous, mais seulement que je suis absorbée par ce que je suis en train de réaliser et que j'en perds temporairement mes capacités de communication... Si vous pensez que cela puisse estre trop difficile à supporter je comprendrais, je n'ai point envie que nostre amitié nouvelle puisse pâtir de mon mauvais caractère...

Elle sourit à Max.

Comme pour ne pas laisser s'installer un silence qui aurait pu devenir gênant, elle versa alors le contenu des herbes infusées dans 2 petits bols de terre cuites qu'elle avait sortie de sa besace, chuchotant comme pour elle-même quelques mots, puis en tendit un à Max avec un sourire discret.
Voilà qui non seulement nous réchauffera mais aussi nous donnera de l'énergie pour estre à la hauteur des besoins de ces pauvres mineurs.
La tisane sentait les épices, certainement de la cannelle, mais aussi l'odeur très présente de la menthe. Il y avait sans nul doute d'autres herbes à en voir ce qui flottait dans le liquide ambré, un herboriste aurait sans difficulté identifié ces autres ingrédients, un fin palais également. Peut estre un clous de girofle aussi ? mais pas uniquement...

cloclo a écrit:: A l’extérieur de la mine

Une jeune femme nouvellement arrivée, à qui l'on avait passé un seau pour aider aux secours, posa celui-ci au sol et sortit de sa besace parchemin, encrier et plume.
Puis elle se mit à poser des questions aux personnes présentes :

Quelqu’un était la quand la mine s’est effondrée, sait on qui est à l’intérieur ?
Où peut on trouver le responsable de la mine ?

Clothilde lui répondit alors :

Bonjour Dame, je me nomme Clothilde de St-Nicolas, je réside à Murat. Je n'étais pas présente ici-même lorsque la mine s'est effondrée, mais dans la forêt toute proche.
J'ai entendu un vacarme assourdissant, j'ai couru jusqu'ici, et j'ai découvert ce cratère formé par l'effondrement de la mine.
Nous ne savons malheureusement où se trouve le responsable de la mine, ni surtout les noms des mineurs coincés à l'intérieur...
Les secours s'organisent, la COBA est même présente.
Je ne puis pour l'instant vous en dire davantage...
Mais dites-moi, Dame... pourquoi ces questions ?
Avez-vous quelqu'un de votre entourage susceptible de se trouver dans la mine ?

Lillaka a écrit:: En haut des collines surplombant la mine

Alors que Max et Lillaka, assis autour du feu, étaient en train de se restaurer, un bruissement se fit entendre une peu plus loin dans la nature qui les entourait, là où la lumière de leur feu ne portait pas, seule la pâle clarté de la lueur de la lune permettait de distinguer des ombres.

Lillaka observa calmement en direction du bruit.

Quelques instants s'écoulèrent sans un bruit, puis un craquement de branche, du bruit dans les feuillages et un petit gémissement...

D'un bond, la petite hermine sortit du fourré, un mulot dans la gueule, ses longues dents blanches ayant transpercer le cou de sa victime. Son pelage d'hiver, blanc, reflétait l'éclat de la lumière de la lune, à l'exception l'extrémité de sa queue noire.

Elle vint s'installer à côté des 2 compagnons pour partager à sa manière leur repas. Elle aussi devait reprendre des forces, bientôt sa compagne lui demanderait d'intervenir à la recherche des blessés. Pouvait-elle en avoir une quelconque conscience ?

seve18 a écrit:: Seve avait perdu connaissance certainement la douleur de ses jambes qui l''avait mis dans cet état la elle ne pouvait plus rien faire elle se sentait lasse ..Elle entendait plus rien ...Elle partait loin très loin ...Meme la voix de ses amis ne faisait rien ..Il était tand pour elle de sortir de la sinon elle ne reverra plus personne ...Quand malgré quelques effort elle repris consience ...Elle racla sa gorge pour parler à Sakura ...

sakura je suis la vient m'aider ...Dans une sombre murmure ...Quand elle reperda connaissance ...

ExisTenZ* a écrit:: A l’extérieur de la mine, elle tente d’en savoir plus

Accroupie, parchemin sur un genou, elle prend quelques notes. C’est alors qu’une dame se présente :

Bonjour Dame, je me nomme Clothilde de St-Nicolas, je réside à Murat. Je n'étais pas présente ici même lorsque la mine s'est effondrée, mais dans la forêt toute proche.
J'ai entendu un vacarme assourdissant, j'ai couru jusqu'ici, et j'ai découvert ce cratère formé par l'effondrement de la mine.
Nous ne savons malheureusement où se trouve le responsable de la mine, ni surtout les noms des mineurs coincés à l'intérieur...
Les secours s'organisent, la COBA est même présente.
Je ne puis pour l'instant vous en dire davantage...
Mais dites-moi, Dame... pourquoi ces questions ?
Avez-vous quelqu'un de votre entourage susceptible de se trouver dans la mine ?

La dame est courtoise et agréable. Elle l’a renseigne sur ce qu’elle sait de l’accident, puis à son tour elle pause des questions… Echange de bon procédé. Alors elle se relève et à son tour, elle se présente…

Enchantée ma Dame. Je suis ExisTenZ et j’arrive de Montbrison. J’ai eut vent de l’incident, je suis journaliste. Je cherche quelqu’un apte à me dire qui est à l’intérieur de la mine. Il doit bien y avoir un registre quelque part… Les familles de ses prisonniers du sol ont le droit d’être informé… Vous ne pensez pas ma Dame ?

Elle observe chaque personne gravitant autour d’elles. Elle cherche du regard un responsable de ses mines… C’est dingue ! Moult personnes rassemblées pour porter secours à des hommes et des femmes, mais aucun responsable… Personne ne sait qui est retenu captif…
Puis elle reprend :

J’espère qu’il n’y a personne que je connais la dessous, et que tout le monde s’en sortira…

Elle ne priera pas Aristote, non ! Elle a compris depuis peu qu’il n’existait pas… Encore une fois, la preuve en était faite. Comment certains pouvaient être aussi fidèle à cette divinité abstraite ? Sans doute étaient il naïf, tout comme elle, avant qu’elle n’ouvre enfin les yeux…
Elle reste aux côtés de l’habitante de Murat.

max premier a écrit:: En haut des collines surplombant la mine

« Vous voilà donc officiellement le temps de nostre mission en ces lieux assistant herboriste-médecin de Damoiselle Lillaka… Je n'ai malheureusement point les moyens de vous rétribuer pour ce service que vous me rendez là.»

Me rétribuer ? Mais vous n’y pensez pas, c’est moi qui vous ait entraîné ici non ? Vous me feriez offense en imaginant que je n’aide les gens que pour augmenter mon pécule. Ce serait plutôt à moi de faire le nécessaire pour payer la dette que j’aurai auprès de vous, si grâce à vos soins et en plus, si vous me faîtes assistant nous arrivions à sauver un bon nombre de personnes ensevelies.

Sa voix était montée d’un cran, il s’en aperçut et s’excusa, la fatigue sans doute… Elle regarda un moment le feu puis repartit sur une autre idée qui la contrariait, les traits de son visage se durcirent un peu et ses mots étaient choisis.

« Lorsque j'officie je peux parfois estre très... exigeante, ferme voir... lunatique…je n'ai point envie que nostre amitié nouvelle puisse pâtir de mon mauvais caractère... »

Elle lui tendit ensuite un bol odorant d’une boisson légèrement orangée, odorante et épicée. Il réfléchit et lui répondit.

Je vais faire un pacte avec vous… Si je vois que dans l’exercice de la pratique de votre science ou dans une situation quelconque vous vous énervez, je prendrai sur moi et ne relèverai pas vos propos… si vous me promettez d’accepter qu’une fois le calme revenu, je puisse un peu vous soutenir moralement par des mots plus légers, ou bien par une idée qui pourrait être saugrenue mais qui n’aurait que pour but de vous rendre le sourire. Acceptez-vous ?

Au même moment un bruit dans le buisson tout près d’eux, un couinement et voilà l’hermine qui revient avec en gueule un mulot… Il fit mine de n’être pas dégoûté, la laissa s’installer près d’eux et histoire d’essayer de comprendre cette bestiole, demanda au moins son nom…

saxledemon a écrit:: [Sous les décombres]

Aprés un long moment sans bruit,sax entendit des bruits d'eboulement et de vagues sons..
Sax reprenait espoir!!!il allait pas mourir ici.
Les sons devenaient de plus en plus précis!OHHHHHje suis là.

Messire, attendez un peu, je ne suis plus très loin de vous, je dégage un peu les pierres pour me faire un passage. .

Oui demoiselle j'attends,je vous entends de mieux en mieux.
Sachant qu'il serait sauvé,il prit sa respiration et de toutes ses forces essaya de dégager le rocher qu'il le coinçait mais sans succés ce satané caillou etait vraiment trop gros et trop lourd pour le bouger...

Tamlyn a écrit:: [Dans la Mine]

Les traits empreints d'une sourde inquiétude, elle cala la torche entre deux pierres non loin d'eux et s'attela comme le lui avait indiqué Nehwin, à essayer de déplacer la roche qui immobilisait Sakura. Ils avaient beau y mettre toute leur force, elle constata que le bloc de pierres bougeait à peine sous la pression. Il fallait trouver une autre solution, absolument...Comme par enchantement, c'est à ce moment qu'un homme fit son apparition. Aide divine ! A tous les trois, la jeune femme fut vite libérée de sa lourde charge.

Puis ce fut le tour de Seve. Alors que ses compagnons s'agitaient autour de cette dernière, elle en profita pour s'assoir afin de se reposer un peu.

Dans la lumière blafarde de la torche. Elle distingua sur sa gauche un nouvel arrivant. Il se présenta en tant qu'habitant de Murat, nommé Samuel. Trop fatiguée pour se présenter, ni même pour le saluer de vive voix, elle esquissa un léger sourire en signe de bienvenue, et navrée secoua la tête de gauche à droite pour lui signifier qu'ils ne faisaient pas partie de l'aide attendue....

Elle n'avait aucune notion du temps écoulé depuis l'écroulement de la mine, mais l'air semblait se faire plus rare, au sol s'était déposée une poussière finement grenue, formant une couche de plusieurs millimètres d'épaisseur. La flamme, seule source de chaleur, s'épuisait doucement en éclairant une partie de la galerie.

Le dos appuyé contre la paroi, les paupières closes, une douce image se dessina dans son esprit..."où es-tu bel ange ?" A cette pensée, une agréable léthargie menaça de l'envahir. Elle n'aurait su dire si le froid ou ses blessures en étaient la cause car elle ne savait presque rien des choses de la médecine, mais elle avait la certitude que s'endormir risquait fort de lui être fatale. Serrant les dents pour ne pas succomber à la douleur, elle s'encouragea intérieurement à se relever. Autant s'occuper le temps que les secours arrivent...enfin...si il y avait "secours". A y penser cela la mis dans une rage folle. Attendre impuissante que l'on vienne la sauver ne lui sied guère, mais il en était ainsi...

Elle rejoignit le reste de la troupe afin d'apporter les premiers soins...du moins...Elle, elle se contenterait d'apporter le réconfort à ceux aui en avaient besoin...

Sibille a écrit:: Dans la mine

« Oui demoiselle j'attends, je vous entends de mieux en mieux. »

Une fois le tas de pierres éboulées passé, le tunnel paraissait encore plus pénible, l’air s’était raréfié ici et la poussière ambiante était encore plus palpable… Sibille continua donc à avancer, tenant la paroi pour ne pas se sentir perdue…

Elle tendait l’oreille et se dit que pour se diriger il lui faudrait entendre les voix, l’homme ne devait plus être loin et s’il était blessé, elle ne voulait pas lui tomber dessus… Elle cria donc une fois de plus…

Hé Oh !!!!! MESSIRE !!!! Où êtes-vous ? Y’a Quelqu’un ?

Sa cheville s’était bien calmée et elle pouvait, maintenant que les effets de sa plante s’étaient un peu estompés, se concentrer plus efficacement.

Si j’ai bien compris à gauche y’a Tam et peut-être d’autres personnes derrière une paroi éboulée, devant un homme qui a mal à sa jambe et l’autre voix qui venait de plus loin… je ne l’entends plus, j’espère qu’il ne va pas plus mal… et la sortie est derrière moi derrière le tas de pierre que je viens de franchir. Faut pas que je traîne, j’ai l’impression que ça fait des heures que je suis tombée ici.

Lillaka a écrit:: En haut des collines surplombant la mine

Me rétribuer ? Mais vous n’y pensez pas, c’est moi qui vous ait entraîné ici non ? Vous me feriez offense en imaginant que je n’aide les gens que pour augmenter mon pécule. Ce serait plutôt à moi de faire le nécessaire pour payer la dette que j’aurai auprès de vous, si grâce à vos soins et en plus, si vous me faîtes assistant nous arrivions à sauver un bon nombre de personnes ensevelies.

Lillaka regarda Max avec de grands yeux étonnés
Point du tout Messire Max, au contraire... que vous seriez plutôt à en oublier vostre propre personne. Je ne voulais juste point que vous pensiez que j'abusais de la situation en vous demandant assistance dans la tâche qui m'incombe et que j'essayais de déléguer afin de me reposer sur vous et que je ne respectais pas à sa juste valeur vostre aide et vos compétences...
Lillaka sourit à Max Vous voyez je peux aussi estre maladroite.
Ainsi je pense qu'il est plus sain que nous considérions que nous n'avons dette l'un envers l'autre que celle de rester sincère et de nous respecter.

Je vais faire un pacte avec vous… Si je vois que dans l’exercice de la pratique de votre science ou dans une situation quelconque vous vous énervez, je prendrai sur moi et ne relèverai pas vos propos… si vous me promettez d’accepter qu’une fois le calme revenu, je puisse un peu vous soutenir moralement par des mots plus légers, ou bien par une idée qui pourrait être saugrenue mais qui n’aurait que pour but de vous rendre le sourire. Acceptez-vous ?

La jeune écouta avec attention la proposition de Max
Je serais fort stupide de refuser une proposition aussi adorable de vostre part.
Malgré cette légère tension dû à la fatigue et à la situation stressante du drame qui se déroulait en bas de la colline, le sourire était revenu sur le visage de porcelaine étoilée de tâches de rousseur de la jeune femme.

Elle porta le bol à ses lèvres en fermant les yeux, profitant de la chaleur du liquide parfumé. Déjà la tisane commençait à faire effet, celui-ci serait plus fort dans une heure, la fatigue semblerait s'estre envolée pour quelques temps, et la concentration serait facilitée.
Vous verrez Max, cette tisane va nous estre fort profitable, toutefois lorsque son effet s'estompera il faudra prendre garde, nos corps étant déjà fort fatigués ils nous demanderont d'estre raisonnable et de prendre un peu de repos.

La petite hermine qui s'était installée à côté du feu, à la droite de la jeune femme, avec son butin, mangeait proprement mais cela pouvait estre un spectacle peu agréable pour qui n'était point habitué. Lillaka qui était assise bien droite, s'inclina doucement, décalant ses jambes sur sa gauche, penchant son buste, prenant appuie sur sa main droite afin que la manche de sa robe et sa cape viennent cacher les petites dents acérées plongées dans la chair de la proie. Juste la pointe de sa queue noire restait visible, celle-ci s'étant poser sur la main blanche de la jeune femme.

D'ordinaire les hermines sont sauvages et se cachent pour manger leur repas. Bien que ce spectacle ne soit point très agréable, c'est en réalité une marque de confiance.
Elle ne mange habituellement jamais devant des estrangers. Elle a sentit que je vous faisais confiance, elle fait de même.
Je l'ai recueilli lorsqu'elle n'était pas encore sevrée. Un chasseur avait tué sa mère pour sa fourrure fort prisée.
Bien évidemment elle garde un côté sauvage mais je sais qu'elle n'attaquera pas une personne qui me côtoie si celle-ci ne l'attaque pas ou ne m'attaque pas.
Elle répond au nom d'Opale.

saxledemon a écrit:: [Sous les décombres]

Houhou je suis ici de l'autre coté .
Hé Oh !!!!! MESSIRE !!!! Où êtes-vous ? Y’a Quelqu’un ?
Il tentait de se liberer mais impossible de bouger,sa jambe etait bel et bien coinçée sous le rocher.Je sais pas comment elle va reussir à me faire sortir.
Mais il savait aussi qu'il serait sauvé par cette demoiselle !!!!!!!!!!!!

La prochaine fois je resterais chez moi au lieu de vouloir extraire des pépites.

seve18 a écrit:: [Dans la mine]

Seve était dans un semi inconsient elle s'efforcait de rester éveillé malgré cette douleur qui rongeait ses jambes ...Elle se remémora tout les souvenirs à Monluçon elle pensa fort à Heyric son tendre qui devait s'inquièter de pas la voir revenir de la mine...Cela lui donner la force de ne pas sombrer de l'autre coté ...Elle prit son courage à deux mains et cria de toute ses forces ...

AU SECOURS SAKURA, TAM, NEHWIN QUE FONT LES SECOURS !!!

Puis essoufflée mal en point, mal aux jambes elle sombra ..Peut être son dernier cri ses dernière paroles elle n'avait plus de force de lutter ...

sakurahime a écrit:: [Dans la mine]

Sakura et ses compagnons s'étaient rapprochés de Seve.
Elle semblait très mal en point, son corps à demi ensevelli sous des décombres divers. Une poutre qui avait certainement dû servir de soutainement recouvrait des rochers de tailles variées. Déplacer cet énorme morceau de bois ne serait pas chose aisée...

Soudain Seve ouvrit les yeux et se mit à hurler:
"AU SECOURS SAKURA, TAM, NEHWIN QUE FONT LES SECOURS !!!"
Puis elle retomba dans une complète léthargie.

Affolée par l'état de son amie, Sakura se jeta au sol, faisant fit de sa jambe blessée et de sa propre douleur, et commença à dégager les pierres les plus accessibles à mains nues.
Ses compagnons s'agenouillèrent et commencèrent de leur côté à dégager les jambes de Seve.

"Seve, tu m'entends? réponds-moi! tiens le coup s'il te plaît, Heyric t'attends, tu te souviens? réponds moi Seve, REPONDS-MOI!!!"

La colère envahit Sakura. Les secours tardaient trop, s'ils venaient un jour, ce dont elle commençait sérieusement à douter. il faudrait donc qu'ils se sortent de là tous seuls. Pas le choix. Mais pour cela, Seve devait rester consciente.
Il n'y avait qu'un seul moyen pour cela. La jeune femme rampa tant bien que mal jusqu'à hauteur du visage de Seve et la giffla à toute volée.
Une fois, deux fois.
"Réveille-toi Seve! tu vas te battre! si tu crois qu'on va te laisser mourir ici comme ça tu te trompe, alors réveille-toi!"
Nouvelle giffle, qui eut pour effet de ramener de la couleur sur les joues pâles de son amie. Ses yeux commencèrent à papilloter. Elle n'était peut-être pas encore tout à fait consciente, mais c'était un bon début.

Sakura se remit debout avec difficulté, se retourna vers ses compagnons et demanda alors:
"Bon, comment va-t-on faire pour dégager cette poutre?"

seve18 a écrit:: [Dans la mine]

Seve dans son état létargique commençait à ouvrir ses yeux avec difficultés elle entendait bien du prouaha non loin d'elle sans vraiment distinguer qui cela pouvait être ...Quand elle sentit des mains froide la giflaient elle esseya bien tand que mal de deviner qui cela pouvait être elle reconnu Sakura ..Avec faiblesse elle essaya de lui parler ..

Sakura je fais des efforts mais cela devient dur mais jambes je les sent plus je ne plus bouger mais que font les secours ...

Seve s'essoufflait vite à parler elle préservait ses forces le peu qui lui restait ...

Sakura si euh si je ne pouvais pas sortir d'ici dit à Heyric que je l'aime et qu'il soit fort ...
Sakura aide moi je sais que tu ne peux pas faire grande chose mais crie pour nous tous ...

Seve regarda Sakura avec pitié elle ne voulait pas mourrir ici elle avait encore tand de chose à vivre à l'extèrieure ...

sakurahime a écrit:: [Dans la mine]

Sakura se sentait un peu piteuse d'avoir ainsi gifflé son amie, mais cela avait au moins eu l'effet escompté: Seve avait réagit!
Très faible mais consciente, la jeune femme lui parlait mais s'essoufflait très vite...

"Sakura si euh si je ne pouvais pas sortir d'ici dit à Heyric que je l'aime et qu'il soit fort ... "

Un faible sourire anima le visage de Sakura...
"non ma belle, je ne lui dirai rien du tout car tu vas t'en sortir, même si pour cela nous devons démonter la mine pierre par pierre Tamlyn, Nehwin, ces deux messires et moi! les secours ne devraient plus tarder maintenant, j'en suis sûre... je sais aussi que nous sortirons vivant d'ici tous les six, même si l'on doit ramper pour sortir de ce trou à rat!
Maintenant ne parle plus ma belle, préserve tes forces pour quand nous t'aurons dégagé de là-dessous et que nous sortirons. Mais en attendant, ne parle plus. Garde tes forces, on va continuer à déblayer tout ça!"

Elle allait se relever quand Seve ajouta:
"Sakura aide moi je sais que tu ne peux pas faire grande chose mais crie pour nous tous ..."

Sakura repoussa une mèche de cheveux collés par le sang sur le visage de son amie.
"Ne t'inquiète pas, crier, ça je sais faire, je peux même prier si tu le veux, qui ca, je n'en sais rien, mais je peux le faire".
La jeune femme se releva mais ajouta une dernière chose:
"Fais moi seulement une promesse... ne t'endors pas..."

Puis elle retourna aider ses compagnons à déblayer les gravas. Ce faisant, elle réfléchissait au meilleur moyen de sortir quand elle se fit une réflexion dont elle fit part aux autres:
"Vous ne pensez pas que l'ouverture par laquelle vous ètes arrivés est trop étroite? Si l'on doit soutenir ou porter Seve pour quitter cet endroit, ça va être difficile de passer, non?"

seve18 a écrit:: Seve écouta les bons conseils de son amie qu'elle ne pourra jamais autant remercier si elles arrivent à sortir de se trous à rat...

"Fais moi seulement une promesse... ne t'endors pas..."

A cette parole de Sakura Seve lui fit un p'tit sourire..

Je vais essayer et prier pour nous ...Que Aristote m'aide à ne pas fermer les yeux, et à vous donner la force pour nous aider à sortir d'ici ...
C'est la seule chose que je peux faire pour vous et por moi ...

Seve entama une prière dans le silence ..

cloclo a écrit:

Aux abords de la Mine.

ExisTenZ* a écrit:: Enchantée ma Dame. Je suis ExisTenZ et j’arrive de Montbrison. J’ai eut vent de l’incident, je suis journaliste.

A vrai dire, Clothilde s'en doutait un peu, en voyant la jeune femme prendre des notes sur son parchemin. Celle-ci poursuivit :

ExisTenZ* a écrit:: Je cherche quelqu’un apte à me dire qui est à l’intérieur de la mine. Il doit bien y avoir un registre quelque part… Les familles de ses prisonniers du sol ont le droit d’être informé… Vous ne pensez pas ma Dame ?

Clothilde soupira, et secoua tristement la tête...

Hélas, ma Dame... si seulement je savais où se trouve le registre. Le contremaître de la mine est introuvable, sans doute est-il enfermé lui aussi là-dedans...
Bien évidemment que les Familles sont en droit d'être informées.
Pour ma part, je me demande si le Parrain de mes enfants ne se trouve pas à l'intérieur de cette maudite mine... Je ne l'ai pas vu parmi les secours et pourtant, il fait partie des personnes toujours prêtes à rendre service à autrui !!... pourvu qu'il ne lui soit rien arrivé de fâcheux...

Sentant l'angoisse l'étreindre, Clothilde détourna le regard, et aperçut alors non loin de là une cabane en planches. Celle-ci avait visiblement souffert de l'effondrement minier, mais Clothilde se rappela que, lors de ses visites à la mine, elle avait parfois vu le contremaître y entrer.
Elle se tourna vers la journaliste et lui dit :

Pardonnez-moi, Dame, je... je reviens.

Clothilde se hâta de gagner la cabane, poussa la porte avec grande difficulté, et y découvrit un amas de pelles, de lampes à huile, de cordages... et puis, tout au fond, ce qui avait du être il y a bien peu une petite table. Et sur cette table...

Le Registre !!!!!!!!

Lillaka a écrit:: En haut des collines surplombant la mine

Une fois la collation finie, Lillaka se leva puis faisant dont à son compagnon de route, alla regarder au loin l'entrée de la mine effondrée en bas de la colline. Celle-ci était éclairée par la pâle lumière de la lune.
Son regard se posa sur l'astre plusieurs minutes... puis de nouveau de façon intense sur la mine.
Un frisson parcouru le corps de la jeune femme, pourtant elle n'était pas très loin de la chaleur du feu. Un long soupir lui échappa.

Elle se retourna, faisant face à Max, et approcha du feu. La lumière des flammes dansèrent sur son visage pâle, faisant ressortir le contraste de sa peau de porcelaine, et des tâches de rousseur étoilant son visage.

Le regard grave, elle s'adressa à Max sur un ton assombri mais décidé.
Nous avons trop attendu, nous devons y aller.
Cela fait trop longtemps que les mineurs sont ensevelis. Il ne semble pas que les secours ait encore réussir à les sortir de là. Ils doivent commencer à douter de leur présence. S'ils perdent espoir, ils risquent de ne pas résister à leurs blessures. Il ne faut pas que cette mine devienne leur tombeau, il ne faut pas qu'ils puissent y songer.
Ils ont besoin de savoir qu'au dehors des personnes se mobilisent : il est grand temps pour Opale d'aller leur délivrer ce message et qu'elle aide les secours à trouver des accès.

ExisTenZ* a écrit:: Aux abords de la mine, avec Dame Clothilde

La jeune femme n’est pas surprise de la présence de la journaliste. Elle semble être d’accord pour l’aider davantage.

Hélas, ma Dame... si seulement je savais où se trouve le registre. Le contremaître de la mine est introuvable, sans doute est-il enfermé lui aussi là-dedans...
Bien évidemment que les Familles sont en droit d'être informées.
Pour ma part, je me demande si le Parrain de mes enfants ne se trouve pas à l'intérieur de cette maudite mine... Je ne l'ai pas vu parmi les secours et pourtant, il fait partie des personnes toujours prêtes à rendre service à autrui !!... pourvu qu'il ne lui soit rien arrivé de fâcheux...

La jeune femme détourne le regard sans doute pour dissimuler sa tristesse. Puis elle prend congé. Elle l’a regarde s’éloigner près d’une vieille cabane en bois, un peu plus loin.
Plutôt courageux pour une femme de s’aventurer dans un tel endroit, seule.

Même si elle savait qu’elle reviendrait, la journaliste se décide à l’accompagner par mesure de sécurité. Le terrain semble fragiliser. Il vaut mieux faire attention là ou on s’aventure.

La journaliste se dirige alors à son tour en direction de la cabane.

La cabane est petite et poussiéreuse, elle ne devait pas servir à abriter les mineurs. La cabane semble avoir subit l’effondrement de la mine. Elle n’est pas des plus stable. Derrière la porte, moult matériels stockés…

Un peu plus loin, Dame Clothilde est près d’une table.

Ma dame, nous ne devrions point nous attarder en ce lieu. La cabane peut s’effondrer sur nous à n’importe quel moment.

Pourtant le matériel stocké aurait son utilité pour les secours. Elle décida de prendre quelques cordages, pelles et lampes à rapporter à l’entrée de la mine. Elle prit le maximum qu’elle pu et elle retourna à l’extérieur.

Elle déposa le tout à l’entrée de la mine, puis son regard se tourna à nouveau près de la vieille cabane, où Dame Clothilde était encore…

Sibille a écrit:: Dans la mine

« Houhou je suis ici de l'autre coté »

Sibille avançant toujours prudemment, se dirigeant donc vers la voix plus à gauche, heurta un morceau de bois. Elle s’accroupit et se rend compte que c’est une torche. Cherchant à tatons dans sa pochette, elle trouve de quoi faire une flammèche qu’elle fait passer de l’amadou à la torche prudemment.

Une fois la torche allumée, la flamme vacillante car n’ayant que peu d’oxygène, Sibille laisse un moment ses yeux s’habituer à cette nouvelle clarté et au même moment, l’homme la voyant dans la lumière lui fait signe qu’il est là…

Voilà messire je suis là, je vais vous aider. Je me nomme Sibille mais avant de faire plus de politesse dîtes moi où souffrez-vous ? Je vois votre jambe coincée sous cet amas de pierre. Je vais les dégagez doucement, dîtes moi si vous sentez que cela bouge. Essayez de vous redresser et de vous adosser le dos à la paroi derrière vous, si j’ai du mal avec une pierre, vous pourrez m’aider ainsi.

Sibille vient aider l’homme à s’assoire et dégage les pierres l’une après l’autre espérant avoir suffisamment de force pour dégager les plus grosses.

La lumière donne l’impression que les voix sont plus proches, elle entend plus profondément dans le tunnel quelques voix féminines, peut-être que la peur du noir, n’étant plus là, son oreille se concentre mieux.

max premier a écrit:: En haut des collines surplombant la mine

« Vous verrez Max, cette tisane va nous estre fort profitable, toutefois lorsque son effet s'estompera il faudra prendre garde, nos corps étant déjà fort fatigués ils nous demanderont d'estre raisonnable et de prendre un peu de repos. »

Merci en tout cas, elle est très bonne et effectivement revigorante… et je tâcherai de me souvenir de ses effets à retardement alors.

Il écoute ensuite les explications sur Opale l’hermine qui sans lui donner l’envie de la caresser lui paraissait de moins en moins désagréable comme compagnie… Après tout, si elle peut aider les humains, c’est sûrement une bête appréciable et en plus si elle me fait confiance...

Il sourit et ajouta : Je suis tout à fait d’accord, nous nous sommes suffisamment reposés, allons-y.

Après avoir laissé Lillaka, ramasser son récipient sur le feu, il écarte les morceaux de bois pour l’éteindre et tape du pied sur les braises. Il attrape les deux besaces et regardant la dame attaquer la descente de la colline, se met à la suivre…

La nuit était tombée et si l'on entendait pas des gens taper dans l’entrée de la mine, on pourrait imaginé que personne ne se préoccupait du sort des pauvres mineurs. Tout était si calme alentours.

Lillaka a écrit:: Aux abords de la mine

Lillaka et Max descendirent d'un pas rapide la colline qui surplombait la mine, et arrivèrent au camp de fortune qui avait été dressé à côté des lieux du drame.
Lillaka embrassa de son regard vert pâle la scène.
Elle chercha les coordinateurs des secours. Mais elle ne reconnaissait personne.

Elle se retourna vers Max :
Nous devons trouver les personnes en charge de la coordination des secours pour leur expliquer comment Opale va pouvoir les aider avant que je ne la lâche dans les décombres. Malheureusement, il ne semble pas qu'il y ait déjà de blessés sortie de la mine.

Puis elle s'avança vers 2 femmes qui sortaient d'une petite cabane en piteuse état.
Bonsoir Mes Dames,
Nous arrivons de Montluçon où nous avons eu vent du drame. Je me présente, Lillaka, herboriste de métier et médecin. Messire Max m'a prévenu et à accepter de m'assister dans la tâche qui m'incombe.
Comme je le craignais, il ne semble pas avoir encore de survivants dégagés des décombres.
J'ai toutefois une possibilité de rentrer en contact avec ceux-ci, même si pour le moment nous ne pouvons pas encore accéder sous les décombres. Ils ont besoin d'être rassurés, de savoir que les secours sont présents et qu'ils mettent tout en oeuvre pour les dégager de là.
Pouvez-vous m'indiquer un des coordinateurs des déblaiements afin que je lui explique de quoi il s'agit ?

cloclo a écrit:: La Cabane du Contremaître, aux abords de la mine.

Clothilde n'était pas surprise de la présence de la journaliste, et aurait été mal placée pour la renvoyer, étant elle-même rédactrice pour la Gazette de Murat.
Mais pour l'heure, ce n'était pas pour la Gazette qu'elle était là, mais surtout pour tenter de sauver les mineurs enfermés.

Elle savait le terrain fragilisé par la catastrophe, mais il fallait à tout prix retrouver le registre. Aussi, sans réfléchir davantage s'était-elle dirigée vers la cabane. Tandis qu'elle l'inspectait, elle fut rejointe par Dame Existenz.
Ma dame, nous ne devrions point nous attarder en ce lieu. La cabane peut s’effondrer sur nous à n’importe quel moment.

Clothilde ne prêta guère attention à ses paroles, absorbée qu'elle était par ses recherches...

Elle venait de trouver le Registre !!!! Bientôt l'on saurait qui était enfermé dans la mine !!
Elle feuilleta le registre, qui était en fait un dossier composé de nombreux parchemins empilés : un par jour d'embauche.

Durant ce temps, la journaliste entreprit de prendre du matériel pouvant aider aux secours.
Clothilde bredouilla un :

Ah oui... oui, bonne idée... Merci, Dame...

La journaliste sortit avec le matériel qu'elle avait extrait de la cabane.
Or, le fait de fouiller ainsi dans la cabane déjà bien ébranlée par l'effondrement de la mine toute proche, fit que les planches qui constituaient l'abri se disloquèrent encore davantage...
Clothilde n'y prenait garde...

15 mars, 16... 17 !! Je l'ai !!! le 17 mars !!!!

Un grand craquement se fit entendre, tirant soudainement Clothilde de sa recherche, juste à temps pour qu'elle réalise se qui se passait...

Déjà le plafond s'effondrait sur elle, et sur le registre, dans un nuage de poussière noirâtre !!!

Clothilde eut tout juste le temps d'attraper le parchemin portant date du 17 mars 1456, et de sortir précipitament de la cabane, qui, quelques secondes plus tard seulement, n'était plus qu'un amas de planches !!!!!

Le coeur battant, les jambes tremblantes, elle se retrouva aux côtés de Dame Existenz, ainsi que de deux autres personnes.
Un peu sonnée, elle ne comprit pas bien ce qu'on lui demandait alors,
annonçant en montrant le parchemin :

Je l'ai !! j'ai la liste des mineurs !!

Clothilde la parcourut rapidement du regard.
Hélas, suite à l'effondrement de la cabane, et au nuage noirâtre qui l'avait accompagné, le document était rendu difficilement lisible par endroits...

Sallaberry a écrit:: Le connétable sourit à dame Clothilde et tendit la main pour regarder le parchemin.
Ses yeux s’arrêtèrent sur une ligne.

Le temps se figea. Il ne pouvait détacher ses yeux de cette ligne et sentit la sueur couvrir son front, ses mains serrer plus fort le parchemin.

Où était passée sa prétendue assurance ? Sa foi en la logique et l’ordre ? N’aurait-il été tétanisé par cette nouvelle qu’il se serait rué pour creuser avec ses propres mains. Il leva les yeux, cherchant Sibille – il avait besoin de se confier – mais elle n’était en vue nulle part. Il rendit le parchemin à Clothilde sans mot dire et se dirigea vers les soldats et secouristes. D’une voix qui se voulait sure, mais ne l’était surement pas il s’adressa à eux

Les … les planches. Entassez les près de la mine. Nous gagnerons du temps.
Il ramassa un morceau de charbon utilisé pour tracer des marques et fit signe à un soldat de s’approcher et regarda les rochers qui bloquaient encore le passage. Vite, il fallait trouver une solution pour dégager un passage.

Ces rochers Il les marqua d’une croix deux hommes peuvent les bouger. Il faut les enlever au plus vite. Ceux là deux traits furent tracés . Mettez trois hommes pour les bouger. Utilisez un rondin pour faire levier et les décaler. Le gros rocher au centre, nous n’avons pas le temps, mais il y assez de place si nous bougeons ces rochers là. Assignez des hommes en conséquence. Je reviens dans une dizaine de minutes. Je ne vois plus dame Sibille et vais la chercher.
Il sortit de la grotte qui commençait à se dégager et ordonna aux soldats de former des groupes de deux et trois personnes. Les soldats avaient subis un entrainement et se mirent en place. Il ramassa une corde et fit signe à Yayarouge

Dame Yaya… nous devons retrouver Sibille, je ne sais où elle est passée. il hésita avant d’ajouter … Tamlyne fait partie des mineurs de la mine de Murat

Lillaka a écrit:: Aux abords de la mine

Lillaka compris que l'homme qui venait de prendre le parchemin était celui à qui elle devait s'adresser.
Malgré l'effroi que l'on pouvait lire dans ses yeux alors qu'il parcourait le parchemin, il garda son aplomb et donna des ordres.
Il s'adressa à une autre femme présente concernant Dame Sibille qui semblait avoir disparu.

Lillaka lui emboita le pas. Tout en marchant à ses côtés, elle engagea la conversation.

Bonjour Messire,
Lillaka, herboriste de métier et médecin. J'ai un moyen à vous proposer pour communiquer avec les mineurs coincés et trouver un autre éventuel accès à la mine.
Cela nous permettrait de gagner un temps précieux si vous m'accorder quelques instants du vostre.

Sallaberry a écrit:: Bonjour Messire,
Lillaka, herboriste de métier et médecin. J'ai un moyen à vous proposer pour communiquer avec les mineurs coincés et trouver un autre éventuel accès à la mine.
Cela nous permettrait de gagner un temps précieux si vous m'accorder quelques instants du vostre.

Sallaberry s'arrêta net et regarda la femme. Communiquer avec les mineurs ? Aristote c'était sa plus grande envie et sa plus grande crainte ...

Je vous écoute

max premier a écrit:: Devant la mine :

Max avait suivi Lillaka et au moment où celle-ci parla à deux dames pour prendre des renseignements, ils furent témoin d’un nouvel accident…

Max accouru pour relever la dame qui venait d’échapper à l’écrasement par l’effondrement d’une baraque en bois. Il l’épousseta et voyant qu’elle n’avait rien, repris le chemin derrière l’herboriste.

Décidemment plus rien ne tient ici, je vais rester près de Lillaka, on ne sait jamais…

Il la suivit donc lorsque celle-ci interrogea un homme qu’il avait vu à Montluçon, le connétable d’après ses souvenirs. Il venait de donner des ordres et avait parlé à une dame dont le nom lui était familier aussi dame Yaya mais en demandant de retrouver dame Sibille…

Oh j’espère que celle-ci va bien, déjà que je m’en veux de l’avoir laissé dans son état porter seule secours, mais elle est si… non je ne peux rien dire, elle est guérisseuse et ne voulait faire que son devoir.

Il se mit à tendre l’oreille pour en savoir plus et savoir ce qu’ils devront faire.

cloclo a écrit:: Aux abords de la mine, près de la cabane à présent en ruine.

Lorsqu'elle tendit le parchemin au Conétable, Clothilde sentit une angoisse s'emparer de lui... Elle n'eut pas le temps de le questionner, que déjà il partait bien vite donner des ordres.
Avait-il lu le nom de quelqu'un de proche ? Bien possible...

Clothilde regarda à nouveau le parchemin, tentant de le déchiffrer.
Certains noms de villages étaient un peu effacés, et le nom d'un Muratais était pratiquement illisible.
Clothilde frotta doucement ses yeux irrités par le nuage de poussière, les plissa légèrement, regard obstinément posé sur le dernier nom de la liste.
Un nom d'homme, assez court... un "e"... deux "f"...
Clothilde s'écria :
Jeff ?!!! Nonnnn !!!!!!! Pas lui !!

La panique s'empara d'elle, elle chercha Robin du regard, et courut à lui affolée :

Robin !!! Robin !!
Jeff !! Regarde, Robin : Jeff est dans la mine !!!!

Clo chercha réconfort un instant dans les bras de son petit frère, puis se reprit bien vite : il n'était point temps de se laisser aller, il fallait agir, et vite !!!!!
Clothilde regarda autour d'eux et demanda soudain à Robin :

Et Sibille, elle n'est pas avec toi ? mais où est-elle ? ça fait un bon moment que je ne l'ai vue, je la croyais à tes côtés !!
Oh Robin !! pourvu qu'il ne lui soit rien arrivé...[/b]

robinwood a écrit:: Aux abords de la mine, près de la cabane à présent en ruine.

Malgré le froid ambiant, Robin avait retiré sa capeline et se trouva en chemise. Il dégageait sans relâche toutes les pierres qui obstruaient l'entrée de la mine. Il fit une courte pose pour allez se désaltérer, quand il vit clo revenir avec un parchemin à la main, elle vint vers lui.

Robin !!! Robin !!
Jeff !! Regarde, Robin : Jeff est dans la mine !!!!

Robin, en entendant le nom de son ami eut le sang qui ne fit qu'un tour

Je n'en étais pas sur grande soeur, mais je me douter qu'il était là. Hier il m'a parlé de venir travailler ici quelques jours, mais maintenant on en est sur, c'est pas possible.

Robin se gratta le bras machinalement, quand il était stressé, ce geste le soulageait inconsciemment.

Ne t'inquiète pas clo, on va le sortir de là

Et Sibille, elle n'est pas avec toi ? mais où est-elle ? ça fait un bon moment que je ne l'ai vue, je la croyais à tes côtés !!
Oh Robin !! pourvu qu'il ne lui soit rien arrivé...

Robin leva les yeux, effectivement cela faisait un moment qu'il n'avait vu dame Sibille, tellement occupé à dégager avec force et rage les cailloux, il ne s'était pas aperçu de son absence.

Clo, je ne sais pas où se trouve dame Sibille, si tu le veux bien regarde aux alentours, moi je vais retourner dégager l'entrée de cette mine, j'espère qu'il va bien....

Lillaka a écrit:: Devant la mine

La jeune femme se tenait face à Sallaberry. Elle le regarda dans les yeux. Puis inclina la tête, sa longue chevelure rousse laissant ainsi apparaitre dans son cou une petite tête blanche.
Lillaka pris dans sa main la petite hermine et s'adressa à Sallaberry sur un ton pausé et sérieux.
Voici Opale, celle-ci pourra se glisser là où nous ne le pouvons pas encore, trouver la trace des personnes encore vivantes, les guider éventuellement s'ils peuvent bouger. Elle peut également trouver des accès que nous ne voyons pas.

Elle s'arreta un instant, se retourna vers Max.
Messire Max pouvez-vous me donner ma besace un instant s'il vous plait ?

Elle sourit à Max puis sortie de celle-ci une petite pièce de cuir formant une petite pochette dans laquelle passaient également des lanières, ainsi qu'une petite fiole. Puis se retourna vers Sallaberry.

Opale à l'habitude de porter ceci, elle pourra ainsi remettre un message pour rassurer les personnes coincées dans la mine, il est très important qu'ils gardent espoir. Elle pourra également si besoin leur apporter une fiole de remède. Une seule à la fois malheureusement.

Elle marqua une pause, puis ajouta sur un ton grave
[b]Comme vous devez le savoir, il faut rapidement réussir à faire renouveler l'air dans les décombres. S'ils ne sont pas en train de s'aider les uns les autres à se dégager, il est important qu'ils éteignent les torches qui consomment trop vite l'air dont ils ont besoin. L'angoisse et l'oppression d'être coincé risque de ne pas leur faire penser à cela. La lumière étant alors source de réconfort mais également d'asphyxie.
Pardonnez si mes mots sont durs mais nous ne devons pas nous voiler la face si nous voulons avoir le plus de chance de les sauver.

Le regard de la jeune femme était intense et sincère. Ne laissant pas le temps de penser au pire, elle continua sur un ton rassurant et plein d'espoir.

Je vous propose que vous rédigiez rapidement un mot pendant que je prépare Opale. J'y glisserai une fiole d'un élixir contre la douleur. Nous la ferons rentrer pas l'ancienne entrée de la mine. Elle ressortira pas un autre accès plus facile s'il y en a un. Cela nous permettra ainsi d'envisager un autre accès, probablement un des puits d'aération.

Ne vous inquiétez pas, même si d'ordinaire les hermines sont sauvages, celle-ci a déjà eu l'occasion d'agir en circonstances similaires et d'aider à sauver à sa mesure nombres de vies. Le tout étant d'accepter de me faire confiance et donc de lui faire confiance.

cloclo a écrit:

Aux abords de la mine, près de la cabane à présent en ruine.

Robin confia à Clo qu'il se doutait que Jeff se trouvait dans la mine...
Clo était très inquiète pour son grand Ami, mais il ne servait de rien de se laisser aller, il fallait agir.
Tandis que Robin retourna aider à dégager la mine, il chargea sa Grande Soeur de partir à la recherche de Sibille. Ce qu'elle fit immédiatement.

Elle avait beau scruter les alentours, et questionner les personnes présentes, nulle trace de son amie...
Par endroit, de nouveaux trous s'étaient formés dans le terrain fragilisé par l'effondrement de la mine. Clothilde les évitait de justesse à chaque fois.
C'est alors qu'une idée germa dans son esprit :

Pourvu que Sibille ne soit pas tombée là-dedans...

La jeune femme donna alors le signalement de Sibille aux personnes alentours.
Elle sortit ensuite de la besace qui ne la quittait jamais, un bout de parchemin, une petite bouteille d'encre, et une plume. Elle s'assit sur un rocher, et recopia avec application la liste des mineurs enfermés, à laquelle elle ajouta :

Citation :: Gontrand,
Veuillez s'il vous plaît imprimer le plus rapidement possible cette liste, et sortir une "édition spéciale" du journal dès ce soir.
Je viens tout juste de trouver les noms des personnes enfermées dans la mine, côté Muratais du moins.
Les familles et les amis sont en droit de savoir.
Ajoutez, en guise de léger réconfort, que les secours s'organisent.
Cependant, pour l'instant, l'entrée n'est toujours pas dégagée complètement, et donc aucune victime n'a pu être extraite à cette heure...
Je reste sur place pour aider aux secours, et vous enverrai d'autres informations dès que j'en aurai.
Avec mes remerciements anticipés...
Clothilde.
P.S. : Veuillez ajouter également dans cette "édititon spéciale" que l'une des secouristes, Dame Sibille, est introuvable...

Clothilde sécha le parchemin, le roula, puis le confia à l'un des soldats muratais présents, en lui indiquant le chemin menant à l'Imprimerie du Journal.
Puis elle reprit ses recherches.

Sibille a écrit:: Dans la mine

Sibille aidée de Saxeledémon l’homme blessé adossé à la muraille, amassait les pierres pour dégager la jambe et soulager l’homme. Elle hésitait à garder la torche allumée, sachant que celle-ci utilisait le peu d’air qu’ils avaient mais sans y voir, elle avait peur de ne faire qu’empirer les choses. Les choses allaient lentement, le foulard sur la bouche et le nez contre la poussière ne faisait que raréfié l’air mais tout doucement, ils continuaient.

Elle avait fait un muret de chaque côté de la jambe avec des petites pierres bien calées, sachant qu’elle ne pourrait lever la plus grosse, elle avait décidé de faire rouler celle-ci… c’était risqué mais moins que d’essayer de la porter.

Allez messire, on va faire un dernier effort, rouler cette grosse pierre qui vous coince encore la jambe ensuite, vous pourrez vous faire glisser et je regarderai votre blessure… Nous devrons ne compter que sur nous même je pense et éteindre la torche qui brûle notre air. Si je ne peux vous soutenir pour rejoindre les autres voix que j’entends plus loin, j’irai chercher ces personnes car la sortie est du côté d’où je suis venue et il est inutile que vous perdiez du temps à me suivre.

Elle fit avec l’homme un dernier gros effort et ils virent avec succès la pierre roulée sur les deux murets de par et d’autre de la jambe. Elle se mit près de l’homme et l’attrapa sous les bras pour l'aider à se dégager. Elle commença à déchirer une partie du bas des braies pour voir l’état de la jambe et malgré le fait qu’elle saignait bien, il n’y avait apparemment pas trace de fracture. Elle déchira une autre partie de son jupon et chercha dans sa pochette à herbes quelques plantes qui permettraient de cicatriser la blessure, et éviter l’infection. Quelques feuilles de menthe et de plantain qu’elle écrasa le plus possible entre deux pierres pour en faire une sorte de cataplasme. Elle appliqua cette sorte de pâte sur la plaie et entoura le tout par des bandes de tissus. Elle dit à l’homme.

Cela va messire, vous êtes solide, votre jambe n'est pas cassée mais elle a une belle plaie. Mettez votre main sur ce bandage et appuyez tant que vous supportez la douleur, bientôt cela s’arrêtera de saigner. Avez-vous très mal ? Voulez-vous un remède mais je tiens à vous dire par avance, que vous perdrez un peu le sens des réalités en le prenant.

saxledemon a écrit:: [Sous les décombres]

Sax ouvrit de grands yeux en voyant cette ravissante dame se porter à son secours.
Il savait plus quoi dire ,à vrai dire il savait !!!!
Demoiselle je vous remercie de m'avoir sorti de ce "merdier",sans vous ou serais-je en ce moment?en enfer peut etre!!
Il s'approcha de son visage pendant qu'elle etait en train de lui faire un cataplasme et l'embrassa pour la remercier(c'est le minimum que je puisse faire).

Cela va messire, vous êtes solide, votre jambe n'est pas cassée mais elle a une belle plaie. Mettez votre main sur ce bandage et appuyez tant que vous supportez la douleur, bientôt cela s’arrêtera de saigner. Avez-vous très mal ? Voulez-vous un remède mais je tiens à vous dire par avance, que vous perdrez un peu le sens des réalités en le prenant..

Elle n'est pas cassée,alors pourquoi je ne la sens plus?
Il mit sa main sur la plaie pour arreter l'hemorragie.Non merci demoiselle Sibille pour la drogue se sera pas utile mais merci quand meme.

Vous devriez continuer plus loin,il me semble qu'il doit rester d'autres personnes.

Sibille a écrit:: Dans la mine

Sibille avait reçu une bise de l'homme blessé en guise de remerciement. Elle lui sourit.

Merci messire, c'est bien agréable un peu de chaleur humaine dans cet endroit lugubre.

Non ne vous inquiétez pas, votre jambe n'est pas cassée. Seulement, elle a été immobilisée longtemps et avec votre plaie, cela la rend insensible, mais je vous le promets rien de très grave juste impressionnant.

Vous avez raison, je vais continuer un peu mais je dois éteindre la torche car l'air manque. Je vous la laisse à côté de vous.

Elle renversa la torche et du pied l'éteignit, la posa non loin de Saxe et continua à tâtons plus loin dans la mine

Sallaberry a écrit:

Sallaberry regarda un instant l’étrange animal. Cela pouvait-il marcher ? Après tout qu’avaient-il à perdre à essayer ?

Bien, je vous rédige un mot. Il sera empaqueté avec une plume et une petite fiole d’encre…enfin, la plus petite que nous trouverons. Je ne comprends pas trop ce que vous dites pour l’air, n’étant pas homme de science, mais je pensais que si votre hermine trouve un passage, l’air devrait le trouver aussi.

Retournant sur ses pas, le connétable fit signe à un des scribes chargé de répertorier toutes les actions de la compagnie et lui dicta un texte. Il le relu après coût et regretta le ton formel qu’il avait dicté, par habitude. Enfin, il ne pouvait perdre du temps à en dicter un autre.

Citation :: Fait à Murat, ce jour

A quiconque trouvera ce mot,
Une équipe de secouristes aidée par des soldats tente de dégager l’entrée de la mine de Murat. Certains hommes vont être envoyés pour crier au niveau des puits d’aération, si nous les trouvons. Nous faisons tout notre possible pour vous sortir de là. Criez si vous nous entendez. Cela nous aidera à vous trouver plus vite. Selon une femme de science, il serait plus approprié d’éteindre les torches pour économiser l’air

Gardez foi et courage ! Priez Aristote et il nous aidera

Pour l’équipe de secours
Le connétable Sallaberry

Il roula le parchemin et le scella. Une fiole d’argent lui fut portée, ainsi qu’une plume. Il les glissa dans une petite bourse. Il rechercha ensuite la jeune femme à qui il tendit le parchemin.

Voilà. J’espère que votre plan fonctionnera. Je vais parcourir les alentours de la mine avec quelques autres hommes et crier pour voir si l’on nous répond et si l’on trouve une autre sortie. Je serais de retour dans une quinzaine de minutes.

Il rejoint alors Yayarouge qui avait rassemblé une dizaine d’hommes qui ne travaillaient au déblaiement, faute de place.

Soldats, formez des groupes de 2. Prenez une corde de 20 pieds pour chaque groupe. Nous allons essayer de trouver une autre entrée ou voir si au moins on peut entendre les mineurs. L’ordre est le suivant. Chacun des cinq groupe couvre une distance de 10 pieds. A mon signal le connétable montre le fanion qu’il avait récupéré Chacun crie et appelle les mineurs. Lorsque je baisse le fanion, tout le monde reste silencieux et écoute une éventuelle réponse. Puis on avance de nouveau de 10 pieds. D’ici 10 minutes, nous revenons vers la mine et nous relayerons des soldats pour le déplacement des rochers, qui reprendront la marche là où nous nous sommes arrêtés. 10 pieds de distance entre chaque groupe et l’on commence !

Après avoir fait signe à Yayarouge, Sallaberry commença à avancer, lever son drapeau et crier

Ohé !!!! Par Aristote, nous entendez-vous ? Ohé !!!

Il garda le silence un instant, avança et recommença. L’angoisse reprenant le dessus à chaque cri suivi d'un silence.

Sophonxe a écrit:: Sophonxe, à genou sous son arbre, priait toujours, ouvrant de temps en temps un oeil pour surveiller l'avancée du déblaiement. Toujours aucune personne n'avait été évacuée et elle ne savait comment aider les hommes autrement que par ses prières. C'est donc avec ferveur qu'elle demandait au Très Haut de les aider à accéder au plus vite dans la mine afin d'en ressortir tous les mineurs, vivants si possible...

Lillaka a écrit:: A l'entrée de la mine

Lillaka pris le parchemin que lui tendait Sallaberry, la petite fiole et la plume et lui sourit.

Alors que la petite hermine avait rejoint l'épaule de sa compagne, la jeune femme s'adressa à Max en lui tendant ce qu'elle venait de récupérer :
Installons nous proche de la mine pour installer les lacets de cuir à Opale, je vous laisse plier le parchemin afin qu'il puisse rentrer dans la pochette avec la fiole.

Sans géner les secours à l'oeuvre mais sans s'éloigner pour autant afin de perdre le moins de temps possible, elle s'accroupie.
La petite hermine qui semblait avoir compris que le harnais munie de la clochette allait lui être passé, descendit de l'épaule de la jeune femme d'un petit bond sur ses genoux.
Lillaka lui passa doucement les lanières de cuir et les fixa solidement autour du cou et du corps de l'animal derrière les pattes avant. Deux autres lacets les maintenaient ensemble en passant dans le dos et sur le poitrail. La petite pochette elle se plaçait sur le dos.
La jeune femme vérifiant que le harnais n'étranglait pas le petit messager ainsi arnaché en passant un doigt entre le cou de la petite hermine et le lien de cuir.

Elle leva ensuite la tête vers Max :
Pouvez vous me passer Messire le petit parchemin ?
Alors qu'elle glissait celui-ci dans la pochette, elle ajouta :
Nous ne pourrons pas mettre de fiole d'elixir, entre encre pour communiquer et potion pour calmer la douleur il faut choisir.
Max lui tendit ensuite la fiole, qu'elle cala contre le parchemin.
Reste la plume, cela va être plus compliquer.
En regardant celle-ci elle fit une petite moue puis attrapa un couteau dans sa besace et fut obligé de supprimer une partie de la longueur.
Cela sera moins facile pour écrire, mais sinon Opale risquerait de se bloquer dans les galeries si la plume dépasse.
Elle fixa ensuite la plume raccourcie dans le harnais.

Elle porta ensuite la petite hermine au niveau de son visage, se pencha vers elle, et lui chuchota quelque chose à l'oreille
Opale, trouves les survivants et revient par un passage à partir duquel tu pourras me mener à eux
Elle tenait la petite messagère dans ses mains, après que Lillaka lui ai chuchoter à l'oreille, celle-ci redressa la tête et regarda sa compagne.
Après un instant, la jeune femme baissa ses mains, et la petite hermine d'un bond partie en direction de la mine.
En quelques instants Opale s'engouffra dans un interstice bien trop petit pour qu'un homme ou même un chien ne puisse passer, et disparu dans les profondeurs obscurs de la mine écroulée. Juste le tintement de la clochette persista un instant des entrailles de la terre, puis de nouveau le silence.

Lillaka a écrit:: Dans l'obscurité de la mine

Un petit tintement de clochette se déplaçait, tantôt rapidement, tantôt plus lentement...

Arrivée devant un intersection la petite hermine s'arrêta, à l'affut, levant le museau comme pour sentir des odeurs de vie.
Puis elle prit à droite.
Un éboulis barrait le passage, elle grimpa et se mit à gratter pour se frayer un chemin...

Dans l'obscurité de la mine, le bruit de la clochette et de la terre que l'on gratte résonnait...

max premier a écrit:: Non loin de l’entrée de la mine :

« Installons nous proche de la mine pour installer les lacets de cuir à Opale, je vous laisse plier le parchemin afin qu'il puisse rentrer dans la pochette avec la fiole. »

Max prit des mains de Lillaka le parchemin et la fiole et entreprit de plier le plus soigneusement possible et le plus serré possible ce petit mot de réconfort aux blessés. Une fois cette opération un peu longue réalisée Max rendit le petit tube et étudia le harnachement de la petite hermine Opale.

« Nous ne pourrons pas mettre de fiole d'elixir, entre encre pour communiquer et potion pour calmer la douleur il faut choisir. »

C’est peut-être mieux… qui sait s’ils sont suffisamment conscients pour ne pas prendre le contenu en entier de l’élixir ?

Il continua à regarder les gestes méticuleux de la jeune femme, son calme apparent masquait sûrement une certaine angoisse, annoncer à un homme de la COBA et pas n’importe lequel un connétable qu’un petit animal tel que son hermine pouvait sauver des gens, il fallait avoir du sang froid tout de même. Il était heureux et fier d’être son assistant et ne manquait pas un seul de ses préparatifs.

Ensuite tout alla très vite, un murmure, un tintement et voilà Opale partie dans un interstice de la mine.

Il ne put s’empêcher de dire à voix basse : Vas petite Opale, ne déçoit pas ta maîtresse, elle ne le mérite pas… et retrouves vite les mineurs en vie surtout, apportes leur du réconfort.

Se retournant vers Lillaka : Que peut-on faire maintenant ? Arpenter avec les autres le dessus de la mine pour trouver un éventuel passage ou bien aider en dégageant quelques pierres de l’entrée ? La tâche parait si lourde encore, je ne sais pas par où commencer.

seve18 a écrit:: [Dans la Mine]

Seve sous les conseils de Sakura ne parlait plus enfin essayer, les secours se faisaient attendre elle avait de plus en plus peur de rester coincée ici ..Elle regarda autour d'elle voyant Sakura Nehwin et Tamlyn se démener pour se sortir de cet enfer ...

Mais pas un secouriste à vu d'oeil...Seve pensa très fort à son tendre qui devait s'inquièter de son non retour à Montluçon puis à ses amis(e)
Le froid commençait à se faire sentir Seve grelottait sous ses amas de pierres ...Puis elle avait si mal aux jambes, cela commençait à l'inquièter ...Qu'est ce quils allaient devenir si les secours ne venaient pas ...

sakurahime a écrit:: Tous s'affairaient silencieusement autour de Seve.
Elle n'étaient pas encore totalement dégagée des décombres, mais c'était en onne voie.
Restait toutefois celui de la poutre! et là ce serait une autre paire de manches.
Sakura soupira aussi silencieusement qu'elle le puu. Elle refusait de le montrer mais elle commençait à prendre espoir de voir un jour les secours arriver. Et ce d'autant plus que la faim et la soif se faisaient cruellement sentir!

Un bruit de voix se rapprochant commença à se faire entendre. La jeune femme ne releva pas, certaine que son esprit lui jouait de biens vilains tours... Mais les voix en questions s'élevaient, murmures se faisant échos.
Une femme et un homme... la voix de femme lui rappelait quelque chose!
Non, impossible! elle ne pouvait être là, enceinte, enfermée dans une mine en ruines alors qu'elle devrait tranquillement être au chaud à Montluçon...

"Sibille?" appela tout doucement Sakura... "Sibille? c'est toi? tu nous entends?"
Jetant la pierre qu'elle tenait entre ses mains, elle se traîna aussi vite que lui permettait sa jambe vers l'ouverture dans le mur de roches.
"SIBILLE!"

Sibille a écrit:: Dans la mine

Sibille ayant laissé Saxe derrière elle se reposer, avançait péniblement, le terrain était en pente et l'humidité était de plus en plus importante, elle avait peur de glisser sur le sol caillouteux mais elle se devait de montrer la sortie aux survivants. Elle reprenait régulièrement son souffle, avait les mains glissantes et sentait la sueur à son front. Elle se mit donc à crier encore une fois, un peu angoissée de n'entendre plus les voix qu'elle avait écouté auparavant, la voix d'un homme et celle de Tam... Elle abaissa son foulard car l'air se raréfiait et elle n'était pas sûre que sa voix porte suffisamment.

Hé Oh... Messire... Tam où êtes-vous ? Je m'approche de vous mais j'aimerai entendre votre voix pour me guider....

Elle fit une pause pour attendre une réponse et ne pas s'aventurer vers le mauvais endroit, elle suivait toujours de la main, la paroi gauche maintenant la même où était adossé Saxe plus haut. Afin de le retrouver en revenant et là, à un endroit ou la paroi était éboulée, elle entendit à nouveau une voix.

"Sibille? c'est toi? tu nous entends?" "SIBILLE!"

SAKURA tu es ici toi aussi ? Comment ça va ? Tu es blessée, tu es seule ?

Elle enjamba le plus rapidement possible les pierres éboulées et prit Sakura dans les bras, heureuse de retrouver une amie vivante.

sakurahime a écrit:: Alors que Sakura se demandait si elle ne devenait pas folle à entendre des voix, des pas se rapprochèrent et Sibille apparu comme par enchantement par l'ouverture.

"SAKURA tu es ici toi aussi ? Comment ça va ? Tu es blessée, tu es seule ?"

Elle entra aussi rapidement qu'elle le pu dans la salle dévastée et prit Sakura dans ses bras.
Quant à cette dernière, elle ne pu contenir ses larmes ses larmes plus longtemps.
Se reprenant peu à peu, elle s'écarta de Sibille.
"Ca ira, le plus urgent ce n'est pas moi..."
Sibille eu enfin une vison générale des choses... Tamlyn, Nehwin et Seve, toujours coincée sous les décombres... et tous très mal en point.

"Sib, tu es blessée? ta cheville!" s'écria-t-elle, remarquant que son amie boîtait...

Etienne a écrit:: La carriole avançait lentement sur le chemin caillouteux. Le cheval ménageait ses jambes; ce qui n'était pas plus mal, au vu du chargement transporté. Dame! Une horloge, commande du seigneur de Montfort pour son église! Le bâti était solidement arrimé sur le plancher, au moyen de cordes et de cales; mais il en était tout autrement des rouages. Etienne les avait enveloppés dans de la toile bien huilée, puis calés du mieux possible. Il n'était pas rare qu'un d'eux se brise, et pas question de les reforger sur place, sauf si le forgeron local était suffisamment habile...c'était la partie la plus ingrate de son métier, songeait-il, tenant les rênes sans trop defermeté. Des mois de travail pouvaient être réduits à néant sur la route...
Il en était là de ses réflexions lorsque le bruit se fit entendre. Presque simultanément, un nuage de poussière s'éleva vers le ciel, et des cris retentirent. Il stoppa la carriole, et regarda en contrebas. A n'en pas douter, la mine s'était effondrée. Il fit obliquer le cheval, et s'approcha de l'entrée de la mine. Un grand désordre y régnait: bousculades, cris...il descendit, et avisa un vieillard non loin.
"Bonjour, vénérable ami. La mine vient de s'effondrer, c'est cela?" Tout en parlant, Etienne avait commencé à dénouer les liens qui retenaient la toile de jute recouvrant l'arrière de la carriole.
"Oui messire, et il y a des gens prisonniers à l'intérieur!"
"Bien. Je peux peut-être vous aider. Je suis horloger, et emploie tout un système de madriers, d'étais et de poulies pour hisser les horloges au faîte des clochers. Si tu peux me ramener des bras solides, nous aurons tôt fait de construire un treuil capable de soulever toutes les pierres bouchant l'entrée. Fais vite, tandis que je prépare mon matériel."
Un peu hébété, le vieillard tourna les talons, et disparut aussi vite que ses jambes l'y autorisaient.

Sibille a écrit:: Dans la mine près des blessés

"Ca ira, le plus urgent ce n'est pas moi..."

Sibille à entendre cette phrase eu comme un coup de panique, elle scruta les alentours dans la seule lumière d’une torche allumée plus loin. Ce qu’elle vit lui fit accélérer le cœur, Tam, Neh et Seve encore bloquée et un autre homme qu’elle ne connaissait pas peut-être celui dont elle avait entendu la voix plus tôt ? Cela lui paraissait déjà si loin, une impression d’éternité lui tomba dessus mais elle le savait, elle n’avait pas subi l’explosion elle et elle devait les aider.

Elle boitilla donc jusqu’à Seve qui avait l’air le plus mal en point en faisant un signe à Tam qui avait l’air de tenir le coup et Neh ensanglanté… elle ne voulait pas trop le regarder de peur de perdre ses moyens pour réagir, il était conscient c’était le principal pensa-t-elle.

"Sib, tu es blessée? ta cheville!"

Oui Sakura mais ce n’est pas grave, j’ai juste enfin, je suis tombée dans un trou d’aération de la mine en cherchant une autre entrée. Je n’ai presque plus mal, je ne peux juste pas trop prendre appui dessus mais cela n’empèche pas à mes mains et ma tête de travailler.

Elle lui sourit, espérant que ce petit air plus léger dans la conversation lui redonnerait le moral et sècherait ses larmes. L'air devenait difficile à trouver, elle sentait quelques bourdonnements d'oreilles, et quelques nausées.

Bon alors Seve, dis moi en quelques mots où tu as mal le plus…

Ses mains commencèrent à tâter le pouls de Seve, à ressentir sa chaleur sur le front, a tâter du haut en bas du corps visible d’éventuelles douleurs et fractures. Elle n’avait même pas d’eau à lui faire boire mais vu qu’elle ne savait pas si elle avait des blessures internes, c’était peut-être mieux. Les autres attendaient pour essayer à nouveau de la dégager de la poutre de bois.

Lillaka a écrit:

Dans la mine

Alors que Sibille venait de retrouver ses amis et s'affairait déjà pour sauver Seve, un petit tintement se fit entendre ainsi que des grattements.
Celui-ci devenait de plus en plus proche.

Perçant un petit trou dans un des éboulements, une petite tête blanche sortie.
Le nez en l'air, la petite hermine huma l'air.
De quelques bonds elle descendit le long de l'éboulis, la petite clochette attachée à son harnais tintait, rythmant son déplacement. Arrivée en bas de celui-ci, elle marqua une courte pause, regardant les personnes qu'elle venait de trouver.

Elle s'avança doucement vers la personne qui lui semblait le moins agressive lorsqu'elle avait fait son apparition.
Puis elle sembla reconnaitre l'homme, et s'avança d'un pas plus assuré vers celui-ci.
Nehwin avait déjà vu cette petite hermine... cachée dans la chevelure rousse d'une jeune femme d'un groupe de maréchaux qu'il avait dirigé.

La petite hermine dont la fourrure blanche était immaculée de terre vint proche de Nehwin lui montrant son dos sur lequel était attaché une petite pochette de cuir.

A l'intérieur de celle-ci il pourrait y découvrir un parchemin minutieusement plié, une plume bien qu'un peu courte qui pourrait être utilisé avec une petite fiole d'encre.
Sur le parchemin était inscrit :

Citation :: Fait à Murat, ce jour

A quiconque trouvera ce mot,
Une équipe de secouristes aidée par des soldats tente de dégager l’entrée de la mine de Murat. Certains hommes vont être envoyés pour crier au niveau des puits d’aération, si nous les trouvons. Nous faisons tout notre possible pour vous sortir de là. Criez si vous nous entendez. Cela nous aidera à vous trouver plus vite. Selon une femme de science, il serait plus approprié d’éteindre les torches pour économiser l’air

Gardez foi et courage ! Priez Aristote et il nous aidera

Pour l’équipe de secours
Le connétable Sallaberry

La petite hermine le regarda calmement, probablement en attente d'une quelconque réaction.

Tamlyn a écrit:: [Dans la mine]

Cela faisait un certain temps maintenant qu'elle se partageait entre les blessés. Apportant des soins rudimentaires à l'un, souriant et conversant avec l'autre, elle tentait tant bien que mal d'apaiser les maux de chacun.
Elle constata que de leur côté ses compagnons cherchaient une solution afin de les sortir tous de là sans devoir laisser les plus faibles derrière eux.

Soudain la voix de Sibille se fit entendre, de plus en plus proche...Sakura eut à peine le temps de lui répondre que la jeune tribun apparut et se retrouva dans les bras de la jeune femme.
Suivant la scène des yeux, un sourire effleura ses lèvres. La nouvelle venue semblait être en parfaite santé. D'abord cela la conforta puis ses yeux s'assombrirent et une lueur sévère passa dans ses pupilles...Une fois de plus, elle s'interrogea sur les intentions de Sibille à venir travailler dans la mine dans son état...mais elle n'eut pas le temps de lui poser la question que la future mère expliquait déjà la raison de sa présence...-Elle venait de risquer sa vie et celle de son bébé pour les secourir-... Elle s'apprêtait à lui faire quelques remontrances en lui indiquant qu'elle aurait été beaucoup mieux à Montluçon à s'occuper d'elle quand son attention fut attiré par un bruit quelque peu étrange. Elle mit son index devant la bouche et fit signe à l'assemblée de se taire.

-Chuuut !!!! Ecoutez...

Un tintement de clochette se rapprochait doucement. Attentive au son qui se faisait de plus en plus clair, elle fut surprise d'apercevoir une curieuse boule de poil s'avancer vers eux.
En premier lieu, elle imagina que la petite bestiole s'était également faite piéger dans le souterrain mais l'instant d'après, elle comprit en voyant la pochette fixée par un harnais sur son dos, que cette dernière n'était pas là par hasard.

Mettant un genou à terre, elle avança lentement sa main vers la petite créature et d'une voix douce essaya de la faire venir à elle.

-Bonjour petite chose...excuse moi de te nommer ainsi mais, je n'ai jamais vu un petit être tel que toi, ni aussi beau... un sourire tendre glissa sur ses lèvres avant qu'elle ne rajoute...veux tu me montrer ce que tu nous apportes ?

Mais la petite "chose" fut plus attirée par le genre masculin et se dirigea aussitôt vers Nehwin. Haussant les épaules, elle se releva et marmonna en reportant son attention sur le petit parchemin que le forgeron venait de prendre...

-Bien !!...je vois que mon charme fait toujours autant d'effet.

Edit pour cohérence dans le rp.

Lillaka a écrit:: Dans la mine

Après avoir laisser la possibilité à Nehwin de prendre le contenu de la petite pochette de son harnais, la petite hermine se dirigea vers celle qui avait été accueillante à son arrivée avant qu'elle ne reconnaisse le forgeron.

Avançant doucement, elle s'approcha de Tamlyn. Arrivée à ses pieds, elle s'allongeant devant elle en posant sa tête entre ses pattes avants dont le blanc de son pelage d'hivers était souillée de la terre qu'elle avait grattée pour se frayer une chemin jusqu'au petit groupe de survivants.

Samuel Vimaire a écrit:: Dans la mine.

Ne s'y connaissant guère en médecine, et une fois que tous les blessés furent dégagés, Samuel prit le parti de fouiller aux alentours pour mettre la main sur un maximum de gourde et, éventuellement, sur les quelques nourritures que les mineurs morts pouvaient avoir sur eux.

Il avait presque terminé quand une clameur vint du groupe de rescapés derrière lui. Ils s'étaient rassemblés autour d'un étrange animal, qui, semble-t-il, amenait un message des secours.

Indubitablement la situation s'améliorait. Il se décida à prendre la parole:

Si cette bête est parvenue jusqu'à nous, c'est qu'un passage existe. Aussi tenu soit-il, l'air ne devrait donc pas nous manquer.

Puis tendant devant lui les deux gourdes à moitié vide qu'il avait trouvé:

Voici toute l'eau disponible, il va falloir se rationner jusqu'à l'arrivée des secours...

... "s'ils arrivent." ajouta-t-il pour lui-même.

Nehwin a écrit:: [Dans la Mine]

Nehwin était de plus en plus faible. Sa jambe meurtrie le faisait souffrir, et il sentait bien ses forces qui l'abandonnait. Seve semblait mal en point, mais hors de dangers, du moins pour l'instant. Tam était sur le point de perdre ses dernières force mais résistait tant bien que mal. Sakura quand à elle, avec l'aide de l'homme qui les avait rejoint, semblait bien capable de les sortir de cette situation.

Le forgeron avait tout fait pour faire bonne figure et aider autant que possible. Mais la douleur était trop importante. Quand il crut voir des points noirs passer devant ses yeux, Nehwin sut qu'il devait s'asseoir vite avant de perdre connaissance, épuisé de fatigue. Il n'était sûrement pas capable, dans son état, de sortir par lui même de ce trou. Au moins, la pioche qui lui servait de béquille pourrait-elle servir aux autres pour se frayer un passage parmi l'éboulement.

Il en était là de ses réflexions quand il vit arriver Sibille. Il n'en croyait pas ses yeux. Ses oreilles ne lui avaient pas joué de tour, elle était bien là ! Dans son état ! Qu'est-ce qui avait bien pu lui passer par la tête pour descendre ici, mettant ainsi en danger sa vie, ainsi que celle de l'enfant... Le regard de Nehwin s'attarda sur le ventre arrondi de la jeune femme, un pincement au coeur. Il s'apprêtait à la réprimander -pas bien méchamment, il en aurai été incapable- quand il vit une drôle de bestiole arriver près du groupe.

Nous voilà bien, voilà les rats qui viennent se nourrir. Ils ont compris où étaient leur intérêt, eux. Nous ne sommes pas encore froids qu'ils viennent déjà nous grignoter.

Mais Nehwin distingua alors la couleur, puis la forme de l'animal. Une espèce de furet, ou peut-être une fouine, il n'en savait rien, il n'y connaissait rien en rongeurs. Mais celui-ci lui disait quelque chose. Il l'avait déjà vu, mais où ? Impossible de se rappeler. À force d'observer la boule de poil, celle-ci finit par ^perdre patience et se sauva, en direction de Tam, qui avait d'abord semblé lui faire peur. C'est alors qu'il distingua une sorte de petite sacoche accrochée sur le dos. Cela ne pouvait dire qu'une chose...

C'est un animal domestique. Quelqu'un l'a envoyé. Ce sont les secours, c'est sûr. Enfin quelqu'un pense à nous là haut !

Dans l'excitation de la découverte, Nehwin fût reprit d'une quinte de toux. Sûrement pas à cause de la poussière qui était retombée depuis longtemps. Non, Nehwin le savait. S'il toussait ainsi, c'était bien parce qu'il avait de plus en plus de mal à respirer...

Et bien mon vieux, ça sent le sapin pour toi... se dit-il, gardant ses pensées noires pour lui. Pas la peine d'inquiéter les autres...

seve18 a écrit:: [Dans la mine]

Seve avait enfin du secours et pas n'importe lequel Sibille pour tout son bonheur...Elle souffla un peu..

Sibille j'ai mal aux jambes elles sont coincées la sous ce hamas de pierres je ne les sent plus ...

Seve se laissa soigner par Sibille ...Celle ci le prenais le pous.

Lillaka a écrit:: Devant la mine

Pendant que Lillaka installait la petite fiole d'encre qui devait remplacer celle qui aurait permis de soulager des mineurs gravement blessés, Max commenta :
C’est peut-être mieux… qui sait s’ils sont suffisamment conscients pour ne pas prendre le contenu en entier de l’élixir ?

Lillaka lui sourit :
C'est effectivement un risque qui pourrait se produire si la fiole était plus grande ou trop pleine.
Pour éviter ce type de déboire, je ne mets jamais plus que la dose suffisante pour une seule personne. Certes cela oblige à attendre plusieurs aller-retour d'Opale mais cela permet d'éviter tout risque de surdosage.
Je constate que vous avez un très bon potentiel d'assistant, peu y aurait pensé.

Une fois Opale disparue dans les profondeurs de la mine, Lillaka se releva et observa quelques instants là où la petite hermine s'était engagée.
Elle semblait perdue dans ses pensées, ou bien concentrée comme si elle cherchait à écouter quelque chose, quand Max la ramena au concret de la suite du sauvetage :
Que peut-on faire maintenant ? Arpenter avec les autres le dessus de la mine pour trouver un éventuel passage ou bien aider en dégageant quelques pierres de l’entrée ? La tâche parait si lourde encore, je ne sais pas par où commencer.

Lillaka regarda Max, après un instant lui sourit.
Vous avez raison, notre mission est loin d'être finie.
Opale devrait ressortir par une autre issue, si elle existe.
Nous devons guetter celle-ci mais aussi tenter d'entendre le tintement de sa clochette.
Allons rejoindre le groupe qui cherche les puits d'aération.

Tamlyn a écrit:: [Dans la mine]

Tous avaient le regard fixé sur l'étrange petite chose qui les avait rejoint, concluant chacun leur tour que cette dernière arrivait bien de l'extérieur. C'est à ce moment que Samuel fit une remarque à laquelle elle n'avait pas songé...Si l'animal était arrivée jusqu'à eux, cela voulait forcément indiquer qu'il y avait des trous d'aération...Ce qui signifiait qu'ils n'avaient plus à se soucier d'un futur manque d'oxygène...ce qui voulait également dire que les secours étaient présent....Elle en était là dans ses réflexions lorsque, impatiente, la petite boule de poil quitta un Nehwin perdu dans ses pensées pour venir s'allonger à ses pieds. Un large sourire éclaira son visage.

-Tiens....Aurais tu changé d'avis petite chose ?

Elle s'agenouilla de nouveau auprès d'elle et pendant qu'une de ses mains caressait lentement le haut de sa tête; L'autre, assurée, retira de la petite pochette de cuir un bout de parchemin, une petite fiole ainsi qu'une plume qui avait était partiellement coupée.
Elle se redressa pour se diriger vers la torche quand elle fut soudain prise de vertiges. Se balançant inconsciemment de droite à gauche, elle ferma les yeux et passa la paume de sa main sur son front pour chasser la migraine qui s'intensifiait au rythme des heures. L'instant d'après, elle réouvrit les paupières..."Pas encore !"...ce n'était plus qu'une question de temps avant qu'ils ne sortent de là. Il lui fallait tenir le coup encore un peu.

Elle fit quelques pas et lorsqu'elle fut assez près de la flamme, ouvrit le petit morceau de vélin. D'une voix claire et audible, elle lut le contenu.

-Fait à Murat, ce jour...A quiconque trouvera ce mot.
Une équipe de secouristes aidée par des soldats tente de dégager l’entrée de la mine de Murat. Certains hommes vont être envoyés pour crier au niveau des puits d’aération, si nous les trouvons. Nous faisons tout notre possible pour vous sortir de là. Criez si vous nous entendez. Cela nous aidera à vous trouver plus vite. Selon une femme de science, il serait plus approprié d’éteindre les torches pour économiser l’air...Gardez foi et courage ! Priez Aristote et il nous aidera...Pour l’équipe de secours
Le connétable...Ses yeux s'agrandirent et son coeur s'emballa à la lecture du nom... Sallaberry.

Il était donc là, Quelque part au dessus d'elle...Cela lui donna un regain d'énergie. Levant les yeux vers ses compagnons, elle tendit la fiole devant elle.

- A quoi pensez vous que cela sert ?

Sibille a écrit:: Dans la mine

« Sibille j'ai mal aux jambes elles sont coincées la sous ce hamas de pierres je ne les sent plus ... »

Ne t’inquiète pas Seve, ce n’est pas parce que tu ne les sens plus que c’est très grave mais tu sais l’immobilisation prolongée d’un membre le rend insensible comme lorsque tu dors mal et que tu as des genres de fourmis dans les membres tu vois ?

Je vais continuer à t’examiner mais je pense qu’à part quelques plaies superficielles, le plus gros problème vient que tes jambes sont bloquées… Je te propose de te donner quelque chose, mais je te préviens tu vas te sentir étrange en le prenant c’est quelque chose qui peut te rendre triste ou gai mais là n’est pas le plus intéressant, il permet surtout de ne plus sentir la douleur.

Elle sortit à nouveau sa pâte de sa pochette à herbes et en donna une petite dose à Seve.

Tu la mets dans ta bouche, coincée entre tes dents, c’est très rapide… dès que tu ressentiras moins la douleur, dis le nous… pour que l’on soulève cette poutre et dégage ces pierres.

Elle déchira son jupon une nouvelle fois… décidemment, il aura été utile. Et utilisa les morceaux de tissus imbibé d’un peu d’eau apportée par un homme qu'elle ne connaissait pas… elle la savait rare et elle ne prit que quelques gouttes, elle passa ce tissu sur les lèvres sèches de Seve. Elle ne souhaitait pas encore lui donner à boire et préférait attendre qu’elle soit dégagée. Elle passa le linge humide ensuite sur tout le visage de Seve qui avait l’air d’apprécier ce brin de fraîcheur, ses joues rosirent à nouveau légèrement.

Merci messire pour l'eau, nous allons y faire très attention. Puis s'adressant à Seve à nouveau

Voilà, je vois que tu reprends quelques couleurs, je vais aussi te remonter un peu la tête. Elle chercha autour d’elle une pierre plate et repliant un bout de la veste de Seve elle y plaça sa tête. Elle restait près d’elle quand Tam, s’étant approchée de la petite hermine demanda tout haut :

- A quoi pensez vous que cela sert ?

Sans trop réfléchir, elle répondit aussitôt à Tam… Dire que nous sommes toujours vivants et combien nous sommes aussi pour qu’ils ne perdent pas leur temps à nous rechercher. En attendant, faîtes le moins de mouvement possibles en tout cas, faîtes les doucement, l’air se raréfie et les vertiges vont se faire sentir.

max premier a écrit:: Devant la mine :

Mark sourit à Lillaka lorsqu’elle lui parla de son potentiel, elle avait toujours un mot gentil pour le rassurer…

Et vous un très bon potentiel pour soutenir les gens même d’une simple parole et même si ce sont des petits mensonges…

« Allons rejoindre le groupe qui cherche les puits d'aération. »

Oui allons-y… Je laisse ici près de l’arbre une partie de notre paquetage. Je pense que nous serons plus à l’aise pour grimper cette colline sans tout ça…

Il alla vider une grosse partie de son propre sac, n’emmenant avec lui que les bouteilles d’eau et du pain et n’osant toucher au sac de Lillaka, il le remit sur son épaule et commença à gravir la pente où la terre dure et sèche était craquée à nombres d’endroits.

Il va falloir faire attention où nous mettons les pieds. Nous pourrions nous tenir la main au cas où…

Il se rendit compte de ce qu’il venait de lui dire, regarda devant lui pour ne pas montrer sa gène, après tout c’était un geste naturel… d’aider une dame se rassura-t-il.

Il se mit à appeler…

Opale, Opale… vient voir ta maîtresse… Revient nous avec des nouvelles… des bonnes pensa-t-il.

Tamlyn a écrit:: [Dans la mine]

Elle resta un instant perplexe devant la réponse de Sibille. "Dire que nous sommes toujours vivants... ?" En quoi ce flacon pouvait-il faire cela ?
Elle examina de plus près la fiole, puis sentit ses joues s'embraser..."C'était de l'encre ! la petite bouteille contenait de l'encre ! " Comment n'avait-elle pas remarqué cela...Un peu honteuse, elle attrapa le petit animal et s'assit en essayant de cacher sa gêne. " Pfff... Concentre-toi au lieu de poser des questions inutiles ".
Le dos appuyé contre la paroi, les jambes légèrement repliées, elle installa soigneusement la boule de poil sur ses cuisses afin de la caresser puis posa le vélin près d'elle sur le sol, ouvrit l'encre et y trempa sa plume avant de relever la tête.

- Hum...bien ! Commençons par annoncer combien nous sommes ainsi que l'état général des blessés... Vous êtes d'accord ? Quelqu'un veut-il rajouter quelque chose ?

Samuel Vimaire a écrit:: Dans la mine.

Alors qu'il écoutait la jeune femme qui avait pris le petit animal avec elle, Samuel machouillait son reste de tabac. Il se concentrait.

Au bout de quelques instants, il se risqua à prendre la parole:

Je pense que cela sera parfait, j'ai cependant une petite suggestion:

Si il reste un peu d'encre une fois que vous aurez donné toutes les indications, essayez de l'utiliser pour tâcher l'une de ses pattes.

Je sais que cela à l'air idiot car la marque que cela laissera sur la roche sera faible et il est fort probable que cela ne servira à rien mais cela permettra peut-être aux secours de ne pas perdre trop de temps dans le dédale de la mine et de remonter le chemin qui mène jusqu'à notre prison...

Si cela sert aux secours, j'offrirais sur mes propres deniers le meilleurs des bains à cette boule de poil!

Il sourit. Tenter de dérider l'atmosphère: autant que l'air, le moral devenait une denrée précieuse ici-bas.

sakurahime a écrit:: [Dans la mine]

Une petite boule de poils blanche déboula soudain dans la salle, harnachée et semblant transporter un petit paquet.
Elle se dirigea d'abord vers Nehwin puis vers Tamlyn sur les genoux de laquelle elle se lova une fois délestée de son colis.
Ce dernier contenait un message de "l'extérieur", rédigé de la main de Sallaberry, le connetable, leur annonçant que les secours étaient en marche et recherchaient un puis d'aération à partir duquel ils pourraient procéder à leur extraction.

Mais l'adorable hermine messagère transportait également de quoi répondre!
Tamlyn se mit en charge de répondre en indiquant le nombre de personnes présentes et leur état, lorsqu'un de leur compagnon émit une suggestion qui la laissa ébahie par son bon sens:

"Si il reste un peu d'encre une fois que vous aurez donné toutes les indications, essayez de l'utiliser pour tâcher l'une de ses pattes.
Je sais que cela à l'air idiot car la marque que cela laissera sur la roche sera faible et il est fort probable que cela ne servira à rien mais cela permettra peut-être aux secours de ne pas perdre trop de temps dans le dédale de la mine et de remonter le chemin qui mène jusqu'à notre prison..."

Sakura, présentement adossée à la paroi, se redressa brusquement.
"Messire... euh, Samuel, c'est cela? c'est une riche idée! et je ne pense pas que cela ne serve à rien... tout espoir est bon à prendre non?" dit-elle avec un sourire.
Puis, se tournant vers ses compagnons: "qu'en pensez-vous? on ne risque rien à tenter de toute façon..."

En attendant leur réponse, la jeune femme se glissa glisser sur le sol et s'assit. Sa jambe la faisait de plus en plus souffrir mais elle se refusait à le laisser paraître. Elle n'était pas la plus blessée dans ces murs...
Elle arracha tout de même un pan de ses brais, de toutes façons quasi en lambeaux, envellopa autant de sa blessure qu'elle le pu, et noua les extrémités. Cela arrêterait peut-être le sans de continuer lentement à couler, ou c'est elle qui laisserait les traces à suivre.
Elle ne pu toutefois pas retenir une grimace lorsqu'elle serra le bandage improvisé. Elle espérait simplement qu'elle était passée inaperçue...

Une fois sa tâche accomplie, Sakura se remit à réfléchir. Elle y avait déjà pensé plusieurs fois mais avait renoncé à poser la question, vu l'état physique général des rescapés.
Par où Sibille était-elle arrivée? elle avait parlé d'un puis d'aération... pourraient-ils le retrouver? et dans l'affirmative, étaient-ils en état de tenter une sortie par leurs propres moyens? sûrement vallait-il mieux attendre sur place l'arrivée des secours...
La donne avait changé avec l'arrivée de la petite hermine, et elle n'avait pas apporté avec elle qu'un paquet, mais une grande bouffée d'espoir...

Sallaberry a écrit:: Rien, pas une réponse. Ni mineurs, ni Sibille. Après avoir laissé un homme sur place pour le relais, le connétable revint à la mine avec le reste des hommes pour déplacer les rochers.
On lui annonça l’aide proposée par un horloger, qui proposait de construire un treuil. Sallaberry doutait de l’efficacité d’un treuil dans une mine horizontale mais l’homme devait s’y connaitre en mécanique et peut-être trouverait-il une solution. Il donna son accord, tant que cela ne génait le dégagement des autres rochers et entra dans la mine.
Le déblaiement avançait. La quasi-totalité des petits rochers avait été déplacé aux abords du conduit principal, de même qu’une bonne partie des rochers de taille moyenne. Les charpentiers avaient consolidés le plafond et les murs avec de larges rondins. Le gros rocher bloquait toujours l’entrée même si, grâce aux efforts des soldats et secouristes, l’on pouvait passer de l’autre côté … en se contorsionnant. S’il y avait parmi les mineurs des blessés et des hommes de forte carrure, cela ne suffirait malheureusement pas.

Le connétable demanda une torche et inspecta la structure. Certes, il devait être possible de dégager le passage en bougeant ce rocher de taille moyenne, mais cela pouvait faire rouler le gros rocher et bloquer le passage.

Tenez cette torche, soldat. Je vais essayer de passer de l’autre côté et voir ce qu’il en est.

L’homme s’engagea dans l’ouverture, à trois pieds du sol. Par Aristote, c’était plus étroit qu’il n’avait pensé. Il cru un instant se retrouver coincé. Vidant ses poumons, il se contorsionna du mieux qu’il pouvait et pu enfin passer. Il fit signe au soldat de lui tendre la torche.

Le reste du conduit semblait intact… du moins d’aussi loin qu’il pouvait voir. Il se retourna vers le gros rocher. Peu de chance que ce dernier bouge, mais il valait mieux prendre des précautions.

Bien, nous devrions pouvoir enlever ce rocher sans que tout ne s’écroule. Cela permettra de passer plus facilement. Mais d’abord, veuillez faire passer une poutre de 5 pieds ce qui permettra de bloquer un peu mieux le gros rocher. Ensuite, nous garderons une équipe pour continuer le déblaiement et, si possible, enlever cette énorme roche du milieu, tandis qu’une autre continuera l’exploration de la mine. Veuillez prévenir un mineur de venir nous rejoindre pour nous guider dans les conduits, ainsi que mère Sophonxe si elle veut bien nous suivre pour porter aide matérielle et spirituelle aux blessés. Vous avez bien compris ? Une poutre de 5 pieds – trois hommes vaillants pour bouger ce rocher et une équipe de volontaire pour avancer plus loin.

Le soldat partit au pas de course. Sallaberry se baissa alors pour regarder le sol, pensant trouver les traces de pas de l’animal qui était parti il y a peu, mais le sol était dur et poussiéreux, et recouvert de marques de chausses des mineurs. L’animal était trop léger pour bien marquer son empreinte. Le connétable se releva et cria d’une voix forte

Ohé !!!!

Ohé Ohé Ohé

Le son se propagea dans la caverne … mais toujours aucune réponse. L’homme resta silencieux attendant les autres sauveteurs.

Lillaka a écrit:: Dans la mine

Installée confortablement sur les genoux de Tam qui rédigeait la missive qu'elle devrait bientôt remettre, la petite hermine leva soudain la tête scrutant le mur d'éboulis, non pas celui dont elle venait mais un autre.

Elle tourna la tête vers Tam, la regarda un instant, puis d'un petit bond descendit de ses genoux et partie inspecter le tas de pierre et de terre qui bouchait une des galeries. Elle grimpa puis gratta une petit moment.
Puis tout d'un coup, s'arrêta de nouveau, redressant une fois de plus la tête, mais cette fois en direction de la galerie dont elle venait.
Observant les pierres et la terre, elle resta un instant à l'affut. Elle donnait l'impression d'écouter mais aussi de réfléchir si toutefois cela était possible pour un si petit carnassier.

De quelques bonds, elle descendit de son mur d'éboulis et retourna doucement vers Tam. Elle vient frotter sa tête contre sa main qui n'écrivait pas. Puis tout doucement ouvrit sa gueule et lui attrapa du bout de ses dents, aiguisées comme des aiguilles, son doigt en prenant bien garde de ne pas la morde.
A n'en point douter ce geste n'était pas agressive elle voulait faire comprendre quelque chose.
Puis lâchant le doigt, elle passa sa tête contre la main pour y placer ensuite son dos dans la paume de celle-ci. Juste là où se trouvait la petite pochette de cuir. Elle redressa la tête et regarda Tam dans les yeux. Avait-elle compris ?

Lillaka a écrit:: [coloré=indigo]A l'extérieur de la mine

Alors que Lillaka et Max marchait au dessus de la mine à la recherche d'une petite tête blanche qui sortirait d'un puits d'aération, Max lui proposa de lui tenir la main au cas où. A peine quelques secondes après cette proposition, qui dans d'autres circonstances auraient pu être interprété comme des avances, alors que la jeune femme était en train de tendre la main à son prévenant assistant, Lillaka glissa, la terre se dérobant sous ses pieds...

MAAAAAAAAXXXXXXXXXXXXXXX !!!!!!!!!

[/color]

max premier a écrit:: Au dessus de l’entrée de la mine

A peine eut-il fini d’appeler Opale, qu’il vit Lillaka lui tendre la main, il n’eut pas le temps de l’attraper que ses craintes se justifièrent… Le terrain friable et très endommagé par l’effondrement sous-terrain s’ouvrit en une large fissure, il n’eut qu’un réflexe en entendant le cri :

MAAAAAAAAXXXXXXXXXXXXXXX !!!!!!!!!

Il jeta ses sacs et se jeta au sol de tout son long attrapant par une épaule la guérisseuse qui s’était enfoncé dans le sol jusqu’au ventre déjà…

Lillaka, ne bougez plus, laissez moi faire… je vais vous sortir de là, faîtes moi confiance, je suis votre assistant…Je ne vous laisserai pas tomber ou vous blesser.

Il passa le plus lentement possible pour ne pas lui faire mal et surtout ne pas faire d’à coups et fendre encore plus la bordure de la fissure, ses mains sous les deux bras de Lillaka, prenant un temps de repos pour se stabiliser et commencer à la tracter.

Tamlyn a écrit:

[Dans la mine]

Posant les yeux sur la petite boule de poils, elle acquiesça lorsque Sakura pris la parole pour confirmer que l'idée de Samuel pouvait être un atout de plus dans l'arrivée rapide des secours.

- Oui, je pense que cela pourrait être judicieux...Bien que la poussière risque de se coller à l'encre et d'empêcher que cette dernière fasse une quelconque trace ....puis se tournant vers Samuel, elle rajouta...Messire, nous allons tout de même essayer et si cela s'avère utile j'espère que vous tiendrez votre promesse et n'oublierez pas d'offrir à cette charmante créature un bon bain...elle hésita un instant puis reprit dans un large sourire...Je pense même que si cela ne sert à rien, vous pourrez également le lui accorder...

Elle déposa un regard tendre sur l'animal, caressa un moment le doux pelage puis se remit à écrire.

Citation :

Soudain, sa petite compagne releva la tête. Attentive, elle quitta ses genoux pour aller gratter vers un amas de pierres qui obstruait l'entrée de la galerie. La jeune femme lui jeta un regard interrogateur ce qui la fit revenir vers elle. Doucement, elle lui mordilla le doigt et se lova dans sa main.

-Oh ! je vois, tu es pressé de repartir.

Elle roula le morceau de vélin, le glissa dans la petite sacoche, attrapa la petite patte pour la tremper dans la fiole et se releva. Le temps d'une légère caresse à celle qui était devenue son amie puis elle la déposa devant le trou par lequel elle était arrivée plus tôt.

-Allez, va ma belle et reviens nous vite ...

Etienne a écrit:: Ayant posé tout son matériel de soutènement au pied de la carriole, Etienne alla inspecter de plus près l'ouverture de la mine. Certes, le connétable était entré, mais au prix de quelles contorsions! Il fallait absolument libérer le passage, faute de quoi les blessés ne parviendraient jamais à s'extraire du piège rocheux.
Examinant, l'entrée, les yeux fixés sur le rocher, Etienne laissa échapper un soupir. Hmm...deux appuis de part et d'autre de l'entrée; deux forts madriers, d'au moins 20 pieds qu'on accolerait contre l'entrée de la mine, tandis que la pierre la plus lourde serait soulevée, puis reposée sur ces rails improvisés...il n'y aurait plus qu'à la laisser rouler, en ayant pris la précaution d'éloigner toutes les personnes de l'entrée. Un pierre de cette masse , une fois lancée...mieux valait ne pas se trouver sur sa trajectoire.
La main tapotant son épaule le fit sursauter. Il se retourna vivement, et vit le vieillard, souriant du peu de dents qui lui restait, entouré de cinq hommes.

"Messire, ils sont valeureux et ne reculent pas devant l'effort. J'en réponds comme s'ils étaient mes fils".

Etienne rendit son sourire au vieux, et, désignant le matériel près de sa carriole:

"Mes amis, nous allons construire rapidement deux tours de soutènement de part et d'autre de l'entrée. Elles seront reliées entre elles à leur sommet par deux puissants madriers, qui supporteront la poulie. Celle-ci servira à hisser la plus grosse pierre, que nous allons emballer dans une tresse de cordages. Il nous faudra tout d'abord la soulever au moyen d'un levier, peu à peu, et faire passer ce treillis de cordes en dessous, et le refermer au dessus, afin qu'elle ne puisse rouler. Nous la hisserons ensuite, et par un système de poids mouflés que je vais vous montrer, la maintiendrons en l'air, le temps de placer deux longs madriers dessous, et de la faire rouler. Est-ce que vous avez compris?"

Les hommes murmurèrent, l'un après l'autre.

"Parfait, mes amis. Allons, commençons par la partie senestre de l'entrée."

Sibille a écrit:: Dans la mine près des blessés

Sibille était restée près de Seve encore un moment, celle-ci avait l’air de se détendre tranquillement… elle pensa alors que les autres mineurs avaient peut-être aussi besoin d’aide…

Elle s’approcha de Tam qui venait de relâcher la petite hermine. Elle parla assez haut :

Très bien Tam… je pense que cette petite bète m’a l’air bien intelligente, elle va vite retrouver son propriétaire et bientôt nous aurons de l’aide j’en suis sûre…

Puis parlant plus bas : Il faut que l’on fasse le moins de mouvements possible mais dis moi comment vont les autres ? Je n’ose pas trop m’approcher d’eux et constater que je ne pourrai rien faire… Sakura souffre sans vouloir le dire, ça se voit à ses traits lorsqu’elle se déplace, les deux autres hommes, n’ont pas l’air de se plaindre mais Nehwin ne dit plus rien et… Elle sentait son cœur battre un peu la chamade et je sais que ce n’est pas son genre... et toi comment vas-tu ?

J’ai vu la poutre sur la jambe de Seve, je ne pense pas que nous sommes en état de la bouger, bientôt la drogue que je lui ai donnée va faire effet mais elle risque de délirer un peu… Je me sens si impuissante pour vous tous… Elle sentit les yeux la piquer mais ne voulait pas qu’on la voit pleurer, elle se tourna vers Seve, faisant mine de la surveiller.

ExisTenZ* a écrit:: La cabane s’effondre aux abords de la mine

Il était moins une pour dame Clothilde. A peine avait elle quitté la cabane qu’elle s’effondra. Un nuage épais de poussière fit disparaître la Dame. Le nuage dissipé, elle réapparait victime d’une quinte de toux.

Elle tient un parchemin d’une main et de l’autre elle fait signe à ExisTenZ qui se rapproche d’elle. Il lui est difficile de reprendre son souffle, mais une fois le contrôle reprit, elles observent toutes deux le document. C’est un bout de registre tenu par le contremaître de la mine.

Journée du 17 mars courant : aucun montbrisonais répertorié. Elle est soulagée, mais tout le monde n’a pas cette chance…

Dame Clothilde repère dans la liste le nom d’un proche. Un grand désarroi s’empare d’elle. ExisTenZ dépose une main solidaire sur l’épaule de la jeune femme. Elle comprend son inquiétude.
Il n’y a plus qu’à espérer que cette liste soit bien à jour…
Un nom est complètement illisible. On sait juste d’où vient la personne.

Elle n’aimerait pas être coincée la dessous. Les prisonniers du sol doivent avoir l’horrible sensation d’être en enfer. Il faut espérer que la mobilisation permettra de sauver chaque prisonnier.

Elle remercie Dame Clothilde pour l’avoir aidée à en savoir encore un peu plus sur cet incident. Mais qu’est ce qui a pu le déclencher ? Un manque de sécurité, les intempéries ? le froid aurait il fragilisé le sol ? Dame nature se vengerait elle de ce que l’Homme afflige à sa création ?

Il faut trouver un moyen d’apporter de l’aide à présent. Seulement, il faut aussi veiller à regarder où on pause les pieds. Le sol est fragilisé et aucun plan des tunnels souterrains n’est encore connu.

Même aux abords de la mine les gens sont en danger et en plus de cela, ils peuvent mettre davantage en danger ceux coincés sous leurs pieds.

Ne pas montrer son inquiétude, ni ses craintes. Garder l’esprit clair en toute circonstance, voilà la bonne philosophie à adopter.

Se faire rassurant et optimiste pour ceux qui ont des amis ou de la famille coincé là dessous. Tendre une main à ceux qui en on besoin. L’article peut bien attendre encore un peu. Montbrison sera informé un peu plus tard…

Lillaka a écrit:: Dans la mine

Bien qu'un peu rétissante, lorsque Tamlyne lui attrapa la patte pour la trempée dans l'encre, la petite hermine se laissa faire.
Après avoir glisser le nouveau message qu'elle venait de rédiger dans la petite pochette, la jeune femme déposa sa nouvelle amie face au mur d'éboulis par lequel elle était arrivée.

La petite boule de poils blanche regarda Tamlyn puis se déplaça rapidement vers l'autre mur d'éboulis, celui où elle avait commencé à gratter qui menait vers d'autres galeries.

Elle grimpa là où elle avait commencé son ouvrage quelques dizaine de minutes auparavant, et gratta la terre activement, puis s'engouffra et disparu de l'autre côté. L'instant d'après elle repassa la tête par le même trou pour regarder les hommes et les femmes prisonniers de ces éboulis, comme pour leur signifier qu'elle savait qu'ils étaient là et qu'ils comptaient sur elle, puis disparu. Les petits tintements de clochette se firent entendre, puis de plus en plus faible, pour laisser de nouveau place au silence.

Lillaka a écrit:: A l'extérieur de la mine

La terre s'était dérobée sous Lillaka. Enfoncée jusqu'au ventre, elle sentait qu'elle continuait à glisser.
Max faisait son possible pour la sortir de là, il l'avait rattrapé juste à temps avant quelle ne fasse une chute de... en fait pour le moment aucun moyen de savoir à combien de mètres se trouvait le point d'impact.

Lillaka regarda Max avec un regard reconnaissant, ne faisant aucun geste, serrant le plus possible les bras de son assistant qui la tenait. Alors qu'il tentait de la tracter hors de ce mauvais pas, la jeune femme lui parla doucement, son visage étant proche de l'oreille de l'homme.
Max... je continue de glisser... vous risquez de tomber avec moi... la terre est très friable... C'est... probablement un ancien puis d'aération... un autre accès à la mine. Il serait peut estre préférable d'en profiter et de m'attacher avec une corde et de me faire descendre doucement, voir si les secours peuvent passer par là... Je pourrais appeler Opale... Je n'ai pas envie de connaitre la profondeur de ce puits sans vostre aide...

max premier a écrit:: Au dessus de l’entrée de la mine

Max... je continue de glisser... vous risquez de tomber avec moi... la terre est très friable... C'est... probablement un ancien puis d'aération... un autre accès à la mine. Il serait peut estre préférable d'en profiter et de m'attacher avec une corde et de me faire descendre doucement, voir si les secours peuvent passer par là... Je pourrais appeler Opale... Je n'ai pas envie de connaitre la profondeur de ce puits sans vostre aide...

Max ne voulait pas prendre de risque et laisser tomber la jolie guérisseuse, ce qu’elle lui suggérait à l’oreille ne lui paraissait pas très prudent…

Je ne vous lâcherai pas Lillaka, tant que je ne serai pas certain que vous ne risquiez rien… Vous êtes trop précieuse, je préfèrerai tomber avec vous pour amortir votre chute.

Il chercha du regard autour de lui, mais sa position allongée et surtout il ne devait pas faire de mouvements brusques ne facilitait pas les choses. Il vit une grosse racine et du pied, la tira à lui doucement… elle ne tiendrait pas avec un corps suspendu mais pourrai soutenir d’un côté Lillaka, s’il devait la lâcher pour attraper une corde dans le sac qu’il avait jeté sans réfléchir.

La racine maintenant au plus près qu’il le pouvait il dit :

Attrapez cette racine et accrochez-vous y que je puisse libérer une de mes mains et attraper ce sac là… dîtes moi lorsque vous serez prête, je glisserai doucement ma main de dessous votre bras mais je veux être sûr que vous vous accrochiez fermement.

Lillaka a écrit:: A l'extérieur de la mine

Mettant son côté têtue de côté pour un temps, la jeune femme obéi à son assistant et exécuta prudemment la transition de prises, lâchant un des bras de Max pour attraper fermement la racine. Il faut dire que sa position ne lui permettait pas vraiment de discuter.
Puis, d'une petite voix d'apparence calme elle chuchota :

Je suis prête Max...

saxledemon a écrit:: [Dans le mine]

Aucun bruit dans la mine,tout cela semblait etrange .Ma jambe me faisait plus souffrir gracie aux soins de cette charmante demoiselle.

Il etait temps de se lever aie aie doucement !!!

Péniblement je me redressais ah me voila sur mes jambes...

Dans ce silence,un bruit se fit entendre.

Mais quel ce bruit etrange ?on dirait un bruit de clochette .
Le bruit se rapprochait de plus en plus .Ah un rat?

Ouf non mais quel est cet animal !!oh une hermine
Cette bestiole avait autour de son coup une clochette et bien voila cet etrange bruit..

Bon apparement si tu m'as trouvé il doit y avoir une sortie..
Il me fallait marcher pour la suivre .Elle repartit en faisant tinter sa clochette .Je pris l'option de la suivre..........

max premier a écrit:: Au dessus de l’entrée de la mine

Je suis prête Max...

Max hésita un instant avant de relâcher d’un bras Lillaka mais plus il hésitait, plus ils se fatiguaient tous les deux alors, il fit glisser sa main droite, comme prévu ne tenant Lillaka que par l’autre bras. Il tendit sa main libre le plus loin possible et pesta d’avoir lancé le sac si loin, il s’aida encore une fois de sa jambe, sentait une barre douloureuse se créer dans son dos et son bras gauche mais il se devait de ne pas lâcher… il y allait de la vie de Lillaka…

Il toucha la sangle du sac avec sa jambe la bougeant légèrement, il put ainsi s’en saisir de son bras droit tendu à en craquer, il le fit venir à lui, l’ouvrant sans trop de difficulté, il fouilla et tomba sur la corde qu’il avait heureusement gardé avec l’eau et le pain.

Il fit glisser cette corde sous le bras droit de Lillaka, se contorsionnant pour lui faire passer autour du torse sans blesser la jeune femme. Il eut l’occasion de voir son visage crispé de douleurs mais elle était courageuse et ne disait rien, lui faisant totalement confiance. La corde passa difficilement sous le bras gauche et là, il devait prendre un risque la lâchant de son bras gauche et ne la tenant que par la corde…

Lillaka, je vais vous lâcher du côté gauche maintenant et me saisir du bout de la corde, vous allez ressentir une forte brûlure avec la corde au niveau du torse, je… Il savait qu’elle ne dirait rien, il commençait à connaître sa force de caractère mais s’en voulait de n’avoir pas pu lui éviter cela. Je vous ferai glisser ensuite le plus possible, en espérant que le sol ne soit pas trop bas que je ne sois pas à court de corde.

seve18 a écrit:: Seve était toujours bloquée sous la poutre qui lui couper les jambes ..Mais Sibille qui était arrivée juqqu'à eux lui avait donnée quelque chose pour la soulager et à boire pour la désydrater ...Sibille lui avait informée que cette chose allait la faire délirer un peu elle attendait sagement l'effet ...
Mais Seve n'avait plus mal pour l'instant mais elle avait chaud à force de rester coincé ici ...
Elle tourna sa tête de droite à gauche observant toutes ses personnes faire le maximum pour ne pas rester ici..Puis observa Sibille qui faisait une drole de tête ...Mais Seve resta dans le silence...
L'effet de délire ce faisait sentir ...La tête lui tournait ...

Nehwin a écrit:: [Dans la Mine]

Le dos appuyé contre la paroi humide, Nehwin voyait toute la troupe de survivants autour de lui. Lui même aurait dû s'activer plus qu'il ne le faisait alors. Mais il sentait le besoin de se reposer un instant. La douleur aiguë qui lui vrillait la jambe épuisait ses forces, et les quintes de toux à répétition ne faisaient rien pour l'aider.

D'un regard circulaire, il essaya de se faire une idée sur la situation. Tout le monde était plus ou moins blessé. Seve, bien que très mal en point, semblait en état d'attendre les secours. Tamlyn, Sakura et le dénommé Samuel semblaient bien s'accorder pour chercher des solutions pour les tirer de là. Et bien sûr, Sibille était là. Sibille avait toujours des solutions quand il s'agissait d'aider les gens. Nehwin en était sûr, elle allait les remettre sur pieds, au moins de quoi les faire marcher jusqu'à une sortie. Elle avait toujours des remèdes miracles, pour tout le monde, quel que soit le mal...

Était-ce la certitude qu'ils allaient s'en sortir ? Nehwin en tout cas se sentait bien, ne ressentant presque plus la douleur. Une douce torpeur commençais à l'envahir, comme des brumes de sommeil quand on s'allonge après une dure journée de labeur. Dormir n'était certes pas la meilleure chose à faire en cet instant, mais l'envie était irrésistible.

Comme dans un rêve, l'environnement devint flou, les sons s'atténuèrent, et Nehwin eut la sensation que tout devenait sombre autour de lui. Il aurait voulu lutter, éviter de sombrer trop loin de peur de ne pas pouvoir refaire surface. Mais c'était plus fort que lui. Sans qu'il puisse lutter, ses yeux se fermèrent...

Tamlyn a écrit:: [Dans la Mine]

Alors qu'elle s'attendait à voir disparaitre sa nouvelle amie, elle fut surprise quand cette dernière s'éloigna de la petite ouverture pour se diriger vers la couche d'éboulis de pierres où elle s'était rendue quelques minutes plus tôt.
Les yeux fixés sur "l'hermine", elle la regarda un instant gratter puis s'engouffrer dans le petit tunnel qu'elle venait de créer... Etait-ce une sortie ? "La petite bête s'était frayée un passage si facilement...Se pourrait-il qu'eux aussi puissent en faire de même en essayant de déblayer tout cela ?
Elle en était là de ses réflexions, lorsque l'animal refit son apparition, les toisa puis s'échappa de nouveau par le petit conduit.

Intriguée, elle s'apprêtait à aller jeter un oeil sur le mur, quand Sibille la rejoignit et lui fit part de ses inquiétudes.
Elle sentit son coeur se serrer lorsque la jeune femme en vint à lui confier qu'elle se sentait impuissante. Cette sensation, elle ne la connaissait que trop bien pour l'avoir vécu maintes fois et pour des causes différentes... Elle déposa un regard plein de compréhension et d'estime sur la future mère et d'une voix égale à la sienne lui répondit.

-Sibille...Cesse de t'inquiéter pour nous. Tu en as déjà fait plus que tu ne le pouvais. Seve ne souffre plus c'est l'essentiel, nous autre nous tiendrons le coup.... Alors je t'en prie, repose-toi un peu et suis ton conseil...évite de faire trop de mouvements...N'oublie pas que vous êtes deux maintenant, il te faut vous préserver. Les secours ne vont plus tarder maintenant, je le sais et nous sortirons tous sans exception d'ici...Elle la gratifia d'un sourire avant d'ajouter... Bientôt, nous pourrons reparler de ça autour d'une bonne cervoise...euh...tisane pour toi, bien sûr...

Sur ces mots, elle quitta Sibille pour aller inspecter de plus près l'amas de roche d'où s'était échappée la boule de poils.
Passant à côté de Nehwin, elle eut un léger sourire en le voyant s'endormir tranquillement..." En voilà un qui se repose au moins " pensa t elle en arrivant près de ce qui la préoccupait. Puis, comme si une mouche l'avait piqué, elle stoppa net. Quelque chose n'allait pas. Elle se retourna vers le forgeron, le visage affolé, elle cria plus fort qu'elle ne l'aurait voulu.

- Non !! Nehwin !! Non !! Ne t'endors pas !! Seigneur !! pas maintenant !! On est presque sorti d'ici !!

En quelques pas elle fut à ses côtés et le secoua activement tout en regardant Sibille puis ses autres compagnons.

-Il ne faut pas qu'il s'endorme ! Il faut le tenir éveillé...le soulever, le faire marcher...Inquiète et ne sachant quoi faire, elle posa les yeux sur Samuel ...De l'eau, il lui faut de l'eau...!!

Lillaka a écrit:: A l'extérieur de la mine

Malgré la situation délicate dans laquelle ils se trouvaient, Max gardait son calme et agissait.
La jeune femme avait beau être légère, il était de plus en plus difficile de la tenir dans cette position.
Le temps allait commencer à manquer...

Lillaka, je vais vous lâcher du côté gauche maintenant et me saisir du bout de la corde, vous allez ressentir une forte brulure avec la corde au niveau du torse, je… Je vous ferai glisser ensuite le plus possible, en espérant que le sol ne soit pas trop bas que je ne sois pas à court de corde.

Redressant la tête, les yeux verts pâles de la jeune femme fixèrent un instant l'homme qui était en train d'essayer de la sauver d'une chute potentiellement mortelle. D'une voix quelque peu crispée par la douleur et les tensions de son corps, elle lui dit doucement :
Ne vous inquiétez pas Max... la douleur ne sera que passagère et... un bien moindre mal en comparaison... d'une chute.

Puis marquant une longue pause, elle reprit sur un ton particulièrement calme :
Si toutefois celle-ci n'était point inévitable et... se révélait mortelle... contacter pour moi mon parrain Gaelant de Laridés et ma cousine Aubane de Sandrelune dans le Maine. Ils connaissent mes volontés.
Lillaka regarda intensément Max dans les yeux, attendant de lui une promesse sincère.

Lillaka a écrit:: Dans la mine

La petite hermine qui avait quitté le groupe de survivant, croisa dans sa course vers une potentielle sortie, un autre homme blessé.
Elle s'arrêta net. Le regarda un instant. Pas de marque d'agressivité de la part de ce nouvel étranger.
Elle s'approcha doucement en gardant une certaine distance. Le regarda puis se tourna en direction de l'obscurité d'une des galeries qui semblaient être sa destination.
Elle marqua une légère pause, le regarda de nouveau, puis reparti, d'abord en marchant. Tourna la tête une nouvelle fois afin de regarder l'homme. Celui-ci la suivait.
Elle repris alors sa course, la petite clochette tintant de plus belle.

De temps en temps, la petite hermine s'arrêtait pour regarder en direction de l'homme comme pour vérifier que celui-ci arrivait toujours à la suivre.
Puis s'immobilisant, à l'affut du moindre bruit, comme si elle cherchait à se repérer.

Arrivée devant une bifurcation elle s'arrêta, le museau en l'air...
Quelques instants s'écoulèrent, quand soudain elle repartie en courant en prenant sur la droite... avait elle entendu quelque chose ?

Sibille a écrit:: Dans la mine près des blessés :

« Bientôt, nous pourrons reparler de ça autour d'une bonne cervoise...euh...tisane pour toi, bien sûr... »

Sibille se retourna et fit un léger sourire à Tam : Bien sûr Tam, je vais rester près de Seve alors et me reposer un peu…

A peine eut-elle pris cette décision qu’elle entendit Tam à nouveau crier :

« - Non !! Nehwin !! Non !! Ne t'endors pas !! Seigneur !! pas maintenant !! On est presque sorti d'ici !! …. -Il ne faut pas qu'il s'endorme ! Il faut le tenir éveillé...le soulever, le faire marcher...

Tam se tournait maintenant vers l’homme qui se nommait Samuel lui réclamant de l’eau… Sibille n’attendit pas la moindre réaction de l’homme, elle était déjà près de Nehwin, lui soulevant la tête, prenant son pouls, le secouant ensuite doucement puis plus nerveusement…

Non NEH !!! Tu m’as déjà abandonné une fois, je ne veux pas que tu abandonnes aussi ton enfant avant qu’il ne naisse… Tu vas rester avec nous, je te le dis… j’ai encore des comptes à régler avec toi…

Elle fouilla dans sa pochette à herbes… réfléchit rapidement son pouls était régulier mais bas, de la digitaline… une feuille qu’elle lui mettrait dans la bouche avec quelques gouttes d’eau…

Elle prit la feuille, ouvrit la bouche de Neh et lui mis dans la joue, elle prit ensuite la gourde tendue et lui versa quelques gouttes dans la bouche à la suite… Elle continua à le secouer faisant attention tout de même à sa tête blessée…

seve18 a écrit:: Seve qui divaguait un peu à cause de ce que Sibille lui avait donné mais rester pas insensible aux bruits ...

Et bien M'dame on ne crit pas comme ça voyons pauvre jeune homme vous allez lui faire peur ...

Seve ne reconnaissait pas Sibille et encore moins Nehwin..

Pfff c'est des manières de parler ainsi pour une dame comme vous

Seve délirait complétement certainement le traitement de Sibille ...

Après ses quelques remarques Seve éclata de rire sans aucune raison ...

max premier a écrit:: Au dessus de l’entrée de la mine

« Ne vous inquiétez pas Max... la douleur ne sera que passagère et... un bien moindre mal en comparaison... d'une chute. »

Il la regardait, admirant son courage mais elle ajouta :

« Si toutefois celle-ci n'était point inévitable et... se révélait mortelle... contacter pour moi mon parrain Gaelant de Laridés et ma cousine Aubane de Sandrelune dans le Maine. Ils connaissent mes volontés. »

Je vous promets de retenir ces noms mais je ne veux pas que vous parliez comme cela… jamais… je vous laisserai, jamais… vous ne mourrez pas à cause de moi, à cause de ma faiblesse…

Ne lui laissant pas le temps de réagir, il lui fit un léger baiser et enleva sa main gauche prestement rattrapant la corde…

Lillaka descendit rapidement d’un coup mais la corde tint bon et Max aussi…

Voilà maintenant vous aurez l’occasion de vous battre pour votre vie... vous me devez une gifle pour ce que je viens de vous faire…

Il faisait glisser la corde, il s’était assis maintenant s’arc-boutant le plus possible pour ne pas faire d’à-coups et risquer que la corde ne se détende…

Un temps passa infini et bref en même temps… La corde se détendit, Lillaka avait touché le fond sûrement.

Sibille a écrit:: Dans la mine près des blessés

Ce qui aurait pu être risible en d'autres circonstances... ne faisait que la rendre plus angoissée...

Et bien M'dame on ne crit pas comme ça voyons pauvre jeune homme vous allez lui faire peur ... Pfff c'est des manières de parler ainsi pour une dame comme vous

Peur, peur... il ne réagit même pas... Qu'est-ce que je vais faire ? pensa-t-elle. Elle continuait à essayer de faire réagir Neh. Elle regardait tour à tour Tam et les hommes près d'elle.

De l'eau... de l'eau.. il m'en faut plus... il est bouillant, aidez-moi !!!! il faut l'emmener par l'éboulis où je suis arrivée ou il ne s'en sortira pas.

Elle l'attrapa sous les épaules et essaya de le dégager en direction de l'éboulis... Bâts-toi Neh, s'il te plait... si ce n'est pour moi, pour ton enfant...

Lillaka a écrit:: Dans la mine, au fond d'un puits d'aération

Max avait été fort rapide, ne laissant pas le temps à Lillaka de réagir.
Le baiser a peine volé que déjà elle était à mi-chemin dans le conduit, se maintenant fermement à la corde.

Quelques murmures se firent entendre, mais pas suffisamment distinctement pour être compréhensible :
Li...
do.... ... .... ....
pro... .... ... .... celle... .... ....... ..... toi
que .... .... puisse ... .... ....
... .... .... vie... .... lu.. .... ... ... ...... .... .... .....
.... ...... ....... for ... .... conti... ... ....

Puis la corde se détendit...
Un instant... le silence...

puis enfin la voix de Lillaka sortant de sous terre :
Max... pour la gifle nous verrons plus tard, pour le moment sachez que c'est bien un puits d'aération... il y a des galeries attenantes... certaines ne sont pas éboulées...
Je ne vois pas grand chose... Je vais essayer d'appeler Opale...

Opale.... petits cliquetis de langue... Opale...

Le silence... Puis la voix de Lillaka qui s'éloigne un peu... Opale...
encore le silence...

Puis tout d'un coup...

Max ! Je l'entends, j'entends sa clochette... elle ne doit pas être loin... je ne la voie pas encore, mais je l'entends ! J'espère qu'il y a un passage...

Lillaka a écrit:: Dans la mine

Alors que la petite hermine continuait à avancer, elle se stoppa net, levant la tête, restant à l'affut...

Avait-elle entendu quelque chose ?

Peut être un murmure au loin...

Opale... Opale...

Puis repris sa course rapidement... arrivant face à un mur d'éboulis qu'elle grimpa, puis se mis à creuser énergiquement afin d'y percer une ouverture...

Sallaberry a écrit:: L’horloger était en train d’installer son système pour retirer le gros rocher. De leur côté, les soldats avaient dégagé un passage assez grand pour pouvoir passer plus facilement. Cela ne suffirait pas pour transporter d’éventuels blessés mais permettait d’envoyer une première équipe de secours.

Le connétable pris une torche et noua un bout d’une longue pelote autour d’une pioche enfoncée solidement dans la terre. A défaut de guide, ils auraient au moins un moyen pour revenir sans se perdre. Cela avait marché pour Thésée, cela devrait aller pour eux. Un soldat face à eux tenait une torche alors qu’ils commençaient à avancer. L’abbesse avait été prévenue et un garde attendait au niveau du fil si elle désirait se joindre à eux. Tout en déroulant le fil, Sallaberry donna les ordres. On devait avancer de 10 pieds, crier, écouter une éventuelle réponse et continuer. Avec un peu de chance, leur parcours ne serait pas de nouveau bloqué. Avec beaucoup de chance, ils trouveraient le puits secondaire qui était actuellement en exploitation.

Commença alors la lente marche, entrecoupée d’appels

Ohé ! Mineurs !

Ohé ! Mineurs Ohé ! Mineurs Ohé ! Mineurs

sakurahime a écrit:: La situation devenait critique.
Sous le coup de la drogue anti-douleur administrée par Sibille, Seve délirait et ne reconnaissait plus personne. Le médicament semblait avoir un effet plus puissant que ne laissait le paraître les mots de Sibille.
Mais Seve semblait au moins ne plus souffrir.
Sakura décida donc d'aider Sibille et Tamlyn qui s'étaient précipitées vers Nehwin.
Dormait-il? était-ce autre chose laissant présager un mal plus grave encore que sa blessure apparente ne le suggérait? L'heure n'était pas aux questions, il fallait agir et vite!

"De l'eau... de l'eau.. il m'en faut plus... il est bouillant, aidez-moi !!!! il faut l'emmener par l'éboulis où je suis arrivée ou il ne s'en sortira pas."

Devant l'urgence de la situation, sans prendre la peine de réfléchir, Sakura s'approcha de Samuel, lui arracha une gourde des mains et l'amena prestement à Sibille.

"Pardonnez-moi Messire", s'excusa-t-elle auprès de Samuel.
"Tiens Sib", ajouta-t-elle après avoir ouvert la gourde.
"Qu'est-ce que je peux faire pour vous aider?"
Elle tentait de garder une voix claire et posée, mais la panique commençait à sourdre. Aussi sa voix tremblait-elle légèrement.
Elle observa l'assemblée. Ils devaient tous s'en sortir, tous, sans exception!
Ce qu'ils étaient entrain de vivre les avait rapproché, eux qui, pour certains, se connaissaient à peine entre eux.
Aussi, sans attendre la réponse de Sibille, Sakura se rapprocha de l'éboulis et faisant fis de sa propre douleur, attaqua les rochers à mains nues afin de dégager un passage plus large pour pouvoir rallier au plus tôt le puis d'aération par lequel Sibille avait chuté.

"Messire Samuel, euh, vous permettez que je vous appelle ainsi? je crois que l'heure n'est plus aux civilités! aidez-moi je prie, vous êtes le plus fort ici, on y arrivera plus vite à nous deux".
De requête, sa demande s'était faite supplique et elle regardait l'homme d'un air implorant.

max premier a écrit:: Au dessus de l’entrée de la mine

« Max... pour la gifle nous verrons plus tard, pour le moment sachez que c'est bien un puits d'aération... il y a des galeries attenantes... certaines ne sont pas éboulées... Je ne vois pas grand chose... Je vais essayer d'appeler Opale... »

Mas se mit à rire, plus un rire de nervosité dû à l’angoisse, la fatigue et le soulagement qu’autre chose, il se mit à écouter, sentant son pouls s’accélérer au fur et à mesure que la voix s’éloignait…

« Max ! Je l'entends, j'entends sa clochette... elle ne doit pas être loin... je ne la voie pas encore, mais je l'entends ! J'espère qu'il y a un passage... »

Elle avait entendu Opale, celle-ci ayant montré des signes d’intelligence et de soumission à Lillaka, ne pouvait revenir que s’il elle avait effectué sa tâche.

Il se mit à penser aux mineurs : Dans quel état, pouvaient-ils se trouver ? S’il y avait des morts, Lillaka avait peut-être l’habitude mais cela serait peut-être bien qu’elle ne soit pas seule et puis c’était lui son assistant…

Il reprit la corde, visa un bel et grand arbre un peu plus haut, attacha fortement un bout autour du tronc et laissa pendre l’autre dans l’entrée de la mine, il se mit allonger de tout son corps au dessus de l’entrée pour ne pas faire ébouler la terre et se laissa descendre dans le conduit sombre et étroit.

Lillaka… Lillaka… où êtes-vous ? C’est Max… Il tendit l’oreille et rassuré entendit la clochette qui le guida non sans s’être pris à plusieurs reprises les pieds dans des pierres au sol… Il y avait beaucoup de dégât dans cette mine, pas étonnant que le dessus s’éboulait encore.

Lillaka a écrit:: Dans la mine

Lillaka se trouvait face à un mur d'éboulis derrière lequel elle entendait tinter par intermittence la clochette de la petite hermine ainsi que ses grattements énergiques.
La lumière qui venait du puits d'aération était très faible car elle s'était enfoncée dans la galerie pour se rapprocher du tintement de la clochette.
Ses yeux s'étaient accoutumée à la pénombre.

Tout d'un coup elle fût surprise par un bruit en provenance du puits. Elle se retourna en direction de celui-ci... puis elle entendit la voix de Max qui l'appelait...

Max, la galerie sur vostre gauche...

Alors que l'homme arrivait à ses côtés, la petite tête d'Opale apparut par le petit trou qu'elle venait de creuser.
Celle-ci regarda sa compagne qui lui tendit les mains, un grand sourire éclairant son visage.
La petite fiole d'encre et la plume avait disparu. Une des pattes arrière de l'animal était tachée de la dite encre...

Espérons que la fiole ne se soit pas cassée et qu'elle ait juste marché dedans. Un seul moyen de le savoir...
Lillaka regarda Max, puis entrepris d'ouvrir la petite pochette harnachée sur le dos d'Opale puis laissa celle-ci grimper sur son épaule... Elle déroula le parchemin que Max avait tantôt pris soin de plier... puis elle lue d'une voix claire et douce le message de Tamlyn... Elle releva les yeux vers Max... vostre amie est avec eux...

Nous devons prévenir Messire Sallaberry...
Lillaka fut alors interrompu par un bruit de l'autre côté de l'éboulis... une voix d'homme...
quelqu'un avait pu suivre Opale jusqu'ici...
S'approchant du trou fait par l'hermine, Lillaka essaya de communiquer avec lui :
Messire nous allons vous sortir de là... courage... Pouvez-vous me décrire vos blessures... nous faisons partie des secours, je suis Lillaka, herboriste et médecin et je suis accompagnée de Max mon assistante. C'est mon hermine qui vient de vous conduire à nous. Etiez-vous avec le groupe que Dame Sibille a rejoint ?

Puis se retournant vers Max, Lillaka repris sa phrase interrompue :
Max, nous devons prévenir Messire Sallaberry, nous pouvons créer un accès ici, mais il nous faut des renforts pour dégager les éboulis et étayer afin que cela ne s'écroule pas.
Pouvez-vous remonter avec le message de Damoiselle Tamlyn ? il me faudrait ma besace aussi... l'avez-vous ou bien est-elle en haut ? ainsi je pourrais commencer à administrer des soins...

La scène avait quelque chose d'irréelle pour qui aurait pu l'observer.
Si l'homme qui était de l'autre côté de l'éboulis avait vu la jeune femme il aurait pu douter qu'elle fasse partie des secours mais plutôt des victimes...
La descente dans le puits avait déchirée une partie de la robe de Lillaka au niveau du ventre, laissant apparaitre une large brulure due à la corde sur sa peau pâle.
Elle était également recouverte de poussière et de terre de la tête aux pieds.
Elle avait eu beau secouer ses vêtements et ses cheveux, cela ne faisait pas illusion. Finalement elle était un peu dans le même état que sa petite hermine, dont la fourrure blanche était souillée par la terre... les brulures en plus.
Lillaka ne semblait pas y prêter attention pour le moment...

seve18 a écrit:: [Dans la Mine]

Seve était toujours dans son délire la pate que Sibille lui avait donné lui faisait le plus grand bien mais la mettait dans une confusion totale ..Elle ne reconnaisait personne ..Le bruit autour d'elle lui faisait mal à la tête ..

Mais toujours consiente qu'elle était enfermer dans un endroit ou elle ne pouvait pas sortir comme tout ses jeunes gens qui s'affolaient autour d'un homme ...On demandait de l'eau le jeune homme allait certainement pas très bien vu la tête de la jeune femme qui crié encore ...Seve avait beau leur parler personne ne lui répondait, elle devait certaiment les agacer ...

Après l'euphorie une tristesse l'envahisait, elle croiyait qu'elle allait rester pourrir ici avec les bestioles...Quelques larmes perlaient sur ses joues rouges ...La peur, Seve avait peur de mourrir ...

Laissez moi pas ici, s'il vous plait je veux pas rester ici !!!

Cria t'elle ...

Samuel Vimaire a écrit:

Dans la mine.

sakurahime a écrit:: "Messire Samuel, euh, vous permettez que je vous appelle ainsi? je crois que l'heure n'est plus aux civilités! aidez-moi je prie, vous êtes le plus fort ici, on y arrivera plus vite à nous deux".
De requête, sa demande s'était faite supplique et elle regardait l'homme d'un air implorant.

Il n'en fallait pas plus pour obliger Samuel à sortir de sa torpeur. L'air toujours présent se raréfiait néanmoins et s'épaississait de la poussière.

Son poignet commencait à le faire souffrir atrocement. Il attrapa le reste de son tabac dans sa poche et mordit avec rage.

Sans mot dire, il se leva et se dirigea vers le blessé.

Il l'attrapa par la taille et le projeta sur ses épaules, l'arrachant presque à son interlocutrice. Puis d'une voix sombre, il prit la parole:

Montrez moi le chemin, je vous suit.

Puis, le tabac lui rendant sa lucidité, il sourit et dit:

Vous pouvez même m'appeller Sam, gente dame, il n'est effectivement plus l'heure des mondanités.

Sibille a écrit:: Dans la mine près des blessés

Sibille fit une pause, n'arrivant plus à bouger Nehwin, elle prit la gourde tendue par Sakura et tenta de le faire boire. Elle reprit un morceau de son jupon qu'elle imbiba et le passa sur tout son visage...

Elle regarda Samuel s'approcher de Nehwin et le prendre tel un ballot de paille sur son épaule...

Hé doucement là, il est très mal... Puis reprenant pour elle de toutes façons faut le sortir, après tout peu importe comment le plus rapidement est le mieux.

Elle sentait sa tête dont le sang battait aux tempes de plus en plus fortement... Ce n'est pas le moment de flancher, se dit-elle quand en suivant des yeux Samuel et Sakura, elle entendit Seve crier et pleurer...

Prise entre deux, elle pensa que pour Nehwin, elle n'était plus utile, il allait être dégagé de toutes façons, Seve avait besoin de présence tant qu'elle serait bloquée.

C'est la peur au ventre et l'angoisse montant encore d'un cran qu'elle vient près de Seve...

Voilà, ne t'inquiètes pas, je suis là... Elle lui remit un peu d'eau sur le visage tentant de la calmer en attendant d'autres secours.

Tamlyn a écrit:: A présent, Nehwin se trouvait dans les bras de Sibille. La jeune femme l'implorait de se réveiller en essayant de lui faire boire quelques gorgées d'eau attiédie, mais en vain, il restait immobile. Ses yeux s'arrondirent lorsque Sibille tenta de soulever le forgeron pour le faire sortir. "Ne se rendait-elle pas compte du poids de l'homme ?" Sa carrure laissait facilement présager qu'il serait impossible pour elle de le déplacer. Encore eut-il été réveillé, elle aurait pu l'aider, mais à ce moment, il était tel un poids mort et devait peser quelques tonnes pour une si frêle jeune femme.
Ses épaules s'affaissèrent alors qu'elle craignait une fois de plus de voir un de ses compagnons mourir sans qu'elle n'y puisse quelque chose.
Elle eut un geste d’agacement, suivi d’un regard circulaire inquiet, qui s’éclaircit soudain lorsqu’elle aperçut Sakura... Voilà ce qu'il fallait faire !!
D'un bond, elle la rejoignit et se mit à la tâche, enlevant les pierres les plus grosses et les déposant un peu plus loin.

- Si nous voulons que Nehwin et Seve sortent de là au plus vite, je crois que l'une de nous devrait essayer de rejoindre les secours en passant par l'ouverture déjà faite...Certes, elle n'est pas bien large, mais avec un peu de souplesse on devrait y arriver...Pendant ce temps, ceux qui s'en sentent capable essaieraient de continuer à dégager toutes les pierres pour faire un plus large accès. Ainsi, ils sera plus facile de sortir nos blessés. Qu'en pensez vous ?

Préoccupée à l'idée de voir l'un d'entre eux ou elle-même se séparer du groupe, elle hésita un instant puis se tourna vers Nehwin et Sibille. Cette idée lui paraissait être la solution la plus rapide pour les sauver. Ils ne pouvaient plus attendre...
Soudain, le dénommé Samuel bougea non loin d'elles, la seconde d'après, il avait jeté le Forgeron sur son épaule. Elle ne put retenir un cri de surprise et se mit devant ce dernier.

-Mais, que faites vous ? Vous allez aggraver ses blessures.. Relâchez-le !! Avec une certaine colère, elle leva la tête afin de fixer l'homme dans les yeux et pointa le doigt vers sakura...Je crois qu'elle vous a demandé de l'aide pour enlever ses pierres et non pour le tuer !! relâchez-le !! Et par où comptiez vous sortir avec un tel fardeau ? A moins que vous n'ayez le don de rétrécir ?

Brusquement, elle recula. Elle venait de prendre conscience que pour la première fois depuis très longtemps, elle s'était emportée, devenant presque agressive... et de surcroit contre une personne qui ne l'avait surement pas mérité. Que lui arrivait-il ? elle ! celle, qui savait rester calme et réfléchit en toutes circonstances...Perdait-elle patience ?

sakurahime a écrit:: La demande d'aide de Sakura à Samuel avait entraîné une grave confusion au sein du groupe.
Très génée par la tournure des événements, elle se sentait à présent complètement fautive.
Les larmes lui vinrent aux yeux, amères. Si les blessures de Nehwin venaient à s'aggraver, ou pire encore, elle en serait totalement responsable.
"Pardonnez-moi Sam", parvint-elle à annoner péniblement d'une voix hâchée.
"Je me suis mal exprimée, je souhaitais que vous m'aidiez à dégager le passage pour qu'une fois notre amie dégagée de dessous la poutre, nous puissions tous quitter cet endroit pour rejoindre le puis d'aération par lequel Sibille est arrivée.
Je suis désolée, ce malentendu est entièrement de ma faute, pardonnez-moi..."
La jeune femme ne savait plus comment faire maintenant pour apaiser la tension parmi les survivants, tous à cran par la séquestration, la faim, la soif et l'impression grandissante qu'ils ne reverraient jamais le ciel.
"Je... euh... vous devriez peut-être le reposer... pendant ce temps, Tamlyn et moi allons continuer à élargir le passage. Vous êtes le seul homme à peu près valide ici, alors, voudriez-vous bien aider Sibille? pendant qu'elle s'occupe de Seve, pourriez-vous tenter de trouver un moyen d'enlever cette maudite poutre?
Pour ma part, une fois le passage un peu libéré, je partirai pour essayer de trouver les secours ainsi que Tamlyn vient de le proposer. Avec un peu de chance, ils sont déjà en route grâce au message que la petite hermine a dû leur transmettre..."

La perspective de partir seule dans les boyaux obscurs de la mine ne l'enchantait vraiment pas, mais elle sentait qu'elle devait le faire. Après tout, ils en étaient là par sa faute! Samuel ne pouvait y aller, ils auraient besoin de sa force musculaire pour finir de déblayer le passage et soulever la poutre, et elle ne pouvait demander à Tamlyn d'y aller à sa place, elle refusait littéralement de s'y résoudre.
Elle irait donc, quoique que celà puisse lui en coûter!

Elle regarda à nouveau Sam dans les yeux, mais cette fois ci, c'était son pardon qu'elle implorait...

Samuel Vimaire a écrit:: Dans la mine.

A peine avait-il pris l'homme pour l'emmener au loin qu'un concert de voix se fit entendre car dans la confusion, il semble que Samuel n'avait guère compris ce qu'on attendait de lui.

Il regarda les personnes qui s'agitaient autour de lui, interloqué.

Puis réalisant son erreur, il reposa le blessé au sol avec précaution et attrapa une pioche gisante au sol.

Il semble que je manque passablement de discernement et c'est probablement dû au fait d'être enfermé ici depuis maintenant plusieurs heures.

J'espère sincèrement que votre ami n'a pas vu son état aggravé par ma balourdise.

Il se tourna vers la poutre et commenca un examen minutieux pour trouver un moyen de la soulever.

D'un air sombre, il se plongea dans sa nouvelle mission sans parler de nouveau, tout honteux de ce malentendu.

(/HRP: note pour moi-même pour plus tard, ne plus jamais faire un post RP juste avant de partir manger! J'ai lu les messages en diagonale et visiblement je n'ai rien compris! (/HRP)]

seve18 a écrit:: Sibille était revenue près de Seve qui criait et pleurait certainement la peur et l'effet de la pate ...Seve vit Sibille lui donner un peu d'eau et de dire de ce calmer...

M'dame par pitié ne me laisser pas ici toute seule, j'ai peur, peur du noir ..

L'effet de la pate continuait son cour elle ne reconnaissait pas Sibille, mais l'effet de l'euphorie faisait inverse maintenant elle avait peur pleurer, se sentait perdu ...

J'aimerais bouger mais je ne peux pas, dégager moi de là s'il vous plait ...

Seve continuait de pleurer de plus belle ...

max premier a écrit:: Dans un conduit de la mine non loin de l’entrée :

Max avait rejoint Lillaka, il n’était pas fier mais elle avait sûrement oublié ce qu’il avait fait, préoccupé par des choses plus graves. L’hermine l’avait rejoint et Lillaka avait réussi dans la semi-pénombre à déchiffrer son message. « vostre amie est avec eux... Nous devons prévenir Messire Sallaberry... »

Mon amie ?… pensa-t-il oh oui je vois ma patronne plutôt Dame Sibille. Il n’osa pas la couper et attentif écoutait ses réfléxions et ses consignes à haute voix : « Max, nous devons prévenir Messire Sallaberry, nous pouvons créer un accès ici, mais il nous faut des renforts pour dégager les éboulis et étayer afin que cela ne s'écroule pas.
Pouvez-vous remonter avec le message de Damoiselle Tamlyn ? il me faudrait ma besace aussi... l'avez-vous ou bien est-elle en haut ? ainsi je pourrais commencer à administrer des soins... »

Mince la besace… il n’y avait pas pensé presser de la rejoindre… Il prit un air désolé et lui précisa qu’il l’avait oublié effectivement en haut… Il la regarda un instant, triste de la voir en cet état, il se le promettait dès qu’il le pourrait, il essayerait de soigner cette vilaine brûlure qu’il voyait apparaître rouge si elle le lui permettait bien sûr et sous ses consignes…

Il prit le parchemin tendu et lui dit :

Ne vous inquiétez pas Lillaka, je fais demi-tour et je reviens le plus possible avec Messire Sallaberry et votre sac, je vous le promets…

Il lui fit un sourire qu’elle ne verrait sûrement pas, il était dos à la lumière et reparti aussi vite que possible vers le puit d’aération quand il entendit au loin plus haut dans le conduit, vers l’entrée :

« Ohé ! Mineurs !

Ohé ! Mineurs Ohé ! Mineurs Ohé ! Mineurs »

Les secours… enfin les voilà…

Ohé… ICI… Venez ICI… Mineur ICI …

Il hésita remonter par la corde chercher le sac ou bien attendre les secours ? Bon j’attends un peu si ils traînent je remonte chercher le sac.

Lillaka a écrit:: Dans un conduit de la mine non loin de l’entrée

Alors que Max venait de s'excuser d'avoir laisser la besace en haut, ce qui vu les circonstances était tout à fait compréhensible, il posa un instant les yeux sur la brulure qu'avait fait la corde sur le ventre de la jeune femme.
Puis il pris le parchemin, promettant de revenir vite.

Je sais que vous ferez aussi vite que cela est humainement possible... en souriant elle ajouta, vous n'avez point à me promettre Max, je sais que vous ne m'abandonnerez pas ici, vous venez de le prouvez il y a à peine quelques minutes...
Prenez garde tout de même à ne pas trop épuiser vos forces, les effets de la tisane vont commencer à s'estomper...

Max reparti rapidement vers le puits d'aération.

Lillaka était épuisée, et comme elle l'avait fait remarquer à Max, les effets énergisants de la tisane commençait à s'estomper. Il fallait qu'ils se reposent aussi bien lui qu'elle, sinon il risquait de subir le contre-coup...

Elle s'assis le long d'une des parois de la galerie...

La petite hermine descendit de son épaule pour s'installer sur ses genoux.
Cependant en descendant elle pris appuis sur le ventre de la jeune femme, ses griffes appuyant sur la peau à vif.
La brulure qu'elle tentait d'oublier devint très vive. Elle ne put réprimer un petit gémissement de douleur , tssssssssdoucement ma belle...,[/size
puis pour elle-même[size=9] espérons que l'homme de l'autre côté de l'éboulis n'est pas entendu... ni Max... il ne faut pas les inquiéter...
Elle entrepris de regarder l'état de la brulure, mais avec aussi peu de lumière difficile de savoir. Sans sa besace pas moyen de nettoyer. Espérons que cela ne s'infecte pas...
Puis elle pris l'hermine dans ses mains la plaçant face à son visage
Opale, ne me laisse pas m'endormir...
Elle remis la petite hermine sur ses genoux qui se lova formant une petite boule.
Lillaka posa sa tête en arrière contre la paroi... mais déjà le sommeil devenait irrépressible, ses paupières se faisant de plus en plus lourde... elle n'avait pas dormi depuis la veille de la nuit de la rébellion au village... elle ne savait plus vraiment depuis combien de jours elle était éveillée, 3 peut-être 4, elle n'aurait su le dire...

saxledemon a écrit:: [Dans un conduit]

Sax s'etait relévé difficilement,il se tenait courbé car le conduit etait vraiment etroit,il tatait à droite à gauche les murs pour ne pas se perdre ,il entendait la boule de poils devant lui avec son tintement de clochette.
Sa jambe le faisiat à nouveau souffrir,mais il fallait continuer à ramper car le conduit se rétrécissait!!!!!!!!!!!!!
Y'A QUELQU'UN OUHHHHHHHOUHHHHHHHH

Lillaka a écrit:: Dans un conduit de la mine non loin de l’entrée

Lillaka était en train de s'endormir, lorsque Opale lui mordilla doucement le doigt.
La voix d'homme, que Lillaka avait déjà entendu non loin se faisait de nouveau entendre de l'autre côté de l'éboulis

Y'A QUELQU'UN OUHHHHHHHOUHHHHHHHH

Lillaka se redressa et se positionna face au trou qu'avait fait Opale afin que sa voix porte plus.
Par ici Messire, nous allons vous sortir de là... courage... je fais partie des secours, je me nomme Lillaka, herboriste et médecin.

Lillaka qui était épuisée, fit une courte pause afin d'écouter les bruits de l'autre côté de la paroi. Puis elle continua à parler à l'homme calmement en faisant porter sa voix :
Mon assistant Max est parti chercher des renforts pour dégager les éboulis, d'ici peu de temps nous pourrons vous sortir de là.
C'est mon hermine qui vient de vous conduire à nous.
Etiez-vous avec le groupe que Dame Sibille a rejoint ?
Pouvez-vous me décrire vos blessures ?

Sibille a écrit:: Dans la mine près des blessés

M'dame par pitié ne me laisser pas ici toute seule, j'ai peur, peur du noir .. J'aimerais bouger mais je ne peux pas, dégager moi de là s'il vous plait ...

Sibille s’était assise près de Seve, continuant à lui éponger le front, répondant gentiment et calmemen à chacune de ses questions… la rassurant de ses paroles comme elle le pouvait ...

Ne t’inquiètes pas Seve, c’est Sibille, je ne vais pas te laisser. Je ne peux pas te bouger car je ne suis pas assez forte mais je reste près de toi.

Elle avait la tête qui lui tournait, elle avait entendu sans avoir la force de prendre parti les cris de Tam et la réponse de Samuel et Sakura.

Maintenant ils se dépéchaient à faire tomber le tas d’éboulis pour laisser le passage à Sakura mais le manque d’air… elle le savait, fallait s’en méfier… sa tête et son état nauséeux le lui rappelait. Elle avait du mal à se concentrer, pourtant elle essayait de réfléchir par rapport à ses connaissances...

Pourquoi Neh ne réagit pas à la feuille de digitale ? elle devrait avoir fait effet pour son coeur... Sa tête, peut-être que c'est sa tête qui a reçu une douleur plus importante qu'il n'y parait car je n'ai pas vu tant de sang que cela sur lui...

Sa tête la faisait souffrir et elle sentait ses larmes montées... elle était impuissante pour une personne qui comptait pour elle parmi les plus importantes qu'elle avait au monde, même si elle n'avait plus sa place près de lui.

seve18 a écrit:: Ne t’inquiètes pas Seve, c’est Sibille, je ne vais pas te laisser. Je ne peux pas te bouger car je ne suis pas assez forte mais je reste près de toi.

Seve écoutait les bonnes paroles de Sibille qui la rassurait tout de même..

D'accord M'dame Sibille vous me laissez pas hein sa c'est gentil de votre part ...

Seve était toujours dans son délire mais la douleur qui n'était plus revenait tout doucement, elle ressentait des piquotements dans les jambes elle grimacait un peu essayant de se dégager un peu enfin du moins se relevait pour être mieux mais sans succés elle était bien coincée sous cette poutre.Elle en pouvait plus elle souffrait avait chaud, soif, faim, du mal à respirer.

Il fait chaud, j'ai un peu la tête qui tourne M'dame Sibille c'est normale.
Seve malgré son délire voyait bien que Sibille n'allait pas bien elle aussi.
Et vous ça va ? ça à pas l'air à votre tête...

Seve la regarda l'air un peu béate même si elle allait bien c'est pas Seve qui pourra l'aider à quelque chose elle est pas dans un état à le faire...

max premier a écrit:: Dans un conduit de la mine non loin de l’entrée :

« vous n'avez point à me promettre Max, je sais que vous ne m'abandonnerez pas ici, vous venez de le prouvez il y a à peine quelques minutes...
Prenez garde tout de même à ne pas trop épuiser vos forces, les effets de la tisane vont commencer à s'estomper... »

Les mots de Lillaka résonnaient encore à ses oreilles et l’attente se faisait... interminable. Le dos contre la paroi à attendre les sauveteurs, Max commençait à ressentir la fatigue accumulée lui tomber sur ses épaules.

Bon et bien j’ai assez attendu, après je n’aurai plus la force de regrimper…

Il se secoua un peu se força à faire quelques mouvements de bras énergiques et se mit à grimper… mais alors… c’était pas une mince affaire… la descente avait paru rapide mais la monté… Ses chausses glissaient le long de la paroi lisse et argileuse à certains endroits. Des craquements sinistres, des mottes de terre lui tombait sur la figure… à plusieurs reprises ses mains lâchèrent prise et il perdit du temps à regagner la distance perdue…

Enfin, la luminosité se fit plus intense, il cligna des yeux et attrapa la racine qui pendait pour se hisser totalement.

Il s’affala, épuisé et resta là un instant pour reprendre son souffle, il ne pouvait plus rien faire…

Elle t’avait prévenu, la tisane a fini son effet et maintenant te voilà complètement inutile… Bon allez je vais boire un peu, manger un peu aussi et prendre un tout petit temps de repos et je repars…

Il attrapa l’un des sacs le sien bût une longue gorgée, et mangea du pain. Il se mit à l’abri d’un talus plus haut et ferma les yeux… le sommeil l’atteignit, comme une masse, il s’endormit.

Lillaka a écrit:: Dans un conduit de la mine non loin de l’entrée

La fatigue se faisait de plus en plus pesante.
Lillaka sentait ses forces lui échapper.
Une éternité semblait s'être écoulée depuis que Max était parti chercher Messire Sallaberry.
Il lui fallait réagir, sans sa besace elle ne pouvait guère aider, et elle devait aussi vérifier l'état de sa blessure, s'assurer que cela ne risquait pas de s'infecter. A cet endroit impossible d'amputer...

Elle s'adressa à l'homme de l'autre côté de la paroi une dernière fois avant de reprendre le chemin du puits d'aération par lequel elle était arrivée :
Messire, je reviens d'ici peu, je vais voir où en sont les renforts.

Puisant dans ses dernières forces Lillaka tituba plus qu'elle ne marchait dans le conduit jusqu'à la lumière, la tête lui tournait, elle avait du mal à respirer... il fallait agir vite, l'état des mineurs devaient être bien plus grave...

Arrivée en dessous du puits, elle vit la corde... Elle n'avait pas la force de grimper... Max devait être en train de chercher Messire Sallaberry...
Peut-être quelqu'un passerait par là et l'entendrait...
OHEEEEEEEEEEE.... PAR ICI ! VENEZ M'AIDER, IL Y A DES MINEURS BLESSES A SORTIR !

Samuel Vimaire a écrit:: Dans la mine.

Après plusieurs minutes à observer la poutre, Samuel se décida à tenter de la soulever directement. Elle ne se leva que de quelques dizaines de millimètres et il ne put la maintenir qu'une poignée de secondes.

Sous l'effort, sa blessure au front recommenca à couler.

Il lui fallait trouver un point d'appui et un bras de levier.

Malheureusement pour ce projet, le manche de sa pioche était manifestement trop court et trop fragile. Cependant, en cherchant autour de lui, il eut la chance de trouver une pelle et s'empressa alors de dénicher une pierre de taille moyenne aux alentours.

Seulement le contact entre la pierre et le bois risquait de briser le levier. Il décida d'ôter sa chemise et il enroula la pierre avec afin d'empêcher les bords tranchants de cisailler le manche.

Il posa la pierre empaquetée à courte distance de la poutre et glissant le bout plat de la pelle sous la poutre, il put exercer une force suffisante à l'autre bout pour arriver à son but.

La poutre se souleva d'une vingtaine de centimètre en se tordant quelque peu.

Dépêchez vous la poutre risque à tout moment de se briser!

Nehwin a écrit:: [Quelque part entre la vie et la mort]

Noir... Plus rien. Nehwin se sent flotter au milieu de nulle part. Est-ce ainsi quand on meurt ? La sensation n'est pas désagréable. Pour la première fois depuis très longtemps le forgeron se sent en paix, reposé, lavé de tous ses soucis, de tous ses péchés. Et il étaient nombreux... Oui, il était bien. Pourquoi lutter ? Nehwin voulait s'attarder, rester ici pour l'éternité. Mais la quiétude est de courte durée.

Des voix... Ici, dans les limbes ? Peut-être les anges viennent-ils le chercher. Quelle idée absurde ! Si quelqu'un venait le prendre, lui et son passé honteux, ce ne serait sûrement pas des anges. Les voix se font plus proches. Et il se sent secoué, ballotté. Des mains sur lui. Les démons veulent l'entraîner dans leurs bacchanales infernales. On lui fait manger quelque chose de force. Puis boire. De l'eau ?!?!?! Cette fois, Nehwin en est sûr il ne peut être qu'en Enfer !

Encore des mains, des bras qui le portent. Le forgeron est emmené de gauche, de droite. Voilà son supplice pour l'éternité : danser une sarabande démoniaque en buvant de l'eau jusqu'au Jugement Dernier. Nehwin a peur. La tranquillité est bel et bien finie. Finalement la mort est peut-être pire que la vie... Il sent son coeur qui s'emballe. Il veut lutter. Tout ce qu'il aime lui passe par l'esprit, comme pour lui donner une motivation supplémentaire pour revenir. Ses amis, son travail, tous ses souvenirs agréables et ... cet enfant à venir. Il l'avait abandonné mais sa fierté de mâle le poussait à vouloir connaître ce gamin. Non, Nehwin ne devait pas mourir maintenant. Une lumière, loin, devant lui. Doit-il y aller, ou fuir ? Nehwin a toujours été plus à l'aise dans le noir. De toutes ses forces, il s'éloigne de cette lueur qui essaie de l'avaler...

[Dans la Mine]

La première sensation réelle ressentie fût le contact froid de la roche. Les voix étaient toujours là, mais, même si il n'arrivait pas à comprendre ce qu'elles disaient, Nehwin reconnu les tons de voix de ses camarades d'infortune. Il était vivant. Sûrement trop faible, il n'arrivait pas à ouvrir les yeux. Encore moins à parler. Mais au moins, il avait de nouveau conscience du monde extérieur. Une bouffée d'air, de cet air vicié qui régnait dans la mine, le prit violemment à la gorge. Encore une fois, réveillant la douleur de sa jambe, une toux secoua tout son corps. Reprenant tant bien que mal son souffle, entendant racler dans son torse, Nehwin fît ce qu'il faisait de mieux.

Il râla.

Bon sang de poussière ! 'Va m'faire crever, cette saleté !

seve18 a écrit:: Le délire s'estompait Seve reprenais ses esprit, elle reconnu Sibille près d'elle, puis Sakura et Tam, puis un M'sieur entrain de dégager la poutre qui lui bloquait les guiboles. dans un soulagement et une grimace Seve essaya de se dégagait sans succés même dégagait elle ne pouvait pas bouger...

Ouh Ouh venez aider le pauvre homme la pauvre va céder...

Seve regarda autour d'elle et reconnu Nehwin qui ralait je ne sais quoi ...
Bon le plus dur pour eux était fait ils leurs restaient plus qu'a sortir d'ici revoir le jour...

sakurahime a écrit:: Grâce à un mécanisme astucieux, Sam réussit à soulever la poutre qui entravait les jambes de Seve, mais d'une vingtaine de centimètres seulement. Il fallait faire vite maintenant, Sam ne tiendrait pas longtemps.

Affaiblie mais visiblement bien plus lucide, Seve tentait tant bien que mal de dégager sa jambe mais elle ne parvenait à esquisser aucun geste. Les membres blessés étaient sans doutes restés trop longtemps compressés par l'énorme morceau de bois et ne répondaient plus.

Délaissant le déblaiement quelques temps, tous se précipitèrent pour tirer Seve hors de sous la poutre.
Elle était enfin libre!
Sibille pouvait dès à présent lui administrer les premiers soins...

Un râlement étrange vint soudain se répercuter sur les parois de leur prison.
Il ne fallu que quelques instants pour comprendre que ceux -ci provenaient de Nehwin, qui semblait également revenir dans le monde des vivants.

Les voir ainsi tous les deux revenir parmi eux donnaient du baume au coeur aux survivants. Le moment n'était toutefois pas au relachement... Aussi Sakura s'approcha-t-elle de Sibille:

"Alors, comment va Seve? ses blessures sont-elles graves Sib?"
Puis elle s'agenouilla auprès de Seve et lui dit tout doucement:
"Seve, je pars chercher les secours, je les ramènerai vite, c'est promis. Tu tiens le coup jusque là, hein? on s'est jurées qu'on sortirait de là, tu t'en souviens? ce sera bientôt fait!"
Dernier sourire à ses deux amies, Sakura se relève péniblement et se tourne vers Tamlyn et Sam.
"Bon, j'y vais, le passage semble assez ouvert pour me permettre de me frayer un passage... Sam, pouvez-vous continuer de l'élargir quand même? les secours auront besoin de place!
Tamlyn, prends soin d'eux et repose toi un petit peu aussi, je reviendrai avec Sire Sallaberry"

Puis la jeune femme pris la direction de la sortie mais s'arrêta près de Nehwin.
"Nehwin, tu m'entends? Sibille va s'occuper de toi". Subitement, elle se mit à rire.
"Tu nous a proposé d'aller boire un verre à la taverne, ça tiens toujours? alors dépêche toi de te remettre sur pieds, j'ai soif".

Derniers regards vers ses amis rassemblés, puis la jeune femme quitte le groupe pour s'aventurer vers les boyaux obscurs de la mine et, l'espère-t-elle, les secours...

Tamlyn a écrit:: [Dans la Mine]

Une fois la colère passée et Nehwin à nouveau posé au sol, elle retourna au mur de pierre et continua à dégager la sortie. Elle laissa passer un court moment de silence puis d'une voix presque éteinte, fixant le rocher qu'elle tenait entre ses mains, elle s'excusa auprès de Sakura et Samuel.

-Je vous prie de me pardonner, je crois que mon bon sens m'abandonne au fil des heures...

Elle haussa les épaules, trop fière pour en dire plus sur ce qu'elle éprouvait à cet instant et posa sa charge pour en reprendre une autre... Elle exécrait les gens qui se comportaient comme elle venait de le faire. Comment avait-elle pu se montrer si peu diplomate...
Il fallait qu'elle sorte de là... elle n'allait pas bien..non...cette fois elle admettait que vivre tout cela était au dessus de ses forces. Elle aurait préféré être au milieu d'un champs de bataille avec son épée à la main plutôt qu'ici où elle se sentait impuissante et fragile.

Une certaine déception passa sur son visage lorsque Sakura se proposa pour aller au devant des secours.
Elle savait qu'il était en train de les chercher... quelque part non loin d'elle. A présent, le retrouver, se réfugier dans ses bras et oublier cette douleur qu'elle s'épuisait à étouffer pour ne pas s'effondrer...était son unique voeu.
Mais, elle se tut et acquiesça d'un signe de tête.

Pendant qu'elle s'était perdue dans de nombreuses pensées, Samuel s'était sérieusement penché sur le cas de Seve et avant même qu'elle ne prenne conscience de l'urgence, la jeune blessée avait été délestée de la roche qui la retenait prisonnière, plus loin, Nehwin reprenait peu à peu ses esprits.....et Sakura s'éclipsait par la petite ouverte...Elle continua à dégager les pierres....En se disant que les choses n'allaient finalement pas si mal...du moins... qu'elles auraient pu être pires.

max premier a écrit:: Au dessus du puits d’aération :

Un bon moment était passé le soleil avait baissé d’intensité, Max épuisé s’était effondré mais un cri le réveilla en sursaut…

OHEEEEEEEEEEE.... PAR ICI ! VENEZ M'AIDER, IL Y A DES MINEURS BLESSES A SORTIR !

Lillaka… j’entends ça voix…

Max se releva rapidement, prit les deux sacs et s’approcha doucement de l’ouverture du puit d’aération..

Lillaka, vous êtes là ? C’est Max !!!! Je vous envoie les sacs accrochés à la corde, ne restez pas dessous.

Il accrocha les deux sacs, prenant soin que rien ne dépasse pour ne pas rester coincé dans le conduit et fit descendre doucement celle-ci dans le puit. Il attendit que Lillaka les détache et il redescendrait ensuite…

Attendez-moi je redescends, je vais vous aider à porter ces sacs.

seve18 a écrit:

Seve était enfin dégagée de la poutre mais elle ne puvait plus bouger ses jambes mais le moral revenait tout doucement. Sibille restait près d'elle à l'examiner puis son amie Sakura lui parlait sagement.

Citation :: "Seve, je pars chercher les secours, je les ramènerai vite, c'est promis. Tu tiens le coup jusque là, hein? on s'est jurées qu'on sortirait de là, tu t'en souviens? ce sera bientôt fait!"

Oui Sakura je me souviens de la promesse je vais tenir, je vais un peu mieux rassure toi puis il y a Sibille et Tamlyne je suis pas toute seule et je compte bien aller boire cette chope avec vous hein.

Quelques larmes coulaient sur ses joues tristesse joie un peu des deux mélangeaient je pense.

Et toi ma belle fait attention à toi reviens avec les secours mais fait attention.Heri et Heyric doivent nous attendre entière.

Seve regarda Sakura s'enfonçait dans le conduit ...

Sibille comment vont mes jambes hein ? et Nehwin comment il va ?

Seve qui avait repris ses esprits se posait milles et une questions comme si elle avait louper un passage ...

Samuel Vimaire a écrit:

Dans la mine.

La blessée une fois dégagée, Sam s'accorda un peu de repos pour utiliser le morceau de tissu qui avait été jadis sa chemise pour s'éponger le front. Le sang, mélangé à la sueur lui coulait dans les yeux.

Sa tête lui tournait mais cela n'était pas le moment de flancher.
Il pretexta un besoin de s'asseoir et de boire un peu d'eau pour empêcher ses compagnons de voir que ses jambes et surtout son bras gauche commençait sérieusement à trembler. La douleur à son poignet devenait de plus en plus difficilement supportable.

Sam serrait les dents.

Tamlyn a écrit:

Je vous prie de me pardonner, je crois que mon bon sens m'abandonne au fil des heures...

Ne vous excusez pas. Cela n'est vraiment pas nécessaire.
[i]Puis arborant un sourire, il ajouta:
Je vous propose de nous offrir réciproquement un verre en guise d'excuses...

sakurahime a écrit:: Sam, pouvez-vous continuer de l'élargir quand même? les secours auront besoin de place!

Je vais m'atteller tout de suite à la tâche et aider votre amie à dégager cette sortie. Bon courage.

Il attrapa sa fidèle pioche et attaqua les plus gros rochers qu'il était impossible de déplacer à mains nues pour les briser en plus petits morceaux.

-Bing! fit la pioche.

Lillaka a écrit:: Dans un conduit de la mine non loin de l’entrée

Alors que Max était en train de faire descendre les besaces dans le conduit, Lillaka lui demanda :
Max avez-vous trouvez Messire Sallaberry pour lui remettre le mot de Damoiselle Tamlyn ?
Les renforts arrivent ils pour nous aider à dégager les éboulis ?

Les besaces arrivèrent près du sol, la jeune femme les détacha en faisant attention de ne pas trop tirer sur la corde...

Attendant une réponse de Max, elle se posa contre la paroi, pris une des gourdes de la besace et bu quelques gorgées, puis en fit couler quelques gouttes dans le creux de sa main afin de faire boire la petite hermine...

Sibille a écrit:: Dans la mine près des blessés :

Sibille avait repris un peu ses esprits en se reposant un peu, à la tête de Seve lui parlant toujours doucement l’épongeant… Elle s’était un peu reculée lorsque Samuel fit une chose assez dangereuse mais nécessaire… et efficace…

Merci Samuel, mais reposez-vous un peu vous m’avez l’air bien fatigué maintenant… s’il vous plait… je ne voudrai pas qu’il vous arrive quelque chose à vous aussi. Elle avait à peine fini sa phrase, que quelque chose attira son regard… Un geste un mouvement, un faux espoir ? mais la voix qu’elle entendit lui fit battre le cœur, elle ne s’était pas trompée… il revenait à lui…

Bon sang de poussière ! 'Va m'faire crever, cette saleté !

Elle posa la tête de Seve doucement et vint voir Nehwin, elle lui prit le pouls, il était maintenant régulier et plus rapide… Elle lui sourit et lui dit : bon retour parmi nous… tu nous a fait peur… Elle regarda dans sa pochette à herbes… et après un rapide examen, elle se dit qu’elle pouvait lui donner deux feuilles de consoude à mâcher…elle en gardait pour Seve.

Voilà prends ça, ce n’est pas bon comme ça à mâcher mais c’est bon pour toi, je te donne pas le choix… ça va t’aider à respirer car c’est bon pour les bronches, c’est bon pour les plaies internes et cela va un peu accélérer ton sang, ce qui sera bénéfique vu la rareté de l’oxygène ici…

Elle lui avait parlé sèchement, elle avait eu si peur de le perdre l’angoisse et la fatigue faisait le reste… Elle s’en aperçut et fini par un sourire et une bise, elle était tout de même heureuse qu’il reparle même si c’était pour râler.

Elle le laissa pour rejoindre Seve et lui donner à elle aussi deux feuilles à mâcher. Sakura s’approcha d’elles

"Alors, comment va Seve? ses blessures sont-elles graves Sib?"

Et bien pour ses jambes je ne peux rien faire ici, car je pense qu’il y a tout de même une belle fracture de la jambe gauche… la droite est seulement insensibilisé par l’immobilisation. Je lui donne quelque chose pour la circulation du sang mais les soins externes… je ne peux pas grand-chose il faut lui immobiliser la jambe fracturée…

Sakura se retourna ensuite vers Nehwin et Tam heureuse de voir tout le monde vivant, elle fit une petite réflexion sur l’alcool… avant d'enjamber l'éboulis à la recherche des sauveteurs. "Nehwin, tu m'entends? Sibille va s'occuper de toi". "Tu nous a proposé d'aller boire un verre à la taverne, ça tiens toujours? alors dépêche toi de te remettre sur pieds, j'ai soif". Ben il n’est pas prêt d’en reboire de si tôt

Seve sortit de son piège mais inquiète de son sort lui demanda : Sibille comment vont mes jambes hein ? Et Nehwin comment il va ?

Seve tu as une jambe fracturée la gauche, il faut que je l’immobilise mais je ne peux rien faire d’autre ici… l’autre n’a presque rien, juste un peu comprimée, cela va revenir avec ça, mâche tranquillement, c’est pas terrible le goût mais bon, je ne peux pas mettre de confiture avec ici. En tout cas rien que l’on ne puisse réparer lorsque nous serons sortis d’accord ? Ne t’inquiètes pas… Pour Nehwin et bien pour l’instant c’est repos obligatoire… Elle sourit lorsqu’elle s’entendit donner cet ordre… il allait aimé ça… Je vais tâcher de trouver un morceau de bois pour t’immobiliser la jambe d’accord ? Reste bien tranquille.

Elle se releva et à tâton dans les coins un peu plus reculé du conduit, elle chercha un peu de bois qui ferait office.

seve18 a écrit:

Citation :: Seve tu as une jambe fracturée la gauche, il faut que je l’immobilise mais je ne peux rien faire d’autre ici… l’autre n’a presque rien, juste un peu comprimée, cela va revenir avec ça, mâche tranquillement, c’est pas terrible le goût mais bon, je ne peux pas mettre de confiture avec ici. En tout cas rien que l’on ne puisse réparer lorsque nous serons sortis d’accord ? Ne t’inquiètes pas… Pour Nehwin et bien pour l’instant c’est repos obligatoire…

Sibille avait plus ou moins rassurée Seve, elle avait juste une jambe de cassée ceci n'est pas si grave que ça mais ça va être dur pour eux de la bouger d'ici si les secours ne viennent pas les aider. Nehwin avait lui aussi repris ses esprits, Seve était soulager elle machait la chose un peu dégeu que Sibille lui avait donnée..

Euh en effet Sibille pas très apaitisant ton truc hein..Seve esquisa un tit sourire ...

Bon il lui fallait reposer sa jambe elle resta la immobile à attendre que Sibille la soigne et que les secours débarquent enfin.

saxledemon a écrit:: [Dans le conduit prés de la sortie]

J'avais du mal à progréssé dans le conduit,la poussière envahissait ce goulot mais le son d'une voix se fit entendre.

Messire, je reviens d'ici peu, je vais voir où en sont les renforts

Ah encore une demoiselle .
Je me nomme Lillaka.

Moi c'est Saxledemon mais vous pouvez m'appeller Sax...
J'ai mal à une jambe mais elle n'est pas brisée sinon j'aurais pas pu venir jusqu'ici.
Je sais pas si j'etais dans le groupe de cette demoiselle Sibille(charmante d'ailleurs) mais c'est elle qui m'a prodigué les premiers soins..
Voila ma situation dame Lillaka

max premier a écrit:: Au dessus du puit d’aération :

Max avez-vous trouvez Messire Sallaberry pour lui remettre le mot de Damoiselle Tamlyn ?
Les renforts arrivent ils pour nous aider à dégager les éboulis ?

Il allait enjamber le passage étroit quand ces paroles le firent un peu réfléchir…

Euh non Lillaka, j’ai juste répondu à un cri de sauveteur je suppose qui venait de plus haut, vers l’entrée mais ne voyant personne, j’ai préféré ne pas perdre de temps et suis monté chercher vos sacs…Que voulez-vous que je fasse alors ?

Il ne voulait pas la laisser seule mais les renforts étaient si long à venir, qu’il se demandait s’il ne devait pas les guider vers ici directement… Il attendrait que Lillaka lui donne son avis.

bicker a écrit:: Depuis bien longtemps BICKER avait été oublié?Ayant reçu un énorme coup sur la tète, il étais resté inconscient de longues journées. Depuis son réveil, il avait eu soin de rationner sa maigre pitance afin de subsister. La soif le tenaillait ;seule une goutte d'eau noirâtre lui tombait sur le coin de ses lèvres épisodiquement. Ceci le tenait en vie mais ses forces s'éloignaient et la faucheuse arrivait de plus en plus près de lui. La lueur de sa maigre torche s'était éteinte depuis bien longtemps laissant place à l'obscurité lugubre .Une vingtaine de jours sans voir le ciel. Allait il mourir comme un chien?

A L'AID EEEEEEE EEEEEEE EEEEEEE EEEEEEEE eeeeeeeeeee

Sallaberry a écrit:: La petite troupe avançait dans la galerie centrale. Au début ce ne fut que bourdonnements. Peu à peu, le son devint plus clair… oui, c’étaient bien des voix. Le connétable demanda le silence. D’où pouvaient-elles venir ?

Ohé… ICI… Venez ICI… Mineur ICI

Ils étaient arrivés au niveau où les galeries secondaires étaient creusées. Certaines semblaient abandonnées depuis des années, d’autres… difficile à dire.
La structure avait souffert à ce niveau, comme à l’entrée de la mine. Beaucoup de rochers par terre rendaient le passage difficile. Ils avancèrent tant bien que mal, mais plus aucun son ne venait. Un conduit fut parcouru pendant quelques centaines de pas avant de découvrir qu’il avait été abandonné depuis un bon bout de tmps. Ils rebroussèrent chemin et tentèrent un autre. Tout à coup, un cri plus proche, se fit entendre.

OHEEEEEEEEEEE.... PAR ICI ! VENEZ M'AIDER, IL Y A DES MINEURS BLESSES A SORTIR !!

Les hommes redoublèrent d’effort. Enfin, ils arrivèrent vers une gallerie qui semblait plus éclairée. Probablement proche d’un puits d’aération. Une voix de femme, toute proche… n’était ce la voix de cette jeune herboriste ?

Max …. Sallaberry … ….. Damoiselle Tamlyn ?
…?

Avait-il bien entendu Tamlyn ? Ou bien son esprit inquiet lui jouait-il des tours ? Comment l’herboriste pouvait-elle être dans la mine ? Il n’était cependant plus temps de réfléchir. L’homme cria

Ohé ! Dame Lillaka ! M’entendez-vous ?

Suivi par la troupe de sauveteurs dont le soldat qui, tant bien que mal, déroulait toujours son fil, le connétable se dirigea au plus vite vers la voix. Il apperçu enfin une silhouette… appuyée contre une paroi de la mine

sakurahime a écrit:: Sakura errait dans les galeries depuis un temps qui lui semblait maintenant être une éternité. Etait-ce quelques minutes? quelques heures? elle n'en savait rien. Cela faisait longtemps déjà qu'elle avait perdu le fil du temps. Elle ne savait même pas depuis combien de temps ils avaient été pris au piège dans ces galeries sombres.

L'obscurité régnait partout, accompagnée d'un silence sépulcral. L'air était suffocant. Elle n'avançait qu'à petits pas, à tâtons, longeant les parois inégales autant que les aspérités le lui permettaient, sa démarche rendue difficile par les rochers éparpillés au sol et sa jambe blessée qu'elle traînait comme un poids mort.

Elle n'avait pas bifurqué depuis qu'elle avait quitté ses compagnons.
"Je dois toujours être dans la galerie principale" murmura-t-elle pour elle-même.
Continuant d'avancer cahin-caha, elle trébucha sur une pierre mais se rattrapa de justesse à une poutre qui semblait si délabrée au toucher que la jeune femme songea qu'il était quasi miraculeux qu'elle ne se soit pas effondrée...

Elle reprit sa femme, maudissant intérieurement le fait de s'être portée volontaire pour aller chercher les secours.
Seul un visage s'imposant dans son esprit lui permettait dorénavant de mettre un pied devant l'autre.

"Où es-tu Héri? viens me chercher...
Pfff, comme s'il allait m'entendre et appraître..."

Avisant qu'elle se parlait à elle-même, elle commençait à s'interroger sur sa santé mentale, quand il lui sembla entendre quelque chose, non loin:

"A L'AID EEEEEEE EEEEEEE EEEEEEE EEEEEEEE eeeeeeeeeee"
Un homme appelait au secours, désespéremment.

"Vous m'entendez? Où êtes-vous messire? Répondez!" cria-t-elle.

Lillaka a écrit:: Dans la mine, proche d'un puits d'aération

Alors que Lillaka s'appretait à répondre à Max en lui demandant d'aller chercher Messire Sallaberry, elle entendit la voix de celui-ci l'appeler...

Ohé ! Dame Lillaka ! M’entendez-vous ?

Max, une minute, je crois avoir entendu la voix de Messire Sallaberry dans la mine...
Descendez nous allons essayer de le rejoindre...

Puis se tournant vers la galerie d'où venait la voix elle puisa dans ses forces pour répondre :

Oui ! Messire Sallaberry par ici !

Elle avançait à taton vers un des boyaux qui n'étaient pas effrondré d'où venait la voix.

Elle s'arrêta un instant du côté du mur d'éboulis derrière lequel Sax était encore prisonnier

Messire Sax, les renforts arrivent. Il est bien que Dame Sibille ait pu commencer à vous soigner. Nous pourrons bientôt faire le nécessaire pour que tout cela ne soit plus qu'un mauvais souvenir. Encore un petit peu de courage...

Puis elle se dirigea de nouveau doucement dans l'obscurité du boyau d'où venait la voix de Sallaberry, avançant en s'appuyant contre la paroi. La jeune femme était très faible et avait beaucoup de difficulté à avancer...
Puisant dans ses dernières forces, elle continua à appeler en direction de Sallaberry tout en avançant comme elle le pouvait...

Messire Sallaberry par ici, vous m'entendez ?

Les effets de la tisane énergisante s'étant estompée, le contre coup se faisait sentir... Elle savait que si elle tombait elle ne pourrait se relever seule...

max premier a écrit:: Au dessus du puit d’aération :

Max, une minute, je crois avoir entendu la voix de Messire Sallaberry dans la mine...
Descendez nous allons essayer de le rejoindre...

Il ne fallut pas longtemps à Max pour réagir, à la voix de Lillaka, il savait que celle-ci était épuisée… il allait venir l’aider à porter les sacs déjà et à franchir la partie de la galerie où les éboulis rendaient la marche si difficile et trop fatigantes pour elle maintenant.

Il attrapa le pan de sa veste et le plaça sur la corde, ainsi ses mains seraient protégées de la brûlure et il pourrait descendre aussi vite qu’il le peut en se laissant glisser.

Il l’entendit appeler à faible voix Messire Sallaberry, il vint vers elle, la regarda à la lumière du puit, la trouva vraiment épuisée, les traits tirés, le teint pâle, il se plaça près d’elle passant son bras sous son épaule, il la soutint du mieux qu’il put, lui prenant les sacs des mains et les mettant en bandouillère sur son autre épaule.

Chutt, ne dîtes plus rien, ménagez-vous… Messire Sallaberry vous a entendu je pense car moi je vous ai entendu de là haut. Il lui sourit, ne lui laissant pas le choix, il avait fait un pacte avec elle, elle s’en souvenait sûrement… lui était là pour l’aider, tant qu’il le pouvait.

Nous allons l'attendre ici et pendant ce temps, reprenez un peu de vos forces...

Lillaka a écrit:: Dans la mine, proche d'un puits d'aération

La jeune femme aurait voulu continuer mais elle savait que Max avait raison. Sa voix était douce mais ne portait pas...
Bien, je pense que je n'ai pas le choix...

Elle adressa un sourire fatigué à Max, en s'adossant à la paroi...
Il serait peut être plus sage que je m'assoie un peu, vous devez également être épuisé...

Le dos contre la paroi, elle reposa sa tête en arrière mais en posant son bras, elle appuya malencontreusement sur son ventre, elle redressa alors vivement la tête en esquissant une petite grimace... puis un sourire pour rassurer Max...
Ne vous inquiétez pas je soignerai cela quand nous serons à la lumière, cela ne doit pas être bien grave, juste un peu douloureux lorsque je ne fais pas attention et que j'appuie dessus...

Puis regardant dans le vide, son regard se fit mélancolique...
Elle tourna alors la tête vers Max
Si mes blessures me le permettent dès que nous aurons sauvés les mineurs je vais devoir prendre la route. Mes amis vont bientôt arrivé à Montluçon pour m'escorter jusque dans le Maine... un petit sourire se dessina lorsqu'elle prononça la destination. Je suis heureuse de me rendre là-bas, cependant j'aurai aimé pouvoir mieux connaitre certaines personnes de Montluçon avant mon départ...

Sophonxe a écrit:: Sophonxe avait décliné l'offre du connétable d'accompagner l'équipe de secours dans la mine. Elle savait qu'elle n'avait aucune expérience et qu'elle aurait été un fardeau pour les autres secouristes. Elle pensait être plus utile en demeurant à l'extérieur, en priant de toute son âme, et en étant prête à recevoir les premiers blessés.

max premier a écrit:: Dans la mine à attendre les sauveteurs :

Si mes blessures me le permettent dès que nous aurons sauvés les mineurs je vais devoir prendre la route. Mes amis vont bientôt arrivé à Montluçon pour m'escorter jusque dans le Maine...

Max écouta Lillaka lui dire qu’elle allait sûrement devoir partir dès le sauvetage fini. Il ne veut pas lui répondre maintenant, il a peur que sa voix trahisse sa tristesse, peur de lui avouer qu’il aurait aimé la suivre ou encore mieux qu’elle reste vu qu’il ne peut partir de Montluçon, qu’il a un engagement moral vis-à-vis de ce village, non ce n’est ni le lieu, ni le moment de lui dire cela. Il profite de la pénombre pour qu’elle ne voit pas son visage et forçant un peu sa voix en essayant d’être enjoué…

Vous aurez eu un piètre assistant alors, qui n’a même pas réussit à vous éviter ces blessures et qui ne sera pas capable de vous soigner… mais vous avez raison, nous sommes fatigués, asseyons-nous.

Il l’aida à s’assoire, le dos à la paroi, lui mit le bras autour des épaules pour qu’elle cale sa tête dans le creux de son épaule.

En tout bien, tout honneur Lillaka… ce sera plus confortable… je vous promets de vous réveiller lorsqu’ils seront là, dormez un peu.

Un mouvement de recul ? un non catégorique ? elle lui avait dit qu’elle était têtue, il s’attendait à tout mais aurait préféré juste un moment de confiance…c’est tout ce qu’il lui resterait si elle partait.

Lillaka a écrit:: Dans la mine à attendre les sauveteurs

Vous aurez eu un piètre assistant alors, qui n’a même pas réussit à vous éviter ces blessures et qui ne sera pas capable de vous soigner… mais vous avez raison, nous sommes fatigués, asseyons-nous.

Alors que Max venait de l'aider à s'assoir, elle tourna la tête vers le jeune homme et lui dit sur un ton très sérieux
Vous avez raison Max, un bien piètre assistant qui a juste réussi à me sauver d'une chute mortelle....

puis sur un ton plus doux en le regardant dans les yeux
Je vous dois une gifle, je ne l'oublie pas... mais elle attendra pour le moment car je n'en ai pas la force... mais je vous dois surtout d'être encore en vie...
Vous savez il n'y a pas de piètre assistant, que de mauvais professeur... vous me dites que vous ne seriez pas capable de me soigner, mais je trouve cela plutôt rassurant, je ne vous ai encore rien enseigné... elle esquissa un petit sourire puis continua doucement à parler
Vous m'avez fait une promesse et vous n'avez pas failli... vous m'avez prouvé que j'ai eu raison de vous accorder ma confiance

Lorsque je serai dans le Maine, je vais ouvrir une herboristerie où je prodiguerais également des soins.
J'ai également eu une proposition du cousin du parrain de mon parrain, pour rentrer dans sa guilde de marchants ambulants. Cela me permettra de me déplacer dans les villages alentour afin d'apporter mon savoir de médecin à ceux qui n'ont pas de guérisseur, tout en étant payé par ailleurs pour mes déplacements et donc de ne pas faire payer un surcout aux malades, mais également de trouver des herbes que je ne pourrais pas forcement trouver dans ma ville, je sais que certaines ne pousseront pas là-bas.

Ne quittant pas Max du regard, elle ajouta doucement
Je vais forcement avoir besoin d'un assistant... mais je sais qu'il n'est pas aisé de trouver quelqu'un qui soit à la hauteur et à qui je puisse accorder ma confiance pour lui confier l'herboristerie pendant mes déplacements et s'occuper de plans d'herbes médicinales...

Pendant qu'elle parlait Max lui avait offert son bras pour qu'elle puisse se reposer en tout bien tout honneur...
Elle sourie à celui qui lui avait sauvé la vie...
Il a certaines choses dans certaines circonstances qu'il serait stupide de refuser...
Elle laissa Max placer son bras autour ses épaules, et appuya sa tête contre lui...

Sallaberry a écrit:: Oui ! Messire Sallaberry par ici !
….
Messire Sallaberry par ici, vous m'entendez ?

La voix était proche maintenant
Oui ! Nous vous entendons… nous essayons de nous rapprocher !

Plus facile à dire qu’à faire : les rochers détachés de la paroi s’avéraient plus nombreux. La petite troupe du faire quelques arrêts pour en enlever certains afin de passer plus facilement. Enfin, ils arrivèrent dans un endroit un peu plus éclairé. Deux silhouettes assises qui peu à peu devinrent plus nettes. Un homme les regardait en souriant, tenant une femme endormie, la tête appuyée contre lui.

Sallaberry reconnut dame Lillaka et un homme qu’il avait eu avec elle. Il salua l’homme et dut se faire violence pour ne pas réveiller Lillaka et lui demander si ce qu’il avait entendu était vrai et si elle avait des nouvelles de Tamlyne. Il se tourna de nouveau vers l’homme et ajouta.

Les hommes ont réussi à dégager un passage et nous devrions pouvoir ramener les mineurs à la surface, mais … comment êtes-vous arrivé ici ? Avez-vous des nouvelles des mineurs ?

Il nota alors la petite hermine qui était restée proche de sa maitresse.

max premier a écrit:: Dans la mine à attendre les sauveteurs :

Oui ! Nous vous entendons… nous essayons de nous rapprocher !

Ils arrivaient mais Lillaka épuisée s’était endormie, elle lui faisait confiance, il la laisserait dormir le plus possible, il se sentait bien malgré tout ce qu’ils venaient de subir… Il repensait à ce que venait de lui dire la belle endormie… « Je vais forcement avoir besoin d'un assistant... mais je sais qu'il n'est pas aisé de trouver quelqu'un qui soit à la hauteur et à qui je puisse accorder ma confiance pour lui confier l'herboristerie pendant mes déplacements et s'occuper de plans d'herbes médicinales... Il a certaines choses dans certaines circonstances qu'il serait stupide de refuser... »

Il regardait son visage comment imaginer qu’un si doux visage puisse avoir autant de caractère… qu’elle veuille faire autant de choses, sans penser à elle-même toujours à aider les autres… Marchand ambulant c’était dangereux ça… comment la laisser seule sur les chemins ?

Il fut bientôt tiré de ses songes par la voix de Messire Sallaberry qui était enfin arrivé : « Les hommes ont réussi à dégager un passage et nous devrions pouvoir ramener les mineurs à la surface, mais … comment êtes-vous arrivé ici ? Avez-vous des nouvelles des mineurs ? »

Max lui sourit, n’osant encore trop bouger, prolongeant le sommeil récupérateur de Lillaka et lui répondit assez bas :

Et bien figurez-vous que nous cherchions une autre entrée et que nous sommes littéralement tombé dans ce trou… Lillaka s’est un peu blessée au ventre mais elle affirme que cela peut attendre sa sortie… Quand aux autres mineurs, il y a une voix d’homme là derrière ces éboulis dans le couloir, il a parlé avec elle déjà pendant que je remontais par cette corde chercher nos sacs.

Il ne voulu pas lui avouer qu’il avait oublié les sacs et lui précisa qu’il allait maintenant réveillé doucement Lillaka qui était épuisée.

Il prit sa main libre, relevant un peu ses mèches de cheveux sortis de sa cape et l’appela doucement : Lillaka, Lillaka… réveillez-vous… nous avons de la visite.

Il sourit à son air étonné lorsqu’elle sortit de ses rèves.

Nehwin a écrit:: A peine réveillé, Nehwin sentit la présence de ses compagnons autour de lui. Il toussa encore un peu, mais lui-même pouvait sentir qu’il allait un peu mieux. Du moins il était de retour chez les vivants, c’était déjà ça… Sakura passa près de lui en lui rappelant sa promesse d’aller finir en taverne. Il sourit.

Bien sûr, Sakura. Une journée comme ça, ça s’arrose. Dès ce soir, je t’attends pour vider les caves de Seve…

Il avait à peine eut le temps de rire de l’invitation que déjà Sibille intervenait, prétendant que pour lui, les soirées en taverne n’étaient pas pour demain. Et en plus de cela, elle vint lui coller un machin, une espèce de plante, au fond du gosier, soi-disant pour calmer sa toux. Aux premiers coups de dents, Nehwin sentit un goût ignoble se répandre dans sa bouche. Il était habitué aux plantes de Sibille, et savait bien qu’elle s’y connaissait. Il lui faisait entièrement confiance quand il s’agissait de soigner ou de prendre soin des autres. Mais bon sang ! elle devait faire exprès de choisir les plantes les plus infâmes de la création. Une grimace se dessina sur le visage du forgeron.

Mais qu’est-ce que c’est que cette m**** ??? Tu me déteste donc à ce point pour vouloir m’empoisonner !! Plus d’alcool, et maintenant ça. Il est temps qu’on sorte de là. Encore un peu et je vais avoir droit à une saignée ou je ne sais quoi…

Le ton utilisé par Nehwin se voulait râleur, mais il était trop heureux d’être en vie pour en vouloir à qui que ce soit, encore moins à Sib qui comme d’habitude se pliait en quatre pour venir en aide à tout le monde.

Sibille a écrit:: Dans la mine près des blessés :

Sibille avait trouvé des morceaux de bois qu’elle avait tant bien que mal recassé à la dimension d’une jambe… quand elle entendit râler Nehwin

Mais qu’est-ce que c’est que cette m**** ??? Tu me déteste donc à ce point pour vouloir m’empoisonner !! Plus d’alcool, et maintenant ça. Il est temps qu’on sorte de là. Encore un peu et je vais avoir droit à une saignée ou je ne sais quoi…

Neh, tu sais ce que je pense de ton alcool, regardes ce qu’il a fait de toi... et ce qu’il est devenu de nous... Elle se reprit un moment. Quant à te détester, sûrement pas, d’ailleurs je t’aurai laissé mourir si c’était le cas… mais s’il faut que je te fasse quelque chose qui te donne l’envie de sortir encore plus vite d’ici, ne t’inquiètes pas je le ferai rapidement… alors ne me tente pas avec ta saignée hein ? Retrouver Neh comme elle l’avait connu, railleur et toujours prêt à la taquiner, lui redonna de l’énergie, même si cela la rendait un peu nostalgique.

Elle n’avait plus de jupon et s’attaqua donc à sa veste, qu’elle déchira grâce à son couteau à la ceinture. Seve je vais devoir te découper tes braies pour mettre du tissus en couches importantes sous le bois... que celui-ci ne te blesse pas. Elle ne lui laissa pas le choix mis une couche de tissus, le bois de part et d’autre de la jambe gauche cassée et avec les bandes de sa veste ligatura l’ensemble pour que cette jambe ne puisse plus se plier.

Voilà, tu es belle comme ça… c’est très seyant… Elle reprenait son air enjoué car elle voyait que la douleur de Seve revenait de plus belle mais elle hésitait à lui redonner de la pâte pour le moment…

Seve tu me dis si la douleur est à nouveau insupportable, on avisera… Elle s’assit un moment près d’elle, le manque d’air et de nourriture, le peu d’eau devenaient très pénible dans son état, les vertiges étaient là quasiment à chaque mouvement un peu brusque de la tête mais elle ne voulait pas se plaindre, sa cheville immobilisée n’était presque plus douloureuse et elle n’était pas autrement blessée elle..

Lillaka a écrit:: Dans la mine proche du puits d'aération avec les sauveteurs...

La jeune femme entendait des voix au loin...puis des murmures qui l'appelait...

Lillaka, Lillaka… réveillez-vous… nous avons de la visite

...une main effleurant son visage en repoussant quelques unes de ses mèches...
Elle réalisa alors que cette voix qui l'appelait essayait de la sortir du sommeil... elle dormait, épuisée...
Elle due se faire violence pour s'arracher aux griffes de Morphée qui essayait de la garder dans ses bras...

Quand enfin elle réussit à ouvrir les yeux, elle vit le sourire d'un homme dans les bras duquel elle s'était assoupie...
Pendant un instant elle fut confuse, ne sachant plus vraiment où elle se trouvait alors qu'elle venait de sortir de ses songes, puis en embrassant du regard le lieu et les personnes qui l'entourait, elle réalisa... la mine... les mineurs à sauver... le puits d'aération et Max qui l'avait sauvé d'une chute mortelle...
Ironie du sort c'était eux sauveteurs qui maintenant attendaient les secours.
Secours qui se tenaient enfin devant eux. Elle reconnu Messire Sallaberry.
Reprenant ses esprits, elle se redressa, sourie aux hommes qui l'entouraient, et essaya de se relever tout en s'adressant à l'homme qui se tenait face à elle...

Messire Sallaberry, pardonnez l'accueil mais voilà bien des jours que je n'avais pu dormir... Nous avons de bonnes nouvelles... Opale nous a ramener un pli de survivants signé de Damoiselle Tamlyne, mon hermine peut nous conduire jusqu'à eux...
Alors qu'elle était en train de parler en se relevant, elle s'interrompit soudain, son visage et son corps se contractant de douleur, portant ses mains à sa tête sur son front et sa nuque... manquant de s'écrouler si Max n'avait pas aidé la paroi à retenir la jeune femme...
Des murmures sortir de ses lèvres alors qu'elle qui se tenait la tête Chuuuut... doucement... il faut faire vite...

L'instant paru interminable... Essayant de reprendre le dessus, Lillaka pris une grande inspiration et se redressa droite, son regard vert pâle qui jusqu'alors était doux se fit sévère et déterminé... ne laissant aux deux hommes le temps de s'enquérir de son état, interrompant s'il le fallait la parole, elle s'adressa à Sallaberry sur un ton ferme qui ne laissait pas place à discussion
Ne perdons plus de temps... Max vous donnera le pli que vous aurez l'occasion de lire après avoir donner les ordres à vos hommes pour dégager le passage...
Je ne tiendrais plus longtemps et je ne suis pas la seule, l'air est vicié et manque, nous risquons d'arriver trop tard pour les survivants...
Sans moi, Opale ne vous guidera pas...
D'un geste de la main, elle indiqua la direction d'une galerie attenante qui était obstruée par un mur d'éboulis dans lequel un petit passage avait été creusé par l'hermine...
Il faut commencer par dégager un passage ici...

Puis elle se retourna vers Max rapidement et sans y mettre les formes
Prévenez Sax qui se trouve derrière la paroi qu'il doit s'éloigner, que les secours vont ouvrir un passage

Cherchant le regard de Sallaberry elle ajouta de façon plus posée lui laissant reprendre les commandes des opérations qu'elle venait de lui emprunter un instant
A vous de voir maintenant s'il est plus pertinent d'installer un système de treuil au dessus du puits d'aération pour extraire les blessés ou bien de les transporter par le passage d'où vous venez...

N'attendant pas la réponse, elle s'agenouilla en prenant soin de ne pas être dans le passage des hommes de Sallaberry qui s'affairait déjà et pris Opale dans les mains la portant au niveau de son visage et lui dit à voix basse
Ma belle, tu as déjà fait beaucoup, mais nous avons encore besoin de toi.
Je sais que l'odeur du sang commence à devenir trop tentante... cependant tu sais que ce ne sont pas tes proies mais nos amis. Je vais te donner à manger, certes ce n'est pas de la chair fraiche mais tu auras bientôt l'occasion de chasser...
Lorsque je pourrais passer de l'autre côté de ce mur, tu devras me conduire à ceux que tu as trouvé...
Si je m'écroule part chasser une proie à ta taille, un rongeur et ne revient qu'après...

Elle posa l'hermine au sol, et attrapa dans la besace de Max un morceau de viande séchée qu'elle donna à l'hermine...

Elle redressa ensuite la tête cherchant Max du regard qui revenait vers elle... Son regard s'était radoucit mais son ton était sérieux
Max, si je m'écroule, Opale peut devenir dangereuse pour les blessés, son instinct de chasseur pourrait reprendre le dessus excité par l'odeur du sang, cela fait trop longtemps qu'elle n'a pas chassée. Elle n'attaquera pas ceux qui ne saignent pas mais je ne peux garantir sa réaction face à du sang frais... elle reste sauvage...
Il est très important de la laisser partir, elle sait que si je m'écroule, elle peut aller chasser selon ses habitudes et elle le fera, surtout ne pas la suivre, ni essayer de la retenir. Quand elle reviendra son instinct se sera calmer et les blessés ne craindrons plus rien...
puis elle ajouta comme on demande un service
Ne les laisser pas lui faire du mal... elle n'en fera pas si elle ne se sent pas attaquée ou prise au piège...
Marquant une courte pause, elle ajouta comme pour rassurer Max
Si je sens que je ne tiens plus, je la ferai partir avant qu'il ne soit trop tard

Le visage de Lillaka s'était radoucie, elle avait repris le contrôle de son caractère dominant... mais ce qui venait de se passer lui avait pris beaucoup d'énergie... elle était las... mais il fallait encore tenir...

saxledemon a écrit:: [Dans le conduit près de la sortie]

Prévenez Sax qui se trouve derrière la paroi qu'il doit s'éloigner, que les secours vont ouvrir un passage

Que se passe t-il derrièce mur d'eboulis,sans doute les secours !!!!!
Il fallait que je recule car apparement ils allaient nous faire un passage,
ma jambe me faisait trés mal.
Bon allez faisons une pause.

seve18 a écrit:

Citation :: Seve je vais devoir te découper tes braies pour mettre du tissus en couches importantes sous le bois... que celui-ci ne te blesse pas

Seve avait pas eu le temps de répondre que Sib avait déja le couteau à une main et les braies dans l'autre.

Et bien fait ma belle les tisserand vont être heureux ils vont devoir nous rhabiller. Malgrès la douleur Seve se mit à sourire.

Citation :: Seve tu me dis si la douleur est à nouveau insupportable, on avisera

Merci Sibille mais pour le moment sa me pique un peu rien d'insupportable je euhh contrôle.

Seve avait entendu Nehwin parlait de cave malgré la situation tout le monde avait retrouvé un peu le moral.
Seve répliqua à Nehwin.

J'espère bien qu'on va la vider ma cave, une bonne boulasse. Seve se mit à rire et grimaca un peu en même temps, la voila jambe gauche fracturée ça va être sympa le retour à Montluçon.

Puis elle pensa à son tendre qui devait s'inquèter ou meme la chercher ou alors s'en foutre qu'elle soit pas revenu. Un peu triste elle baissa la tête mine d'être fatiguée.

max premier a écrit:: Dans la mine près du puit d’aération :

Max regarda sa belle endormie se demander où elle se trouvait mais celle-ci avait l’air gêné, il l’aida à se redresser, la tenant assez respectueusement pour effacer la moindre confusion, il l'a sentit un moment défaillir mais elle alla puiser dans ses dernières forces et d’un ton assez sévère, avisa à Sallaberry et à lui-même comment elle voyait la situation. Il la vit aussi souffrir réellement mais elle faisait un tel effort pour le cacher, qu’il ne voulait pas rajouter à ses soucis.

Heureusement qu’elle m’avait prévenu que son caractère était imprévisible et changeant mais cette douleur n’est pas normale et malgré ce qu’elle puisse dire, dès que je le pourrai et toute guérisseuse qu’elle soit, je lui demanderai de prendre un temps pour se soigner. Les sauveteurs étaient là maintenant, elle pourra prendre bientôt l’air frais.

Il ne lui coupa pas la parole, la rassurant sur Opale…

Ne vous inquiétez pas Lillaka, je sais ce qu’elle a fait pour les blessés, et je ferai tout pour la protéger comme pour vous, je ne vous laisserai pas vous écrouler, je vous le promets… j’ai tenu ma promesse jusqu’à maintenant.. Laissez moi prendre un peu soin de vous et puis vous me devez toujours une gifle et nous devons discuter de ce projet auquel vous tenez.

La laissant un instant il alla expliquer à Sax qu’il devait se pousser le plus possible afin que les sauveteurs fassent tomber le tas de pierres éboulées.

Lillaka a écrit:: Dans la mine près du puits d’aération

Ne vous inquiétez pas Lillaka, je sais ce qu’elle a fait pour les blessés, et je ferai tout pour la protéger comme pour vous, je ne vous laisserai pas vous écrouler, je vous le promets… j’ai tenu ma promesse jusqu’à maintenant.. Laissez moi prendre un peu soin de vous et puis vous me devez toujours une gifle et nous devons discuter de ce projet auquel vous tenez.

A ses mots la jeune femme sourit... Avant qu'il ne parte avertir Sax, comme elle lui avait demandé un peu trop sèchement quelques minutes auparavant, elle lui répondit doucement
Max... Merci...

Elle était assise au sol, le dos contre la paroi, la petite hermine mangeant à côté d'elle le morceau de viande séchée qu'elle lui avait donné.
Son regard suivi l'homme qui se dirigeait vers le mur d'éboulis pour communiquer avec celui qui était retenu prisonnier de l'autre côté...

Sallaberry a écrit:: Tamlyne était vivante, juste derrière ce tas de pierre … vite, il fallait faire vite et les sortir de là.

Sallaberry fit signa à un homme et l’envoya chercher plus d’aide, puis commença à regarder l’éboulis à la lueur de la torche enflammée.

Hum…une à deux heures et nous devrions pouvoir dégager le passage. Rien de bien sérieux – la structure de la mine est en grande partie intacte. Nous allons installer et allumer quelques torches pour y voir mieux puis commencer à bouger les premiers rochers. Si vous pouvez prévenir aux personnes de s’éloigner de l’autre côté au cas où… parfois, ces enchevêtrements se révèlent traitres et s’écroulent d’eux même.

Dame Lillaka il tourna la tête vers la jeune femme . Vous devriez vous décaler vous aussi et prendre un peu de repos. Je m’excuse mais votre hermine peut nous être grandement utile et j’espère que vous accepterez de rester un peu plus longtemps avec nous.

Ceci dit, il assigna les hommes restants à bouger les premiers rochers et se mit lui-même au travail. Chaque pierre enlevée le rapprochait de sa tendre amie. Rien qu’à cette pensée, il redoubla d’efforts.

Lillaka a écrit:: Dans la mine près du puits d’aération

Après avoir donner quelques ordres, Sallaberry tourna la tête vers la jeune femme pour s'adresser à elle
Dame Lillaka. Vous devriez vous décaler vous aussi et prendre un peu de repos. Je m’excuse mais votre hermine peut nous être grandement utile et j’espère que vous accepterez de rester un peu plus longtemps avec nous.

Celle-ci adressa un petit sourire au chef des opérations avant de lui répondre
Je ferai mon maximum pour que nous puissions sauver les survivants, nous sommes là pour cela.
Je ne suis plus d'utilité pour le moment tant que le passage n'est pas dégagé, je vais m'installer un peu plus loin, vers la lumière du puits d'aération et essayer de reprendre des forces. Faites moi quérir dès que nous pourrons passer.

Lillaka se leva avec difficulté afin de se déplacer lorsque Max arriva. Elle n'était pas en état de porter les sacs et ils en avaient conscience tout les deux.
Elle sourit à Max en lui disant
Vous arrivez au bon moment, nous allons nous installer près de la lumière du puits. Je pense qu'il serait sage que nous mangions un petit peu afin de récupérer des forces lorsque nous devrons nous enfoncer dans la mine pour trouver la trace des mineurs...

Tamlyn a écrit:: [Dans la mine]

Cela faisait plusieurs heures maintenant qu'elle déplaçait les pierres les plus accessibles pour les jeter à quelques mètres d'elle. Ses mains écorchées commençaient à être douloureuse, la fatigue envahissait son corps et les muscles de ses jambes la soutenaient de plus en plus faiblement. Elle chercha quelques secondes un appui. En reculant, elle réussit à s'adosser à un mur puis lentement se laissa glisser le long de la paroi. Un peu de repos ne lui ferait pas de mal et puis Samuel avait l'air de mieux se débrouiller qu'elle...
Mi-clos, ses yeux fixèrent un instant ses compagnons et un léger sourire fila sur le coin de ses lèvres. Elle avait beaucoup de peine à se concentrer sur ce qu'ils disaient...mais elle pouvait encore constater que Nehwin râlait, Sibille souriait et que Seve, la plus fragile d'entre eux riait à présent.
Elle se déplaça légèrement puis ôta une caillasse qui la gênait fortement. Elle inclina la tête afin de la reposer sur le mur de pierre derrière elle et leva les yeux. Fixant les fissures qui parsemaient le plafond, il lui sembla un instant entendre des voix au loin de l'autre côté du mur. Les paupières closes, elle se concentra afin de découvrir si ce n'était pas son imagination qui lui jouait des tours.
A nouveau, elle put distinguer des voix ce qui lui fit réouvrir les yeux et se tourner vers ses amis.

-Je crois qu'il y a quelqu'un qui vient...elle leva la main et dirigea son pouce en direction du mur auquel elle était adossée...là derrière ce mur...même plusieurs personnes ! Elle eut une légère hésitation puis continua...Croyez vous que ce soit les secours ou d'autres mineurs ?

Sa voix était restée calme et presque inaudible. Sans bouger, elle continuait à les regarder, attendant une réaction qu'elle même tardait à avoir...malgré tout, une lueur d'espoir flottait dans ses yeux. Elle espérait tant que ce soit..."lui"... "eux", mais elle n'osait pas leur en faire part. Si ce n'était pas les secours, ils risquaient tous d'être déçus, elle, la première.

seve18 a écrit:: Seve qui discutait avec Sibille de son état, entendit Tamlyne ...

Puis dans un silence Seve aussi entendait des voix de l'autre coté de la parois.

Oui Tam il y a du monde, de l'autre coté j'entend aussi des voix.

Mais un doute si c'était pas les secours et juste d'autres mineurs coincés tout comme eux.

Faut les appeler Tamlyne.Voir si ce sont euh les secours ou d'autres mineurs. Faut pas qu'on se fasse de fausses idées.

Seve se mit à crier elle tentait le tout pour le tout

Oh vous nous entendez on est la coincés OH OH OH répondez nous.

max premier a écrit:: Dans la mine près du puit d’aération :

Max avait prévenu Sax et n’étant pas de grande utilité vu son état, se rapprocha de Rouillas, pour lui demander si elle avait besoin de lui.

« Vous arrivez au bon moment, nous allons nous installer près de la lumière du puits. Je pense qu'il serait sage que nous mangions un petit peu afin de récupérer des forces lorsque nous devrons nous enfoncer dans la mine pour trouver la trace des mineurs... »

D’accord Lillaka, vous avez raison, nous sommes trop fatigués pour pouvoir aider, autant ne pas gêner le passage.

Il prit sur son épaule les deux sacs en bandouillère et attrapant par la taille Lillaka, ils avancèrent prudemment vers le puit où il posa les sacs et déblayant un endroit aéré et lumineux, ils s’installèrent. Il tendit les sacs à Lillaka.

Je vous en prie servez-vous et donner encore un petit bout de viande à Opale, elle l’a mérité… Il lui fit un petit clin d’œil, lui montrant qu’il prenait soin de la petite boule de poils… il était maintenant un peu plus rassuré… Pensez-vous qu’elle viendrait me voir pour que je lui donne moi-même ? Peut-être qu’ainsi, je serai un peu plus adopté… on ne sait jamais… si on était amené à continuer de se voir…

Il aurait aimé discuter des projets de Lillaka, mais elle semblait si exténuée… Il prit une gourde d’eau et lui tendit. Ce n’est sûrement pas le bon moment quoique évoquer son avenir lui ferait peut-être du bien. Il la laissa déjà se restaurer, ensuite il verrait

Lillaka a écrit:: Dans la mine près du puits d’aération

La jeune femme laissa Max l'aider à se déplacer vers la zone où quelques rayons de lumière filtraient par l'entrée du puits. Il la tenait pas la taille en prenant soin de ne pas appuyer là où elle était blessée.
Une fois installés, ils commencèrent à se restaurer. Max lui demanda au sujet de la petite hermine
Pensez-vous qu’elle viendrait me voir pour que je lui donne moi-même ? Peut-être qu’ainsi, je serai un peu plus adopté… on ne sait jamais… si on était amené à continuer de se voir…
Lillaka regarda Max en souriant. Alors qu'elle lui tendait un petit morceau de viande séchée qu'elle avait découpé du sien pour le donner à Opale elle lui répondit : Cela dépend aussi de vous
La petite hermine, elle, regarda le morceau de viande passer d'une main à l'autre, et se dirigea vers Max quand celui-ci l'appela pour lui donner.

Le visage de la jeune femme était éclairé par un rayon de lumière, elle était épuisée mais elle semblait plus sereine que quelques temps auparavant...
Alors que Max lui tendait la gourde d'eau qu'elle prit en le remerciant, elle regarda la gourde puis esquissa un sourire et releva la tête
Je ne sais exactement depuis combien de jours nous sommes là, mais il se pourrait bien que nous soyons le 1er*... aussi je vous souhaite une bonne nouvelle année Max...que celle-ci nous permette de réaliser nos projets...
Elle leva la gourde comme on lève son verre pour trinquer, but quelques gorgées et la tendit à Max
Elle regarda Max et le décor et lui dit alors qu'elle riait
Jamais je n'aurai pensé commencer la nouvelle année dans de pareilles circonstances.
Son rire s'estompa laissant juste un léger sourire sur ses lèvres
Je vous ai un peu parler des miens, et vous Max quels sont vos projets pour cette nouvelle année ?
Son visage toujours éclairé d'un petit rayon de lumière et d'un sourire discret, Lillaka ne détacha pas son regard de l'homme qui était assis face à elle, attendant sa réponse...

*Jusqu'en 1564, l'année débutait le 1er avril.
Le roi de France Charles IX décida, par l’Édit de Roussillon, que l’année débuterait désormais le 1er janvier, marque du rallongement des journées, au lieu de fin mars, arrivée du printemps.
L'Édit de Roussillon est un édit de 1564 qui fait débuter l'année en France le 1er janvier. Lors d'un voyage dans différentes parties de son royaume, le roi de France Charles IX constata que selon les diocèses, l'année débutait soit à Noël (à Lyon par exemple), soit le 25 mars (à Vienne par exemple), soit le 1er mars ou encore à Pâques, ce qui provoquait des confusions.
Afin d'uniformiser l'année dans tout le royaume, il ajouta un article à un édit donné à Paris en début janvier 1563 qu'il promulgua à Roussillon le 9 août 1564.
Source Wikipédia

max premier a écrit:: Dans la mine près du puit d'aération

Cela dépend aussi de vous

Il réfléchit un instant à cette petite phrase anodine… et pensa que non, cela ne dépendait pas seulement de lui mais n’osait pas le lui dire. Il prit des mains de Lillaka le morceau de viande séchée et regarda faire Opale doucement… mais avec précision pour lui prendre des mains.

Elle a de sacrées dents, j’aimerai pas y laisser ma main mais elle sait se tenir je vois, quand on lui donne gentiment… je peux dire qu’elle m’a un peu adopté alors…

Il se mit à rire avec Lillaka, heureux de voir que celle-ci se détendait. Ses traits tout de même fatigués à la lumière du puit, semblaient s’adoucir, elle avait l’air bien, heureuse d’être ici en sa compagnie peut-être, il pouvait toujours l’espérer quand elle lui parla du nouvel an, qu’il avait totalement oublié.

Je ne sais exactement depuis combien de jours nous sommes là, mais il se pourrait bien que nous soyons le 1er*... aussi je vous souhaite une bonne nouvelle année Max...que celle-ci nous permette de réaliser nos projets... Jamais je n'aurai pensé commencer la nouvelle année dans de pareilles circonstances.

Je vous souhaite alors à vous aussi Dame Lillaka une bonne et heureuse année… que tous vos projets aboutissent. Il l’a regarda un instant et n’osa pas lui faire une bise, de peur de paraître encore une fois grossier… mais la regarda intensément jusqu’à ce qu’il s’aperçut qu’elle lui avait posé une question

Je vous ai un peu parler des miens, et vous Max quels sont vos projets pour cette nouvelle année ?

Et bien, il essayait de remettre ses idées en place, j’ai été engagé en tant que majordome au théâtre de Montluçon, vous savez… mais il est vrai que c’est très calme et qu’entre deux fêtes, j’ai beaucoup de temps libre… et jusqu’à maintenant, je ne m’étais pas vraiment posé la question… pensant faire office de gardien, m’occuper un peu à droite à gauche, sans grand projet… Le fait de vous avoir rencontré a un peu redonné de l’entrain à ma vie… car même si j’aime mon métier, je ne suis qu’au service des autres et ne fais pas attention à mes propres désirs, mes propres envies…

Il ne voulait pas mal s’exprimer, il cherchait ses mots… lui souriait un peu gêné par les petits moments de blancs…

En fait l’idée de vous suivre… euh enfin de devenir votre assistant me plait bien, si vous pensez possible que je revienne quand une fête est organisée à Montluçon car elles sont en général prévu longtemps à l’avance et il me serait possible d’y revenir, si vous le souhaitez bien sûr.

Lillaka a écrit:: Dans la mine près du puits d'aération

La jeune femme écoutait avec attention la réponse de Max, lui expliquant ses fonctions au théâtre de Montluçon mais aussi sa réflexion par rapport aux nouveaux projets qui se présentaient à lui

En fait l’idée de vous suivre… euh enfin de devenir votre assistant me plait bien, si vous pensez possible que je revienne quand une fête est organisée à Montluçon car elles sont en général prévu longtemps à l’avance et il me serait possible d’y revenir, si vous le souhaitez bien sûr.

A ses mots, Lillaka lui sourit...
Le principe d'un emploi c'est que l'on garde sa liberté, sinon c'est de l'esclavagisme... Certes le Maine est un peu loin de Montluçon, cependant si vous vous y rendez à cheval cela réduit le temps de voyage. Mais de tels voyages implique de la fatigue...

La jeune femme marqua une courte pause, puis repris sur un ton sérieux presque officiel
J'étais sérieuse quand je disais que j'allais avoir besoin d'un assistant et que ce n'est pas donné à tout le monde d'être à la hauteur de la tâche et de gagner ma confiance...
Je vous fais confiance Max. Si vous le souhaitez, le poste d'assistant est à vous...
Lillaka regardait Max cherchant à déceler dans son regard sa réaction face à cette proposition officielle...

Sallaberry a écrit:: [dans la mine]

Pierre après pierre, ils avançaient. Quatre hommes étaient venus en renfort et se relayaient pour ne pas perdre du temps. Lui, n’arrivait pas à se reposer et exhortait les hommes en déplaçant les rochers avec eux.

Une heure passa, puis une autre. Le travail était plus long que ne l’avait prévu le connétable. Enfin, lorsqu’ils bougèrent une pierre du haut, il pu voir l’autre coté de la cave, plongé dans le noir. Des voix se faisaient entendre de l’autre coté

Oh vous nous entendez on est la coincés OH OH OH répondez nous

Oui ! Nous vous entendons ! Par ici !!!

Sallaberry se tourna vers un soldat

Allez chercher dame Lillaka. Son hermine pourra passser par ce trou et guider les mineur vers ces lieux.
Il est parfois difficile de savoir d’où viennent les voix dans un tel lieu.
Nous devrions pouvoir dégager un passage pour un homme d’ici une demi-heure à une heure. Qu’un autre soldat se rende à l’entrée de la mine pour voir si l’horloger a délogé le rocher et prévenir que nous amèneront bientôt des blessés. Revenez avec de l'eau et quelques vivres.

A ces mots, les sauveteurs reprirent espoir de sortir les mineurs de ce tombeau de pierre et redoublèrent d’effort. Sallaberry jeta de nouveau un coup d’œil par l’ouverture, espérant voir apparaitre le visage de Tamlyne, puis joint ses forces à celles des autres hommes.

sakurahime a écrit:: Sakura tentait vainement d'entendre une quelconque réponse, mais rien ne lui parvenait. Rien d'humain en tous cas, car quelques sons commençaient à se faire entendre, échos amplifiés dans l'obscurité.
"des rats" comprit-elle, "quelle horreur!"
Elle ne voulait même pas songer à ce qui les avait attiré par ici...

Tant pour effrayer ces immondes bestioles que pour tenter de trouver d'où provenaient les cris qu'elle avait cru entendre, elle réitéra ses appels.

....silence complet....

La jeune femme commençait à se demander si elle n'avait pas rêvé. Son imagination exacerbée par la fatigue et l'obscurité lui soufflait des histoires abracadabrantes de fantômes.
Frissonnant, elle chassa cette idée de sa tête et s'obligea à prendre une décision.
Devait-elle continuer à chercher une personne qui n'existait peut-être pas, ou plus, ou bien poursuite son chemin? la décision fut vite prise, ses mais étaient vivants, eux!
Elle repasserait forcément par là avec les secours!
Rassénée, elle reprit sa route mais stoppa net quelques mètres plus loin.
Comment reconnaitrait-elle cet endroit? elle ne distinguait rien dans le noir!
S'adossant à la paroi, elle prit sa tête dans ses mains.
"réfléchis, réfléchis... quand tu reviendras avec les secours, il y aura de la lumière. Il faut donc que tu laisses quelque chose par terre pour marquer cet endroit et le reconnaitre facilement. C'est ça!"

...oui, mais quoi?
Rapidement, elle fit l'inventaire de ce qu'elle portait sur elle. Rien! sauf le petit peigne d'ivoire que l'homme qu'elle aimait lui avait offert à Noël. Non, hors de question! il ne restait rien d'autres, sauf ses vêtements... enfin, ce qu'il en restait!
Elle attrapa sa manche gauche, et violemment, tira d'un coup sec. Trop sec... son coude parti en arrière et heurta avec violence la paroi rocheuse. Des points blancs se mirent à danser devant ses yeux et elle étouffa un cri de douleur à grand peine.
Elle se laissa glisser au sol. Sa main rencontra un obstacle... une pierre... parfait!
Elle récupéra sa manche déchirée tombée au sol et la posa sous la pierre. Elle ne pourrait pas la manquer quand elle repasserait!

Péniblement, elle se remit en marche, une main sur la paroi pour se guider, en criant de temps à autres en priant pour ne pas déclencher un éboulement:

"Ehooo... vous m'entendez? Ehooo... quelqu'un?"

Etienne a écrit:: Les madriers déchargés sur le côté, Etienne donna de brèves indications.
"Tiens, aide-moi à creuser un trou d'environ un pied au carré, afin de bien ficher ce premier étai dans le sol. Il faut en planter trois." Les pelletées de terre volaient, retombant en grappes près de la carriole.
Au bout d'une demi-heure, les deux montants de l'étai se dressaient, parallèles, à l'aplomb de l'entrée de la mine. Etienne s'épongea le front de sa manche, regarda ses compagnons, et dit:

"Mes amis, le plus difficile reste à faire. Nous allons devoir passer un filet de corde très solide sous le gros rocher, pendant que d'autres le soulèveront légèrement. Auparavant, nous aurons installé le treuil, ainsi que je vais vous l'indiquer."

Il sauta au cul de la carriole, et en descendit deux poulies, une longue corde tressée et épaisse, et ce qui ressemblait à des poids en pierre.

"Il va nous falloir placer un madrier en travers des échafaudages. Tiens, Jehan...c'est bien ton nom, n'est-ce pas? " L'homme sourit, et répondit: "Oui, Messire, c'est ainsi que l'on me nomme." "Prends un compagnon, et hisse ce madrier au-dessus. pendant ce temps, nous allons le cheviller."

Ce faisant, l'ensemble prenait allure rapidement. Les ouvriers étaient aiguillonnés par les cris provenant des entrailles de la mine, et ne se permettaient aucun relâchement.
Lorsque les poulies furent en place, Etienne suspendit les poids de part et d'autre. Il se demanda si cela serait suffisant....bah, il n'y avait pas d'autre solution. Se reprenant, il plaça deux madriers supplémentaires, parallèles , contre le rocher, à l'aplomb des poulies, en appui sur deux grosses pierres. Il prit toutes les cordes qui restaient dans la carriole, et rapidement, en fit un filet sommaire.

"Maintenant, tandis que nous allons soulever cette pierre à l'aide des madriers, d'autres vont glisser le filet dessous. Des volontaires?"

Quatre hommes s'avancèrent. "Bien. deux de chaque côté de la pierre. Prenez garde à vos mains. Au moindre signe, sautez en arrière. il y a suffisamment de blessés." Silencieusement, les hommes se mirent en place.

"Allons, du coeur, mes amis! A la une...à la deux...à la TROIIIIIIIS!!!!"

Le rocher se souleva, et promptement, les hommes firent glisser les cordages dessous. Etienne et les trois autres relâchèrent lentement les madriers, et le rocher reprit sa place, mais....sur le filet!

"Bravo mes amis! Une bonne chose de faite! Reste à refermer ce filet; ces crocs de boucher feront l'affaire." Le rocher semblait quadrillé, vu de loin, et l'on aurait pu se demander si c'était bien l'heure de faire des décorations...jetant la grosse corde par-dessus les poulies, Etienne la fixa aux crocs, et s'assura de la solidité des poids.

"Dernier effort! Nous allons nous mettre le plus possible avec cette corde autour de la taille,de part et d'autre du rocher, et tirer, de façon à le poser sur les deux madriers. Ensuite, il faudra que quelqu'un tranche la corde, et il dévalera sur les madriers. Que personne ne soit dans les parages, maintenant!"

Deux groupes d'hommes se mirent en place. S'arrimant la corde autour de la taille, ils commencèrent à reculer, en ahanant. Le rocher, se soulevant à chaque pas, semblait suspendu au temps même, et, malgré le brouhaha dans la mine, au-dehors, un silence d'espoir, mêlé d'appréhension recouvrait la scène.
Finalement, le rocher reposa sur les madriers. Etienne cria: "Ne bougez plus! Deux hommes pour couper les liens, mais restez sur les côtés!" Deux gaillards, déjà en place, commencèrent à sectionner les cordages, et, son propre poids aidant, le monumental rocher dévala les madriers, dans un fracas de tonnerre, pour finir sa course 40 pieds plus loin. Les hurlements de joie jaillirent, et tous, après s'être dépêtrés des cordes, se congratulèrent. Enfin, l'entrée de la mine était non seulement visible, mais encore praticable!

max premier a écrit:: Dans la mine près du puit d'aération :

« J'étais sérieuse quand je disais que j'allais avoir besoin d'un assistant et que ce n'est pas donné à tout le monde d'être à la hauteur de la tâche et de gagner ma confiance...
Je vous fais confiance Max. Si vous le souhaitez, le poste d'assistant est à vous... »

Je ne doute pas Lillaka que ce soit sérieux, d’ailleurs je le suis aussi quand je vous dis que l’idée de partir dans le Maine et de vous assister me plait… Déstabiliser par le regard de Lillaka, Max en perdait les mots…

Euh si vous avez confiance en moi, c’est que… disons que je suis une personne qui a une parole voyez-vous… et qu’il me faudra tout de même voir avec mon employeur actuel…

Il lui sourit, il savait que ce regard sur lui, ne lui permettait pas de réfléchir à toutes les conséquences d’un départ… Un soldat arriva à ce moment là, pour demander l’aide d’Opale…

Peut-être que cette venue me permettra de mettre mes idées au clair, pensa-t-il.

Il se pencha à l’oreille de Lillaka et lui dit doucement : Je pense être un peu trop troublé en ce moment pour pouvoir vous répondre officiellement mais je vous promets de prendre votre demande à cœur et de vous donner rapidement réponse. Si près d’elle, il se permit de lui faire une bise : merci en tout cas pour votre confiance et bonne année encore.

Il sentait ses joues devenir sûrement très rouges et pour ne pas être compromis, se releva et s’adressa au soldat…

Nous venons avec l’hermine, dîtes à Messire Sallaberry que nous arrivons.

Samuel Vimaire a écrit:

Dans la mine.

Samuel s'était attaqué à dégager un passage depuis un long moment mais l'espoir lui manquait désormais. Malgré les efforts combinés des survivants, les secours n'avaient pas paru et Dame Sakura était partie à leur recherche depuis Aristote sait quand.

A cause d'un choc de trop, son poignet lui fit soudain faux bond avec une douleur sourde et si intense qu'il en lacha sa prise sur sa pioche qui cogna au sol. Il n'avait plus la force de frapper.

Tamlyn a écrit:: -Je crois qu'il y a quelqu'un qui vient...elle leva la main et dirigea son pouce en direction du mur auquel elle était adossée...là derrière ce mur...même plusieurs personnes ! Elle eut une légère hésitation puis continua...Croyez vous que ce soit les secours ou d'autres mineurs ?

N'ayant rien entendu et soupçonnant une illusion auditive, il se tourna d'un oeil morne vers celle que ses compagnons appellaient Tamlyn:

En vérité, qui peut le dire?

Puis ,il regarda sa main inerte et se posa sur une pierre.

Pardonnez moi mais je crois que je vais devoir me reposer un instant.

Sa blessure à la tête l'empêchait de réflechir et il se laissa aller à fermer les yeux.

Sibille a écrit:: Dans la mine près des blessés :

Sibille épuisée, s’était assoupie un moment après avoir un peu rassurée par l’état de Seve… Elle avait senti des coups dans le ventre, plus importants que ces derniers jours où elle le savait c’était le bébé qui bougeait… Là les coups étaient douloureux, comme des pointes enfoncées par moment… Elle savait ce que c’était mais ne voulait rien dire aux autres…

Un peu de repos et en sortant reprendre une nourriture saine et boire surtout, cela devrait aller pensa-t-elle.

Elle posait ses mains régulièrement mais discrètement sur son ventre pour laisser passer ses mauvaises douleurs quand Tamlyne cru entendre des voix et que Seve tendant l’oreille le cru aussi et poussa un long cri d’appel, la faisant sursauter…

Oh vous nous entendez on est la coincés OH OH OH répondez nous.

Peu de temps après une autre voix très lointaine se fit entendre. Oui ! Nous vous entendons ! Par ici !!!

Elle avait bien entendu elle aussi et se mit à rire tant du fait qu’elle était épuisée que par le sens même de la phrase… Par ici ? Il en a de bonne ce sauveteur... Si on le pouvait, ça ferait déjà longtemps qu’on serait parti je crois…

Elle réfléchit d’où pouvait venir cette voix quand une autre se fit entendre."Ehooo... vous m'entendez? Ehooo... quelqu'un?"

Son oreille maintenant un peu habituée, elle rajouta… C’est Sakura mais elle est où elle ? Sa voix ne vient pas du même endroit que les sauveteurs… Elle a dû se tromper de tunnel en sortant…

Pratiquement au même moment, elle entendit de l’homme appelé Samuel une légère plainte… et il alla se mettre à l’écart… sûrement pour ne pas avoir à montrer sa douleur… Elle se releva donc avec un peu de difficulté et se dirigea vers lui…

Messire, montrez moi l’endroit où vous vous êtes fait mal, je peux peut-être vous aider… Il était appuyé contre la paroi, la tête dans les mains, elle s’était accroupie près de lui mais la lumière de la torche n’arrivait pas à percer ce côté-là de la pénombre… et elle ne pouvait pas voir où il était blessé.

Lillaka a écrit:: Dans la mine près du puits d'aération

Lillaka regardait intensément Max pendant qu'il lui donnait sa réponse, ce qui semblait légèrement le déstabiliser
Euh si vous avez confiance en moi, c’est que… disons que je
suis une personne qui a une parole voyez-vous… et qu’il me faudra tout de même voir avec mon employeur actuel…

Il est bien évident que je ne vous demande pas d'abandonner vostre poste actuel sur un coup de teste. Mais il est vrai que si les festes sont prévus à l'avance il y a probablement une possibilité pour que nous puissions trouver un terrain d'entente avec Dame Sibille...

Lillaka adressa un sourire sincère à Max quand celui-ci se pencha pour lui chuchoter à l'oreille. Puis elle lui murmura à l'oreille à son tour
Je compte sur vous pour prendre une décision posée et réfléchie...
Même si vous décidez de rester à Montluçon, ce que je n'espère pas, je pense que nous aurons déjà eu la chance de nous rencontrer...

Alors que Max remerciait la jeune femme pour sa confiance, profitant de la proximité de leur visage, il déposa une bise sur la joue de Lillaka avant de se relever rapidement et s'adresser au soldat qui était venu les chercher...
Une sourire s'esquissa sur les lèvres de la jeune femme qui ne dit mot, laissant son assistant demander au soldat d'informer Sallaberry qu'ils arrivaient.

D'un petit claquement de langue, elle appela son hermine, qui d'un petit bond, monta sur les genoux de Lillaka, qui la plaça alors sur son épaule en lui murmurant
Au travail ma belle...

La pause leur avait permis de reprendre quelques forces, mais la jeune femme était encore très faible, l'épuisement ne s'envolant pas aussi aisément... Elle laissa Max l'aider à se déplacer jusqu'à l'ouverture qu'avait fait Sallaberry et ses soldats dans le mur d'éboulis par lequel était arrivé Opale afin de savoir comment le connétable envisageait la suite des événements ...

Sallaberry a écrit:: L’homme regarda la petite hermine un instant avant de s’adresser à sa maitresse.

Dame Lillaka, nous savons que des mineurs sont dans les parages. Nous les avons entendus crier. Nous devons continuer à dégager ce passage. Mais cela va nous prendre quelques temps. Si votre hermine…. Opale n’est ce pas ? Enfin, bref, si Opale pouvait les guider vers nous, le travail ne serait que plus rapide. Une fois le passage plus dégagé, nous pourrons probablement passer et éclairer notre position avec une lampe, mais nous n’avons pas de plan de la mine et ne savons trop comment se présentent les galeries.

Un soldat s’approcha de lui. Le gros rocher avait été enlevé dans l’entrée. Le passage était libre. Par Aristote ! Voilà une bonne nouvelle. Le connétable se remit au travail avec les hommes. Une petite demi-heure et ils pourraient enfin les sortir

Sibille a écrit:: Dans la mine près des blessés

A peine Sibille s’était accroupie près de Samuel, qu’elle sentit à nouveau une douleur importante dans le ventre… Elle était encore plus forte que les autres auparavant et lui amenèrent les larmes aux yeux… Elle essaya de se relever mais dû s’abstenir, le temps qu’elle passe… la tête lui tournait… Elle ne dit rien et vint se mettre le dos à la paroi, attendant que le calme fasse son effet…

Elle se rémora le contenu de sa pochettes à herbes, afin de savoir s’il elle pouvait prendre quelques choses contres ses contractions trop précoces… la sauge et l’achillée étaient des fleurs de printemps mais elles s’utilisaient fraîches… et toutes les autres devaient être préparées... elle ne savait pas quoi prendre pour son état à défaut, elle pensa à sa préparation de Valériane… Au moins, si elle dormait un peu, peut-être que les douleurs s’arrêteraient…

Elle en prit quelques gouttes et dit à Samuel…

Je suis désolée, je ne suis pas en état pour vous aider… je peux vous donner quelques gouttes de Valériane, ce qui vous permettra de vous détendre, de dormir peut-être un peu aussi…

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