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 [RP] Les Hospices de Murat (4)

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2 participants
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Lafeeviviane




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MessageSujet: [RP] Les Hospices de Murat (4)   [RP] Les Hospices de Murat (4) Icon_minitimeSam 27 Oct - 14:53

durnikb a écrit:
Durnikb reveins de l'église Notre Dame des oliviers où il avait tant prié pour sa bien aimée. Il poussa la porte des hospices ou règnais une grande agitation. Durnikb avança doucement vers la chambre de sa douce tout en laissant trainer ses oreilles de droite et de gauche, il ntendait prononcer sans arrète le nom d'habea.

Habea est donc ici lui aussi mais qu'a t'il put bien faire encore? pensa le forgeron.

Il arriva devant la porte de Clau et la poussa doucement, sans bruit il prit une chaise et s'assit au chevet de la douce femme encore endormie. Doucement il se redressa et lui fit un tendre baiser sur le front, lui prit sa main douce et froide.
Sans dire un mot il resta là silencieux à la contempler et doucement une larme perla du coin de son oiel et glissa le long de sa joue.

Sophonxe a écrit:
L'état de santé d'Habeascorpus et de Clau74 ne laissant plus craindre pour leur vie, Sophonxe avait délaissé les prières et s'était activée à distribuer des repas chauds à tous les occupants des hospices, tant ceux de la grande salle des vagabonds que ceux de la salle des malades et blessés. Puis, sa tâche terminée, elle avait quitté d'un pas rapide les hospices pour se rendre à l'église.

cloclo a écrit:
Clothilde et Delvechior étaient enfin de retour à Murat.
Après être passée à l'échoppe de Jeff et Ala, Clothilde se rendit d'un pas décidé aux Hospices. Ses amis l'avaient prévenue qu'en son absence Clau et Habe y avaient été amenés en urgence.

Elle entra, et chercha quelque personne susceptible de lui donner des nouvelles de ses amis.


caravi a écrit:
Caravi qui était partie à la recherche d'un remontant "spécial Habes", revenait, cacahant sa trouvaille dans les surplis de sa jupes.

En entrant dans les Hospices, elle trouva Clothilde qui semblait attendre quelqu'un.


Bonjour Clothilde ! Te voilà enfin de retour à Murat.

Puis la regardant des pieds jusqu'aux cheveux

Oh, mais la maternité te sied bien, tu resplendit !

habeascorpus a écrit:
habes roupillant ronflant du sommeil du juste.
la douleur étant passé et et toujours présente.
immobile dans son sommeil.rêvassant de victuaille
cervoise et bon repas toujours fuyant.
malgré les bon soin de dame caravi et dame woody.
habes se releva pour une 2 ème fois.
oubliant la douleur qui toujours présente en lui.
regardant autour de lui en profita pour se faufiler
emportant douleur et honte avec lui.
le sang coulait en son coeur.mais personne ne le saurait
tant de tristesse en cette blessure cautérisé par le feu.

habes prit le chemin vers la sortie.dernière volonté
de la vie. le cheminvers les étoiles inconnue.
reprenant courage fini par se lever

caravi a écrit:
Caravi était en train de discuter avec Clothilde, quand elle senti un courant d'air froid dans son dos.

Se retournant, elle vit Habes qui venait d'ouvrir doucement la porte de la grande salle.


Jettant un coup d'oeil dans la salle , elle constata que Sophonxe avait quitté le chevet du blessé et s'affairait.

Messire, je ne puis juger s'il est raisonnable de se lever. Mais si vous le faites, c'est au mopins que cela est possible, voire necessaire.

Elle le regarda, cherchant de la fièvre dans son regard , signe d'une infection. Il ne semblait rien en être. Elle n'eut pas le courage de lui intimer l'ordre de retourner s'aliter. Elle lui tendit juste la bouteille qu'elle avait rapporté pour lui.

Tenez, je l'ai pris pour vous. Je pense que cela sera aussi efficace qu'une potion de médecine !

cloclo a écrit:
caravi a écrit:
Bonjour Clothilde ! Te voilà enfin de retour à Murat.

Puis la regardant des pieds jusqu'aux cheveux

Oh, mais la maternité te sied bien, tu resplendit !
Ravie de voir Caravi, Clothilde l'embrassa, puis sourit à sa réflexion.

Merci Cara, mais tu vas me faire rougir !! Je ne sais si je resplendis, mais je suis certaine d'une chose : je n'ai jamais été aussi heureuse et épanouie que depuis que j'ai rencontré mon époux, et tout particulièrement depuis le début de ma grossesse, c'est vrai !!


A cet instant, sous les yeux ébahis des deux jeunes femmes, Habe se dirigeait vers la sortie des Hospices !!
De joie, Clothilde déposa une bise sur sa joue, avant de lui dire :


Mon ami, quelle belle surprise !! Vous voici sur pieds ? Tout Murat sera heureux d'apprendre cette bonne nouvelle !! C'est que nous étions tous inquiets à votre sujet, savez-vous ?

habeascorpus a écrit:
habes marchant un peu maladroit, la douleur s'appaisait malgré
tout.ne resterait qu'une cicatrice de plus sur son corps déja
meurtri par la vie.
il apperçu dame clo qui causait avec dame caravi.

[/b]
dieu que ces dames sont un monde de gentilesse se dit-il.
en continuant son chemin emportant douleur avec lui.

dame caravi. merci pour tout et vous dame clo.merci aussi
pour votre soutien.mais je dois y aller.je ne vous remercierai
jamais assez pour tout votre soutien.merci.

habes s'approcha doucement de dame clo et délicatement
la regarda dans les yeux. le silence de son regard disait mille
mots d'amitié et d'amour pour elle .rougissant et se tournant
vers dame caravi.
habes timidement osa poser sa main sur celle de dame caravi.
merci dame caravi..pour tout ce que vous avez fait pour moi.
mais je dois continuer ma route.je dois sortir d'ici.même
si la douleur est éternel pour moi.je dois y aller.

habes se retournant le regard douloureux reprit le chemin
vers la sortie de l'hospice.
la tristesse semblait s'être envolé par ces simples mots.
habes ouvrit la porte et

Tsunade a écrit:
Tsunade passait pret les hospices au moment ou messire Habeas en sortit.

Elle le regarda de loin quelques instants et se dit :
Ravie de vous voir sur pied messire
Prenez soin de vous ...

Elle le sentit faible mais étant loin elle ne sut si elle avait raison.

Ne voulant déranger, elle reprit son chemin en espérant le voir un jour en taverne.

Ranya a écrit:
Ranya arriva aux hospices pour rendre visite a sa soeur, elle entra discrètement et vit Durn a son chevet, elle approcha fit un bisou a son beau frère et alla près de sa soeur pour lui faire une bise.


"Coucou ma petite Clau, alors quand vas tu enfin te déçider a ouvrir les yeux nous avons besoin de te retrouver, s'il te plait fais un effort."


Ranya s'installa près d'elle en espérant avoir un signe.

aphrodite66 a écrit:
[b]Aphrodite vit son amie Ranya entrée dans l'hospice....
Elle entra elle aussi dans l'hospice, chercha puis aperçu rany,
elle s'approcha d'elle,
lui posa la main sur l'épaule
et s'assit a côté d'elle....

Ranya a écrit:
Ranya vit entrer son amie et qui s'approcha d'elle.

Bonjour Aphrodite , merci d'être la , je suis venue soutenir Durn, le temps nous parait long maintenant, nous venons pour motiver Clau a reprendre des forces , nous aimerions tellement la voir sortir très vite.

Ranya se retourna vers Durn qui reste très silençieux,elle se leva et s'approcha de lui, s'agenouilla devant lui et lui dit:

"Ne t'inquiète pas , elle va s'en remettre , elle est forte et elle ne va pas nous laisser tomber, tu vas voir quand elle se réveillera elle redeviendra aussi insupportable qu'avant, j'en suis sure."

Ranya vit le regard de Durn se tourner vers elle ,et vit sur son visage un léger sourire , celui qu'elle n'avait pas vu depuis longtemps.
Elle se leva et lui fit une bise sur la joue avant de retourner s'asseoir près de Clau et d'Aphrodite.

Clerilla a écrit:
Clérilia se promenait du coté des hospices lorsqu'elle décidait de passer voir comment allait Clau, elle savait qu'elle était toujours affaiblit et celà fesait si longtemps qu'elle ne lui avait rendu visite.
Elle passa donc les portes et croisa Caravi et Clothilde qu'elle salua et continuant jusque à la couche de Clau, elle apperçut Ranya et Aphrodite à son chevet et Durnikb un peu plus loin :
" Bonjour à tous , alors comment va-t'elle aujourd'hui ?"

Ranya a écrit:
Ranya vit Clérilia entrer, elle lui fit un signe de main pour qu'elle approche.

"Bonjour Clérilia, c'est gentil de passer voir Clau."


" Bonjour à tous , alors comment va-t'elle aujourd'hui ?"

"Elle reprend des forces doucement, mais j'espère qu'elle va bientot se réveiller, son état reste stable c'est déjà ça. J'espère qu'elle sent que nous sommes tous là près d'elle."

Ranya se tourna près de Clau et lui chuchote a l'oreille.
"Allez fais un effort ma puce, réveilles toi on a tous besoin de toi , tu nous manques."


Ranya prit la main de sa soeur en espérant un signe de sa part.

Clerilla a écrit:
Clérilia s'approchait du lit de Clau quand Ranya la vit arriver :

"Bonjour Clérilia, c'est gentil de passer voir Clau."

Oui, cela fesait un long moment que je n'étais passé par ici, et je pensais à elle en me promenant, je lui ai cueilli quelques fleurs au bord des chemins , celà lui rappellera surement commes les paysages sont chaleureux et lui donnera surement envie de revenir à elle et sortir un peu prendre l'air !:wink:

"Elle reprend des forces doucement, mais j'espère qu'elle va bientot se réveiller, son état reste stable c'est déjà ça. J'espère qu'elle sent que nous sommes tous là près d'elle."

"Oui, je pense qu'elle doit le savoir, au fond...Et puis toute l'affection qui lui est apporté par ses proches c'est ce qu'il y a de plus réconfortant et fortifiant.
Après un petit silence elle reprit :
Et bien tant mieux... je me rejouie de savoir qu'elle se porte bien, patience, patience, elle se réveillera bien assez tôt... Et on sera tous heureux de la revoir sur pied...

Clérilia se pencha au dessus de Clau et lui chuchota:
" hein, tu va te réveiller ! Allez courage, beaucoup de monde attend de te revoir en forme et pleine de vie, remet-toi vite !!!"


Bon, il faut que je file... Je te laisse t'occuper du bouquet... Smile

A bientôt ! Et bon courage !"


Puis elle tendit son bouquet à Ranya et sortie de la salle...

[RP] Les Hospices de Murat (4) 3920vg9

Ranya a écrit:
Ranya prit le bouquet que Clarilia lui tendait.

"Merci , je suis sur qu'elle sera très touchée par cette attention."

Ranya s'approcha de son amie pour la serrer dans ses bras et lui faire une bise et l'a raccompagna jusqu'a la porte.

"A bientot Clérilia et encore merci pour ton soutien, je te contacterai dès qu'elle se réveillera, ce que j'espère très vite."

Ranya regarda clérilia s'éloigner et retourna ensuite auprès de sa soeur .

Après avoir fait le tour de la chambre, elle y trouva un pot pour y mettre les fleurs qu'elle installa près de Clau, elle s'approcha de sa soeur pour lui faire une bise sur le front et lui dit:

"Je dois y aller, je repasserai plus tard, et j'espère que cette fois j'aurais la joie de te voir éveillée, aller fais un effort Clau."

"Aphrodite merci a toi aussi d'être venue lui rendre visite, elle a beaucoup de chance d'avoir du monde autour d'elle."
"Ca fait du bien de se sentir soutenu dans des moments diffiçiles."

Ranya se dirigea vers Durn.

"Penses a te reposer toi aussi tu en as besoin, tu devrais rentrer un peu et tu reviendras plus tard, elle est entre de bonnes mains ici.
N'hésites pas a venir a la maison si tu ne veux pas rester seul a n'importe quel moment."

Elle fit une bise a Durn et a Aphrodite et sortie de la chambre.

Sophonxe a écrit:
Sophonxe arriva aux hospices en se frottant les mains pour les rechauffer.

** Il va falloir que je ressorte mes mitaines. Il commence à faire vraiment froid.**

Après s'être débarrassée de sa capeline, l'abbesse posa son lourd panier sur une table et commenàa à en vider le contenu. Miches de pain frais, fromage de brebis, bouteille de vin clairet, et tout au fond, un gros pot d'où se dégageait une légère fumée et une appétissante odeurs de légumes.

Sophonxe prit une louche et commença la distribution de la soupe aux malades et démunis qui occupaient les lits de la première salle.

Caporalescu Tepes a écrit:
[suite du RP meurtre entre amis]

Capo entra hors d'halaine dans les hospices de murat, le corps inanimé du sergent dans les bras... Il voulait crier mais appercu tout de suite l'abesse:

Ma mère cette femme vient de recevoir une fleche il me semble empoisonné dans le cou! J'espère que je n'ai pas eu tord de l'amener mais la voyant dans cet état j'ai préféré faire vite et prendre le risque... où puis-je la déposer ? avez vous un lit disponible ?

Capo était affolé!!!!! Il se rendait compte qu'il parlait trop alors se tue en attendant la réponse de l'abesse

Sophonxe a écrit:
Sophonxe distribuait le repas aux malades et blessés de l'hospice, lorsque Caporalescu entra précipitament, visiblement terrifié, une femme inconsciente dans les bras.

Ma mère cette femme vient de recevoir une fleche il me semble empoisonné dans le cou! J'espère que je n'ai pas eu tord de l'amener mais la voyant dans cet état j'ai préféré faire vite et prendre le risque... où puis-je la déposer ? avez vous un lit disponible ?

L'abbesse lui indiqua une alcove où se trouvait un lit libre aux draps bien tendus. Tandis qu'il déposait la blessé, elle fit signe aux personnes présnetes de venir l'aider et le questionna:

"Respirez un grand coup mon fils et expliquez nous calmement ce qui s'est passé."

Caporalescu Tepes a écrit:
Capo avait du mal à se calmer...

"Respirez un grand coup mon fils et expliquez nous calmement ce qui s'est passé."

Capo s'executat... Après quelques instants pour reprendre ses esprits il dit:

Ma mère il s'agit du sergent ... sofio de la COBA il me semble... Elle parlait sur la place du village quand soudain une flèche vint se figer dans son cou... je n'ai pas osé toucher à la flèche d'ailleurs...

Capo pointa du doigt la flèche

j'ai vu que la peau était comme un peu brûlé à l'endroit ou la flèche est rentré ce qui me laisse supposer qu'elle était empoisonné nan ?

Sophonxe a écrit:
Sophonxe écoutait avec attention les explications de Caporalescu, tout en ouvrant le plus délicatement les vêtements de la blessée afin de dégager la plaie.

** Sofio,... Sofio... ha oui, il me semble avoir eu affaire à elle lorsque j'étais procureur... mais oui, bien sûr, le procès Ulrich...**

La flêche sortait de manière oblique du cou de la jeune femme. L'abbesse n'osait y toucher.

** Par Aristote, faites qu'un médecin vienne m'aider!**
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Lafeeviviane




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MessageSujet: Re: [RP] Les Hospices de Murat (4)   [RP] Les Hospices de Murat (4) Icon_minitimeVen 30 Nov - 17:57

TiTiNaTy a écrit:
Le "pourquoi"

Linoa et Titi arrivèrent aux hospices de Murat. Elles étaient essoufflées d'avoir transporter Rose tout ce chemin mais en aucun cas, elles l'auraient laissé.

Y a quelqu'un ??? Venez-nous aider ! On a transporté Rose jusqu'ici avec Liona ! Il est mourrant, il faut faire vite !

Titi vit un lit, elle était en sueur, elle fit signe à Linoa en montrant le lit.

On va l'installer là en attendant que quelqu'un arrive.

linoa290192 a écrit:
Les deux jeunes femmes arrivèrent aux hospices quelques minutes plus tard, portant avec un peu de mal Rose qui faisait son poid malgré tout...

Elles le posèrent sur un lit vide, et Linoa s'assit, un peu fatiguée, sur une chaise...

J'espère que quelqu'un viendra vite il ne peut attendre...
Elle s'approcha de l'homme comateux et ne pouvant rien faire sauf attendre, lui passa sa main dans les cheuveux en sueur, lui poussant quelques mèches rebelles qui s'étaient installées sur son visage crispé...

Rosebecque a écrit:
Sentant une main sur son visage en sueur et ensanglanté,
il sursauta dans le lit..
rose rêvassait a demi comateux à ce qu'il s'était passé...
des bruits d'armes qui s'entrechocs,, la lune... un pigeon,
il se rapelle avoir mis la main sur son ventre meurtri, regardez sa main pleine de sang,
puis la tête qui tourne, les étoiles tourbillonnantes en s'éffondrant... des coups d'épées qui déjà
ne lui semblait plus des griffures de chat sur son corps
comme s'il ne sentait plus rien....
a part le sang chaud qui coulait de ses entrailles...

Il laissa retomber son corps et sa tête dans le lit....
Puis se mis a murmurer en crachant du sang :

"coo... oooo .... baaaaa.... coooo....baaa...."
avant de refermer les yeux et suer a grosses gouttes...

linoa290192 a écrit:
Linoa se murmurait une douce mélodie lorsque Rose sursauta pour on ne sait qu'elle raison
Après quelques instants assis, complètement amorphe, il retomba, comme si rien ne s'était passé, sur le lit...
Sur le coup Linoa ne comprit pas grand chose aux paroles survenu après accompagnées de crachas de sang...elle se leva et alla chercher une infirmière, il devait bien en avoir une non loin, où se trouvait Titi d'abord??
Elle sortit de l'hospice et demanda un médecin ou une infirmière jusqu'à ce qu'enfin quelqu'un arrive et la suivit jusqu'au chevet de Rose...

Ne pouvant rester, elle dit à la personne présente

Je suis désolée mais le devoir m'appelle je ne peux rester à ses côtés...prennez soin de lui, je vous en pris...il m'est cher...

Sur ces mots elle quitta les lieux et reprit la route en direction de Polignac, toujours inquiète de l'état des blessés, elle alla pouvoir s'occuper d'Eli en même temps s'ils avaient besoin d'aide au dispensaire...

HRP Arrow Eh oui IG Linoa n'est pas censée être là...

TiTiNaTy a écrit:
Titi s'approche du lit... Il a parlé ? j'ai cru entendre quelque chose. Titi carressa la main de Rose. Tu ne vas pas nous quitter comme ça Rose. Je te dois des bières, il faut que je tienne ma promesse, alors tu restes avec nous. Bats-toi, je sais que tu en as la force. Titi regardait le corps de Rose et pensa Mon Dieu, c'est un carnage...

Mahasiah a écrit:
Mahasiah arriva aussi vite que possible aux hospices de Murat. Guidée par un enfant dans les ruelles étroites qu'elle ne connaissait pas, la montilienne entra précipitemment dans le bâtiment un lourd sac de chanvre sur l'épaule.

S'approchant de Sophonxe et de Caporalescu elle vit une flêche plantée dans le cou d'une jeune femme et, un peu plus loin, le teint livide d'un jeune homme qu'elle avait croisé sur les routes quelques temps auparavent.
Son regard se porta à nouveau sur la jeune femme et scruta l'entrée de la flêche. Elle ne vit que très peu de sang et en déduisit qu'elle devait boucher des vaisseaux sanguins. Cela lui donnait du temps ...
S'approchant alors rapidement aux chevet de Rosebecque, Mahasiah déposa son sac sur la couche et s'adressa aux personnes présentes.


Je suis Mahasiah Hilaeïra de Miteaïm. Je ne suis pas encore médecin, mais j'étudie afin de le devenir un jour.

Elle se maudit intérieurement en se disant que son discourt était loin d'être rassurant. Tant pis, les blessés n'attendraient pas plus longtemps.

Ne touchez surtout pas la flêche de la demoiselle. Tant qu'elle sera en place elle ne se vidra pas de son sang. Donnez moi de l'eau et faites en bouillir en quantité.

Tout en parlant, Mahasiah sorti divers sachets et boîtes de sa besace. Elle se saisit de sortes de petites éponges sèches et les trempa dans un baquet d'eau qu'on venait de lui porter.

Mettez ça sur la bouche de la demoiselle, messire Caporalescu. Ceci est une éponge imbibée d'huile de mandragore qui libèrera dans ses poumons des substances allucinogènes et lui permettront de supporter la douleur.

Elle fit la même chose avec Rosebecque puis alla s'affairer devant des récipients d'eau chaude où elle jetta des petites fleurs de souci accompagnées de longues inflorescences d’agripaume.

Revenant près de l'homme, elle lui retira sa chemise et constata ce qu'elle pensait : une plaie à l'abdomen. Heureusement pour lui, non hémoragique, car il serait déjà mort sinon.
Mahasiah nettoya la plaie avec application, à l'aide de sa massération de plantes et retirant tout corps étrangers.
La plaie nettoyée, elle y appliqua une pommade à base de sels de cuivre et banda enfin le tronc de Rosebecque avec un linge propre.


Il faudra changer son pancement chaque jour. En nettoyant la plaie consciensieusement et en appliquant cette pomade jusqu'à ce qu'elle se referme joliment.
Je ne vais pas suturer cette plaie, elle devra sécher seule, sous surveillance.
Il faut qu'il bouge le moins possible aussi.
Je vous donnerait de quoi lui préparer des infusions de plantes calmantes.


Tout en se relevant, Mahasiah s'enduit les mains de pomade de sels de cuivre et s'approcha de Sofio.

Bon ... à nous deux ...

Vérifiant que la jeune femme respirait bien les vapeurs de mandragore, elle fit signe à Caporalescu de venir lui tenir les pieds fermement et à Sophonxe de lui tenir les mains.
Mahasiah prépara un fil et une aiguille, ainsi qu'une paire de tenailles.
Elle coupa la pointe de la flêche qui dépassait du cou de la jeune femme et retira le morceau de bois libérant ainsi les vaisseaux sanguins de leur barage improvisé. Le sang coula rapidement sur la robe de Mahasiah qui pinça alors aussitôt la plaie hémoragique entre ses doigts.
Sofio commença à s'agiter et Mahasiah demanda aux personnes présentes de l'aider à la maintenir fermement. Les substances contenues dans la mandragore étaient reconnuent pour avoir un effet hypnotisant mais qui pouvaient produire des sensations de cauchemards.
De sa main libre, et priant pour qu'elle ne se trompe pas, elle nettoya rapidement la plaie comme précédemment puis se mit à "faire de la couture".

Caporalescu Tepes a écrit:
Capo voyait la nuit défiler une fois la "couture" finit il dit à mahasiah et l'abesse:

Je dois y aller, ma garnison m'attend... Je m'excuse de ne pas pouvoir rester, mais je suis rassuré de savoir le sergent ici! Merci ma Mère et merci dame Mahasiah pour votre aide!

Puis se penchant vers le sergent Sofio...

Courage sergent! je sais pas si vous m'entendez mais battez vous! Votre garnison, la COBA et le BA a besoin de vous!!! Vous êtes entre de bonnes mains!

Capo se retourna vers l'abesse et dit:

Ma Mère pourriez vous m'envoyer des pigeons pour me donner de ses nouvelles ainsi que de Rose çe serait gentil...

Capo saluat les personnes présentent et couru aux portes de la ville!

sofio51 a écrit:
elle avait senti un leger mal comme un pincement puis tout s'etait embrouillé, sa tête avait touché le sol en tombant, depuis ce n'etait que brouhaha.....

A present elle se sentait menacée, elle essaya de se débattre repousser ses mains, quelqun en voulait a sa vie et essayait de l'etouffer, elle cherchait son arme sur le coté de sa hanche mais son corps ne répondait que tres peu et ses sens semblaient si lent....

Puis on lui parla penché au dessus d'elle une voix d'homme, seuls quelques mots lui revenaient la coba....

Puis elle sombra encore dans le profond sommeil du délire, sommeil peuplé de créatures noires, de souvenirs ancrés, tous venus la hanter...

Rosebecque a écrit:
Rose sortit doucement de sa léthargie…
Instinctivement il porta ses mains sur le ventre. Il remarqua qu’il était bandé, cependant la douleur était encore forte et ne pouvait donc s’assoir dans le lit. Il parcourut des yeux la pièce ou il se trouvait, tout d’abords le décor paraissait flou, puis son regard devint net… remarquant au mur de la salle une sainte croix, puis les fenêtres…. Il vit aussi les autres lits

Ou suis-je donc ?, ce n’est pas l’hospice de Polignac…. Murmuras t’il
Il sentit aussi comme un drôle de gout dans sa bouche…
Las des peu de mouvements qu’il pouvait faire, la fatigue le gagnant il se redormit légèrement.

Mahasiah a écrit:
Mahasiah s'approcha du lit de Rosebecque et s'asseya sur le bord.
Elle essuya doucement son visage avec un linge chaud et humide puis vérifia son bandage.


Bonjour messire Rosebecque, vous êtes à Murat. C'est un plaisir de vous revoir, bien que d'autres circonstances auraient été certainement plus agréables.

Elle chochotta plus qu'elle ne parla, regardant son visage un peu plus coloré que cette nuit, signe que le sang recirculait sans peine sous la peau.

jardin83 a écrit:
Le Sénéchal décida, dès qu'il avait pu de rendre visite aux blessés.

Il entra dans l'hospice et demanda au responsable si il était possible de rendre visite aux malades...

Rosebecque a écrit:
Rose ouvrit le yeux en entendant,

Citation :

Bonjour messire Rosebecque, vous êtes à Murat. C'est un plaisir de vous revoir, bien que d'autres circonstances auraient été certainement plus agréables.

Mon Dieu !! chuchotta t'il Murat... Tout maintenant lui revenait. Son départ de Murat, cette affreuse nuit et cette boucherie.. Ma charette pleine que je ne pourrait livrer... avant bien longtemps..
il essayas de s'assoire pris de panique... regardant cette femme dont le visage lui semblait plus ou moins familier...puis se rallongeas en soupirant.

TiTiNaTy a écrit:
Titi devait partir. Rose était maintenant entre de bonnes mains. Elle prit la direction pour partir quand Jardin arriva.

Bonjour Mon Sénéchal

Puis sorti sans arrêter sa marche.

rashella a écrit:
Rashella parti à l'hospice au galot voir son amour rosebecque.

Arrivé devant les portes d'entrée elle descendi et alla demander la chambre de Rosebecque...

Elle n'aimait pas les hospices car hospice rime avec précipice de la mort,

car on sait lorsqu'on rentre mais pas quand on en ressort.

Elle ouvra la porte de la chambre de Rose, elle le vi allongé sur son lit.

Rashella accourru à son chevet en pleurant de joie.

Oh mon amour que tu m'a fait peur.....je t'aimeeeeee.

Rosebecque a écrit:
Rose se retourna lentement et vit Rashella.
Il sortit une main d'en dessous les draps
Et lui tendit...

Toi ici ???!!!
Il esquissa un sourire malgré la douleur qui le tenaillait...
Rose se rappelait aussi maintenant le coup de tête Rashella et de ce qu'ils avaient convenus avant cette sale nuit...

Il la regarda longuement... sourit en voyant son foulard violet
Je suis heureux de te voir...
Assis-toi près de moi...

rashella a écrit:
Rashella s'assoie sur le bord de son lit en le regardant droit dans les yeux...

des larmes commençères à couler sur ses joues elle ne pouvais s'empêcher de repenser à tout le mal qu'elle lui avait fait .

-"Mon amour, je suis heureuse de te voir, de te sentir, je suis désolé pour tout ce que j'ai pu te faire subir".

Rashella se pencha délicatement sur lui pour l'embrasser.

-"Tu m'as manqué mon amour".

Elle lui sourit en lui carressant le visage.

Rosebecque a écrit:
Rose sentit les mains chaudes de rashella sur son visage, il en était heureux, pris fronca un peu les sourcils et lui chuchottas
"Alors dis-moi... qu'en est'il aujourd'hui ? il auras fallut que je soit mourant ?"
Il se mit a toussotter, son ventre se crispas et la douleur fût plus forte..

Mahasiah a écrit:
Mahasiah avait fermement empêché Rosebecque de se lever et lui expliqua son état.
Elle s'effaça à l'arrivée de Rashella en lui conseillant de ne pas rester trop longtemps et sorti.

rashella a écrit:
"Alors dis-moi......qu'en est il aujourd'hui? il auras fallut que je soit mourant?"

A ces mots Rashella se mis vraiement à pleurer de peine cette fois pour l'avenir de leur couple.

Elle le fixée toujours avec ses yeux larmoyant et lui dit:

-"J'ai fait une erreur de parcour, pardonne moi, je serais toujours là pour toi mon chèri, je ne te quitterais plus jamais".

Lui pris tendrement la main et l'embrassa avec tout l'amour qu'elle pouvais lui donner.

Mahasiah a écrit:
Mahasiah avait fermement empêché Rosebecque de se lever et lui expliqua son état.
Elle s'effaça à l'arrivée de Rashella en lui conseillant de ne pas rester trop longtemps et sorti.

worwick a écrit:
Un pigeon arriva à l'hospice de Murat.

Citation :
Ma lance et moi partons ce jour de Clermont pour récupérer Messire Rosebecque à l'hospice. Cet ordre m'est parvenu de l'etat major du duché ce jour.
Nous l'escorterons donc des demain soir vers Polignac pour qu'il puisse être soigné parmi les siens.

A bientot.

Sergent Worwick , responsable de la garnison de Murat.

rashella a écrit:
Rashella passe sa main tendrement sur la joue de rose puis lui sourit.

Mon amour je dois repartir maintenant pour que tu puisse te reposer .

Rashella se lève lentement du lit jette un dernier regard vers son amour et franchi la porte.

Par retrouver son cheval et s'apperçoit que dans la présipitation, elle ne l'avait même pas attaché.

Heureusement il était toujours là, sagement immobile prés de l'entrée de l'hospice.

Rashella met son pied dans l'étrié, monte sur sa selle et prend la route pour rejoindre une taverne.
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MessageSujet: Re: [RP] Les Hospices de Murat (4)   [RP] Les Hospices de Murat (4) Icon_minitimeSam 1 Déc - 12:54

Rosebecque a écrit:
Rose lut le parchemin de la garnison de murat...
Son visage s'éclairas.. enfin !! je vais rentrer chez moi... pensas t'il
rassuré de cette missive, il pouvait se s'endormir... pensant à l'avenir avec rashella...
Il l'as regardas une dernière fois avant qu'elle ne parte, en lui annoncant la nouvelle...
a demain mon ange...
La tête commencant a lui tourner, il se rallongeas sur son lit en voyant partir rashella puis s'endormit...

Mahasiah a écrit:
Mahasiah laissa les blessés aux soins de Sophonxe et sortit dans l'air frais et matinal de Murat.

Elle arpentait les rues étroites sous le regard surpris de quelques badeaux, voyant sa robe et ses mains tachées de sang.

Entrant rapidement dans l'auberge où elle louait une chambre, elle demanda à ce qu'un bain chaud lui fusse préparé.

Sophonxe a écrit:
Sophonxe, occupée au chevet de Sofio, vit entrer dans les hospices une jeune femme qu'elle ne connaissait pas - quoique, ne l'avait-elle pas vue à l'office dimanche dernier ? - et qui se présenta comme étudiante en médecine.

** Et bien! Elle tombe à point! Mais où sont donc passés tous les médecins habituels des hospices? **

La jeune femme fut suivie de peu apr deux autres, qui transportaient maladroitement et péniblement un homme inconscient, à la chemise tachée de sang.

** C'est la journée! Que ce passe-t-il donc sur les routes en ce moment?**

La jeune femme prit la direction des opérations avec un savoir faire manifeste et l'abbesse s'appliqua à suivre au mieux ses directives. Enfin, les deux blessés soignés, pansés et endormis, elle put s'assoir un instant pour se remettre des ses émotions. Elle remarqua à peine les diverses visites faites aux blessés par leurs proches.

Rosebecque a écrit:
Rose apprit la nouvelle avec stupéfaction...
Il était toujours intransportable...
"Me voila donc coincé a Murat pour un bon moment" pensas-t'il
Malgré son bandage il put s'assoir enfin dans son lit, les
douleurs commençant à s'estomper.
Par une fenêtre entre ouverte il entendit parler d'un concours de
tir a l'arc.
Jeudi ? ma foi s'il l'on me laisse au moins sortir un peu..
j'enverrais donc une missive pour m'inscrire, cela occuperas mes journées..


Il cherchas du regard si l'abbesse ou autres soignantes étaient la pour pour lui donner réponse...

Sophonxe a écrit:
Sophonxe qui s'affairait auprès des différents malades entendit Rosebexque qui gromelait entre ses dents en regardant dehors.

Jeudi ? ma foi s'il l'on me laisse au moins sortir un peu..
j'enverrais donc une missive pour m'inscrire, cela occuperas mes journées..


"Messire, je doute que votre blessure vous permette de bander un arc pour le moment, mais je vais me renseigner pour savoir si vous pouvez aller assister au tournoi, en spectateur, pour vous divertir un peu."

rashella a écrit:
Rashella ouvra les portes d'entrées puis ce dirige vers la salle des blessés de

l'hospice, elle jetta un oeil sur quelques blessés de guerre qui gémissaient

et devant l'horreur des corps à demi décharnés, Rashella tourna le regard
de l'autre côté. :?

rashella a écrit:
Rashella s'aprocha de son amour qui avait les yeux fermés et lui déposa un

tendre baisé sur le front.

Puis elle lui chuchata à son oreille "coucou, mon amour". Smile

Rosebecque a écrit:
rose ouvrit les yeux et la regardas...
s'assoie sur le lit en se tenant le ventre.

bonjour mon ange...
pff tu vas bien ? Moi bof, ils veulent pas que je fasse le concours de tir a l'arc...

rose prit la main de rashella.... en signe de dépit...et lui chuchottas pour ne pas reveiller les autres ...Alors ta nouvelle chemise ? tu l'a bientôt ?
lui sourit et lui embrasse la main.
je veux que tu soit belle...

rashella a écrit:
Rashella senti les mains chaude de rose prendre les siennes, elle se senti bien de le sentir vivant et surtout prés d'elle.

Elle lui sourit et lui dit:

-"Oui mon amour, j'ai commendé ma chemise, je pense l'avoir pour la semaine prochaine si tout va bien".

Le regarda, un peu inquiète devenir tout pâle:

-"Mon chèri, tu devrais t'allonger...tu ne vas pas bien?de toute façon je vais te laisser te reposer".

Elle se leva, lui fi un baisé sur la bouche puis se dirigea vers la porte

Rosebecque a écrit:
aux paroles de rashella, il lui répondit :
Nan, nan ca vas enfin....

le visage devenu de craie, il se rallongeas en regardant partir rashella et en fermant les yeux, lourd de fatigue...

Rosebecque a écrit:
Rose avait passer une bonne partie de journée à ruminer.
Ne voyant personne, il prit son gambison au pied du lit, l'enfilas rapidement avant de regarder si personne ne venait voir son bandage que, du coup il s'était refait tout seul..
Il se levas, ouvrit la porte doucement pour ne pas qu'elle fasse de bruit. Il jetas un coup d'oeil a droite, puis à gauche...

"héhé personne... vite au pas de tir..."
se tenant le ventre mais souriant, il s'échappas des hospices un petit moment...

Rosebecque a écrit:
il revint du pas de tir en silence, cachas l'arc sous le lit,
et fît comme si de rien n'était...
remît le gambison au pied du lit en sifflottant... et se retenait de ne pas éclater de rire que personne ne l'ai vu...
se mît la main sur le ventre en se retenant de tousser...
se rallongeas lentement en soupirant.

rashella a écrit:
Rashella prépara un panier avec du saucisson d'âne, du pain frais et un pichet de vin et parti en direction de l'hospice .

Rose lui avait souvent parlé de l'alimentation trés surveillé et surtout trés légère de l'hospice.

Elle descida de lui apporter un peu de vie de l'extérieur aprés l'avoir discimulé sous une câpe elle pris la direction de l'hospice.

Arrivé à destination elle regarda de chaque côté pour bien voir si personne ne la surprennais surtout avec un panier aussi bien garni. :wink:

Elle poussa la porte d'entrée de la pièce ou ce trouvait Rose et s'avança prés de lui puis lui chuchota:

-"Bonjour mon amour, je t'ai amené une petite douceur de chez nous".

Tout en lui faisant un grand sourire lui tendis le panier. Very Happy

Rosebecque a écrit:
rose venait de se reveiller quand il vit arriver Rashella
En voyant le panier, il ne pût s'émpêcher de prendre
un air complice et malicieux.
il attiras le panier et Rashella vers lui
Il lui sourîas et se jetas sur le saucisson qui sentait si bon sous un torchon de lin

" bonjour mon coeur.. et merci.."
Il croquas rapidement dans le saucisson et la miche de pain puis dit a Rashella
"Sauve toi vite avant que quelqu'un ne vienne et ne voit le panier"
et il l'embrassa
tendrement...

rashella a écrit:
Rashella s'assit sur le lit de Rose en lui souriant et lui dit:

-" Celà m'est égal mon chèri......par contre j'ai appris que tu était allé au concours de tir à l'arc!". Very Happy

Lui fi un clin d'oeil et repris:

-"Je t'aime mon amour, je ne veux que ton bien mais ce n'était pas bien prudent surtout avec tes blessures ouvertes, maintenant promet moi que tu ne bougera plus jusqu'a ta sorti de l'hospice, je ne veux pas te perdre".

Rashella l'embrassa et se leva puis parti vers la sortie.

Rosebecque a écrit:
Rose regardas Rashella partir en souriant. il prit le panier et le
glissa dessous le lit à coté de son arc et des flèches
et laissa retomber le drap bien bas pour cacher le tout.
se rallongeant, il ne pût s'empécher de penser
"ca vas devenir une véritable caverne d'ali-baba".
il se mît à éclater de rire en posant une main sur sa bouche
pour ne pas faire trop de bruit..

Sophonxe a écrit:
Sophonxe arriva aux hospices pour sa tournée quotidienne. Elle devait distribuer les repas, apporter des paroles de reconfort, ou une oreille patiente à tous ceux qui en avaient besoin. En se dirigeant vers le centre de la grand salle, elle jeta un regard amusé sous le lit de Rosebecque, où un large panier d'osier, débordant de victuailles, avait rejoint l'archer qu'elle avait déjà remarqué la veille.

** Notre patient se porte de mieux en mieux. Nous allons peiner à le garder plus longtemps ici!**

rashella a écrit:
Rashella s'apprète à rendre visite à son rose avec un nouveau cadeau caché sous sa câpe.

Arrivé à l'hospice, la crainte de voir les infirmières fu plus forte encore

comme un enfant aillant chipé dans la boite de bonbon se cachant du

regard de ses parents. :?

Rashella se fofila sans un bruit jusqu'à la salle ou son amour l'attendait frappa la porte d'entrée et se dirigea en silence prés du lt de rose.

Aprés lui avoir fai un gros bisou elle lui dit tout bas:

-"Regarde se que je t'ai apporté!"

Sort de dessous sa cape un magnifique cuissot de jambon sec! Very Happy

Elle lui glissa sur son lit....

Je dois te quitter mon amour mais je revendrais vite :wink:

Rashella lui fi un tendre baisé et s'en alla.

Rosebecque a écrit:
rose vït arriver rashella toute pleine de joie, quand il vît le jambon cru explosa de rire en lui disant...
ca fait beaucoups la !! se mît a sourire
heu,.., bon, je vais pas trop mal ca fait une semaine que je suis ici..
Rashella prît le panier en dessous du lit, Rose ramassas son arc et ses flêches.. et le jambon sous le le bras
tout deux se dirigerent dicrètement vers la sortie..

Sophonxe a écrit:
Arrivant de l'église, Sophonxe pénétra dans les hospices. Une douce chaleur y règnait, et faisait en partie oublier le froid glacial de l'extérieur. En cette rude période, les salles étaient pleines. Les vagabonds, habillés de quelques guenilles trouées, venaient y trouver chaleur et nourriture sans lesquelless ils ne survivraient pas longtemps. Et la salle des malade s'était rapidement emplie de villageois pris de fièvre, de toux et autres maux de poitrines engendrés par le mauvais temps.

L'abbesse, sitôt arrivée, mis la soupe à chauffer dans un vaste chaudron et profita du temps de la cuisson pour faire le tour des salles, adressant à chacun un mot d'encouragement ou de réconfort.

Enfin, une agréable odeur de légumes se répendit dans le bâtiment et Sophonxe commença à distribuer à chacun un grand bol de soupe accompagné d'une épaisse tranche de pain. Elle aurait bien ajouté un peu de viande, pour redonner un peu de force à tous ces pauvres gens, mais elle n'avait pu en trouver à un prix raisonnable au marché ce matin là...

Ce n'est qu'en fin de matinée, épuisée, mais le coeur léger du travail accompli, qu'elle sortit des hospices et reprit le chemin du presbytère.

Paulhaguétois a écrit:
poursuit toujours Lalie

il la vue partir en direction des hospices il court trés vite espérant arriver avant elle

il entre
pourvu qu'il est révé elle ne peut pas être ici allons !!!

des vagabonds dorment entassés les uns sur les autres...ils sont sales et puants...
des malades aussi se reposent....

ah là là songe-t-il la mairie ne donne pas assez à notre abbesse mais tant de misère , Mon dieu que de misère !!!

Malgrès la douce chaleur du lieu, il frissonne

Il ressort des hospices à la recherhce de sa proie...

il la voit au loin, prêt du bureau de l'UNIT, ouiiiiiiiiii elle a tourné à gauche , je suis sot !!!!! Et on a les clefs tous les deux...

eullallie a écrit:
Haletante, Lalie court toujours, evitant Paulh de justesse...

Elle se dirigea vers le bureau... les clés... ou avait-elle mis ces satanées clés....
Elle fouilla ses poches... au fond de l'une d'elle, elle trouva cette précieuse clés... La clé du paradis?


caravi a écrit:
Ayant quelque vergogne à n'aller aux Hospices que pour y prendre des remèdes, et surtout pour un animal , Caravi s'attacha donc à faire une distribution de pain et de fruits secs aux miséreux qui y logeaient presque à demeure il faut bien l'avouer.

Elle n'avait guère le temps de préparer une soupe, mais heureusement du pain était déposé tous les jours derrière la porte d'entrée par des boulangers prévenants.

Et puis des noix, des noisettes, c'est aussi fortifiant que du chou ou des navets (et en plus c'est meilleur !)

Mais c'est justement un beaume à base de chou et d'achillée millefeuille qu'elle pris dans le bureau de l'aphoticaire. Elle en pris quelque autre, en cas d'infection.

Anasthasia a écrit:
Anasthasia arriva avec des ami(e)s qui l'aidèrent à porté Jema jusqu'aux Hospices! Il n'y avait aucun mouvement de sa poitrine, qui aurait montrer que de l'air passait dans ses poumons.

Anasthasia était inquiète! Beaucoup l'était! C'était un ami, un soldat...

Arriver devant les portes, ils firent haltes! Anasthasia poussa les lourdes portes. Personne en vu! Elle se mit a crier, espérant que quelqu'un entendrait son appel!


"Venez nous aidez, je vous en prie!!!!!!!!!!! C'est Jema..."

Elle retourna près du petit groupe. Elle regarda Jemapeleqqun... Elle voulait qu'il vive!

Sophonxe a écrit:
Sophonxe distribuait de la soupe chaude aux pensionnaires des hospices, lorsqu'elle entendit crier au dehors.

"Venez nous aidez, je vous en prie!!!!!!!!!!! C'est Jema..."

Elle laissa tomber sa louche dans la marmite ** mince, quelle imbécile, je vais peiner à la récupérer sans me bruler les doigts ** et sortit voir ce qui se passait. Dehors, plusieurs personnes entouraient un homme visiblement inconscient.

"Entrez mes enfants, je vous montre un lit où vous allez pouvoir allonger votre ami. Que lui est-il arrivé?"

Anasthasia a écrit:
Anasthasia vit Mère Sophonse.

"Entrez mes enfants, je vous montre un lit où vous allez pouvoir allonger votre ami. Que lui est-il arrivé?"

Anathasia reprit Jema avec ses amis, ils suivèrent Mère Sophonse. Ils déposèrent Jema sur un lit.

"Ma Mère, je ne sais pas, ce qui c'est passé! Aidez le je vous en prie!!!!! Je lui rendait visite quand je l'ai trouvée ainsi."

Sophonxe a écrit:
Sophonxe commença à desserrer les vêtements du malade et à l'examiner, tout en faisant un signe de la tête aux médecins présents pour requérir leur assistance.

Le visage de Jemap était très pâle, ses lèvres presque bleues, et sa poitrine bougeai à peine. L'abbesse commença à la frictionner et demanda qu'on apporte des bouillotes en attendant qu'un médecin pos un diagnostic et décide d'un traitement.

Somara a écrit:
Somara entra doucement afin d’offrir ses service, elle connaissais bien les soins a prodiguer, elle avais eu de l enseignement de par ses parents, mais n’osais point s’imposer

Sophonxe a écrit:
Sophonxe était en train de saluer Jepapeleqqun qui se portait beaucoup mieux et quittait les hospices lorsqu'une jeune femme pénétra dans la grande salle, l'air un peu perdue. L'abbesse s'approcha d'elle.

"Bonjour ma fille, puis-je faire quelque chose pour vous aider?"
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MessageSujet: Re: [RP] Les Hospices de Murat (4)   [RP] Les Hospices de Murat (4) Icon_minitimeLun 14 Jan - 20:11

Somara a écrit:
Toute gêner elle avança vers lui mais le regard pétillant et ouvert


Bonjour a vous , et bien je viens offrir mes service en tant que soignante ou aide soignante...J' ai toujours aider a soigner avec mes parent dans mon ancien village ,et je m ennuie de ce contact humain et surtout rendre service aux gens qui m' entoure.



Relevant le visage , elle riva son regard au siens attendant une réponse.

Sophonxe a écrit:
"Et bien ma fille, toutes les bonnes volontés sont les bienvenues. Vous trouverez dans cette première salle les plus démunis, et dans la deuxième les malades et blessés...Pour ma part, je dois vous laisser, j'ai fort à faire...."

Et l'abbesse, après avoir montré les lieux à la jeune femme, sortit des hospices.

Asa a écrit:
Les pavés résonnaient sous le pas saccadé des chevaux. Les murs épais des demeures aux alentours renvoyaient le bruit amplifié aux deux cavalières qui s’enfonçaient dans le village. Asa s’arrêta à un croisement qui donnait sur deux rues grises. La foule devenait de plus en plus nombreuses autour d’elles et des regards étranges se posaient sur elles. Asa tenait toujours le corps d’Estefan contre elle et son pansement se couvrait de nouveau de sang. La jeune femme posa son regard gris et glacé sur Draguione qui gardait contre son cœur le petit. Il s’était endormi et son visage était empreint d’une tristesse brûlante. Un voile de douceur effleura les traits de la cavalière. Elle s’adressa alors à son amie.

« Dame Draguione, allez donc cherchez une auberge pour vous et le petit. Prenez du repos vous en avez besoin. Quant à moi, je vais tenter de trouver un médicastre. »

De nouvelles larmes brillèrent au fond des abîmes de son âme. La douleur se faisait plus forte de minute en minute. Le froid mordant l’emplissait dévorant son esprit. Elle tenta de retrouver son calme et de taire ses cris de souffrance. Son regard se posa sur la foule puis sur les bâtiments alentours. Draguione la salua et s’enfonça dans la rue à sa gauche. Asa l’observa partir puis, resserrant son étreinte autour d’Estefan, continua sa recherche au travers de la ville. Les gens tout autour étaient joyeux, discutant à vive voix des dernières nouvelles du village. Des odeurs de bois et de bière s’échappaient des tavernes environnantes. La jeune femme fit avancer son cheval lentement. Bientôt, un immense bâtiment se dressa sur son chemin. Elle crut y reconnaître un lieu de soin. Un espoir vint effleurer son regard et elle mit pied à terre. Ses doigts caressèrent avec douceur le visage de son aimé.

« Tenez bon… »

Asa tenta de le caler sur la selle du mieux qu’elle put et s’empressa de gravir les quelques marches qui la séparaient de la porte. D’un geste vif, elle frappa deux coups brefs.

* Faites que quelqu’un soit là… Faites qu’on m’ouvre…Par Aristote *

Elle patienta lançant des regards inquiets vers Estefan toujours évanoui.

Somara a écrit:
Somara étais entrain de changer un leger pansement quand une femme arriva en hurlant... une personne blesser a ses cotée .

Elle s excusa rapidement auprès du jeune blesser , et accourue vers la dame paniquer!


Dame Dame je vais vous aidez , attendez !! déposer le ici a terre ne le bouger plus .. il saigne trop et dite moi clairement ce qu' il a !

Asa a écrit:
Asa était retourné auprès de son cheval. Estefan s’était courbé vers l’avant. La jeune femme lui caressait tendrement les cheveux, effleurant doucement la plaie sous le pansement. Soudain, une femme poussa la porte de bois massif et s’avança vers elle. Asa se retourna. Des larmes brillaient profondément en elle. Son visage était ravagé de douleur et toute son âme hurlait. Cependant, elle se tenait droite, le regard gris glacé posé sur la nouvelle venue. Sa voix était ferme, cassante. Elle se dirigea vers la jeune femme et la salua. Elles se retournèrent toutes deux vers la monture et portèrent Estefan. Doucement elles l’emmenèrent à l’intérieur. La jeune femme lui montra une paillasse sur lequel elles le posèrent délicatement. Asa se redressa, son regard rivé sur le corps de celui qu’elle aimait.

« Il a fait une chute de cheval. Sa teste a heurté une pierre saillante qui lui a causé une plaie profonde. J’ai appliqué nettoyé les chairs à l’alcool de vie et appliqué un cataplasme de souci. Les linges de son bandage en sont également imprégnés. Cependant, il lui faudrait des sels afin qu’il revienne à lui. Une cautérisation serait peut estre également de mise… »

Tout en parlant des larmes s’étaient mises à couler le long de ses joues. Elle savait que désormais il serait soigné par qui de droit. Sa souffrance se répandait dans ses veines brûlant toutes forces. Elle ne put la retenir et celle-ci s’épancha par ces larmes amères. Elle se tut observant la jeune femme s’affairer autour d’elle. En tant qu’herboriste, elle savait quoi faire mais ses mouvements se refusaient à elle. Elle recula de nouveau. Elle se sentait si faible si…Des nausées la ravageaient, ruinant son esprit et son corps.

Somara a écrit:

Hochant la tête doucement a ses propos et a l explication de la situation , Somara repris le contrôle de la situation et ^pris par les épaule la dame en pleure et la fit asseoir un peu plus loin afin qu elle se calme.

Puis doucement Somara regardan de plus prêt la blessure de l homme allongé . La jeune Asa avait bien travailler , la plaie étais propre ne restais en effet qu' a cautérise la plaie. Et heureusement pour elle et pour lui il étais inconscient donc il fallais en profiter .




Dame je vais cautérisé la plaie , et profiter de son inconscience.. afin de limiter la douleur. Donc rester plus loin afin de ne pas vous rendre encore plus malheureuse... faite moi confiance j en ai fait plusieurs fois.

Somara pris sa trousse et parti chercher ce qui lui manquais , bien sur peu de chose elle avais besoin a part une lame bien propre et du feu... afin de la faire chauffer a devenir rouge.

Délicatement elle coupa les cheveux de l homme ,au pourtour de la plaie afin de bien la visualiser... profonde etais la plaie et assez large .

Des yeux elle chercha la presence de chandelier afin d y mettre la lame , et trouvant celle ci sur la table d' a coter elle l approcha d elle et y déposer la lame .
Quelque minute par la suite la lame bien rouge ... Somara étais fin prête a Cautériser la plaie .

Elle pris la dague entre sa main gauche et de la droite fit en sorte de bloquer tout mouvement au cas que celui si ne ce reveille..
Et d un geste assurer déposa la lame de tout son long sur la plaie quelque seconde.
Une odeur affreuse s' en dégagea... et elle retira aussitôt la lame . Regarda le travaille fait .
Le sang ne coulais plus... seul une petite fumer pouvais se voir .


Lentement Somara mis sur la plaie cauteriser une pommade et pansement afin de limiter l infection.

Puis doucement elle s assis sur le lit prenant la tête de l homme sur ses genoux et lui glissa du sel de reveille sous le nez..




Anasthasia a écrit:
Ana arriva ouvris a coup de pied la porte.

AIDEZ MOI!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Voyant personne qui répondait elle entra.

OH YA QUELQU'UN? BON SANG BOUGEZ VOUS!!!!!

Titi était dans ses bras....

Somara a écrit:
Anasthasia a écrit:
Ana arriva ouvris a coup de pied la porte.

AIDEZ MOI!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Voyant personne qui répondait elle entra.

OH YA QUELQU'UN? BON SANG BOUGEZ VOUS!!!!!

Titi était dans ses bras....



Oui Oui J ' ARRIVE Somara repondi.. et elle arriva en courrant et elle vu un petit corps dans ses bras

Parler Parler que ce pase t ' il ?

et elle approcha de la femme les bras deja tendu pour aider

Estefan a écrit:
Chante et danse, tournois autour de moi encore…pourquoi ne me laisse tu pas t’attraper, viens ici…
Tu ris, pourquoi ris-tu ainsi ? Cesse de courir, cela t’amuse ? Te suivre…mais ou m’emmènes-tu ?....là-bas…c’est où là-bas….on est heureux, on souffre plus…celle que j’aime….Judith ?....Judith est là-bas ? Elle m’attend ?....Judith….

AAAAaaahhhh, envie de hurler !!! Quelle est cette douleur ????? MA TETEEEEE !!!!!
Arrête, arrête c’est horrible, essaye de crier mais rien personne ne l’entend !!!! Et cette odeur !!!! Ca suffit !!!!! laissez moi !!!!!

Asa, ASAAAAA, il fait noir, où est cette bulle de bien être, ici j’ai mal, j’ai froid, ou est Judith ?
Asa, pourquoi, ce nom qui résonne ? Trop de question, trop de douleur, fatigué…laissez-moi….Asa…As…a…

Anasthasia a écrit:
Une jeune femme arriva.

Parler Parler que ce pase t ' il ?

C'est Titi!!! Je 'lai trouver ainsi chez elle.... Aidez-là. Je veut pas, non....

Ana pleura sur le corps de Titi.

Asa a écrit:
Asa se laissa conduire. La peur, la souffrance la ravageaient. Elle s’assit lentement sur la chaise qui lui indiqua la jeune femme et cacha son visage dans ses mains. La réalité l’assaillait de toute part, accompagnée de son lot de craintes. Son esprit en était saturé. Elle tenta de respirer profondément, recherchant le calme qui l’avait habité ces quelques temps. Elle ferma les yeux.

Des images lui revinrent lentement en mémoire. Dansantes sous les lumières diffuses de son âme, elles se dérobaient pour mieux s’imposer. Elle se retrouva face à un lac où brillait l’éclat joyeux d’un soleil de printemps. Ses cheveux bruns lui cascadaient sur le visage tandis qu’elle s’avançait en courant dans l’eau. Un homme la poursuivait le sourire aux lèvres. Son visage tendre la fixait, empli de tendresse. L’image disparut pour laisser place à une seconde vision. Un âtre, des flammes répandant une douce chaleur. Un châle sur les épaules, son regard se perdait dans les langues brûlantes. A son doigt brillait un anneau d’or. Ses larmes coulaient.

Dans sa réalité de Murat, Asa secoua la tête retenant un petit cri. Sa main se crispa sur son ventre encore plat et ses larmes s’écoulèrent.

Un autre moment lui revint. Une chaude soirée d’automne. Des lampions par dizaines concurrençant les étoiles. Une musique douce et mélancolique. Des souvenirs. Soudain, au milieu de tout cela, une étincelle, étrange et pourtant vive au milieu du chaos de son âme. Un visage, un regard, un battement de cœur. Autre endroit, autre temps. Un nouveau sentiment avait pris place en elle. Elle savait qui il était, elle savait ce qu’il représentait. Son avenir…son espoir…

La jeune femme se leva. Des larmes ruisselaient sur ses joues froides. La jeune médicastre était sortie sans qu’Asa s’en aperçoive. Elle s’approcha d’Estefan. La plaie avait été cautérisée et un linge reposait sur sa tête. Elle attrapa le linge le déchira afin d’en faire une bande et l’enroula méthodiquement autour du crâne de l’homme. Elle sortit une fiole de sa besace toujours en travers de ses épaules et en imprégna le linge. Elle rangea alors le flacon et se laissa tomber à genoux aux côtés d’Estefan. Tendrement, elle posa sa tête sur son torse et se libéra de sa douleur. Ses cris de souffrance retentirent au travers du bâtiment mais elle n’en avait cure. Qu’on le lui rende, voilà tout ce qu’elle souhaitait… Qu’on le lui rende, par pitié…Elle prit la main de son promis dans la sienne et la serra.


« Je vous en prie…Estefan…je vous en supplie, revenez moi…Que vais-je devenir sans vous ? Vous estes ma vie, mon avenir, mon espoir en ce bas monde. Je vous en prie… Aristote vous recevra bien assez tost, mais point maintenant…Mon amour… »

Ces mots se perdirent au fond de sa gorge et elle resta ainsi prostrée sur le sol glacé des hospices.

cloclo a écrit:
Clothilde avait préparé une grosse marmite de brouet.
Elle en avait porté à Manon, la jeune Nourrice de Murat, nouvellement installée.
Elle porta ensuite le restant aux hospices de Murat, pour les malades.

Lorsqu'elle poussa la porte, elle écarquilla les yeux de surprise et d'inquiétude en voyant Ana pleurer en tenant Titi contre elle, visiblement inconsciente.

Clo se dirigea vers ses Amies et demanda à Ana :

Que se passe-t-il ? Qu'est-il arrivé à Titi ??!!!!
Ana semblait paniquée, Clo était très inquiète !!
Elle se tourna alors vers Somara.


Savez-vous ce qui est arrivé à Titi ? Dites-moi !! Dites-moi !!
Vous me reconnaissez, Dame Somara ? Je me nomme Clothilde, nous nous sommes rencontrées en taverne.

A ce moment, un cri de douleur retentit quelques lits plus loin.
Instinctivement, Clo tourna la tête et vit une femme agenouillée auprès d'un homme tête bandée... Elle ne connaissait pas la jeune femme, mais elle reconnut l'homme blessé pour l'avoir lui aussi croisé en taverne, quelques semaines auparavant.
* Estefan !! *
Clothilde le savait ami d'enfance des Dames Eullallie et Celeste...
Elle songea :
* Il semble grièvement blessé... Il faut que je prévienne Lalie et Celeste... je suis certaine qu'elles aimeraient être prévenues... *
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MessageSujet: Re: [RP] Les Hospices de Murat (4)   [RP] Les Hospices de Murat (4) Icon_minitimeVen 18 Jan - 20:19

cloclo a écrit:

Clo, toujours par monts et par vaux, avait toujours sur elle parchemin, plume, bâton de cire, et bouteille d'encre. Ainsi était-elle toujours en mesure de prévenir Son Epoux d'un contretemps éventuel. Il était tellement attentionné et amoureux, qu'elle savait qu'un retard de son épouse l'inquièterait.

Clo sortit donc de sa besace un parchemin qu'elle coupa en deux parties.
Elle s'installa sur un lit inoccupé, et rédigea à la hâte deux missives.

Citation :

Ma chère Lalie,
Je me trouve actuellement aux hospices de Murat, où je portais du brouet aux malades.
J'y ai eu la très mauvaise surprise d'y découvrir notre amie Titi amenée en urgence, inconsciente...
et également...
Estefan, ton ami d'enfance... Il est visiblement grièvement blessé à la tête...
Je n'ai pour l'instant pas de renseignements plus précis à te communiquer, mais j'ai songé que tu aurais souhaité être prévenue... Aussi c'est ce que je fais immédiatement...
J'espère pouvoir te donner des nouvelles meilleures d'ici à quelques heures...
Je t'embrasse,
Clo.

Citation :
Dame Celeste,
Permettez-moi de vous adresser ces quelques lignes pour vous annoncer une nouvelle fâcheuse. Il me semble que Messire Estefan fait partie de vos amis proches, or... il se trouve actuellement aux Hospices de Murat, visiblement blessé assez grièvement à la tête. J'ai songé que vous auriez souhaité être prévenue... Je n'ai pour l'instant d'autres renseignements à vous fournir, mais me permettrai de vous tenir au courant de l'évolution de son état.
Pouvez-vous me donner des nouvelles de Son Altesse ? Mère Sophonxe nous a appris dimanche que son accouchement avait été difficile... Je prie de tout coeur Aristote de l'aider.
Respectueusement vôtre,
Clothilde de St-Nicolas-les-Colombes.

Clothilde roula les deux parchemins, les scella puis alla vers Ana et lui dit :

Mon Ana, j'ai deux missives urgentes à envoyer... Je revins tout de suite. Prends bien soin de notre Titi...

La jeune femme regagna rapidement son domicile et chargea sa pigeonne voyageuse de porter à Aurillac le parchemin pour Lalie.
Puis elle manda un jeune coursier, qu'elle avait l'habitude d'employer pour distribuer son courrier de Présidente du Comité des Festes. Elle lui confia la missive pour Dame Celeste, et lui glissa à l'oreille le nom du village où celle-ci se trouvait...
Clo soupira en songeant qu'il n'y serait pas rendu avant la nuit tombée...

Anasthasia a écrit:
Clo venait d'arriver. Ana la regarda s'approcher d'elles. Clo lui demanda ce qui c'était passer. Mais Ana n'arrivait plus à parler, elle tenait Titi... La gorge serrer, elle regarda Clo.

Un cri se fit entendre... Clo revint vers Ana.


Mon Ana, j'ai deux missives urgentes à envoyer... Je revins tout de suite. Prends bien soin de notre Titi...

Elle réussit a lacher, un faible.


Ok, ma Clo. je prend soin de Titi!

Somara a écrit:
Citation :
Savez-vous ce qui est arrivé à Titi ? Dites-moi !! Dites-moi !!
Vous me reconnaissez, Dame Somara ? Je me nomme Clothilde, nous nous sommes rencontrées en taverne

Oui Oui je vous reconnais Dame ! Mais non je ne sais pas elle, est arriver ainsi en criant, demandant de l aide, la petite dans ses bras inconsciente... mais elle en dit rien...

Je vais l examiner...rapidement.
regarde la femme coller le corps inconscient sur elle même
des... que celle ci me laissera la prendre...

regarde la jeune femme en larme attendant réaction et réponse Somara caressais la joue de la femme ,essayant de voir et de comprendre son inconscience ,et parlant doucement a la jeune femme en etat de choc..

cloclo a écrit:
Clo se dépêcha de faire l'aller-retour chez elle, puis revint rapidement aux hospices où elle alla retrouver Ana, toujours au chevet de Titi...

Titi n'est toujours pas revenue à elle ?...
Dis-moi Ana, tu sais ce qui s'est passé ?

Anasthasia a écrit:
Ana regarda la jeune femme, qui était venue la voir.
Puis Clo revint!


J'étais partie...rendre visite à Titi...quand j'ai entendu un bruit... J'ai défoncé la porte de chez elle... et l'ai trouver insconciente...

Ana regarda la jeun femme, qui était dans ses bras. Elle 'narrivait pas à croire, que c'était Titi...

Somara a écrit:
Regardant la jeune femme, Somara de sa voix très douce et rassurante se présenta a elle.


Je ne peu rien faire si elle reste dans vos bras Dame, elle doit être examiner si je veut savoir, connaitre son mal..

Nous devons l allonger et lui retirer ses vêtements... afin de lui mettre une jaquette de fortune.. pour facilité le tout..

Voulez vous m ' y aider ?

Anasthasia a écrit:
La jeune femme s'approcha d'Ana.

Je ne peu rien faire si elle reste dans vos bras Dame, elle doit être examiner si je veut savoir, connaitre son mal..

Nous devons l allonger et lui retirer ses vêtements... afin de lui mettre une jaquette de fortune.. pour facilité le tout..

Voulez vous m ' y aider ?


Ok, je vous suis!
Euh je vous laisserais pour la jaquette, je reviendrai apres...

Ana s'avanca avec Titi, et suivit la jeune femme.

passionceleste a écrit:
[hrp : Pour Clo, merci, j’enchaîne ici, trop lent au Berry j’adapterais quand qq m’aura faire parvenir la missive/HRP]

(Sur les chemins)

Merlin fendait l’air à vive allure, peu de répit, course folle, cœur qui bat à tout rompre
Missive lue, elle demanda congé à son Altesse, sa décision était prise, trop de chose, trop de douleur, elle avait fait un choix, son Altesse l’avait comprit et respecté
Le coursier l’attendait, sa monture prête, ils partirent à vive allure, direction le BA
Ne s’autorisant que peu de halte, elle avait le coursier à une auberge pendant qu’elle continuait sa route, le cœur serré, battant à tout rompre, les souvenirs affluaient
Estefan, son premier émoi, beau et mystérieux, les moments de fou rire, de pleure et de soutien, tout repassait dans sa tête comme un film, un pressentiment, une angoisse sourde, non ! pitié pas lui ! accélère la cadence


(Murat)

Passe les premières habitations à brides abattues, l’hospice, saute de cheval, pas besoin de l’attacher, il ne s’éloignera pas
Grimpe les marches, pousse la porte, son regard se pose partout, des malades certains visages déjà croisés, quand, il est là, une femme est auprès de lui et pleure, l’étau de l’angoisse qui se resserre, s’approche, tombe à genoux, son regard juge de son état, rien pour la rassurer


Estefan….les sanglots dans la voix, sa tête qui vient se poser sur son torse

Le corps est froid, le souffle difficile, les larmes coulent à nouveau le long de ses joues, trop de larmes, trop de peine, trop de perte
Cette vie qu’elle maudit de lui reprendre tout ceux qu’elle aime, prend conscience de la jeune femme à ses côtés, redresse son visage ravagé par les larmes sur elle


Vous êtes damoiselle Asa ?

cloclo a écrit:

Tandis que Somara s'entretenait avec Ana, Clo dit à son amie :

Je vais passer rue de la forêt à présent : il faut absolument prévenir Robin !! A tout à l'heure...

En sortant des hospices, elle croisa Celeste qui arrivait au triple galop. Clothilde fut rassurée : son coursier Lambert avait réussi à la prévenir...
Clo la salua et ne trouva ensuite qu'à lui dire un simple :
Il est à l'intérieur...

Puis la jeune femme se dirigea vers la demeure de Robin, l'esprit anxieux...
* Quelle journée, Très-Haut... quelle journée...*

Asa a écrit:
Le temps s’écoulait inexorablement. Les minutes, puis les heures s’égrenèrent rythmées uniquement par les sanglots de la jeune femme. L’hospice était empli d’un silence glacé qui se répandait dans les âmes.

Asa avait fermé les yeux. Ces souvenirs se mêlaient à des visions terribles d’un corps que l’on met en terre. Le froid qu’elle avait si longtemps connu, régnait de nouveau sur elle, prenant possession de tout son corps. Des frissons la parcouraient. Son visage était livide, ses yeux rougis et brûlant. Des tâches rouge sang marbraient son teint morbide. Ses forces l’avaient quittée. Tout son courage, tout sa volonté de se battre disparaissaient sous les coups du destin. Elle frémit. N’avait elle vécu jusque là que pour connaître de nouveau la déchéance ? N’avait elle point droit au bonheur que tant d’autres goûtaient chaque jour ? Ses larmes s’écrasèrent sur la chemise d’Estefan. Elle n’osait bouger, n’osait se séparer de lui de peur de le voir s’en aller.


« Ne me quittez point Estefan…je vous en prie…je ne saurais survivre sans vous. Et nostre enfant ne pourrait grandir sans connaître un père tel que vous…Estefan… »

Sa voix était fragile, implorante. Elle ouvrit les yeux et leva la tête vers les cieux.

« Aristote, je vous en prie, laissez moi connaître ce bonheur. N’ai-je déjà pas tout donné pour vous ? N’ai-je déjà point sacrifié mon bonheur pour vostre volonté ? Je vous en prie, pas cette fois…pas de nouveau… »

Son souffle s’éteignit. Elle reposa sa tête contre lui et ferma les yeux. Sa douleur était trop forte, rongeant tout espoir en elle. Le temps passa.

Soudain, des bruits précipités lui parvinrent. Une femme d’une grande beauté entra dans la pièce et s’écroula à ses côtés. Des larmes lui mangeaient le visage. Asa posa sur elle son regard détruit. Elle ne savait qui elle était mais son air désolé lui faisait comprendre qu’elle était proche de son promis. Elle s’adressa alors à elle. Des mots…une personne lui parlait…Asa tenta d’éclaircir son esprit afin de comprendre ce qu’elle lui disait. Elle hocha lentement la tête. Oui…Oui, elle l’était. Sa voix s’était éteinte et elle ne put que lui faire ce signe, douloureux de la tête.

Zaloute a écrit:
Zaloute avait erré un moment dans les ruelles pavées et sales de la petite ville. Elle avait hésité devant l'Hospice, puis était descendue avec difficulté de son bai, toujours fringant, et l'avait confié, ainsi que les deux autres bestiaux, à un palfrenier morose au teint jaunâtre.

Elle pousse lentement les deux battants de bois de la porte et parcourt longuement la longue salle. Des gémissements étouffés s'élèvent parfois de couches blanches, mais l'atmosphère n'est pas si lourde. Zaloute décrispe ses épaules. Elle s'avance à pas mesurés, les yeux voletant de visage en visage, inspirant profondément pour se départir du fiel acide qui lui empesait la respiration. Elle elle l'aperçoit : Asa est plus pâle qu'Estefan, sa bouche toujours affreusement tordue, ses yeux grands et larges, leur gris jurant sur la teinte rougie de son oeil. Zaloute grimace, se reprend, se rapproche lentement.

L'air est tellement agglutiné autour du petit groupe qui s'est formé qu'il lui est presque impossible de mettre un pied devant l'autre.

passionceleste a écrit:
Elle avait posé la question plus par réflexe que pour en avoir la certitude
Elle l’aurait reconnue entre mille, tant la description qu’en avait fait Estefan en était la réplique parfaite
Son regard croisa le sien un court instant, cela lui était insupportable, le chagrin qui se reflétait dans ces yeux lui renvoyait l’image du sien

Se tournant vers son meilleur ami, son frère, elle passa sa main dans ces cheveux, son corps étendu sans plus le moindre mouvement, ou était ce regard pétillant et envoûtant, son sourire charmeur et sa voix chaude et ce rire si particulier et rare qui le caractérisait, dépose un doux baiser sur son front, emprisonne sa main dans la sienne, la tête se repose à nouveau sur son torse, épiant le battement de son cœur et de son souffle, tout en lui adressant des paroles silencieuses


*Ne nous laisse pas, je t’en prie, pas maintenant trop de mort autour de moi, pas toi, pas encore, tu as affronté bien plus, reste avec nous, Lalie n’est pas encore là….Este, s’il te plait, je tiendrais promesse et veillerais sur elle mais je n’en aurais pas besoin…tu seras là pour le faire….je t’en prie…reste…*

Estefan a écrit:
Quelque part dans le fin fond de son subconscient

Un rire cristallin qui retentit et ce regard noisette qui pétille de malice

Tu sembles bien heureuse ? nouveau rire

Mais mon amour comment ne point l’être alors que tu es enfin auprès de moi…

Ne l’ai-je point toujours été ?

Et le rire retentit à nouveau, Judith, si belle, si merveilleuse, sa longue chevelure rousse qui tournois autour de lui, elle est si belle, elle est….
La nuit, un cri, tout devient confus, son corps entre ses bras, la vie qui l’abandonne
….JUDITH…..NOOOOOOOOON !!!!!!!
Ou es tu ? notre bébé ? pourquoi ? j’ai mal depuis toi

Je suis là à présent pour l’éternité, viens suis-moi

Le brouillard, la brume, une jolie frimousse qui lui sourit, un visage…Lalie…que tu as grandis, tu es une femme à présent, une très belle femme, ma Lalie, nos rires, nos secrets
Et cette voix qui murmureelle est femme et a sa propre vie, elle n’a plus besoin de toi, rassure toi, tout ira bien

Un sourire, un regard sauvage et plein de fougue, la douceur et la hargne, elle est là… toujours, triste et amer….Celeste…ma Celeste….et la voix qui résonne….son destin est scellé….elle est forte, tu verras, elle n’a plus besoin de personne…

Un visage, un autre, une nuit d’automne, une douce chaleur….cheveux brun, regard gris étrange et pénétrant….Asa, oh Asa ! notre mariage, notre bébé…je t’aime
Pourquoi je ne la vois plus, ou est elle ?

Elle est ailleurs, pour elle il n’est pas encore l’heure

L’heure de quoi ? Je veux l’avoir, elle est ma vie….

Chuuuttt, calme-toi, regarde son avenir, il sera heureux et pleins d’aventures, elle sera heureuse, je te le promets et toi aussi tu pourras veiller sur elle…il te faut me suivre à présent

NON ! Mon fils, le petit, je veux savoir

Alors regarde….et vient en paix….il est temps maintenant, jamais ils ne te quitteront, ils seront partout à chaque instant avec toi….vient…prend ma mainsaisit cette main tendue, un bien être sans nom s’empare de lui, le visage est détendu, un sourire sur les lèvres et le dernier souffle de la vie s'échappe sur un dernier sourire….
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MessageSujet: Re: [RP] Les Hospices de Murat (4)   [RP] Les Hospices de Murat (4) Icon_minitimeDim 20 Jan - 13:36

Zaloute a écrit:
Un râle moribond. Une nausée aigüe et d'une violence inouïe lui enferre le ventre. Une houle glaciale lui trempe le dos d'air gélatineux, s'interpose entre les tissus et ss peau qui semble inconstante, irrégulièrement nauséeuse. Elle sent tous ses muscles se recroqueviller convulsivement sur eux-même, lui obstruant la respiration. Elle se sent geler, de la racine des cheveux qui lui soulignent le front à la naissance du dos, chaque parcelle de peau. Un hurlement lui bondit dans la gorge et se heurte à ses dents. Oui alors ! C'est fini ! FI-NI ! Alors ! Et alors !!

Aucun sens, elle est choquée. Mort mort mort mort mort mort, une lame lancinante qui la cingle vicieusement par entre les côtes, et lui sussure sèchement, d'une voix ronde et qui enfle, ctte unique syllabe grinçante. Et on lui compresse les tempes avec des paumes brûlantes, et elle voit son front se distendre, et la seconde suivante, elle est dehors. Elle se précipite dans l'écurie et pose son front malade contre l'échine de son bai. Respire, respire, respire. Elle chasse de ses oreilles les cris gémissants et suraigüs des femmes qui entouraient le corps. UN CADAVRE ! LÂCHEZ-LE !!! Chht. Respire, respire, doucement, voilà, encore, inspire, encore, encore.

Sa frénésie fourmillante, battant ses tymans à coup de tambour infernal se ralentit et s'atténue. Elle entend le bourdonnement des mouches, le claquement grésillant des queues sur les flancs. Elle sent l'odeur forte des bêtes, mêlées de chaleur et de calme mou et puissant. Elle s'apaise, ses paupières se détendent sur ses yeux, sa respiration se régule.

Le choc est passé. La détermination lui redresse le torse dans un mouvement mécanique, elle caresse délicatement l'encolure du cheval. Et maintenant, 's'agit de plus flancher. 'Vais avoir du boulot... Elle murmue :
Tu maideras hein mon beau ? Tu m'aideras.

Elle sort de la stalle à pas lents, franchit la porte de l'écurie putride, contourne le coin de la bâtisse blanchâtre, tâchée d'humidité, et entre sans ralentir dans la salle immaculée. Les pleurs et la souffrance gémie et hurlée résonnent encore. Zaloute ne faiblit pas, ne ralentit pas. Teints cireux et visages torturés, yeux lamentales, humides et déversant par vagues des torrents salés, mains tremblantes crispées sur la dépouille raidie et écoeurante. Oui... et ça va être dur...

robinwood a écrit:
Arrivant à l'hospice de Murat Garfiel se posa prêt de la fenêtre, l'oiseau était intelligent, il repéra Clo au chevet de Titi et il se posa sur son épaule.


Citation :
Ma chère Clo, ma grande soeur,

Merci tout d'abord de m'avoir prévenu, mais tu restes tellement vague dans ton explication que je ne sais quoi penser, tu me dis que ce n'est pas grave, mais tu me dis également qu'elle est inconsciente, sais tu ce qu'il s'est passé ? Dis moi si elle a besoin de moi ? Veilles tu sur elle ? tant de question se bousculent dans ma tête Clo. Je sais que tu prendras soin d'elle, mais je te demande par retour de Garfield de me dire ce qu'il en est vraiment, un seul mot de toi et je rebrousse chemin. Je suis près de Clermont avec une compagne de voyage nous sommes à la recherche de Fée qui a était enlevé par un homme. Nous sommes près du but. Je ne sais que faire, guide moi tiens moi au courant de l'état de santé de mon amour, de ma vie. Je suis à deux jours de cheval de Murat, un seul mot et j'arrive.

PS : Clo je n'ai pas d'autre pigeon et je n'ai pu donner de nouvelles à Diane qui a la garde de Côme Amaury, merci de la prévenir.

Robin

Asa a écrit:
Un souffle, le dernier s’échappa. Il flotta dans l’air glacé avant de disparaître. L’infime présence qui s’émanait jusque là d’Estefan disparut. Sur son visage serein flotta son tout dernier sourire.

Asa lui lâcha lentement la main. Ses larmes ruisselaient en silence sur ses joues déjà parsemées de milliers de sillons brillants. Elle se laissa tomber sur le sol glacé. Mais déjà, elle ne le sentait plus. Ses muscles se tétanisèrent sous sa peau, la distordant. Montant du plus profond de son âme, charriant des lames de glace et des vagues, un cri s’échappa de son corps détruit. Il résonna violement dans la pièce silencieuse. Déchirant les esprits, brûlant les pensées, imposant l’affreuse vérité, l’inacceptable réalité, il pénétra les personnes présentes. Asa hurla jusqu’à ce que son souffle lui-même lui vint à manquer. Le son s’éteignit alors dans un murmure de douleur. Elle resta ainsi prostrée sur les dalles de pierres grossières.

Elle ferma les yeux sur ce monde qui lui refusait de nouveau le bonheur. Alors il fut près d’elle. Auréolé d’une lumière douce et rassurante, il s’avança vers elle. Elle se blottit contre lui et ressentit la chaleur de sa peau, le parfum suave de sa peau. Ses larmes se brisèrent sur le sol. Il lui releva la tête et plongea son regard dans le gris du sien. La jeune femme frémit. Elle ne reverrait jamais plus ses yeux, jamais plus elle ne pourra chercher son soutien, sa présence. Il posa tendrement ses lèvres sur son front et lui sourit. Il semblait si heureux, libéré de toutes entraves. Il commença à disparaître englouti par la lumière dorée. La jeune femme resta là seule dans cet endroit de douceur, observant celui qui l’avait faite revivre mourir. Ses yeux s’asséchèrent. Ainsi il venait un moment où on avait plus de larmes. Cette pensée lui fit esquisser un malheureux sourire. Elle secoua la tête et la vision disparut. Elle se retrouva sur le sol des hospices. Ne se relevant pas, elle resta ainsi prostrée tentant de garder en elle les dernières images de son promis. Mais déjà la brume de la mémoire les envahissaient les troublant.

Le froid l’envahit. Prenant possession de son être, il retrouva ses marques dans ce corps qu’il avait si longtemps habité. Un étau de glace rehaussé d’épines effilées entoura son cœur afin de garder vivace le sentiment qu’elle avait ressentir pour lui. L’hiver s’installa aussi violent qu’autrefois. A jamais, elle conserverait ce froid pour que son image n’y fonde jamais.

eullallie a écrit:
Lalie avait reçu une missive de Clo l'informant de l'accident de son ami ainsi que de l'état de Titi.
Sa place n'était plus à Aurillac...

Elle quémanda un retour rapide vers Murat, il lui fallait les voir... de toute urgence... son ami avait besoin d'elle!

Paulh, comme à son habitude, fut pret en deux temps trois mouvements...

Ils chevauchèrent de longues heures...

Angoisse, tourment, crainte...

Des images d'enfance traversèrent son esprit, Estefan, son ami de troujours, l'homme qui l'avait vu grandir... que de souvenirs....

Quand ils arrivèrent aux hospices, Paulh laissa Lalie se précipiter, telle une furie, vers la salle des blessés...

Beaucoup de personne se tenaient près d'un corps inanimé....

Chagrin, déchirement, cauchemar...

Un seul mot sorti de sa bouche:

NONNNNNNNNNNNN


Elle comprit que c'était grave, très grave... si elle s'était retournée, elle aurait vu les visages décomposés des personnes présentes....
Celeste se tenait auprès de lui... Lalie ne la vit même pas ....

Elle tomba à genoux, sans se rendre compte des larmes qui roulaient sur ses joues....

TiTiNaTy a écrit:
Titi était toujours aux hospices et inconsciente, quoique...

*Aïe ! Ce que j'ai mal à la tête !*

Elle ouvrit les yeux avec difficultés et parlait doucement.

C'est quoi toute cette lumière ?
Ouille ! Aïe aïe aïe mon crâne. Je ne me rappelle pas être allée en taverne pourtant.


Elle regarde autour d'elle.

Ben dis donc y en a du monde. Mais je suis où... aux hospices !!!
Mais qu'est ce que je fais là ?! Aïe ! Parle pas trop fort Titi, tu te fais mal à la tête.

Oulala... je me rappelle ! Y a le feu chez moi !


Elle se leva du lit.

Qu'est ce que c'est que ce truc qu'on m'a mit. Où sont mes habits cherche du regard Ah les voilà.

Une fois habillée, elle sortie des hospices direction sa maison. Ouille ! Bel oeuf que je me suis offert. Aïe !

Somara a écrit:
Épuisée, la douce Somara sursauta au hurlement de la nouvelle arrivée. Le Coeur gros... elle regarda ses gens autour de la dépouille .

Somara vu ses antecedant... étais surprise de voir tant de gens.. pleurer... pour une personne elle fini par ce demander... en murmurant a elle même


Peut on aimer... a ce point ? ou peut on être aimer.. a ce point ? * se murmure t elle

Le regard remplie de compassion pour tout ses gens déchirer, elle partie s’occuper de la femme qui semblais se nommer ''Titi'' et au même moment celle ci semblais sortir de sa torpeur



Mais voyons que faite vous ?? vous n ete pas du tout en état de quitter l hospice Voyons !

Mais ne semblant rien entendre celle ci quitta l hospice difficilement... mais partie quand meme.. sans crier gare

*hrp edité vu ton post en meme temps que le mien *

cloclo a écrit:
Clo, qui était revenue au chevet de Titi, reconnut Garfield, qui lui apportait réponse de Robin.
Elle caressa le pigeon, lui chuchotant :
Bravo mon beau !! Tu as trouvé ton maître, et tu as même réussi à me retrouver ici !! Il faudra que je te présente à Double_zHéraut, toi...
... ajouta-t-elle dans un clin d'oeil malicieux.
Elle lut la missive, mais était bien perplexe : * Que répondre ?... Si seulement moi-même je savais ce qui est arrivé, et si Titi va être rapidement sur pieds... *

C'est alors qu'un hurlement retentit dans la Salle !!
Un hurlement qui lui fit lacher des mains le parchemin de Robin...

Un hurlement de douleur caractéristique...
Le même hurlement que Clothilde avait poussé preque un an plus tôt... Lorsque... lorsque.......

C'est ainsi que Clo réalisa alors :
* Estefan... oh non......... *
Clo vit arriver Eullallie dans les instants qui suivirent... Lalie, Celeste, et la jeune femme qui était certainement la compagne d'Estefan, se retrouvèrent aux côtés d'Estefan, en larmes...

Clo était pétrifiée... Elle ne parvenait à faire un pas, ni à dire un mot...

Lorsqu'enfin elle reprit ses esprits, elle ramassa le parchemin, puis, se relevant, s'aperçut que Titi avait quitté le lit !! Regard circulaire... Son Amie se dirigeait vers la sortie !!!!!

Clo se précipita vers elle, et la rattrapa doucement pour lui dire :

Ma Titi !! Te voici revenue à toi !! Aristote en soit loué !!
Mais, tu ne peux sortir avant que l'on t'aie examinée !!
Allez, viens, nous avons une jeune médicastre qui va s'occuper de toi.


Tenant son amie par les épaules, elle la ramena vers Somara.

TiTiNaTy a écrit:
Alors qu'elle allait se sauver discrètement après avoir été réveillé par un hurlement, Titi n'avait pas vu que la Dame des hospices était là.

Citation :
Mais voyons que faite vous ?? vous n ete pas du tout en état de quitter l hospice Voyons !

Titi avait continué son chemin mine de rien faisant semblant de ne pas entendre.

Mais !


Citation :
Ma Titi !! Te voici revenue à toi !! Aristote en soit loué !!
Mais, tu ne peux sortir avant que l'on t'aie examinée !!
Allez, viens, nous avons une jeune médicastre qui va s'occuper de toi.

Clo faisait rebrousser chemin à Titi qui grommelait et qui avait une tête prête à exploser surtout avec Clo qui braillait.

ohhh ma Clo.... tu es là....... *zut ! loupé ! Grrrr* sourire je suis contente de te voir en ce lieu ici-même tout de suite là maintenant, tu peux pas savoir !... mais ce serait mieux chez moi ou chez toi non ? regardant l'homme couché et les personnes présentes ce serait peut etre mieux de les laisser tranquille... s'adressant à Somara n'est ce pas Dame ?

Somara a écrit:
Citation :
?[/b] regardant l'homme couché et les personnes présentes ce serait peut etre mieux de les laisser tranquille... s'adressant à Somara n'est ce pas Dame ?


Non non venez suivez moi, un peu plus loin, il y a une petite chambre fermer, nous seront tranquille afin de parler de vos blessure.. et de les soigner aussi .

Alors ? dite moi... ce qui vous ai arriver je vous prie

cloclo a écrit:
je suis contente de te voir en ce lieu ici-même tout de suite là maintenant, tu peux pas savoir !...
A ces paroles, Clo en aurait presque laissé échapper un petit rire nerveux, dû à la tension douloureuse de ces dernières minutes... Elles sonnaient tellement faux qu'en autre temps cela en aurait été presque risible...
mais ce serait mieux chez moi ou chez toi non ? Titi regardait en direction d'Estefan... ce serait peut etre mieux de les laisser tranquille..

Clo se dit que Titi avait raison, et se tourna à son tour vers Somara en lui glissant :


Je pense que mon Amie n'a pas tord... J'habite tout près, si vous voulez, vous pourriez l'ausculter chez moi...Ce serait plus... décent, qu'en pensez-vous ?...

Somara a écrit:
Et bien comme vous le voulez , comme vous le sentez mesdames .. laisser moi prendre ma trousse et je vous suis

cloclo a écrit:
Entendu alors, j'habite au 24 rue de l'Amour...

cloclo a écrit:
Clo se tourna vers Titi qui réprimait une grimace après sa tentative "d'évasion" réduite à néant par son Amie.

Je suis vraiment désolée, ma Titi, mais il faut t'examiner... Que t'est-il arrivé ? Ah, je dois te dire que... hum... j'ai pris la liberté de prévenir Robin... te voyant inconsciente, j'ai estimé qu'il aurait souhaité être informé de ta santé... Enfin, je... voilà quoi... j'ai cru bien faire, et...
Tu m'en veux pas, dis ??


Le regard de Titi en disait long... Clo toussota, et se donna une contenance en aidant Somara à préparer sa trousse.

Titi se tenait un peu en retrait des deux jeunes femmes, non loin de la porte des hospices...
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MessageSujet: Re: [RP] Les Hospices de Murat (4)   [RP] Les Hospices de Murat (4) Icon_minitimeDim 20 Jan - 15:57

passionceleste a écrit:
(Auprès d'Estefan)

Un dernier souffle comme un soupir qui vient étirer ces lèvres en ce sourire
Pas un cri, pas un son, pas le moindre mouvement, prostrée la tête reposant sur lui, les larmes s’écoulent, abstraction de ce qui l’entoure, enfermée dans cette sphère de douleur et de vide, il est parti
…*tu m’avais promis, pourquoi !!!.....je t’aime….bientôt je serais là, moi aussi….bientôt*
Les poings se referment cramponnant sa chemise, comme pour le retenir, par rage, par douleur, elle voudrait hurler, crier mais rien, cette boule de souffrance reste dans le fond de sa gorge

L’esprit devient confus, tout se bouscule, chose insensée, l’enterré, l’apprêter qu’il soit beau, il est toujours beau, le petit, Asa oui Asa bien sur faut y penser, savoir ce qu’elle veut faire et Lalie ou est Lalie, il voulait être ici pas là-bas, pas loin d’elle, ici ! Parler, comment peut-on parler de ça, de savoir quoi faire ??? Non ! Pas maintenant, pas tout de suite, le garder encore un peu

Et puis tel un choc frontal prit de plein fouet, la réalité, c’est fini, il ne reviendra plus, ne plus entendre son rire, ne plus sentir le réconfort de ces bras quand on a mal, ne plus entendre le son de sa voix chaude et réconfortante et son regard qui évoque bien plus que les mots
Ces paroles qui lui reviennent
" lève la tête et redresse toi ", oui, se calmer prendre sur soi, prendre les choses en main

Elle se redresse, pose son regard sur cette jeune femme qu’elle voit pour la première fois mais qu’elle connaît à travers lui

Asa….sa main se dépose sur celle de la jeune femme….il va falloir prendre des dispositions….ou trouve t’elle la force de dire ces mots, il le faut pourtant

Estefan a écrit:
Bien-être sans nom, lumière éblouissante, le corps léger semblant flotter, sentiment puissant d’aboutissement, sa main dans la sienne, un dernier au revoir
Peut être l’entendra t’elle…

Le droit éternel a reprit ce qui lui appartenait mon âme
C’est peut être fini mais ça ne s’arrête pas là
Je serais toujours là pour toi, pour vous
Tu as touché mon cœur, tu as touché mon âme
Tu as changé ma vie, mon cœur aveuglé par toi
J’ai embrassé tes lèvres, partagé tes rêves
Je te connais bien, je connais ton odeur, je connais ta douceur

Je t’emporte avec moi
Souviens toi de moi, rappelle-toi de nous et tout ce que nous étions
Je te laisse un peu de moi, petit être qui grandit en toi
Et je tiens encore ta main dans la mienne
Je serais là, quand tu auras des doutes, je serais là, à chaque instant
Je serais là à chacun de tes pas car ceux là te mèneront vers moi
Je t’attendrais pas loin, là, juste de l’autre côté…

Pas un adieu, juste un au revoir, je t’attendrais, j’ai pour moi l’éternité pour t’aimer

Asa a écrit:
Le temps passait lentement, l’éloignant de plus en plus de lui, de son existence. Ses souvenirs s’étiolaient déjà. Elle frémit. Non, elle ne voulait pas qu’ils disparaissent. Jamais…

Elle se mordit la lèvre au sang. Un filet chaud s’écoula le long de son menton. Elle n’entendait plus rien, elle ne sentait plus rien. Sa vie, ses envies, ses idées, toute sa force et sa volonté avaient fondu et s’échappaient d’elle comme ces gouttes de sang. Son esprit flottait dans un monde froid et blessant, la séparant du reste du monde. Elle se mordit plus profondément. Son avenir lui était si incertain désormais, perdu au milieu des méandres sombres d’une vie sans lui. Cependant au fond d’elle, elle le savait. Son chemin s’étendait déjà sous ses pieds. Il le lui avait dit, il le lui avait promis.

Une aspérité des dalles de pierre lui meurtrissait le ventre. A l’allusion de cette douleur, son cœur se remit à battre. Son ventre…cet être qui grandissait en elle, symbole de leur amour, reflet de son père à jamais disparu. Elle devait vivre…pour lui, lui qui continuait à vivre malgré tout en elle. Elle se redressa lentement gardant la tête basse. Son corps était glacé et douloureux. Tous ses membres crièrent lorsqu’elle s’assit sur le sol. Elle redressa lentement la tête, ses cheveux bruns couvert de poussière lui tombant sur le visage. Une dame était arrivée et se tenait en pleurs devant le corps d’Estefan. Asa posa son regard gris désormais dépourvu de toutes larmes sur elle, puis sur la première arrivée. Celle-ci se retourna, ravagée par le chagrin qui les habitaient tous. Elle posa sa main sur celle d’Asa. La jeune femme frissonna autant à ses paroles qu’à son geste. Elle hocha lentement la tête et tenta de se relever. Une violente nausée la prit et elle s’écroula de nouveau. Ainsi son corps lui-même ne la supportait plus. Elle plaqua une main fébrile sur sa bouche retenant le flux acide qui l’envahissait. Elle respira longuement et attendit que cela passe.

Lorsque Asa finit par se relever, la souffrance imprégnait tant ces traits que son corps. Elle était affreuse à voir. Ces longs cheveux bruns étaient emmêlaient et retombaient désordonnés autour de son visage. Son teint était livide et parcourut de marbrures rougeâtres. Sa robe claire se trouvait désormais parer de tâches grises de poussière et d’une immense plaque de sang séché. Tout son corps étaient secoués de tremblements mais son regard gris acier était de nouveau emplit de la détermination cruelle qui l’avait habitée jusque là. Sa vois s’éleva glacée et brisée.


« Oui vous avez raison…Cependant…je…je n’ai jamais eu à…je ne sais com... »

Elle ne savait trouver ses mots qui sonnaient si futiles et vides à ses oreilles. Elle préféra se taire et laisser la femme qui se tenait devant elle la diriger.

Zaloute a écrit:
Asa... il va falloir prendre des dispositions

Zaloute serre les poings. Des dispositions. Combien 5, 10 minutes qu'il est... MORT, mort mort mort !... et déjà on pense aux dispositions.

Zaloute a le teint fâlot, elle le sent à la froideure de ses pommettes. Elle observe, et son inutilité ici la soulage lâchement. Elle fait un pas en arrière, on ne la regarde pas. Elle en fait un second, puis un autre, bute contre une couche de bois, se retourne et sort.

Ce n'est pas mon deuil, ce n'est pas mon mort. Elle inspire à pleins poumons l'air ensoleillé. Non, ce n'est pas pour moi, je n'ai pas de poids à porter. Laissez-moi éviter lâchement cette souffrance qui ne me concerne pas !
Elle jette un coup d'oeil par-delà son épaule et un soupir lui brise la poitrine. C'est dur de réaliser qu'on a plus rien a attendre... Elle hausse mollement les épaules, les laisse s'affaisser.

J'ai besoin de faire un tour... Elle retourne à l'écurie. Le palfrenier maladif est assis devant l'entrée, sur un petit tabouret branlant, adossé au mur, effilant inutilement une branche morte avec un couteau émoussé.
Il la regarde à travers ses sourcils épais d'un oeil gouailleur et avide. Un peu de surprise aussi. Zaloute le foudroie avant de prénétrer dans la stalle de son bai. Le hongre et le poney sont un peu plus loin, elle leur tourne délibérément le dos. On ne se remet pas facilement d'une absence qu'on sat définitive... Elle commence à le couvrir d'un tapis rapé et le selle maladroitement. C'est difficile d'accepter qu'il n'y a plus rien à espérer.

La rage frustrée qu'elle connaît si bien l'emprisonne à nouveau dans son poing brûlant. Elle enfile à toute allure un mors entre les dents de son cheval et le fait sortir au trot de la stalle. Sans ralentir, elle l'enfourche furieusement et se fait violence pour ne pas le lancer au galop : sur les dalles boueuse, ce serait synonyme de mort. MORT. ENCORE. Elle durcit son dos et ses jointures.

D'un trot sec, ils sortent de la ville, Zaloute mâchonnant son mors autant que son petit cheval. Dès le premier sabot posé sur la terre humide, il s'élance dans un galop affolé, poussé par l'explosion d'agitation qui a soudain éclot sur son dos et dans sa bouche. Et Zaloute pleure. Laissant les larmes s'envoler en frôlant ses oreilles, écrasées sur les côtés de son visage par les gifles du vent. Elle pousse encore sa bête, et baisse le menton, les yeux fermés. Elle sanglote misérablement, au vent et au soleil. Plus rien d'autre n'existe que ce chaud socle qu'elle emprisonne de ses cuisses, que le sifflement apaisant des bourrasques, que la douce tranquilité des rayons pâles du soleil de Janvier.

TiTiNaTy a écrit:
cloclo a écrit:
Je suis vraiment désolée, ma Titi, mais il faut t'examiner... Que t'est-il arrivé ? Ah, je dois te dire que... hum... j'ai pris la liberté de prévenir Robin... te voyant inconsciente, j'ai estimé qu'il aurait souhaité être informé de ta santé... Enfin, je... voilà quoi... j'ai cru bien faire, et...
Tu m'en veux pas, dis ??

Titi regardait Clo lui répondre. Dame Somara était prête pour partir chez Clo.

Tu as prévenu Robin ? oulala... J'espère qu'il ne va pas revenir alors qu'il doit retrouver Fee et la ramener. Elle se tenait la tête. J'ai très mal à la tête certes, mais mon cas est beaucoup moins grave que celui de Fee. Il faut vraiment qu'il continue son chemin vers elle. Mais tu as bien de lui dire sinon la prochaine fois qu'il partira, il sera très inquiet n'étant pas sûr qu'il sera prévenu.

Titi s'adressa à Somara et Clo.

Oui, on y va, et d'accord je veux bien me faire examiner même si je suis sûr que tout va bien. J'ai juste l'impression d'avoir pris une dizaine de boulasses en même temps. Sur la route, je vous expliquerai ce qu'il m'est arrivé, complètement idiot d'ailleurs.

Elles allèrent en direction du 24 rue de l'Amour.

Somara a écrit:
http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=282565&start=75&postdays=0&postorder=asc&highlight=


Le petit groupe étais en marche

*Cerydwen* a écrit:
La route avait été longue et longue avait été l’attente de pouvoir enfin se reposer.
Après avoir marché toute une nuit Cery n’aspirait plus qu’a retrouver une bonne paillasse et un baquet d’eau chaude. Chaque pas était une nouvelle torture. La plante de ses pieds la lançait affreusement et ses mollets tendus comme des triques annonçaient la crampe prochaine.

Elle avait dégotté un hospice en ville où elle espérait qu’on lui offre à elle et à son compagnon d’infortune, (enfin de voyage^^) généreusement le gîte et le couvert.
Bien au courant de la charité Aristolétienne, elle espérait ce soir en profiter pour ne pas être prise dans les bourrasques nocturnes prévues cette nuit là.

Cerydwen pénétra dans la petite cour et s’écarta vivement pour laisser sortir en trombe une cavalière furieuse et sa monture lancée au galop. Elle regarda le cheval s’éloigner à vive allure avec curiosité. La jeune femme en oublia presque son mal-être et déglutit légèrement. Cet endroit ne l’inspirait pas vraiment, mais la fatigue l’emporta sur ses craintes. Elle passa devant les écuries, poussa la porte et jeta timidement un regard à l’intérieur.
Etonnement pas beaucoup de chevaux, seulement un homme prostré sur un tabouret.
La jeune femme préféra s’éloigner, de toute manière se n’était surement pas là qu’il fallait s’adresser.
Au fond de la cour il y avait une petite porte en bois sombre, plutôt simple. Cery tourna la poigné et pénétra dans se qui semblait être une sorte de hall. La pièce était miteuse et vide.
Le sol de pierre tout comme les murs d’ailleurs, étaient souillés par la boue, et il régnait en ce lieu un calme profondément religieux.
La voyageuse toussota légèrement dans l’espoir d’être entendue. Peine perdue, les murs de la bâtisse devaient être des plus épais, et l’endroit ne devait pas être aussi petit que la cour.

Elle finit tout de même par lancer d’une voix suffisamment audible :


« Hum…Il y a quelqu’un ? » Elle marqua un temps d’arrêt l’oreille aux aguets.

« S’il vous plait, est-ce qu’il y a quelqu’un ? »

Tournant en rond elle patienta, se plaisant au passage à détailler les imperfections du sol de pierre, du moins la pierre qu’il y avait sous la crasse. Sans doute aurait été-t-il plus judicieux de s’adresser directement à l’homme de l’écurie.

Sophonxe a écrit:
Sophonxe, rentrée depuis peu à Murat, se rendit aux hospices, pour vérifier que tout s'y passait bien et aider à la distribution des repas. Arrivée dans la cour principale du bâtiment, il lui sembla entendre une voix prevenant d'un bâtiment désaffecté. Il s'agissait d'une sorte d'appentit, qui avait servi un temps de porcherie, et qui attendait d'être nettoyé, remis en état et affecté à un autre usage.

« S’il vous plait, est-ce qu’il y a quelqu’un ? »

L'abbesse s'approcha de ce bâtiment et passa la tête dans l'entrebaillement de la porte.

" Oui? Il y a quelqu'un ici?"

Jehan* a écrit:
La carriole arriva aux hospices.
"Nous voilà arrivés M'sieur.
Ici, vous trouverez de quoi passer la nuit !"


Le serviteur descendit et prit la jarre pleine de soupe et le panier de petits pains au miel.

"Suivez moi ! c'est par ici !"

Ils entrèrent dans le grand batiment.
Le serviteur alla jusque dans la grande salle cherchant l'une des dames y oeuvrant.


"Voilà de la soupe et des pains envoyés par M'sieur Jehan du Domaine de la Pierre Blanche.
Et cet homme là cherche un endroit pour dormir !
Je vous le confie.
Bonne soirée !"


L'homme posa jarre et panier et faisant un signe de tête au vagabond, il ressortit des hospices, remonta dans sa carriole et repartit.

Allasthor a écrit:
En définitive, voilà qu'on se débarrassait encore une fois d'Allasthor.
Il n'inspirait pas confiance et rare étaient ceux à qui il pouvait inspirer pitié.
Dans la carriole, sur le trajet, l'homme ne cessa de marmonner.
Une oreille avertie aurait pu entendre de sombres mots mais Allasthor faisait route seul avec la puanteur de ses vêtements comme unique compagnie.
Très vite, la carriole s'arrêta et mit fin à ces effrayantes hallusions.

"Nous voilà arrivés M'sieur.
Ici, vous trouverez de quoi passer la nuit !"
"Suivez moi ! c'est par ici !"


L'homme suivit sans broncher, tenant toujours son petit sac de vivre de ses deux bras.
L'odeur de la soupe encore fumante lui titillait les narines, Allasthor n'aurait pas été contre un nouveau repas.
Il pénétrèrent dans l'hospice, marchèrent jusqu'à une grande pièce et le serviteur offrit jarre et panier bien garnit à une femme portant un acoutrement surement bien "stolélicien" puis il planta Allasthor là et retourna bien vite sur ses pas.

L'homme ne bougea pas, observant les lieux.
Soudain, il s'exclama tout haut:
Mais où que chui foutre diable?
Autour de lui, des bancs, des lits, des draps blancs et les pouilleux.
La cour des miracles investie par les gens du stote!!!

L'homme fit quelques pas en avant sans se préoccuper des regards posés sur lui et examina du coin de l'oeil quelques hôtes de ses lieux.
Ceux-ci semblaient vraiment mal pour la plupart.
Ici, les gens n'était pas libre de leur malheur au soir venu...

Fouinant ça et là, Allasthor se déplaçait pas à pas.
Peut-être quelqu'un dans cet endroit allait enfin lui proposer quelque chose d'intéressant... comme un lit, une mission avec quelques écus à la clef, qui sait ce qu'il pouvait arriver...
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MessageSujet: Re: [RP] Les Hospices de Murat (4)   [RP] Les Hospices de Murat (4) Icon_minitimeJeu 14 Fév - 16:53

Allasthor a écrit:
L'homme avait fait le tour de l'hospice, fouinant dans les moindres recoins lui étant ouvert. Personne ne s'occupa de lui, aucune none ne vint lui offrir un lit. L'endroit remplit de vie, n'en était pas pour autant des plus accueillants. L'homme aurait souhaiter pouvoir rester chez les bourgeois rencontrés dans la journée. Evidemment, c'était bien impossible, ces derniers c'étaient débarrassé de lui assez vite, trop méfiants.

Après un moment à fouiner ça et là, l'homme vola un bol de soupe que tenait un vieillard rabougris puis il alla s'échouer sur le premier lit libre qu'il trouva. Il s'endormit et se réveilla au matin du jour suivant. L'atmosphère de l'hospice ne lui plaisait pas, il vola toute la nourriture qu'il put enfourner dans sa besace, fit encore quelques paquets sans le moindre scrupule puis s'en alla. Claquant la grande porte derrière lui.
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MessageSujet: Re: [RP] Les Hospices de Murat (4)   [RP] Les Hospices de Murat (4) Icon_minitimeJeu 14 Fév - 16:54

Allasthor a écrit:
L'homme avait fait le tour de l'hospice, fouinant dans les moindres recoins lui étant ouvert. Personne ne s'occupa de lui, aucune none ne vint lui offrir un lit. L'endroit remplit de vie, n'en était pas pour autant des plus accueillants. L'homme aurait souhaiter pouvoir rester chez les bourgeois rencontrés dans la journée. Evidemment, c'était bien impossible, ces derniers c'étaient débarrassé de lui assez vite, trop méfiants.

Après un moment à fouiner ça et là, l'homme vola un bol de soupe que tenait un vieillard rabougris puis il alla s'échouer sur le premier lit libre qu'il trouva. Il s'endormit et se réveilla au matin du jour suivant. L'atmosphère de l'hospice ne lui plaisait pas, il vola toute la nourriture qu'il put enfourner dans sa besace, fit encore quelques paquets sans le moindre scrupule puis s'en alla. Claquant la grande porte derrière lui.

Sophonxe a écrit:
N'ayant point obtenu de réponse dans l'ancienne porcherie - voilà qu'elle entendait des voix! - Sophonxe retourna chercher la lourde marmite qu'elle avait déposeé devant la porte et s'apprêta à entrer dans les hospices. Un homme, crasseux et vêtu de guenilles, mais dont le baluchon semblait bien rempli en sortait à cet instant.

"Le bon jour Messire"

L'abbesse entra dans la salle principale et fut étonnée de n'y trouver ni infirmière, ni médecin, ni même une personne de bonne volonté auprès des malades et des démunis. Elle s'activa d'autant plus à distribuer soupe, pain et parole réconfortante à chacun.

Cependant, elle ne pouvait rester plus longtemps et devait se rendre à l'église afin de préparer la messe du lendemain.

Sophonxe a écrit:
Sophonxe arriva de bon matin aux hospices, emplie d'une énergie qu'elle comptait bien transmettre à tous ceux qui en avaient besoin. Après avoir déposé ses effets personnels, elle entreprit de vider son lourd panier, dans lequel elle avait amené pain, fromages, fruits, et, une fois n'est pas coutume, une grosse pièce de viande séchée.
Avec sourire et patience, elle distribua à chacun sa pitance, accompagnée d'un mot de réconfort ou d'une parole d'encouragement. Ce n'est qu'une fois la nourriture épuisée, chaque estomac rassasié et chaque âme en partie consolée, que l'abbesse repassa sa pèlerine, salua l'assemblée et sortit des hospices pour gagner l'église, de l'autre côté de la rue, où elle devait préparer la messe du lendemain.

Fanette De Bronnec a écrit:
Fanette remercia Julius qui lui avait indiqué un endroit ou dormir au chaud..

Elle toqua à la porte..on vint lui ouvrir

Euhh je sais qu'il est tard, mais on m'a dit de venir ici.pour y trouver refuge pour la nuit..demain je vais avoir un champs et une maison..


On la fit entrée, Fanette regarda autour d'elle, c'était propre et il y avait des croix sur le mur.

On la dirigea vers une chambrette..on lui donna les explications..pour la nuit..le levée était tot.. pour la prière matinale..

Fanette remercia..on lui emporta un bassin et de l'eau et du savon..Elle pu faire une toilette rapide..

Elle ota ses vetements et se coucha, sous les courtespointes..il faisait chaud..le lit était bon..

Elle laissait ses idées vagabonder..la ferme oncle, sa tante, le couvent, l'auberge, les coups, etre attachée, Monsieur Pierre....Il y avait du monde gentil a Murat..

Mais son regard à lui..ses yeux sombres..ombrageux..ses éclairs quand il avait vu les marques sur ses poignets.. et si elle était malade..comme il lui avait dit..

Demain..une terre..un champs..une hate l'habitait elle qui n'avait rien eu..elle retrousserait ses manches,, et son champs serait le mieilleur car elle y mettrait du coeur à l'ouvrage,,oui demain..demain..peut être que..


le sommeil la rattrapa tard dans la nuit...

eullallie a écrit:
Depuis combien de temps Lalie avait-elle fait la promesse à mère Sophonxe de faire pénitence... apres s'être confessée, la jeune diplomate et l'abbesse avaient décidé, ensemble que Lalie viendrait aux hospices afin de porter du pain aux démunis...

Mais, le temps avait décidé de les faire patienter... Woo, la soeur de Lalie, était au plus mal, la jeune femme avait alors paré au plus pressé, prendre soin de la chair de sa chair...

Mais, maintenant, il était plus que temps...

Woody était transportable, Lalie l'avait fait revenir du couvent de Ventadour pour la confier aux soins des murataises de confiance travaillant aux hospices....sa soeur serait mieux auprès d'elle, dans leur ville, à Murat.

Le voyage avait été pénible, la carriole déplaçant la malade, virevoltait au gré des trous et des bosses sur le chemin... le corps de Woo était maintenu solidement par des liens de lin... heureusement, s'ils n'avaient pas étés si serrés, Woo se serait écrasée au sol plusieurs fois.

Le convoi arrivait devant les hospices, des villageois transportaient le corps de Woody vers la salle des malades...

Là, on la déposa dans un lit aux drap rouge...
Lalie jeta un œil autour d'elle... il restait peu de place, les gens dans le besoin ne manquaient pas...

Après s'être assurée que sa soeur était en sécurité, elle sortit, allât vers la carriole et prit les miches de pain préparées ...

Elle les déposa bien en vue... Cara, Vivi ou Sophonxe les trouveraient certainement.

C'est en lançant un dernier regard vers sa soeur que Lalie s'en allât rejoindre la chancellerie... beaucoup de travail l'y attendait.

caravi a écrit:
Les pas du cheval venaient à peine de s'arrêter devant les Hospices, que Tao, déjà aidant Caravi à descendre.

Je n'en ai que pour quelque instants.

Elle entra des les Hospices, silencieux à cette heure.
Tournant immédiatement à droite, elle se dirigea vers l'aphoticairerie.
Là, elle remplis le sac qu'elle avait en bandoulière de plante et de beaume. Elle pris en plus de sa liste initiale du bleuet pour labver les yeux du bébé et de la mélisse.


Elle ressortit à petits pas précépités. L'ensemble n'avait pas duré plus de quelques minutes, mais elle craignais que ce ne soit déjà de trop.

Messire, nous pouvons y aller !

Et l'attelage repris le chemin du domaine des Saint-Pierre

tak a écrit:
Tak patientait nerveusement devant l'entrée des hospices......

La Dame ressortit presque aussi vite qu'elle était entrée....


-Oui,oui, allons-y....

Il l'installa comme à l'aller et repartirent encore plus vite qu'arriver .....

eullallie a écrit:
Un pigeon s'arreta sur le rebord de la fenetre des hospices...
Il semblait perdu... il ne trouvait pas le presbytère....
Il prit son envol et chercha un peu plus loin....

La Ragoteuse de Murat a écrit:
En catimini, une minuscule silhouette approcha du presbytère. Chuchottant d'une voix rauque, elle glissa à l'oreille du portier quelques mots...

Héhé, mon brave... savez vous que la noble abbesse que vous servez, n'est pas celle que vous croyez... ?

...

Mais si, mais si... voyons, ne vous souvenez vous pas de tous ce vin qu'elle reçoit? Des tonneaux entiers, les meilleurs crus du royaume... En avez vous déjà vu, aux hospices? Que nenni...

Et l'homme qui lui apporte tout ce vin... allons, vous voyez bien... comment croyez vous qu'elle le remercie? En l'invitant à sa table? Que vous êtes naïf...

jazon a écrit:
Ils n'avaient pas ménagé leurs montures pour rallier au plus vite Murat. Jazon avait toujours un espoir, même le plus infime de retrouver Woody vivante. Et si elle était si mal en point, elle ne pouvait être qu'aux Hospices à l'heure actuelle.
Pourvu que Lucaa et mère Sophonxe aient bien eu ses messages. Il fallait éviter toute épidémie.

C'est au grand galop qu'ils entrèrent dans Murat par le Nord. Ils avaient longé la forêt. En passant devant la maison de Fée, Jazon eut un pincement au coeur en la voyant fermée. A cette heure matinale de la journée, ils ne rencontrèrent pas âme qui vive dans les rues. Ils atteignirent enfin les Hospices. Batiment imposant qui avait été construit par les Muratais pour les Muratais sous l'égide de mère Sophonxe.

Jazon sauta à terre et s'engouffra dans la batisse.

"Ma mère ! Vivi ! Caravi !
Il y a quelqu'un ?"


Des gémissements ! Quelques têtes dans la grande salle commune qui se redressèrent. Jazon fut confus de déranger les malades et les pauvres vagabonds en criant ainsi. Mais l'inquiétude grandissait.
Si Woody n'était pas là, soit elle n'était jamais parvenue à Murat, soit elle était en son Domaine.

En revenant vers la porte d'entrée, il vit Gypsie.

"Je ne la vois pas !!"

LaFeeViviane a écrit:
Viviane avait décidé de profiter de cette journée où rien de particulier ne l'attendait, ni garde, ni champ à travailler, pour se consacrer aux hospices.

Ses études de médecine avançaient petit à petit et elle était de plus en plus à même d'aider les personnes qui nécessitaient des soins.

Après avoir distribué les traditionnels soupes et pains, elle alla de patient en patient, prodiguant à chacun conseils et médicaments. Elle était justement en train de soigner un malade lorsqu'elle entendit qu'on l'appelait.


"Ma mère ! Vivi ! Caravi !
Il y a quelqu'un ?"


Lorsque Viviane arriva dans la salle d'où venaient les cris, il n'y avait plus personne. Elle se dirigea alors vers la sortie et tomba nez à nez avec Jazon, ainsi qu'un dame qu'elle ne connaissait pas.

"Jazon!! Quel plaisir de te voir, ça faisait si longtemps! Quel bon vent t'amène par ici?"

Gypsie a écrit:
Course qui aurait été plaisante dans d'autres circonstances, mais là le temps pressait et n'était pas à la joie, il avait hâte d'arriver à Murat, de retrouver Woody.

Il posa pied à terre bien avant que Gypsie arrive à la hauteur des hospices, et son cheval à peine arrêté près du sien, que Jazon s'apprêtait déjà à ressortir du batiment. Il avait l'air affolé.


"Je ne la vois pas !!"

Que faire, où aller chercher ? Tant mieux si elle n'était pas aux hospices, évitant ainsi tout risque de contagion. Mais il fallait la trouver au plus vite, peut être était-elle encore en vie quelque part. Chez elle ! Où ailleurs que chez soi lorsqu'on est souffrant ?
Gypsie descendit de sa monture, le rejoignit à l'entrée du batiment quand arriva une jeune femme qui semblait très bien connaître Jazon. Peut être pourrait-elle le renseigner sur Woody. Pourvu qu'ils ne soient pas arrivés trop tard.

jazon a écrit:
"Jazon!! Quel plaisir de te voir, ça faisait si longtemps! Quel bon vent t'amène par ici?"

Jazon inquiet de ne pas trouver Woody était revenu vers l'entrée sans voir que quelqu'un approchait.
Il fut surpris de reconnaitre la voix et se retourna.

"Vivi ! Comme je suis content de te voir ! "

Spontanément, il l'embrassa sur la joue. Quelle joie de la revoir même si les conditions n'étaient pas les meilleures.
"Je cherche Woody ! Elle n'est pas ici ?"

Il remarqua son air étonné.
"Tu n'es pas au courant ?"

alphaide a écrit:
Alphaide arriva en courant et rentra dans l'hopsice en toute hate

Il y a quelqu'un ??? hé Ho quelqu'un pour m'aider???


Je suis envoyé par mére Sophonxe ...

Elle a,... elle besoin d'aide pour pour... avait du mal a parlé et a contenir sa respiration
ma mére a besoin d'aide pour ... enfin il faut vite que quelqu'un se rende au Domaine du val Senouire !!!!

Vite je vosu en prie
[/i]

jazon a écrit:
Jazon venait de voir Vivi qui ne semblait au courant de rien quand une femme arriva en courant affolée.
Il y a quelqu'un ??? hé Ho quelqu'un pour m'aider???
Je suis envoyé par mére Sophonxe ...
Elle a,... elle besoin d'aide pour pour...


La jeune femme avait du mal à reprendre son souffle.
ma mére a besoin d'aide pour ... enfin il faut vite que quelqu'un se rende au Domaine du val Senouire !!!!

Vite je vous en prie


"Au domaine ? Woody !!!!"

Jazon se retourna vers Vivi.
"C'est Woody, elle est venue jusqu'à Murat s'enfuyant du couvent. Elle est mourante Vivi !!!!
Enfin...."


Il regarda l'inconnue.
"Elle est vivante ? Vous l'avez vue ?"

Jazon avait toujours l'espoir, même minime de la retrouver en vie. Il releva sa cape sur ses épaules. Il faisait souvent cela quand il était sous tension.

Gypsie a écrit:
Près de Jazon, Gypsie assistait à la scène en silence. Une jeune fille arriva, réclamant aide au domaine du Val de Senouire.
Il devait y avoir urgence si mère Sophonxe appelait ainsi au secours.

Gypsie sortit, sauta sur son cheval, attendit que Jazon en fasse de même et la conduise là bas. Mais pourvu que l'abbesse puisse empêcher tout le monde d'entrer, il y avait toujours le risque épidémique et chacun devrait faire preuve de raison avant d'essayer d'approcher Woody et d'ensuite répandre involontairement la maladie dans le village.

Cape jetée et relevée sur ses épaules, front strié de rides, Gypsie reconnaissait les signes d'inquiétude et d'énervement habituels chez la sentinelle. Pourvu qu'ils n'arrivent pas trop tard.

LaFeeViviane a écrit:
Je cherche Woody ! Elle n'est pas ici?

Viviane regarda Jaz d'un air étonné. Pourquoi serait-elle ici? N'était-elle pas partie se reposer dans un couvent?

Tu n'est pas au courant?

"Jaz, que se passe-t-il? Il est arrivé quelque chose à Woody? Dis moi tout!"

Avant qu'il ait eu le temps de répondre, une jeune femme arriva, demandant de l'aide d'urgence au Domaine du Val Senouire.

**Mais que se passe-t-il??**

Jazon lui expliqua alors que Woody s'était enfuie du couvent où elle était, et qu'elle était mourante.

"Woody?? Mourante? Non c'est impossible, pas elle, pas Woody..."

S'empêchant de pleurer, elle conseilla à Jaz de partir le plus rapidement possible au domaine. Elle le rejoindrait plus tard, elle allait auparavant prendre de quoi peut-être sauver Woody...

alphaide a écrit:
ALphaide prend une grande respirtion pour essayer d'annoncer la triste nouvelle

Je suis navrée.... il est trop tard pour sauver dame Woody !

Aurais tellement aimée annoncer une autre nouvelle [i/]

Mais je pense que Mére sophonxe veut entrer pres d'elle!

Lucaa y est déja aller il est ecrouler de chagrin ainsi que Mére Sophonxe !

Il faut vite leur venir en aide je n'ai rien sur faire de plus que de venir a toute jambe ici venir crier au secour je suis desolée!

lucaa a écrit:
[i]Lucaa marcha tête basse en essayant de ne plus y penser, des larmes de plus ne changeraient rien sauf remette le mauvais souvenir...

Il ne se rendait pas compte qu'il se rendait vers la place du village et plus particulièrement vers les hospices...Il laissa ses jambes le guidaient, sans réfléchir, tel un somnambule...

Il leva la tête en entendant des voix familières !


**Mais...Je me suis trompé de chemin...C'est les hospices, pas la Boulasse...**

Il les regarda de loin, voyant Alphaide expliquer, à Viviane, Jazon et Gypsie la mauvaise nouvelle...

Il hésita à parler, trop fatigué, il préfèra essayer de continuer son chemin sans se faire voir, même si il aurait eu envies de voir Jazon, mais pas dans ces conditions...
Il savait qu'il allait le voir mais il préféra essayer...
Il n'avait plus le moral...
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MessageSujet: Re: [RP] Les Hospices de Murat (4)   [RP] Les Hospices de Murat (4) Icon_minitimeDim 18 Mai - 21:12

jazon a écrit:
Je suis navrée.... il est trop tard pour sauver dame Woody !

Cette phrase, Jazon la redoutait mais il savait déjà que c'était fini. Quelque chose s'était cassé au plus profond de lui. Il avait toujours été en symbiose avec Woody, tellement complices. Il tira machinalement sur le cordon de cuir autour de son cou qui retenait l'elfe de Woody et le serra fort dans sa main.
Des larmes coulèrent sur ses joues qu'il essuya de rage. Rage de n'avoir rien pu faire, rage de ne pas avoir été plus présent !

Gypsie était en selle. Il fallait agir pour ne pas qu'une épidémie se déclare.
Il sauta à cheval.

"Merci damoiselle de ses malheureuses nouvelles !
Tu viens Vivi ?"


Il lui tendit la main.

LaFeeViviane a écrit:
Je suis navrée.... il est trop tard pour sauver dame Woody

Plus le temps passait, et plus le Murat qu'elle avait toujours aimé s'effaçait. Non pas qu'elle ne se sentait plus bien ici, mais toutes les personnes qu'elle avait connues à son arrivée, toutes celles qui avaient toujours été là pour elle, les "Muratais de la première heure" comme elle se plaisait à les appeler, s'en allait. Beaucoup avaient rejoint Aristote, Heg, Cop, Erya, Arca et tant d'autres encore...D'autres encore avaient quitté Murat, Fée, Jaz...Et maintenant c'était le tour de Woody.

Tu viens Vivi ?

Elle prit la main qu'il lui tendait et ils partirent vers le Domaine du Val Senouire.

lucaa a écrit:
Lucaa était resté un peu longtemps assis dans l'herbe encore fraîche à ne plus rien penser...

Fatigué par les émotions ses jambes avaient cédés et il était tombé...

Lucaa sentit une odeur de brûlé, il se leva, et regarda tout autour de lui, il vît une immense colonne de fumé s'élever dans l'air et dans le village de Murat, cela venait de derrière lui, ne sachant pas ce qu'il se passait et pensant à un incendie, il alla voir le plus vite possible ce qu'il se passait, enfin le plus vite était un grand homme étant donné que le Maréchal était quelque peu fatigué...
Il se dirigea vers le domaine de Woody, là ou venait la fumée...

jazon a écrit:
Venant du domaine en ruine et brulé du Val Senouire, l'abbesse dans les bras, Jazon entra dans l'immense cour des hospices. Il pénétra dans le batiment et se dirigea vers la grande salle des malades. Par précaution, il l'emmena à l'extrémité de la salle, loin des autres malades et la déposa sur une paillasse.
"Voilà ma mère ! Vous serez mieux ici et on va prendre soin de vous."

Il prit une couverture dont il recouvra Sophonxe et lui mit un oreiller sous la tête.
Il attendit l'arrivée du médicastre, impatient qu'il lui dise qu'il n'avait rien pour pouvoir retourner chez lui.

Ninjaturtel a écrit:
Ninja avait donc écouté l'intervention de Jazon qui lui disait qu'il n'avait fait qu'enter dans la demeure et ne ressentait pour l'instant aucun des symptômes dit par Ninja.

Il le suit alors jusqu'à l'hospice en prenant soin de prévenir Lucaa qu'il n'avait rien (comme il est absent pour le moment on va lui épargné le déplacement :=))

Il arriva donc juste derriere eux, apercevant plusieurs autres malades.


Hum, après vous avoir regardé je peux continué en regardant si d'autre personne ont besoin d'aide. Ce ne fera pas de mal.

Enfin bon, j'ai cru apercevoir de la toux chez Sophonxe, est ce depuis longtemps ? Crache t'elle aussi du sang ?

Ninja regardait sophonxe et se préoccupée de son cas, oubliant pour le coup Jazon qui n'avait pas l'air d'être malade ou contaminé.

Sophonxe a écrit:
Sophonxe ouvrit les yeux. Elle découvrit avec étonnement qu'elle se trouvait aux hospices, allongée sur une paillase.

*Que fais-je donc ici?*

Elle remarqua non loin d'elle des silhouettes qui lui semblaient familières.

* Mais c'est Jazon qui ets là... et à côté, ne serait-ce point... Ninja?*

L'abbesse se redressa un peu sur son coude et interpela les deux hommes.

"Messires? Que se passe-t-il? Que fais-je donc ici? "

jazon a écrit:
Le médicastre avait suivi Jazon portant mère Sophonxe aux hospices.
Il avait rassurer Lucaa lui disant qu'il était indemne. Mais toujours rien pour lui ! Et voilà qu'il se préoccupait de l'abbesse.


Enfin bon, j'ai cru apercevoir de la toux chez Sophonxe, est ce depuis longtemps ? Crache t'elle aussi du sang ?

Qu'est ce qu'il en savait lui !
"Je ne pense pas Ninja ! Elle a toujours été de santé fragile. Nous l'avons tous entendu tousser mais c'est tout ! "

"Messires? Que se passe-t-il? Que fais-je donc ici? "
Jazon tourna la tête et vit Sophonxe qui s'était redressée appuyée sur un coude.
"Vous avez eu une faiblesse ma mère. Vous semblez bien fatiguée et vous toussez fortement. Messire Ninja ici présent va vous remettre sur pied."

Il se tourna vers le médicastre et ne voulant pas inquiéter l'abbesse sur son état, il demanda plus bas : "Pouvez vous m'assurez que je n'ai rien attrapé et surtout que je ne transmettrais rien ?"

caravi a écrit:
Quand Jazon avait emmené Sophonxe aux Hospices, il avait lancé un regard vers elle, espérant qu'elle se joindrait à eux pour éventuellement aider aux soins.

Ce fut presque avec soulagement que Caravi entra donc dans les Hospices, la vision de dévastation au Val Senouire devenant pesante.

* Oulala, depuis quand ne suis pas venu ici* se demanda-t-elle en traversant la grande salle

En attendant que le medicastre donne son diagnostique pour chacun, elle distribua du pain auxmiséreux présents .

Elle fut infiniment soulagée d'entendre Sophonxe s'exprimer tout à fait clairement.

"Pouvez vous m'assurez que je n'ai rien attrapé et surtout que je ne transmettrais rien ?"

Lucaa déclaré hors de contagion, Caravi comprenait l'angoisse de Jazon, qui avait pris sous son aile les petites Lilou et Maëlle. Elle ne pu s'empéchaer de suspendre sa distribution et d'attendre avec inquiétude également la réponse...

Sophonxe a écrit:
Jazon s'était approché d'elle. Nija semblait perdu en pensées et en conjectures.

"Vous avez eu une faiblesse ma mère. Vous semblez bien fatiguée et vous toussez fortement. Messire Ninja ici présent va vous remettre sur pied."

Les souvenirs affluèrent et submergèrent alors l'abbesse. Ses yeux se voilèrent lorsqu'elle murmura, tant pour elle même que pour l'assistance:

"Ha oui... la fumée... au domaine... elle aura réveilé ma vieille toux..."

Sophonxe voyait Caravi s'activer auprès des malades des hospices. Elle s'assit sur le bord de son lit.

"Merci mes enfants d'avoir pris soin de moi. Mais je ne peux rester. Je dois accueillir le jeune Faust au presbytère. Il vient pour les funérailles de sa mère, CeNedra..."

caravi a écrit:
Aux paroles de Sophonxe, Caravi lâcha le panier de petits pains qu'elle tenait.
Ses bras semblaient de marbre, et son esprit comme soudain figé, incapable de réaction.


*Le fils de Céna ?... Mon Dieu, le temps impitoyable est-il donc passé si vite..*

Elle songea que la vie devait être douloureuse pour cet enfant qui avait perdu si tragiquement sa mère.

Puis elle se dit que le temps passait pour elle aussi, devrait-elle rester ainsi sans descendance, était-il déjà trop tard ?...

Elle sentit les larmes monter à nouveau, cette solitude soudain si lourde, les funérailles à venir...


Si ma présence n'est pas requise ici même, je vais rentrer. J'ai besoin d'un peu....de sommeil.

Ninjaturtel a écrit:
Dur dur, Jazon qui voulait savoir s'il allait bien, et Sophonxe qui voulait s'empresser de partir.

Ninja se tourna alors vers Jazon et dit :


Hum, pas de contact réel, vu le petit pourcentage de contamination et vu votre état je pense que tout va bien et que vous pouvez allez rejoindre votre famille.

Si jamais quoi que ce soit surtout prévenez moi ou alors allez voir un médecin.

Il se tourna alors vers Sophonxe.

Hum, par contre vous, avant de nous quitter je voudrais vous observer un moment.
Ça peut être du a l'émotion, a l'inhalation de la fumée, ou alors a une maladie mais j'aimerai en être sur et ne pas vous laissez sortir si facilement.
Ce que vous avez a faire est sans doute très important mais cela ne vaut pas le risque de contaminer votre charmante bourgade je présume.

Sophonxe a écrit:
Sophonxe regarda la médicaste incrédule.

"Mais je ne peux laisser ce pauvre enfant qui veut dire un dernier au revoir à sa mère avant les funérailles...."

L'abbesse soupira et se rassit, résignée.

"Examinez moi si vous voulez. Mais ensuite je devrai partir..."

Ninjaturtel a écrit:
Ninja écouta les paroles de sophonxe, aperçoit son soupir et fit un petit sourire.

Ne vous inquiétez pas, je ne vais pas vous retenir longtemps alors.
J'ai déjà eu l'occasion de vous regardez, je vais faire le plus rapidement possible.


De la toux sans le sang.
Il regarde la mine de Sophonxe. Teint un peu pâlot, l'air plutôt fatigué, associé peut être aux différent décès qui se sont produit.

Les quelques symptôme précurseur de la maladie ont l'air de ne pas être ça.
Ninja embêtait tout de même, elle n'avait pas l'air malade mais semblait pas en forme non plus.


Hum, vous savez il ne faut pas vous surmenagez.

Votre travail ici a Murat, ainsi qu'au duché ne vous donne pas la vie facile et ça se voit.

Vous ne semblez pas malade mais manquer de repos.
Preuve en est votre état. Essayez de faire quelque petit pose afin de vous reposez et ça devrait allez mieux.

Bien que le seigneur guide vos pas et vous protège, il lui faut des personnes qui peuvent marché, retenez bien ça.

Un petit sourire pour ponctué sa phrase.

Bon, je me doute que je ne peux pas vous retenir ici pour que vous vous reposiez un peu.
Par contre ce serait bien que quelqu'un vous aide au cas ou. Vous êtes assurément une femme tres forte mais vaut mieux prévenir que guérir comme le dise tout les médecins.

Dernier sourire par rapport a sa phrase, il regarde alors les deux dames présente ainsi que Jazon.

caravi a écrit:
Caravi, soulagée des dires du médecin, pense enfin à ramasser le pain au sol.

Tout en les remettant dans le panier, elle sourit à Sophonxe.


Si vous avez besoin d'aide, n'hésitez pas à me demander...je vous racompagne au presbytère si vous le souhaitez ?...

Sophonxe a écrit:
Sophonxe sauta sur l'occasion de s'éclipser au plus vite des hospices et gratifia Caravi d'un timide sourire.

"Avec plaisir ma fille."

L'abbesse se releva, prit la bras de la jeune femme et le chemin de la sortie des hospices sans attendre une nouvelle intervention du médecin.
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Anasthasia789

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MessageSujet: Re: [RP] Les Hospices de Murat (4)   [RP] Les Hospices de Murat (4) Icon_minitimeMar 1 Juil - 21:44

caravi a écrit:
Se sentant l'humeur un peu vague, caravi avait décidé de reprendre le chemin des hospices.

S'occuper des malades et des necessiteux lui changerait les idées.

C'est donc d'un pas décidé qu'elle poussa la lourde porte du batiment, et prenant la première porte à droite, elle alla chercher du pain et de l'eau;

Elle traversa alors la grande salle, échangeant un mot avec chacun.


C'est l'esprit plus leger qu'elle ressorti au grand soleil de Juillet.
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