[RP] A l'Alcool Heureux...Taverne d'Aldorae 5janvier 2010)

Aldorae a écrit:: [rp]Cela faisait maintenant plusieurs jours que l’on entendait des bruits dans cette vieille batisse. Du lever au coucher du soleil, le burin laissait place à la scie puis au marteau. Une symphonie qui attira bien vite la curiosité des passants et voisins. Cependant la crasse accumulée par les nombreuses années d’abandon empêchait tout curieux de savoir ce qu’il se passait exactement.

Ce n’est que lorsque le crieur commença à vanter la qualité des boissons et de la nourriture, les prix défiant toutes concurrences et la taille du stock que l’on comprit. Une nouvelle taverne venait de voir le jour, « A l’Alcool heureux ».

Après quelques heures de publicité, toutes la ville fut bientôt au courant que :
« Dans la taverne A l’Alcool heureux,
La bière est fraiche, le vin capiteux,
L’une au houblon, l’autre de Soissons !
Sans parler de pains, de légumes, de poissons.
Ici vostre bourse aimera vous sustenter,
Et vu la cave, il y a de quoi vous saouler !! »

Ce nouveau lieu de vie muratais n’attendait plus qu’une chose, ses premiers clients…

[/rp]

Albunea a écrit:: Albunea , fraichement nommée tavernière de cet établissement se rendit sur place. Il restait de nombreuses choses a faire avant l'arrivée des premiers clients.
Elle retrouva sur placa Aldo, le saluat et s'attela a la tache. :wink:
Tous deux attendaient désormais les clients qui ne sauraient tarder ....

Lara21 a écrit:: Lara avait enfin prit une décision: elle restait à Murat. Se sentant soudain très seule, elle déambulait dans les rues, tâchant de ne penser à rien de précis. Elle travaillait presque tous les jours à la mine, et, le soir, rentrait la plupart du temps se coucher, n'ayant pas très envie, depuis le départ de ses amis, de fréquenter ses contemporains.

Mais elle décida que cela avait assez duré. La solitude, ce n'était pas pour elle.

Elle s'arrêta donc devant une des tavernes de Murat. L'enseigne était rutilante, elle en déduisit que celle-ci venait d'ouvrir, ce qui était parfait. A nouvelle vie, nouveaux lieux.

Elle poussa donc la porte. La referma prestement derrière elle afin de laisser le moins possible entrer l'air glacial qui sévissait depuis quelques jours sur la ville.

Un homme et une femme étaient installés, ayant l'air d'attendre.

- Bonjour, lança-t-elle avec un sourire.

Elle s'avança pour prendre place non loin de l'âtre.

Aldorae a écrit:: Les artisans avaient vraiment fait un travail extraordinaire et Aldorae ne cessait de contempler le résultat. Il espérait que le grand comptoir de bois sombre, situé dans l'angle de la pièce, impressionnerait ses clients. Derrière lui, une immense collection de bouteilles diverses emplissait les étagères. L’immense foyer, dans lequel on aurait pu faire cuire une vache entière, occupait tout le mur gauche et diffusait sa chaleur à l'ensemble du lieu. Il permettrait de plus de satisfaire les appétits les plus voraces... Au fond, près du comptoir, une porte fermée semblait intriguer les nombreux curieux de passage. Cependant, personne encore n’avait osé poser de questions à Aldorae.

Le jour, les rayons de soleil jouait avec les tables réparties dans la pièce, donnant à celle ci une ambiance bien chaleureuse. La nuit, un immense lustre emplies de bougies assurait un magnifique jeu d'ombre et de lumière, apportant ainsi une ambiance particulièrement intime.

Lorsqu’on laissait le regard divaguer en direction de ce lustre, on pouvait remarquer l'étage ouvert sur la salle ainsi que la balustrade qui surplombait la pièce. Elle protégeait de la chute les clients ayant abusé de la boisson et qui souhaitait rejoindre un lit douillet.

A peine avait il terminé le tour du propriétaire que le jeune homme entendit la porte s’ouvrir. Une jeune femme apparemment frigorifiée venait d’entrer. Après un bref mais souriant bonjour lancé à la cantonade, la voila qui se dirigeait tout droit vers l’âtre.

Le bonjour Dame. Ravi de vous accueillir en ce lieu. Je finissais par croire que ce galopin de crieur avait oublié de faire son métier !
Mais allez vous bien ? Vous semblez morte de froid.

Sans même attendre de réponse, il se dirigea vers la cheminée afin d’y rajouter une large buche.

Voila qui devrait vous aider à oublier ce léger tracas, ajouta-t-il souriant. Peut être prendrez vous également quelque chose de chaud ? A moins que vous préfériez la douce chaleur d’un alcool fort ? En tant que première cliente de l'établissement, c'est la maison qui offre!

Lara21 a écrit:: Lara regarda le tavernier en souriant. Ce dernier sut se montrer très avenant, ce qui n'était pas forcément le cas de tous les propriétaires de ce genre d'établissements.

- Je vais bien, je vous remercie. En revanche, je vous avoue sans détour que je suis effectivement victime du froid.

Il avait prévenu cet aveu et rajoutait une buche de taille dans l'âtre. La jeune femme en profita pour approcher ses mains des flammes, les frottant l'une contre l'autre.

- Votre offre n'est pas de refus, et je choisirais bien un alcool fort qui, si il n'a pas le mérite de laisser couler dans la gorge un liquide chaud à effet immédiat, dispense une chaleur bien plus intéressante à long terme.

Elle sourit, se demandant toutefois si elle ne s'était pas montrée légèrement pédante. Peut-être une façon de détourner ou de justifier son désir d'alccol? Après tout, elle ne connaissait pas encore ce charmant jeune homme et Lara, bien qu'intrépide, savait que la promptitude à juger était bien plus répandue que la tolérance.

- Je me nomme Lara. Trinquerez-vous avec moi?

Aldorae a écrit:

Lara21 a écrit:: - Votre offre n'est pas de refus, et je choisirais bien un alcool fort qui, si il n'a pas le mérite de laisser couler dans la gorge un liquide chaud à effet immédiat, dispense une chaleur bien plus intéressante à long terme.

En ce cas, j'ai bien deux trois bouteilles qui pourraient vous plaire...

A ces mots, le jeune homme sourit avant de se diriger vers le comptoir, il regarda un instant les étagères avant de reprendre:

La voila... Voici un alcool que j'ai découvert il y a peu, lors de mon voyage dans le sud du royaume. Les habitants appellent cela de l'absinthe. Pour y avoir gouter, je suis convaincu que cela vous apportera la chaleur que vous recherchez tant. Il paraitrait même que cette boisson a d'autres effets.. Mais cela je vous laisse le découvrir...
Alors, tentée?

Lara21 a écrit:: - Je me nomme Lara. Trinquerez-vous avec moi?

Enchanté dame Lara. Ravi de faire vostre connaissance. Mais veuillez pardonner mon impolitesse, je ne me suis point encore présenté. Je me nomme Aldorae, mais tous en cette ville m'appelle Aldo. Et pour un verre d'absinthe je serais enchanté de boire en vostre compagnie, conclu-t-il, souriant à ces paroles.

Albunea a écrit:: Albunea la taverniere sortit a ce moment de l'arriere boutique.
Aldo lui demanda de servir la dame et elle s'exécuta, elle ene servit deux de plus une pour Aldo et un pour elle.

-Tenez dame cela dvrais vous apporter la chaleur dont vous avez besoin...

Puis elle retourna a l'arriere boutique afin de préparer les repas de ce soir

Lara21 a écrit:: Lara se saisit du verre et eut à peine le temps de remercier la tavernière, que celle-ci avait déjà disparue.

Alors, elle leva son verre en direction d' Aldo et trinqua:

- A votre accueil, à notre rencontre...et à ma ville d'adoption!

Elle porta le verre à sa bouche, goûta le breuvage et en avala finalement une lampée.

- Eh bien, dit-elle en toussotant un peu, trinquons aussi aux effets de cette boisson!

Elle hésita à en boire une autre tout de suite, mais la tentation de cette châleur qui se répandait en elle fut la plus forte. Alors, elle leva à nouveau son verre et le vida d'un trait. Instinctivement elle s'écarta des flammes, se disant qu'elle pourrait bien brûler sur place. Car, en effet, elle brûlait intérieurement et devint soudain toute rouge, du moins fut-ce ce qu'elle en déduisit lorsqu'elle sentit ses joues s'empourprer.

Bleris a écrit:: Bleris était arrivée la veille de Clermont, sa ville natale, pour visiter Murat.

Ses amis Selina et Dylan l'avaient décidée à venir chez eux quelques jours.

Une jolie pancarte vibrait dans l'air, une taverne "l'alcool heureux" quel drôle de nom.

Une petite soif se faisait sentir, doucement, elle poussa la porte, une ambiance chaleureuse l'accueillit.

Bonjour, je suis Bleris de Clermont, enchantée de vous rencontrer.

Avec un sourire, elle alla s'assoir près de la cheminée.

Albunea a écrit:: Albunea, toujours fidele au poste, vit entrer la jeune femme.

_ Bonjour Bleris de Clermontferrand. Entrez en rechauffez vous au foyer.

En meme temps Albunea alla remettre du bois au feu. Elle en profita pour se réchauffer les mains.

_ Désirez vous prendre quelque chose? Une biere ou bien une tisane? nous avons aussi du lait ou tout autres choses.[/i]

Aldorae a écrit:

Apparemment, Albunea avait choisi pour Lara, ils boiraient donc de l'absinthe. Le jeune homme sourit et retourna s'installer auprès de la cliente, levant son verre et trinquant avec elle.

A la bonne vostre dame, à notre rencontre et à cette ville qui saura vous adopter elle aussi.

A ces mots, le tavernier fit mine de contempler la couleur de cette boisson afin de mieux apprécier l'effet de celle ci sur Lara. Souriant et content du résultat, il avala d'un trait le dé de liquide.

lara21 a écrit:: - Eh bien, dit-elle en toussotant un peu, trinquons aussi aux effets de cette boisson !

Il ne pouvait résister a sourire a nouveau en voyant les joues de cette dame rosir ainsi. De nombreuses pensées lui traversèrent l'esprit a ce moment, celle ayant le plus de force ressemblait à Et bien, en voici une qui n'a pas froid aux yeux... Voila qui est agréable ! Mais lorsqu’elle s’éloigna du feu, il ne pu retenir son rire plus longtemps. D’un air taquin, il répondit :

Et bien, si vous souhaitez à nouveau trinquer...

Il se leva pour revenir un instant plus tard la bouteille en main. Il servit la nouvelle tournée avant de se réinstaller et de poser la bouteille directement sur la table.

C'est à ce moment qu'une autre cliente entrait en sa taverne.

Le bonjour dame Bleris, ravi de vous voir en ces lieux.

Alors qu'il allait s'enquérir des désirs de la nouvelle arrivée, Albunea surgit de l'arrière salle pour s'en occuper. Aldorae sourit donc et resta assis près de Lara, imaginant déjà la tète de cette dernière lors du deuxième verre.

On dirait que la chaleur vient trop vite dame… Regrettez vous mon choix?

Aphykit a écrit:: Aphykit voulait rendre un dernier hommage à celui qui lui avait permis de survivre dans un premier temps, de vivre et de s’épanouir par la suite. Celui qui avait lentement ouvert une brèche dans son cœur, celui qui lui avait réappris à sourire, à rire… Aldorae, son petit Adorable.

Combien elle avait apprécié voyager à ses côtés, toujours présent, prévenant, l’entourant de ses bras, de son âme chaleureuse. Face à lui, elle avait baissé la garde lentement, il lui avait peu à peu ouvert le cœur de sa tendresse, de son amour. Elle lui avait livré ses secrets les plus intimes, ses joies, ses doutes, ses peurs, ses déchirures et aussi, cette souffrance ultime, cette perte absolue, celle de Renly, le libertin qu’elle aimait.

Il l’avait rassurée, aimée, et d’ombre elle était redevenue humaine, d’animal traqué, elle était redevenue femme… elle voulait le remercier, lui témoigner sa reconnaissance. Elle voulait lui dire qu’elle ne l’oublierait jamais, qu’elle l’avait aimé, sincèrement, autant que cela lui était possible.

Aphykit, entra donc discrètement, telle une louve en chasse, veillant à ce que personne ne la remarque. Elle se faufila dans l’ombre, longeant les murs. La tavernière était occupée avec une cliente, Aldo et la jeune femme étaient en grande discussion autour d’une table, personne ne la remarquerait, elle en était certaine. Elle jeta un regard une fois encore à cet endroit avec tendresse, sa place au coin de la cheminée, le comptoir. Elle choisit de se glisser vers la discrète porte tout au fond, ouvrant sur la cour intérieure qu’elle avait tant appréciée. Elle y entra donc subrepticement, et écouta un long moment, l’esprit mélancolique, le bruit de l’eau dans la fontaine. Elle s’immobilisa…

Des larmes coulaient sur ses joues, elle aurait pu être heureuse, ici, elle aurait dû être heureuse avec lui. Elle sortit de sa besace, un joli bouquet d’hiver, elle avait mis toute sa tendresse, toute sa passion, tout son amour pour en cueillir chacune des fleurs, pour les arranger avec goût. Elle prit un petit vase qui traînait toujours sur l’immense bahut dissimulé dans un coin, l’emplit d’eau à la fontaine et y déposa soigneusement le bouquet.

Emue, elle jeta un dernier regard au patio, sentant la présence d’Aldorae chaque fois que son regard se posait sur un objet, un banc…

Que lui avait-elle fait ? Que leur avait-elle fait ?
Elle s’enfuit… n’assumant plus sa culpabilité, ses regrets, ses remords...

Selina57 a écrit:: Lina passait dans le village, elle aimait se balader a ses heures perdues.
Le village l'avait tant charmé dès son arrivée. Elle observait chaque recoins de rues, cherchant les belle sculptures, et les endroit symbolique qui faisait de ce village ce qu'il était.

En passant dans une des rues principale du village, elle s'arreta devant un lieu éclairé par une lumière attirante. Elle était intriguante. A la fois sombre et pourtant si accueillante. Cette lumière lui faisait ressentir le coté chaleureux et rustique. Ca représentait bien Murat il n'y avait pas de doute la dessus.

En levant la tete, elle s'apercut que c'était une taverne et auberge a la fois. C'était intéressant de le savoir sait on jamais. Des voyageurs pouvaient passer a tout moment et Lina saurait désormais ou les envoyer. Elle sourit en se disant que le propriétaire des lieux devait avoir certainements beaucoup de clients. Le nom faisait tant sourire. Comment ne pas s'y arreter pour voir a l'intérieur.

L'alcool Heureux. C'était original et très plaisant comme appellation. Elle avait bien envie d'entrer pour voir comment elle avait été amménagée. Peu avant de se décider a entrer, elle vit une femme sortir en courant les yeux rougit et gonflés. Sans doute était-ce une ame en peine. Elle arreta de sourire un instant.
Elle se dit:
Pauvre femme... elle doit etre vraiment triste et malheureuse pour etre dans un etat pareil.

Elle poussa doucement la porte, et elle se senti de suite bien et accueillie par la chaleur du feu qui crépitait dans cet endroit si charmant et décoré a merveille. C'était comme elle l'imaginait. Tout a fait a l'image du village. Elle en souriat grandement.

Elle vit son amie Bléris avec lara aldo et albu. Ceci lui fit bien sourire de les voir la. Elle s'approcha et les salua.

Bien le bonjour tout le monde. Il fait bien meilleur ici que dehors et j'aurais bien besoin de me réchauffer vous me conseillez quoi?

Lina souriat et se demandait deja ce qui l'attendait en demandant ceci.
Elle s'avanca jusqu'au bar et fit une bise a tous avant de prendre une petite place auprès d'eux histoire de passer un petit moment agréable par ce temps d'hiver a vous glacer le corps jusqu'au os.

Bleris a écrit:: Bleris regarda Lina entrer dans la taverne, l'embrassa et lui sourit :

Bonjour Lina, je voulais te prévenir que je retourne à Clermont ce soir, mais je me plais bien ici à Murat, je reviendrais. Prend ma place près de la cheminée, c'est très agréable un peu de chaleur.

Bleris pris une chaise près d'Aldo.

Elle aimait bien cette taverne chaleureuse avec ses taverniers si agréable.

Selina57 a écrit:

Lina souriat et fit une bise a Bleris et l'écouta.

Bleris a écrit:: Bonjour Lina, je voulais te prévenir que je retourne à Clermont ce soir, mais je me plais bien ici à Murat, je reviendrais. Prend ma place près de la cheminée, c'est très agréable un peu de chaleur.

Deja ce soir?? Tu pars bien vite. Oui j'espère vraiment que tu reviendras. Et passe de tes nouvelles de temps a autres.

Elle souriat et prit place autour de la table, la ou Bléris lui avais proposer de s'installer.

Lara21 a écrit:

Citation :: D’un air taquin, il répondit :

Et bien, si vous souhaitez à nouveau trinquer...

Lara répondit à son sourire en tendant son verre, lorsqu'il réapparut avec la bouteille. Il la posa ostensiblement sur la table, ce qui l'amusa, et la servit.

Elle allait porter le verre à ses lèvres lorsqu'une Dame inconnue d'elle arriva et qu'elle salua, suivie de près par Selina. Elle l'embrassa:

-Eh bien, si tu veux te réchauffer, tu devrais essayer ce breuvage. Certes il est d'une couleur un peu...originale, mais alors, quelle efficacité!

Citation :: Alors qu'il allait s'enquérir des désirs de la nouvelle arrivée, Albunea surgit de l'arrière salle pour s'en occuper. Aldorae sourit donc et resta assis près de Lara, imaginant déjà la tète de cette dernière lors du deuxième verre.

On dirait que la chaleur vient trop vite dame… Regrettez vous mon choix?

Elle se tourna à nouveau légèrement vers Aldo et planta son regard dans le sien.

- Comment vous dire Messire? La chaleur a ceci de délicieux qu'elle peut parfois nous surprendre, et je dois bien confesser que je suis une adepte des surprises.

Elle accompagna ses paroles d'un grand sourire, leva son verre en direction d'Aldorae, puis en avala derechef une gorgée. Aussitôt, elle se débarrassa de son col qu'elle posa sur la table.

- Hum...elle vient peut-être trop vite oui..., conclut-elle avec un léger rire. Lina, je t'assure, tu devrais essayer.

Puis, regardant son hôte:

- Je crois que votre taverne porte bien son nom, et que je vais me sentir de plus en plus heureuse. Décidément, je ne regrette en rien d'avoir décidé de rester à Murat!

Aldorae a écrit:: La taverne était bien remplie maintenant et cela faisait plaisir à voir. Alors que Bleris s’installait à ses coté, Aldorae lui sourit et inclina la tète en sa direction avant de se reporter son attention à la conversation.
Lina venait de s’installer à leur table et elle aussi semblait vouloir être réchauffée. Le jeune homme partit donc chercher un verre de plus et lui servit une absinthe en souriant d’avance.

- Comment vous dire Messire? La chaleur a ceci de délicieux qu'elle peut parfois nous surprendre, et je dois bien confesser que je suis une adepte des surprises.

Mais lorsque Lara se retourna vers lui et qu’elle le fixa ainsi, le tavernier oublia l’espace d’un instant sa clientèle, ne voyant plus que les yeux de la jeune femme.

Ravi que celle-ci vous plaise en ce cas. Peut être même arriverais je à vous surprendre à chacune de vos visites…

La magie de l’instant passa et Aldorae se retrouva à nouveau en sa taverne. Il se demandait encore ce qui s’était produit lorsqu’il leva son verre comme si de rien n’était.

Si vous commencez à vous sentir heureuse juste après ce verre, c’est que vous êtes sensible à la joie que peut provoquer l’absinthe. Je ne vous ai point proposé cette boisson au hasard dame… Mais je suis heureux d'entendre que vous vous plaisez en cette ville et en mon établissement.

Lara21 a écrit:

Citation :: Mais lorsque Lara se retourna vers lui et qu’elle le fixa ainsi, le tavernier oublia l’espace d’un instant sa clientèle, ne voyant plus que les yeux de la jeune femme.

Ravi que celle-ci vous plaise en ce cas. Peut-être même arriverais-je à vous surprendre à chacune de vos visites…

Le brouhaha s'était estompé et Lara fut prise dans un jeu de regard qu'elle ne maîtrisait plus. Cela ne dura pourtant que quelques secondes, le temps qu'il lui réponde, si bien qu'elle finit par se saisir à nouveau de son verre, qu'elle but, riant un peu pour dissiper sa gêne.

Citation :: Si vous commencez à vous sentir heureuse juste après ce verre, c’est que vous êtes sensible à la joie que peut provoquer l’absinthe. Je ne vous ai point proposé cette boisson au hasard dame… Mais je suis heureux d'entendre que vous vous plaisez en cette ville et en mon établissement.

Elle pensa amusée qu'Aldo n'était effectivement pas le genre d'homme à faire les choses au hasard. Ayant repris contenance, elle en déduisit alors que sa dernière remarque n'était pas que de la simple politesse et en fut ravie. La politesse avait cela de bon qu'elle permettait cordialité et bonne entente, mais lorsqu'elle devenait trop convenue, elle l'ennuyait, rendant fades et insipides les relations humaines.

- Eh bien, je reviendrai souvent vous accompagner dans vos désirs de boissons exotiques et revigorantes dans ce cas. Votre absinthe m'a séduite, je dois bien l'avouer. Comment avez-vous connu ce breuvage?

Elle croisa les jambes. Lara commençait à connaître un peu Aldorae et était persuadée qu'il aurait bien une explication, une histoire, une anecdote à lui fournir. Si ce n'était pas le cas, ne leur resterait qu'à partager une ignorance commune en se contenant de savourer ce liquide qui continuerait de conserver tous ses mystères.

Aldorae a écrit:

Le tavernier fut heureux de remarquer que la jeune femme avait également ressenti cette magie. Joie qui fut de courte durée lorsqu’il se rendit compte que cela semblait la gêner, bien qu’elle tentait de le dissimuler par une gorgée de fée verte. Il n’en fit cependant rien paraitre, enchanté malgré tout par l’expérience vécue et partagée.

Lara21 a écrit:: Eh bien, je reviendrai souvent vous accompagner dans vos désirs de boissons exotiques et revigorantes dans ce cas. Votre absinthe m'a séduite, je dois bien l'avouer. Comment avez-vous connu ce breuvage?

Ce fut au tour d’Aldorae d’être gêné. Alors que Lara croisait les jambes, il ne put s’empêcher d’observer ce mouvement plein de grâce. Il n’était pas d’un naturel voyeur et encore moins un habitué de ce genre de regard mais, à ce moment la, ce geste pourtant si banal lui sembla d’une sensualité folle. Lorsqu’il se rendit compte de son irrespect, il était déjà trop tard…

Tentant de retrouver une contenance, le jeune homme sourit comme pour s’excuser.

J’en serais sincèrement comblé car, si je dois moi aussi vous faire un aveu, c’est votre présence qui m’a séduit.

A ces mots, Aldorae baissa les yeux, lui-même surpris par sa franchise. Ne voulant pas laisser à Lara le temps de réagir, il se reprit bien vite et poursuivit.

Je reviens il y a peu d’un voyage dans le sud du royaume. Ne connaissant que peu cette région, j’ai visité chaque ville ou presque entre Montpellier et Bayonne. Lors d’une halte pour la nuit au détour d’un chemin, une vieille femme, herboriste et guérisseuse de son état, m’a fournit gite et couvert. C’est elle qui produit cette boisson pour ses vertus curative et selon ses propres dires, aphrodisiaque… Personnellement, c’est le gout anisé qui m’a tout de suite attiré. C’est donc logiquement que j’ai pris contact avec cette dame lorsque j’ai ouvert ma taverne afin qu’elle me fournisse de ce breuvage.

Selina57 a écrit:: Selina, souriait en guise d'acquiescement a Lara qui avait l'air très convaincue des effet de ce breuvage qu'aldo servit.

Elle prit une gorgée et les regarda, le sourire aux lèvres. Elle avait bien comprit qu'il se passait quelque chose entre ces deux la et que ce n'étais pas rien.
On pouvait lire dans leurs yeux comme dans un livre ouvert et ceci lui fit repenser a plein de souvenir.

Elle reprit une gorgée, la chaleur montait rapidement en elle. Effectivement, il commençait a faire chaud par ici. Quand elle reprit un peu ses esprit elle les vit rougir un peu et compris que quelque chose les gênait.

Aldo expliquait l'histoire de ce breuvage qui était particulièrement étrange. Il avait eu de la chance d'être tombé sur cette dame. Qui sait peut être n'aurait il jamais découvert cette boisson sans elle.

Elle les interrompit sans doute sans les gêner vu leur timidité.

Euh.. hum pour revenir a autre chose, j'ai de gros travaux a faire pour ma maison mais toute seule, il m'est difficile de tout faire alors si cela vous intéresse de m'aider, ou si vous avez des amis a l'âme charitable pour venir donner un peu d'huile de coude, ce serait gentil de votre part.

Elle leur souriat, sachant qu'elle pouvait compter sur eux pour quoi que ce soit, mais préférait demander malgré tout car il n'y avait pas qu'elle autour d'eux et ils avaient eux même leurs propres occupations.

Lina termina son breuvage tout en attendant leurs réponses.

Albunea a écrit:: Albunea avait fini son travail en arriere cuisine, elle vint donc s'assoire autour de la table. Elle se servit un verre.

Euh.. hum pour revenir a autre chose, j'ai de gros travaux a faire pour ma maison mais toute seule, il m'est difficile de tout faire alors si cela vous intéresse de m'aider, ou si vous avez des amis a l'âme charitable pour venir donner un peu d'huile de coude, ce serait gentil de votre part.

- Moi je veux bien t'aider Lina .... dans la limite de mes faibles capacités. Tu sais bien que tu peut compter sur moi.

Puis elle prend Lina dans ses bras et lui pose une bise sur la joue. Elle regarda Aldo perdu dans les pensées de Lara, ca faisait du bien de voir du bonheur dans cette taverne. Ils avaient réussi a faire de cette piece un lieu de rendez vous, d'échanges et de joie ... Albunea se plut a observer les gens présents dans la taverne.

Damefloresse a écrit:: Damefloresse s'asseoit à une table et commande son Pain Muratais...
Ici, il est toujours frais et cela lui permet de tenir le coup à la mine de fer...
En attendant mieux...
Elle regarde sa marraine Lara et Aldorae, elle soupire...
Mais dans son fort intérieur, elle en est heureuse, juste un peu mélancolique.

Euh.. hum pour revenir a autre chose, j'ai de gros travaux a faire pour ma maison mais toute seule, il m'est difficile de tout faire alors si cela vous intéresse de m'aider, ou si vous avez des amis a l'âme charitable pour venir donner un peu d'huile de coude, ce serait gentil de votre part.

Sélina leur avait demandé de l'aide, elle se permet de répondre :

Je suis nouvelle en ces lieux, mais tu sais que tu peux compter sur moi, Sélina...

Albunéa sort des cuisines, Damefloresse a entendu parler d'elle, elle lui fait face :
Bonjour, je suis Damefloresse de Murat...La filleule de Lara, grâce à Aldorae.

Elle regarde perplexe Albunéa, va-t-elle l'apprécier ? Cela est si important pour Damefloresse, se faire accepter quelque part...

Lara21 a écrit:: Lara n’eut guère le temps de réagir à l’aveu que venait de lui faire Aldorae, ce dernier lui ayant aussitôt conté l’aventure qui lui avait valu la découverte de la fée verte. Néanmoins, elle eut quelque peine à se concentrer et à le suivre, le centre des émotions de son cerveau ayant pris le pas sur la partie qui commandait à l’écoute et à la réflexion.
De plus, Lina, qui jusqu’à présent avait été plutôt discrète, les avait interrompus pour demander son aide. Lara quitta donc un instant ce magique tête à tête, prenant dans le même temps conscience que, l'espace de quelques minutes, le monde alentour s'était estompé, pour répondre à son amie :

-Lina, tu peux compter sur moi en toutes circonstances, tu le sais.....Alors, dis-moi où et quand, je serai là avec grand plaisir.

Elle sourit, doublement, lorsqu’elle entendit Damefloresse proposer son aide et se présenter, l’air légèrement inquiet. Albunea était une jeune femme extrêmement accueillante et chaleureuse, et douter de ses réactions ne pouvait être attribué qu’à un petit manque de confiance en soi ou de timidité. Si bien que, pour la détendre et la rassurer, elle s’adressa à Albunea, en plaisantant, tout en prenant un air extrêmement sérieux :

- Il faut la chouchouter ma filleule, hein, sinon......

Elle accompagna ses paroles d’un clin d’œil. C’est alors que, se tournant vers Aldorae, dans un mouvement qu’elle aurait voulu moins brusque mais qui pouvait être attribué au trouble de son récent aveu, elle frôla son genou. A deux doigts de s’excuser, elle préféra n’en rien faire, mais elle ne l’aurait de toutes les façons pas pu, ce contact lui ayant ôté le peu de cervelle qui lui restait.

Albunea a écrit:: Albunea sorti de sa torpeur au son des voix ....

_Pardon, j'étais perdu dans mes pensées ... vous disiez?

- Il faut la chouchouter ma filleule, hein, sinon......

A cet instant l'image de Lara lui faisant un clin d'oeuil lui revint. Reprenant contenance elle se tourna vers Damefloresse.

_ Bonjour dame, je suis ravie de vous rencontrer. On va peut etre commencer pas se tutoyer. La filleule de Lara ! Je suis encore plus heureuse de faire ta connaissance. Tu es ici comme chez toi ...

Disant cela elle jeta un regard a Aldo ... peut etre c'était elle avancée! Tant pis c'était dit. Et pui en le regardant plus attentivement elle s'appercu qu'il n'étais pas réellement en état de lui reprocher quoi que ce soit. Elle sourit donc a Damefloresse et lui tendit chaleureusement la main.[/b][/i]

Sashah a écrit:: Sasha entra dans la taverne de son parrain, elle voulait lui annoncer l'acquisition de son champs. Ça sentait bon la rôtisserie, la bière et une épaisse fumée planait au dessus des tables. La chaleur lui colora les joues, c'est qu'il faisait froid dehors !

Elle reconnut Dame Bulle, sa soeur de coeur, elles s'étaient prêtées serment hier. Soeur de bière aussi surement car de lait ni l'une ni l'autre n'en buvait en taverne.

Elle avait fait un constat alarmant et elle ne savait pourquoi elle était sûre que son parrain était amoureux ! Un air de béatitude flottait sur son visage depuis la veille, un air idiot en somme !

Elle salua l'assemblée et alla chercher une bière ! S'installant près du feu, elle observa Aldo, cherchant à qui il souriait ainsi ! Elle avait un parrain amoureux ! C'était bien sa veine, il allait se mettre à faire n'importe quoi, comme par exemple lui coller un panier devant la porte de sa chambre !

Selina57 a écrit:: Lina souriat, ne s'attendant pas a tant de volontariat
Elle savait désormais sur qui elle pouvait compter et leur souriat en guise de remerciement.

Elle salua les nouveaux arrivants avant de répondre a Lara

Hum, le plus tot possible sera le mieux. Je pense d'ailleurs que je vais de ce pas aller acheter le materiel nécessaire.

Elle se leva, fit une bise a tout le monde afin de leur dire au revoir après tout, il fallait bien commencer un jour et comme elle avait pu mette quelques écus de cotés, elle en profita pour aller commencer gentillement sa maison.

A plus tard tout le monde et bonne journée

Elle souriat puis sorti d'un pas décidée en direction du marché du village.

Aldorae a écrit:: [rp]Cela faisait maintenant quelques semaines que L’Alcool Heureux avait été ouvert et pourtant, déjà, les souvenirs liés à ce lieu était légions. Rires, joies, amitiés et amours avait élu domicile en cette taverne. Selina et Jowse s’y était rencontré pour ensuite se trouver. Aldorae y avait fait la connaissance de celle qui était maintenant sa filleule. Albunea faisait fondre les cœurs de nombreux voyageurs ou nouveaux arrivants, à son plus grand dam.

Mais tout n’était point rose en ce lieu. Comme pour équilibrer les choses, tristesses, colères, trahisons et souffrances étaient également présentes. Dylan avait été éconduit, les coureurs de jupons étaient légions et certains villageois se voyaient déjà refuser l’entrée par le propriétaire.

Dernier événement en date, Aldorae apprit la trahison de celle qu’il aimait. Une de plus qui préférait redonner une chance à son passé plutôt que de penser à un avenir commun. Il s’était senti perdu, sur le point de tout abandonner.

Pourtant il était la aujourd’hui, prêt à assurer le service pour une nouvelle soirée. Derrière son comptoir, le visage certes triste mais présent tout de même, il ne pouvait décevoir ceux qui s’étaient montrés de véritable amis. Il ne pouvait abandonner cette ville dans laquelle il avait décidé de s’investir. Alors, il fit signe à son crieur afin qu’il attire le client, afin qu’il annonce de par sa publicité qu’Aldorae ne baisserait pas les bras si facilement.[/rp]

Damefloresse a écrit:: Damefloresse, enveloppée dans son sombre manteau usé, entre dans la taverne sans faire trop de bruit…Sa nuit fut mauvaise, elle commençait à en avoir l’habitude…
Albunea, la maîtresse en ces lieux s'affaire dans les cuisines...
Damefloresse ne veux pas la déranger, quelques personnes se bousculent et se chamaillent gentiment...
Il y a déjà de l'ambiance en ces lieux.
Elle s’approche enfin des cuisines et commande son pain Muratais, celui qui la fait tenir depuis un temps certain…
Elle laisse ses écus sur la maie.
Elle s’assied et mange tranquillement, sa journée va être longue, elle doit tondre ses deux moutons…Elle se sourit à elle-même…
Elle passe ses mains dans sa chevelure feue et redresse sa coiffure.
Ma pauvre fille, te voilà à tondre des moutons à présent !
D’un geste rageur, elle balaye ces mauvaises pensées, c’est quand même mieux que la mine !
Ses pensées vont de nouveau vers l’objet. Quel fardeau que celui-ci…Elle a entendu parler d’un forgeron nommé Takezo, peut-être…Plus tard…
Elle soupire et aventure son regard dans la taverne, Aldorae, ce beau jeune homme qui chamboule le cœur de sa marraine est là, dans ses songes, lui-aussi…
Il a le visage d’un ange, elle le sait qu’il lui ressemble, elle le sait depuis le premier jour de leurs rencontres à la mairie.
Elle remonte la capuche de son habit sans âge.
Elle l’évite, mais tout en restant distante, sait que la vue de ce jeune homme est un cadeau du ciel et le voir sans lui parler, suffit à ensoleiller sa matinée hivernale.
Elle se lève et sort sans un bruit, sans un mot…le cœur un peu plus léger…

Sashah a écrit:: Ce matin là en ouvrant la porte de sa chambre, elle constate qu'il pleut. Même le ciel s'est mis à pleurer pense-t-elle, en descendant dans la taverne. Elle est vide et calme et elle aime cette accalmie après un soirée bruyante. Ca fait déjà plusieurs jours qu'elle dort dans la chambre que son parrain lui à allouer à l'étage. Faute de temps et surtout de moyen, elle n'a pas aménagé encore la petite masure jouxtant sa propriété. L'endroit est poussiéreux et nécessite un grand nettoyage puis l'achat de quelques meubles pour qu'elle puisse y vivre.

Elle s'installe sur un banc pour boire un bol de lait avec un peu de pain trempé. Mangeant dans la quiétude, elle pense à sa vie nouvelle, à son avenir tellement flou encore. Elle avait envie de rire, s'amuser et danser. Elle soupira, la lourdeur du silence finit pour lui peser. Le clocher de l'église sonna et elle ramassa son écuelle. Il était temps qu'elle parte en mairie chercher du labeur.

Jetant un dernier regard sur la taverne vide, elle sortit dans le petit matin pluvieux.

Selina57 a écrit:: Durant la matinée Selina était descendu poser une pancarte sur la porte de la taverne.

Toc toc toc le clou enfoncé elle la regarda et souriat.

[rp]Selina, nouvelle habitante construit sa maison au 2 Rue de la soif. Venez venez rire et donner de l'huile de coude afin d'en faire un endroit paisible et chaleureux.[/rp]

Elle en était fière d'avoir eu sa maison et comptait bien se mettre rapidement a la tache.

Ahhh comme ca ils ne manqueront pas de la voir

Elle s'en retourna et parti au marcher terminer ses achats.

--Ombre_solitaire a écrit:: [rp]Capuchon rabattu sur le visage, l'Ombre entra dans la taverne, désirant simplement en sentir la chaleur de l'ambiance, la douceur du propriétaire.
Elle se faufila rapidement et s'assit dans un coin, embrassée voluptueusement par l'obscurité qu'elle affectionnait tant. Le clair-obscur des ombres projetées par l'âtre s'unissait au clair-obscur de ses pensées qui la conduisait irrémédiablement dans l'ombre.

Elle fut attristée, affligée même d'entrevoir dans le regard du propriétaire cette profonde douleur, cette déchirure que seule la trahison d'un être aimé pouvait générer. Elle se sentit communier avec lui, sa pensée rejoignant la sienne comme tant de fois auparavant, l'espace d'une seconde. Elle frissonna malgré le feu qui déversait sa douce chaleur dans l'établissement.

Les conversations allaient bon train, elle tentait d'en absorber une infime partie pour combler le manque que sa vie solitaire générait. L'ambiance était heureuse, l'alcool coulait à flot, et de toutes parts, fusaient les rires et les éclats de voix joyeux. Qu'il était doux d'être là !

Elle esquissa un sourire, l'ombre d'un sourire ...
Elle souffrait, elle souffrirait éternellement. Ainsi était la vie, ainsi était le destin qu'elle s'était choisi...

Elle resta là, immobile des heures...[/rp]

Damefloresse a écrit:: Damefloresse entre dans la taverne, elle est épuisée, encore une journée à la mine qui s'achève.
Cela fait presqu'un mois qu'elle s'est arrêtée dans ce village, pourquoi celui-ci et pas un autre ?
Elle se sourit à elle-même, elle laisse cela aux mains de sa destinée, plus qu'au hasard, et aussi aux cieux...

Par Gram...songe-t-elle... reverra-t-elle son pays blanc ?...

Elle soupire et pour ne pas tomber dans cette mélancolie qui ne lui ressemble guère, elle détourne ses pensées en laissant son regard virevolter dans cette ambiance chaleureuse.

Pourtant, un frisson lui parcourt le dos.
Elle n'aime pas cela. Enfant, lorsqu'elle en parlait à sa nourrice, cette dernière lui avait répondu qu'un ange descendait de temps en temps les visiter mais que cet ange pouvait être mauvais aussi.

Il y avait en ce lieu une présence qui n'avait pas sa place.

Pour se donner plus de contenance, elle se lève, et va s'asseoir au plus près de la cheminée, dans un recoin sombre.

Des voix montent dans la taverne.
Elle reconnait de suite la voix de Sélina.
Elle se penche en avant et aperçoit Lord Dylan. Ils sont tous les deux en grande conversation, mais aux sons de leurs voix, quelque chose se passe.
Elle entend ensuite la voix de Jowse, l'ami de Sélina et celle d'un autre, railleur et impoli.
Sélina se lève et sort suivi par Lord Dylan. Jowse en fait autant suivi par l'homme railleur.
Ils passent devant elle, mais ne la voit pas. Damefloresse ne s'en mêle pas, tout est déjà si compliqué !
En sortant, l'homme railleur bouscule sans s'excuser Lara qui fait son entrée et sort en grommelant.
Lara hausse les épaules.
Damefloresse lui fait un signe de la main.
Lara vient vers elle, avec cette grâce féline qui a fait tourné la tête à ce bel homme qu'est Aldorae.
Damefloresse soupire, apparement ils ne sont plus ensemble, leur amour s'est éteint dans la coquille.
Sa marraine s'est tournée vers un amour du passé.
Damefloresse pense aux beaux yeux du jeune homme qui chamboule le coeur de nombreuses clientes de cette taverne...Mais le sait-il ?
Lara s'asseoit près d'elle.
Damefloresse lui offre une bière et lui annonce :
Juste un peu de mouvement sans gravité...Du moins, je l'espère...Mais attendons les explications de Jowse et de Sélina...
Ca va Lara ? Vous êtes resplendissante ce soir...

Lara21 a écrit:: Lara sourit à sa filleule, tout en trinquant avec elle.

- Merci Flo...Resplendissante, oui...C'est que...je viens de recevoir une missive qui ne parviendrait pas à m'ôter le sourire, même si une catastrophe devait se produire.

Portant son verre à ses lèvres, elle devint soudain songeuse. Des images, des mots, des souvenirs vinrent affleurer à sa mémoire. Elle se dit alors que le passé n'avait jamais été aussi présent, et que, peut-être, ce qu'elle appelait le passé justement, ne l'avait jamais été. Elle termina sa chope, la posa sur la table, jouant un moment avec elle, la faisant tourner entre ses doigts. Lara frissonna, le temps n'était guère clément ces jours-ci. Elle sourit encore. Bientôt, elle le savait, elle n'aurait plus jamais froid.

Sashah a écrit:: Sashah se leva tôt ce matin-là, bien trop tôt pour aller travailler son champ. Elle était déjà si fourbue de la veille, qu’elle déjeuna et sortit dans la cour de la taverne.

Elle n’était jamais venue là auparavant et curieuse, elle inspecta tous les recoins du regard. Soudain un arc attira son attention, il était accroché sous un appentis ouvert, un carquois plein de flèches à ses côtés. Ses yeux brillèrent et si…. Non je n’ai surement pas le droit, quoique… Qui le verrait ? Aldo serait content si un jour il découvrait que j’ai appris l’art de l’archerie.

Elle s’empara de l’arme et le détailla, puis comme elle l’avait vu faire une fois, prit une flèche. L’excitation lui donna le rouge aux joues. Elle se mit en position mina le geste plusieurs fois, tendit la corde au plus fort et tira, un œil à moitié ouvert et l’autre complètement fermé. La flèche alla directement se planter dans une souche, non loin d’elle, se qui l’effraya un peu, elle aurait pu se transpercer le pied.

Elle ôta le projectile et recommença, elle y prenait goût. Mais ses tirs restaient bas et n’allaient vraiment pas loin. La quatrième fois, elle visa le ciel, calculant une trajectoire improbable qui allait pensa-t-elle, finir dans le tronc d’un arbre ; Elle s’appliqua, concentra ses forces, et tira… Soudain son sang se glaça quand elle entendit un cri :

- GROUIIIIKKKKKKKKKKK

Elle grimaça, elle avait surement touché quelqu’un, un client, un passant. Elle courut au fond de la cour et se mit sur la pointe des pieds pour voir par-dessus le muret qui clôturait les lieux. Trop petite elle ne vit rien, alla chercher un tonneau vide, qu’elle roula et enfin grimpa dessus et murmura « misère de misère qu’est-ce-que j’ai fait ? »
montant du muret, se hissant sur la pointe des pieds, il ouvrit de grands yeux ronds quand :

- HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA ! une fermière poussait un grand cri !

Elle réalisa que de l’autre côté du mur une ferme jouxtait la taverne d’Aldo. Elle l'escalada et sauta dans la cour souplement quand un homme d'une grande corpulence sortit en braillant d'un bâtiment de pierres :

- C'est quoi tout c'raffut, c'est quoi qui s'passe ici ?

Elle avança, déglutit péniblement et finit par le rejoindre tout penaude

- Ho je suis désolée Monsieur, je m'entrainais au tir à l'arc et je crois que j'ai blessé votre femme.

Soudain un cochon sortit d'un hangar et poussa un cri strident en passant devant eux, une flèche plantée dans le cuissot arrière :

- - GROUIIIIKKKKKKKKKKK

Le Firmin tel était le nom du fermier fit un bond et commença à vociférer :

- Vous croyez, vous croyez ! il la montrait du doigt index en l'air, oeil mauvais... Que vous avez blessé ma femme, mais vous avez estourbi mon cochon !Le cochon pour la Pâques en plus.

Puis s'approcha d'elle l'air menaçant .. Vous n'insinueriez pas que ma femme est une cochonne dites donc ?

Sashah fit non de la tête, l'air complètement apeuré ne sachant plus que dire pendant que le fermier continuait à hurler :

- Il est foutu, l’ cochon d’ la Pâques ! On l'engraissait pour, il se vide de tout sang, regardez ce que vous avez fait ! On son pourra pas faire de boudin, vous allez l’ payez mon cochon hein, va falloir l'abattre ! Regardez-le l’est moitié mort !

Cette fois-ci il avait le nez presque collé au sien et postillonnait à tout va ! Sashah jeta un œil au cochon qui tremblait sur ses pattes, mais était bien vivant. Elle n’osait que dire, que faire et Aldo qu’allait-il penser.

- Heu… On pourrait lui faire un emplâtre, le soigner non ?
Le Firmin l’air encore plus en rogne, vociféra :

- Un emplâtre, pis quoi encore, vous en connaissez beaucoup vous des médicastres à cochons ? Il faut l’abattre, le boucher le débitera, au bas mot vous me devez 200 écus !

Sasha faillit s’évanouir, 200 écus ! Comment allait-elle réunir une telle somme, soudain elle se rebiffa :

- Dis donc, c’est pas un peu cher ça, une carcasse vaut 20 écus sur le marché ! Et puis c’est qu’un cochon hein !

Là elle crut qu’il allait avoir une attaque, tant il gesticulait en tous sens :

- C’n’est pas n’importe quel cochon, c’est celui d’la Pâques et vous m’donnerez 200 écus ! Il l’est vaut, il est mort au champ d’honneur, oui au champ d’honneur ! Sinon je vous dénonce à la maréchaussée moi !

Sashah ne savait plus que faire, grommela un d’accord, tout bas et revint dans la taverne mortifiée.

- Aldo ! cria-t-elle, blanche comme la mort, ALLLLDOOOO !!!!

Damefloresse a écrit:: Damefloresse, après avoir embauché son premier salarié pour occire son mouton pense qu’un petit détour en taverne avant la mine la réchauffera pour la journée.
De loin, elle ne prête pas attention au regroupement face à celle-ci, néanmoins son regard avisé lui fait craindre le pire. Il est encore trop tôt pour l’affluence du marché.
Elle s’approche de la taverne.
Des hommes et des femmes sont attroupés devant.
Certains crient, d’autres se marrent, une femme grande et forte, la gouaille peu délicate est devant la porte et en bloque l’accès.
Elle invective les passants.
« C’était le plus beau ! Le plus beau, vous m’entendez…
Elle se prend la tête et se lamente à présent
« Ha Jésus Marie Joseph…
« C’était son doux prénom ? lance une voix masculine
Les badauds hurlent leur joie, la femme, le visage courroucé est à présent menaçante, ses poings robustes haranguent la foule :
« Qui a dit cela ?
Comme quiconque ne veut se mesurer à elle, les ricanements sont plus discrets.
Damefloresse se hasarde auprès d’un homme qu’elle ne connaît pas :
« Mais que se passe-t-il ici ?
L’homme la regarde amusé et lui répond :
« Apparemment, la femme du tavernier a pris le cochon du voisin pour un Anglais, elle l’a pas raté ! Avec un vieil arc et juste un tir bien placé, la bête n’a pas survécu, il s’est vidé de son sang, mais où cela devient intéressant c’est que le paysan en demande 200 écus ! C’est sa femme, là devant la porte, ils l’ont jeté dehors, elle voulait arracher les cheveux de la jeune femme…
L’homme est hilare à présent, il est de passage pour la journée et en tant que commerçant ambulant, il aura une bonne histoire à raconter sur Murat.
Un vieil homme sans âge s’approche d’eux, crache par terre et dit à son tour :
« A ce prix là, pourrons le faire empailler et l’accrocher dans la taverne, deviendra :
« Au Cochon Heureux »
Les rires fusent…On se bouscule, on se chamaille…
Damefloresse se retire, elle est pensive et elle se parle comme pour chercher une évidence :
« La femme du tavernier…Aldo…Sasha ! C’est pas vrai…
Damefloresse sourit, décidément Aldo n’a pas fini dans le début de son histoire, avec Sasha !
Cette jeune femme commence vraiment à lui plaire à Damefloresse…
Elle rit et s’en retourne vers le chemin de la Mine, le cœur gai…

Aldorae a écrit:: [hrp]Ce RP promet d'être riche. Il est donc bien entendu ouvert à tous. Que ce soit avec vos personnages ou avec un PNJ. A bon entendeur... [/hrp]

Depuis qu’il avait pris ce poste de Maréchal, Aldorae passait le plus clair de son temps à envoyer des missives. En sa propre taverne, il s’était installé sur une petite table à l’écart de la foule pour effectuer cet office. Relevant la tète entendant une personne entrer, il sourit radieusement en reconnaissant Sa Shah. Cependant à la mine effrayée de cette dernière, ce sourire disparu bien vite. Il était évident qu’elle avait un problème.
Aux regards apeurées qu’elle lançait à l’assemblée, il était évident que la jeune femme ne l’avais pas vu. Avant même qu’il n’ait le temps de réagir, la peur céda la place à la panique. Blanchissant encore, Shah se mit à crier son nom.

Il n’y avait qu’une chose qui pouvait la mettre dans cet état.

Posant la plume qu’il avait à la main, le jeune homme se dirigea vers le comptoir où il y récupéra son épée. Personne encore n’avait vu une telle détermination dans son regard. Personne non plus ne connaissait cette lame. La garde, finement ciselée, était semblable à un arbre et, alors qu’Aldorae fixait l’arme à sa ceinture, on avait l’impression que son feuillage s’animait.

Ce n’est qu’ensuite qu’il s’approcha de Sashah. La prenant doucement dans ses bras pour la rassurer, il l’embrassa avant de murmurer à son oreille :

N’ai crainte Ma Shah. Point besoin d’avoir peur. Il n’a aucun droit sur toi. Quoiqu’il t’ait dit, ce n’est que mensonge. Je l’empêcherais de te faire du mal…

Puis, relâchant son étreinte, le jeune homme se dirigea vers la sortie, la main sur son arme. Avant de passer la porte il se retourna :

Gaspard ne t’ennuieras plus, je t’en fais la promesse ![/hrp]

Sashah a écrit:

Son étreinte l'avait un peu calmée, elle était tellement déboussolée par la situation dans laquelle elle s'était mise qu'elle entendait à peine que dehors déjà la foule s'agglutinait. Elle ne vit même pas qu'Aldo s'était armé, même pas son regard durcit par la détermination. Elle fallait qu'elle reprenne ses esprits, il fallait qu'elle lui avoue la bêtise qu'elle avait faite.

Dans tout ce tumulte, seul le cochon lui importait. Certes elle se savait perdue, emprisonnée sous peu... Elle n'aurait jamais 200 écus ! Mais tout ceci, pour l'instant ne se distillait pas assez dans son esprit pour l'affoler. Ou alors c'était un tout qui la paralysait. Elle avait même l'impression d'être totalement décorporée. Elle les voyait tous à présent, mais restait là, sans bouger, comme si elle flottait au dessus d'eux. Quand...

Citation :: Gaspard ne t’ennuieras plus, je t’en fais la promesse !

- Gaspard ? Gaspard ? Sa voix mourut sur ses lèvres, il était déjà sorti ! C'est là qu'elle réalisa, que quelque chose dans la tenue d'Aldo n'était pas habituel !

Elle traversa la salle, retrouvant un semblant de vie et ouvrit à toute volée la porte de la taverne.

- GASPARD ? Cria-t-elle enfin voyant Aldo scruter les badauds, Mais...

Elle n'en dit pas plus, tous les visages s'étaient tournés vers elle. La fermière était repartie, mais chacun voulait connaître l'histoire et un grand silence se fit, attendant la suite...

--_gaspard a écrit:: Tout le monde s'était attroupé là, juste devant la taverne de l'Alcool Heureux ! Il y avait jamais mis les pieds lui, faut dire qu'il était encore jeune, pis ça fait juste un mois qu' son père l'envoyait seul vendre leurs fromages au marché. C'était la grosse Adélaïde qui s'occupait de son étal. Elle était volaillère, toujours en train d' lui sourire pis d' se frotter à lui ! Fallait dire que beaucoup d' donzelles l' reluquaient. C'est qu' t 'es un beau jeune homme mon fils, lui disait sa mère ! Y en plus d'une qui voudrait tes faveurs !

Entendre ça de la bouche de sa mère, le gênait carrément ! D'accord son père et elle s'aimaient, ça il s'en cachaient pas, toujours à se bécoter, mais quand même !

Lui venait d'avoir ses 17 printemps, il était berger comme son père et faisait des fromages avec le lait de leurs chèvres et de leurs brebis. Un beau troupeau qu'ils avaient ! Et ce matin-là comme tous les autres, il regardait la taverne où il s'apprêtait à rentrer quelques minutes plus tôt !

Mais pas moyen, d'abord une grosse mégère beuglait devant la porte, pis à présent voilà qu'un homme sortait l'air furibond. 'C'est l'tavernier, c'est l'Aldo" que ça chuchotait dans les rangs !

De l'histoire, il avait rien compris, juste des bribes ! Ca parlait d'anglais, d'arc, de cochon et de 200 écus.

La porte s'ouvrit à la volée et une créature en sortit. Diantre, elle était fichtrement bien tournée ! "C'est la Sashah, la tireuse de cochons !"murmurait-on à côté de lui.

C'est des plus surprenants, surtout pour un berger occupé dans ses collines quasiment toute l'année ! Il mit les mains dans ses poches et attendit la suite.

- GASPARD ? Mais...

Tiens voilà que la donzelle l'appelait. Il se faufila, se frayant un chemin, arriva enfin devant le tavernier et la jeune femme et dit :

- Gaspard ! Oui c'est moi !

Adélaîde et sa soeur, incarné par Damefloresse a écrit:: Au bon fromage frais...
Au bon fromage frais...
Celui qui donne un joli teint et vous remplit la panse...
Adélaide s'égosille sur la place du marché.
Sa soeur Falcoche, lui rend service de temps en temps.
T'as pas vu le petit ? lui demande Adélaïde
La soeur, la bouche pleine de fromage de chèvre lui désigne du menton la direction de La Taverne à L'alcool Heureux.
Ch'crois ben qu'il est parti guinché, c'est dch'son âge..
Comment ?
Adélaïde est furieuse, sa tignasse blonde frémit.
Toi gardes les fromages et arrêtes de te goinfrer, j'vais voir d'plus prêt.
Falcoche hausse les épaules et se met à crier :
Ils chont frais mes fromaches, tout frais...
Adélaïde soulève sa jupe et se met à courrir.
Deuxvieux assis sur un banc de pierre la regarde passer, un l'interpelle:
Hé l'Adélaïde, ou courres-tu comme ça ? T'as enfin trouvé l'homme de ta vie ?
L'autre vieux ricane :
L'en faudrait plus d'un pour en faire le tour !
Mais l'Adélaïde ne s'en occupe pas, elle arrive devant l'Auberge, la mèche blonde rebelle et le souffle court, elle n'a plus vingt ans !
Au dessus des têtes de quelques badauds, elle aperçoit la belle tignasse de Gaspard, son petit protégé...
Elle se fraye un passage à grands coups de coude, des protestations fusent, elle ne s'en occupe guère.
Face à son Gaspard, une fille légère et un homme déterminé, la main sur la paume de son épée.
Son visage vire au rouge, ses sens sont déccuplés.
On ne touche pas à son Gaspard !
Quelques mètres et quelques badauds la séparent du jeune homme.
Elle s'extirpe dans un ultime effort.
Dans sa hâte, elle ne vit pas les pieds traînants d'une grosse femme gémissante, assise sur un tonnelet de bière.
Elle s'y butte et de tout son poids s'affale dans la pîle de tonnelets en attente.
Un tonnelet explose, les autres tombent.
La suite est carambolesque, certains tonnelets épris de liberté dévalent la rue sous les cris des passants et des chalands.
Adélaïde jette son dernier cri :
Touche pas...
Et s'évanouit dans l'odeur âcre du houblon

Sashah a écrit:: Tout dérapait, elle le sentait, c'était palpable, déjà une fermière, du moins lui sembla-t-elle, s'affala au sol en hurlant :

- Touche pas...

Touches-pas à quoi, touches pas à qui ?

Sashah hébétée dans un premier, avait envie de hurler !

Aldo lui semblait perdu dans la foule de ses pensées, dans la foule tout court et elle, elle.... Elle ne lui avait encore rien dit. Pas encore, il ne lui en avait pas laissé le temps !

Fendant les gens, comme un bateau l'aurait fait des vagues, le fermier arrivait ! Elle le reconnut et son sang ne fit qu'un tour !

Il la repéra vite... trop vite ! Tous les regards se tournèrent vers elle.

- Bah l'Aldo, t'as des servantes bien gironde, cachotier! Beugla-t-il en la désignant du menton.

Se plantant devant Aldora, les bras croisés sur une bedaine, il la jaugeait, l'air goguenard.

Elle sentait ses poings se serrer, elle sentait la colère monter en elle, elle voulait rétorquer, elle voulait attaquer. L'attaque n'était-elle pas la meilleure défense ?

Mais la peur la paralysa. Le Firmin faisait grands gestes pour expliquer à Aldo ce qui était advenu de son cochon ! La bête était-elle morte, vivante, dans le brouhaha elle n'arrivait pas à le savoir.

Ça y est pensa-t-elle, il est au courant ! Aldo se tourna vers elle, leurs regards se croisèrent.

Un sentiment d'impuissance s'empara de son esprit, une paralysie à laquelle, elle n'arrivait pas à faire face, puis :

- Bon ! toi...

L'index gras du fermier la pointa du doigt, puis se penchant vers l'oreille d'Aldo, parlant bas mais suffisamment fort pour qu'elle entende :

- Bon écoutes, d'mon cochon j'en d'mande que 50 écus, pis tu m'envoies la p'tite à t'à l'heure, la Rosianne, ma bergère, s'en va cheu sa mère, elle m'payera en nature, ta servante ! Elle va m'en donner pour mon argent, pas ? L'est drôlement bien tournée la bougresse, hein l'Aldo !

Sashah crû qu'elle allait s'évanouir, pâlit, ouvrit la bouche, la referma aussitôt. Elle n'entendit pas la suite, traversa la foule, larmes aux yeux et joues en feu. Riaient-ils tous, ou son esprit lui jouait-il des tours. Arriver près des derniers badauds, elle se retourna. Jeta un regard plein de détresse vers son aimé, jamais la peine n'avait tant attristé son visage. Elle partit en courant, puis disparut...

L'humiliation était telle pour elle, que jamais elle n'oserait plus sortir de son refuge...

Damefloresse a écrit:: La bourrasque passée, le calme est revenu à l’auberge…
A chaque jour sa peine, et Damefloresse, comme d’autres dans le village, s’inquiète de l’état de santé d’Aldorae et de sa jolie damoiselle, lorsqu’elle pousse la porte de l’auberge.

Certains au marché, préfèrent en rire encore, y allant de leurs quolibets afin d’enfler des rumeurs malodorantes :
La petite Donzelle lui coûte cher !
Elle va lui faire manger son auberge !
Aldo se cache !

Pour Damefloresse, c’était ne pas connaître l’homme.

Elle soupire, tout en se débarrassant de sa pelisse usée et s’approche de la cheminée.
Elle réchauffe ses mains devant l’âtre, laissant ses pensées se perdre et s’envoler au gré des flammes dansantes..
Enfin, elle se retourne et observe les femmes et les hommes présents, attablés devant une soupe bienfaitrice en ce matin encore glacial.
Dieu que l’hiver est long.
Certains visages lui sont inconnus, Murat est une ville de passage, d’autres lui sont familiers.

Elle entend des voix venant de la cuisine.
La fidèle Albunéa est à son poste.
Elle s’assoit et commande son pain muratais.
« C’est vraiment ne pas connaître l’homme...
Perdue dans ses pensées, ne voit pas la personne se postant devant sa table.

« Puis-je m ‘asseoir ?

Damefloresse a écrit:: Une forte présence enveloppe Damefloresse.
Elle sursaute et regarde son écuelle vide.
Un inconnu vient s'asseoir à sa table.
Une bière Dame…
Cette voix suave heurte ses tympans, elle veut s’y engouffrer.
Le regard baissé, elle inspire fortement, ses sens en éveil…
Une bière Dame…
Un doute l’envahit.
Est ce bien à elle que cette voix s’adresse ?
Le regard toujours baissé, elle n’ose se retourner.
Une bière, Dame…
Albunéa doit être dans son dos, c’est cela…
Pourtant, elle ne sent aucune présence derrière elle.
Une bière, Dame…
Elle va lui dire à cette voix qu’elle se trompe : Moi, Damefloresse, je ne suis pas la tavernière en ces lieux.
Intérieurement, Damefloresse se bouscule et même se maudit.
Mais enfin, pense-t-elle, je ne suis pas la tavernière…

Elle hoche la tête, une mimique s’imprime sur son visage, à présent, elle sourit.
Doucement, Damefloresse reprend le cours de sa vie, elle se redresse, s’impose un dos droit et lève les yeux vers l’inconnu.
Elle affronte de suite un regard déterminé et pourtant d’une grande douceur.
Les yeux de cet homme, lui sourient, ils deviennent presque charmeurs, avec une lueur de défi.
Elle connaît ce regard, celui de ces hommes braves, souvent guerriers qui ne reculent pas…au risque d’en perdre parfois la vie…
Damefloresse lui rend son sourire, se lève, plonge à nouveau son regard dans celui de l’inconnu et d’une voix susurrée, lui demande :
« Froide ou tiède…Messire ?

Damefloresse a écrit:: L'homme sourit à Damfloresse...
A présent, il s'excuse...

Non, il ne s'adressait pas à elle, mais à Albunéa qu'il savait Tavernière en ces lieux.

Damefloresse se rasseoit et pense qu'Albunéa a bien de la chance...

Si chance est vraiment le mot convenable dans ce genre de situation.
Mais elle comprenait l'inconnu, Albunéa est une personne dévouée surtout envers Aldo...
Ha son ami Aldo, mais où était-il à présent ?

Auprès de sa chère et tendre ?

Damefloresse salue l'inconnu, revêt sa pelisse et repart affronter la bise glaciale d'un hiver bien trop long...Seule...avec elle-même...

Albunea a écrit:: Albunea se retrouve donc seule avec l'homme qui vevait d'entrer ... En bonne taverniere qu'elle est elle sert sa commande a l'interréssé.
Pourtant ce dernier n'est pas comme ces autres voyageurs qui passent la soirée en taverne avant de reprendre la route ... Il pose sur elle un regard plus insistant, avec lui elle n'a pas la sensation de faire parti des meubles, elle a l'impression detre vivante. Non que ses amis ne fassent attention a elle, bien au contraire, ils sont tous si gentils et si prévenant, mais a travers les yeux de cet homme inconnu, elle a l'impression d'exister.
Les yeux de cet inconnu restaient toujours posé sur elle, meme apres qu'elle eu regagné sa place. Ce regard qui la met quelque peut mal a l'aise, peut habituée qu'elle est a ce genre de démonstation, mais qui la flatte tout autant.

_ Bonsoir messir, je suis Albunea, taverniere de ce lieux. Soyez y le bienvenu!

Vaevictis90 a écrit:: le vieux chevalier ôta, à cet instant, son casque qu'il posa sur son bouclier à même le sol, puis agita sa tête pour redonner vie à sa chevelure d'ébène visiblement soulagée du fardeau et replongea ses yeux dans ce regard si envoutant.........il respira au doux son de sa voix qui faisaient vibrer ses oreilles et son cœur comme un doux prélude et lui dit:

Bonjour gente dame, je suis le Chevalier Vaevictis de Roppach, hospitalier teutonique de la dernière croisade, ex-commandeur de la résistance de Sancerre en exil.......Vae tout simplement pour vous!............... Harassé par plusieurs jours de cheval et un tragique brigandage, j'aurais aimé me désaltérer en votre taverne, si vous voulez bien servir un étranger?

Il lui sourit tant il ne pouvait quitter son visage du regard....... se mordit, vieux tic, le bord de la lèvre, se trahissant légèrement, puis s'inclina devant elle saluant respectueusement Albunea..........

Albunea a écrit:: Albu écouta le chevalier...

_ Servir un étranger? mais bien sur, quelle différence cela peut il faire, si vous etes honnete homme, je vous apporte ce verre de suite.

Elle alla donc servir deux verres, un pour elle auusi apres tout, ....

_ Accepterez vous que je m'installe a votre table et vous accompagne ?

Se faisant Bulle s'intalla en face de ce chevalier qui la troublait tant, posa les chopps devant eux et leva la sienne dans l'intention de trinquer. Ils trinquérent et Albu lui posa des questions sur ses voyages, n'ayant elle meme jamais eu le courage de prendre la route pour découvrir le reste du monde, pas depuis qu'elle avait décidé de s'intaller a Murat. Ils parlerent ainsi une bonne partie de la nuit et il faut bien le dire, peut de client vinrent les déranger, comme si le destin leur offrait une chance de faire plus ample connaissance.

Albunea a écrit:: Quand Bulle prit son service a la taverne ce jour la elle était perdu dans ses pensées. Elle ne savait plus si elle avait révée eou vécue la soirée de la veille ... Ce chevalier, leurs longues discutions et ce baisé avant qu'elle ne parte pour prendre un peu de repos. Au réveil ce pendant un pigeon l'attendait : elle n'avait pas révée.
Plus elle y pensait et moi elle était a son service. Les clients ce jour la ne durent pas la reconnaitre.
Elle ne parvenait pas a recomposer le puzzle, les morceaux étaient trop embrouillés et des milliers de questions se posaient dans sa tete : pourquoi elle?, pourquoi si vite?, qu'elles étaient ses intentions?, en avait elle envie?, en était elle capable?, combien de temps cela durerait il? Elle en avait mal e la tete a force de se triturer les méninges.... que c'était compliqué de se fier a quelqu'un d'autre, d'accepter de remetre une partie de soi entre ses mains.
A force d'y penser et d'y repenser, Albunea commenca a s'inquiéter, de plus en plus ... qu'allait elle faire?

Vaevictis90 a écrit:: Vae s'égarait dans son regard envouteur......qui était cette femme, qu'est ce qui l'envoutait irrésistiblement en elle? La seule réponse qui lui venait à l'esprit c'est "tout".......Sa beauté, son élégance, sa gentille à son égard, sa timidité troublante, sa façon de marcher, d'être, de s'émouvoir... son sourire qui le conduisait aux anges, sa grâce naturelle........ son intelligence, sa façon de parler, de l'écouter, son esprit réservé qui en faisait une dame respectueuse.........

il devait un jour où l'autre cessez de fuir son passé avec sa fille. Oublier la guerre civile, les révoltes, la famine, les félons d'Astaroth, oubliez ces gens qu'il a aidé jusqu'au bout de ses forces et jusqu'au dernier écu, ces mêmes gens qui pour ne pas le remercier de ses bienfaits, l'avaient accusés et condamner.

Murat était accueillante, hormis un bredin, plus idiot que méchant..... la vie y semblait paisible.......... peu importe qu'il est tout perdu de sa fortune, riche et malheureux ne lui servait à rien, il recommencerait sa vie.

Il troquait sa fortune pour un amour, ses armes pour un foyer...... c'était lui le gagnant!

Son cœur appartenait déjà à cette inconnue même si elle ne s'en doutait peut-être pas........ il la voyait en taverne chaque fois qu'il le pouvait quand elle y était.

Jusqu'au soir ou chamboulé d'évènements, d'une manière bien gauche aux abords, ne tenant plus de libérer son cœur, à genou devant elle, il lui dévoila son amour telle une allégeance à sa beauté divine.....

Sashah a écrit:: Lorsqu'elle entra ce jeudi matin dans la taverne, tout lui parut différent. Etait-ce parce qu'elle avait grandi, bien malgré elle, ou tout simplement parce que son regard avait changé. Tout y était calme et serein, comme au temps jadis, quand elle habitait ici, quant elle n'était encore qu'une jeune-fille trop dépendante !

Depuis le chagrin avait eu raison de son innocence, mais la joie de vivre qu'elle venait de retrouver n'était plus la même. Plus sûre d'elle, moins gauche, elle se dirigea vers le comptoir pour quémander un bol de lait au pain trempé.

Bulle affairée, toujours ! Quel esclavagiste cet Aldo ! Lui tournait le dos. Hier déjà elle l'avait senti mal, mais prise par le temps, prise par les sentiments, accaparé par Aldo, elle n'avait pu en discuter vraiment avec sa sœur d'âme.

Ce matin pourtant loin des regards curieux, elle s'approcha de Bulle et posa doucement la main sur son épaule. Surprise, tellement plongée dans ses pensées, la jeune femme la regarda le visage défait.

Alors elles se racontèrent, dans des chuchotements propres à deux sœurs qui s'avouent leurs secrets, le bonheur de l'une et les soucis de l'autre.

Plume qu'elle avait amené gambadait sur le comptoir, ses pas encore un peu chaloupés, dus à son jeune age, le chaton découvrait le monde et fit sourire les deux femmes.

- Faut-il que nos bonheurs se croisent, ma tendre Bulle ? Que l'amour est compliqué ou alors...

Elle regarda sa sœur sérieusement et lança :

-... Ou alors ce sont les hommes qui le sont ! tout simplement et j'opterai pour cette seconde hypothèse ! Oui décrétons cela, les hommes sont compliqués et nous pauvres âmes devons subir sans nous plaindre ou assez peu pour ne point les importuner ou les chagriner. Allez ma Bulle, bataillons dur et haut les cœurs ! Ils vont voir de quel bois nous nous chauffons nous deux !

Pour faire sourire sa sœur Sashah se mit en position de boxeuse, frappant du point un ennemi imaginaire, ce qui eut pour résultat d'affoler Plume qui détala en feulant !

Albunea a écrit:: Sashah s'était employée à rendre sa joie de vivre à Bulle et elle y était parvenue à force de blagues et de mimiques. Mais ce qui avait achevé de réconforter Albu ca avait été de voir courir Plume sous le buffet du fond quand Sashah s'était mise en position d'attaque. Ce chaton n'était décidement pas pres à chasser les souris, si meme sa maitresse lui faisait peur.

Pour le faire sortir de sa taniere Bulle se leva et alla chercher un peu de lait dans une écuelle, elle posa cette derniere sur le sol devant la cachette de la boule de poil. Plume ne sut résister au fumet du lait ... le chaton lappa le lait, les deux pattes avant dedant; peut etre pour éviter que l'écuelle ne se sauve?

La petite conversation que Bulle avait eu avec sa soeur lui avait fait le plus grand bien.... elle avait passé la soirée précédente a travailler au bureau du tribun et n'avait pas eu le loisir de croiser beaucoup de monde.

_ Tu sais Sashah, je pense que, meme si je croyais le contraire, je ne suis pas prete a aimer! Ce n'est pas pour moi .... pas pour le moment.

A l'inverse de ce qu'elle eu cru, cette révélation la soulagea. Sashah, comme a son habitude ne commenta pas la décision d'Albu et cette derniere lui en était reconnaissante! Elle savait que quoi qu'il advienne Sashah n'essaierais pas de la faire changer d'avis ....

Sashah a écrit:: Sashah sourit des facéties de Plume. Elle allait le laisser à Bulle, elle allait partir au couvent. Elle soupira, elle était toujours aussi seule !

Comme c'était étrange cette mélancolie qui ne la quittait pas ! Être amoureuse et seule était si... incompatible !

Elle regarda Bulle qui lui confiait qu'elle n'était pas prête à aimer. Sashah hocha la tête :

- Et si c'est toi qui avait raison ! dit-elle pensive, se demandant elle si elle n'allait fanée sur place ! Perdre à jamais son âme ou bien le vendre au diable !

Cette idée lui tira un sourire en coin.

- Je me demande si l'on devrait vraiment donner notre amour tu sais ? Parfois l'envie de tout donner et ne rien offrir me titille ! Toi qui ne veut pas aimer et est perdue, moi qui aime trop et qui se sent si mal ! Comme l'amour est étrange au final Bulle, comme le cœur est fourbe ! A force de me dire demain tout s'arrangera, je ne sais plus à qu'elle demain je m'adresse !

Elle laissa là ses états d'âme, elle était trop jeune pour rester si seule...

Et si demain un homme me courtisait, resterai-je fidèle à un homme que je ne vois jamais ? pensa-t-elle en houspillant Plume.

Chassant ses pensées elle finit par aider Bulle à ranger la taverne, à deux tout allait plus vite. Plume les aida aussi.... à courir derrière les molletons que déplaçait le balai de bouleau !

Damefloresse a écrit:: Plusieurs jours s'étaient écoulés...
Damefloresse fait son tour à La Taverne.
Elle pousse la porte.
Elle commande son repas du jour.

Par tous les Dieux, Bulle, les réserves sont souvent vides ici !

Voyant l'air préoccupé de son ami, Damefloresse soupire.

Je m'excuse, Bulle, mais cela fait plusieurs jours que je n'arrive plus trouver mon pain à un prix correct, comme je le trouvais ici et cela arrangeait ma maigre bourse et aussi mon estomac, mais je comprend, tu sers et ne fais pas les achats...

Damefloresse regarde Bulle, qui ne dit mot derrière son comptoir.
Elle essuie machinalement le bois déjà lustré par ses soins.
Cette taverne est tenu de main de maîtresse !

Mais bon sang Bulle, où se cache ton patron, on ne le voit plus traîner à Murat ?

Sashah a écrit:: sashah ne voulait pas qu'Aldo apprenne qu'elle était passée voir un autre homme aussi lui écrivit-elle.

[rp]Aldo je ne t'ai pas trompé même si les apparences sont trompeuses, je ne t'ai jamais bafoué même si tu le penses, je n'ai eu que la faiblesse d'accepter la danse d'un autre ! ce fut trop, je le regrette profondément.

Tu resteras mon premier amour, unique car l'amour fait mal et aimer je ne le veux plus, je m'apprête à rejoindre cet homme, en mon âme et conscience. C'est un homme à femmes, il ne m'apportera rien, mais ne pourra pas m'atteindre !

Je ne quitte pas, tu le feras à ma place, ça c'est au dessus de mes forces, je t'ai déjà rendu ta liberté à présent tu sauras m'expédier en enfer mieux que moi

Sashah[/rp]

Sashah a écrit:: Elle était matinale comme à son habitude. Depuis la veille, elle avait réintégrer sa chambre à l'auberge. Non pas celle d'Aldo non ! Ca c'était trop tôt.

Bulle, sa chère Bulle était partie en voyage... Méditation, repos de l'âme, sa sœurette s'était isolée pour quelques temps !

Elle décida donc de tenir la taverne à sa place. Après tout accueillir les clients devrait l'amuser. Un oeil sur Plume qui n'arrêtait pas de courir après les souris, elle entreprit ce matin là de laver les chopes de la veille...

Profitant du calme, après avoir rangé la taverne, elle sortit son journal et s'épancha, comme à son habitude. Dans le gros étui de cuir fermé par ruban, des morceaux de parchemin étaient noircis par son écriture fine. Au milieu de deux pages, un masque noir était coincé là.

[rp]Cher journal,

Voici venu le moment pour moi de revenir sur mes pas, de réintégrer l’auberge d’Aldo. Suis-je vraiment prête à m’assagir et enfin me rassurer sur notre couple ? A vrai dire je n’en sais rien, à moi il me faudra du temps, à lui de la patience !

Car j’ai envie de mordre la vie, de goûter les interdits, envie de me brûler les ailes, envie de vivre. Vivre sans attendre le lendemain, vivre intensément et dans l’immédiat, vivre heureuse, vivre libre ! Peut-on vivre ainsi quand on aime ? Voilà bien la question que je pose.

Bulle me manque ! J’aurai aimé lui faire partager mes émotions, partager mes interrogations avec elle, rire de ses amours secrètes, m’amuser de son sens de l’ordre et ses réponses à mes âneries… Elle reviendra vite, mais que le temps est long sans elle.

Parfois je regarde le bandeau noir, que m’a envoyé l’inconnu en échange du mien. Que serai-je devenue si sur un coup de tête je l’avais suivi ? Je me le demande…

Comme l’amour est aveugle avec ou sans masque ![/rp]

Damefloresse a écrit:: Flo entre dans la taverne d'Aldo, elle se dit qu'un bon remontant, avant d'aller travailler serait de bon aloi.

De suite, elle aperçoit Sasha, la jeune femme est assise près de la cheminée, la plume à main, un petit tas de parchemins face à elle.

Le tableau qu'offre la jeune femme est saisissant.

La lumière du feu de bois illumine une partie de son visage et son corps penché se dessine en ombre sur le mur.
Cette demoiselle, par la grâce qu'elle inspire, aurait beaucoups plu à son père, il en aurait volé le moment et fait de suite un dessin.
Damefloresse se revoit à son âge, avec toute une vie devant elle, la même insouciance...sous des traits volontaires...

Damefloresse regarde en direction du comptoir, pas d'Albunéa en vue, elle s'approche de la jeune femme.

Bonjour Sasha...pardon de te déranger...tu remplaces Bulle aujourd'hui ?
Aurais-tu un petit vin chaud dans tes tiroirs...pour me réchauffer avant de couper quelques bois ?

Damefloresse sourit à Sasha et s'asseoit.

Sashah a écrit:: Sashah range son petit bazar dans son étui de cuir et fourre le tout dans sa besace. Les traces d'encre sur les doigts comme d'habitude la fait sourire. Quand Dame Flo s'approche elle la regarde, un lueur de malice plein les yeux.

- Bonjour Dame Flo, non Bulle est chez les soeurs, à croire que c'est de famille cette manie de s'isoler pour méditer. Elle reviendra sans doute lundi. Allez je vous fais ce vin chaud, enfin j'essaye hein...

Elle rit en se dirigeant vers le comptoir. Tout y est soigneusement rangé et les bocaux d'épices trônent sur une étagère en bois.

- Alors cannelle et giroflée voilà c'est noté ici, une pincée dans un pichet de vin ! Ma soeur est une fée !

Elle prépare le breuvage, le verse dans une petite marmite et le pends à la crémaillère de la cheminée.

- Dans quelques minutes ce sera prêt ! dit-elle en apportant les gobelets en étain et la longue louche qui lui permettra de récolter la boisson chaude.

Elle revient s'asseoir à la table de la visiteuse tout sourire.

- Alors ainsi vous allez couper du bois ? Cette tâche est difficile non ? Je n'imagine pas ce que je pourrai faire comme sottise, si l'on me confiait une hache moi ! Mais bon j'apprendrai ! la vie n'est qu'apprentissage après tout et l'on grandit de ses erreurs ! Comment ça va sinon ?

Albunea a écrit:: Albu sortait du couvent ..... et apres une breve halte chez elle pour vérifier que tout était en place, elle se dirigea vers la taverne pour s'y réchauffer.

En poussant la porte elle senti la chaleur du feu dans la cheminée ... elle avait bien fait de venir. Sa maison aurait été trop longue a se réchauffer suite a son absence.

Elle vit derriere le comptoir sa soeur Sashah ...

_ Et bien je vois qu'on me remplace bien vite .... je pars quelques jours et c'est toi qui prend ma place! Je vais m'en retourner d'ou je viens moi!

Sashah a écrit:: Quand elle vit entrer Bulle, Sashah sauta de joie.

- BULLEEEEEEEEE !

Elle l'embrassa, tellement heureuse de la voir réapparaitre, qu'elle eu honte d'avoir eu des envies de franchir le pont-levis.

- Jamais je ne te remplacerai, tout d'abord parce que tu es trop unique et je ne serai de toi qu'une copie, ensuite parce que je n'aime pas trop tenir une taverne. Les soeurs t'ont viré ?

Elle regarda la jeune femme et sourit, heureuse !

- Bon bah, puisque tu es revenue, je vais pouvoir me remettre à mes gribouillis moi ! j'osais pas ici, si j'avais collé de l'encre partout je ne sais pas qui d'Aldo ou toi se serait fâché le plus !

Albunea a écrit:: Bulle embrassa sa soeur.... elle était aussi tres heureuse de la retrouver.

_Non les soeur ne m'on pas virées ... je suis partie juste avant. Fais moi voir comment tu te débrouille, je prendrais bien une tisane pour me réchauffer.

Albu souffla dans ses mains pour se réchauffer et se dirigea vers la place la plus pres du feu. Sashah lui apporta sa commande mais manqua de la renversé a chaque irrégularité du sol ... Bulle sourit, amusée ...

_ Assied toi avec moi et raconte moi ce que j'ai manqué .... et n'oublie rien s'il te plait.

Sashah a écrit:: Sasha était maladroite, mais elle parvint à la table avec la tisane, sans ébouillanter qui que ce soit :

- Tu as vu j'ai fait des progrès hein ?

Elle fit la grimace, puis elles rirent toutes deux.

- Tu veux savoir ? Bah... Oh j'ai mieux, je vais te montrer ! Je sais tu vas me prendre pour une folle, mais bon, tu me connais à présent non ? Attends je monte chercher mon baluchon dans ma chambre, dis tu m'aideras à emmener quelques affaires de ma vieille maison ?

Sashah s'agitait, monta dans sa chambre, jeta un regard vers celle d'Aldo, depuis combien de jours ne l'avait-elle pas vu ? Un voile passa devant ses yeux, mais elle le chassa vite ! Elle ne voulait plus souffrir, elle quittait l'auberge...

Elle redescendit avec son barda, les bras encombrés sous les regards étonnés de Bulle. Puis la pressa de finir sa tisane.

- Allez hop, dépêches-toi un peu que je te montre !

Sous les rires et les pourquoi, elle entraina Bulle, dans une ruelle de la ville et s'arrêta devant une échoppe.

- Voilà Bulle, j'ai ouvert mon atelier ! Dit-elle triomphante. Dis tu peux sortir la clef que j'ai là dans ma poche droite, j'ai les mains prises moi et les tiennes sont vides, rhooo tu aurais pu m'aider !

Albunea a écrit:: Bulle n'eut d'autre choix que de suivre Sashah ..... en même temps cette demoiselle avait beaucoup de force et mettait tout son cœur a la pousser vers une échoppe.
La bâtisse semblait saine, petite mais bien située ... Sashah avait trouvé la un bon emplacement ....

Elle obéi a sa sœur et chercha la clef qui se trouvait dans le sac .... mais même en fouillant partout et en retournant le sac dans la rue, rien, pas de clef ....

_ Je suis désolée Sash mais tu dois l'avoir oubliée chez toi cette clé . Pars la chercher, pendant ce temps je règle une affaire et je te retrouve dans ton échoppe. Je ne serais pas longue ....

Elle bisa sa sœur sur les deux joues et lui murmura :

_ Je suis fière de toi ma belle .... A tout de suite

Et Bulle s'en fut a toutes jambes dans la direction opposée a celle de Sashah

Aldorae a écrit:: Le jeune homme était revenu parmi les Muratais. Une envie subite, un besoin de se retrouver seul, de réfléchir l'avait éloigné de la ville et de son vacarme. Le monastère ? Avec ses moines rondouillard qui ne pensait que biere et Point pour lui ; il préférait le calme de la forêt.

Il n'y a rien de tel que la nature pour se rappeler la place qui est sienne.

On voyait l'effet du jeûne sur le tavernier. Ses joues creusées, sa silhouette maigre lui donnait l'air d'un homme fatigué, se remettant tout juste d'une quelconque maladie. Mais qu'importe, la tête enfin libérée de ses doutes, de ses appréhensions, Aldorae était à nouveau souriant et heureux.

A son retour, il s'était rendu compte que sa Shah avait encore quitté la chambre qui lui était réservé. Son absence fut donc remarquée, au moins par sa moitié. Même l'idée de devoir encore justifier son absence ne lui retira pas le sourire qu'il avait aux lèvres.

Il s'installa donc derrière le comptoir, nettoyant la vaisselle que Bulle avait laissé sans marmonner, attendant les potentiels clients.

» (RP]Un Barde A L'Alcool Heureux (Janv 2010 Aldorae)
» [RP] La Taverne des Elfes
» [RP] la taverne des Elfes (2)
» [RP] La Taverne des Elfes (3)
» [RP]La Taverne / Auberge des Anges protecteurs