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 (RP]Un Barde A L'Alcool Heureux (Janv 2010 Aldorae)

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2 participants
AuteurMessage
Damefloresse




Nombre de messages : 21
Localisation : Moissac-Murat
Date d'inscription : 21/02/2010

(RP]Un Barde A L'Alcool Heureux (Janv 2010 Aldorae) Empty
MessageSujet: (RP]Un Barde A L'Alcool Heureux (Janv 2010 Aldorae)   (RP]Un Barde A L'Alcool Heureux (Janv 2010 Aldorae) Icon_minitimeJeu 11 Mar - 11:51

Aldorae a écrit:
Dans un coin de la taverne, une scène avait été montée il y a de cela quelques jours déjà. Ce soir le tavernier lui même monta dessus. Après avoir fait le silence parmi ses clients, il annonça:

Nombre d’entre vous devez savoir que nostre chère Albunea et moi-même avons séjourné quelques années en Royaume breton. Là bas, il existe une coutume fort plaisante : un barde, le plus souvent une lyre à la main, conte et raconte les histoires des temps anciens.
Afin de vous faire partager ces récits emplis de magie et de féérie, je tacherais de m’improviser barde auvergnat de temps à autres. Mais je vous rassure, je ne m’essaierais point à la lyre, et ce pour le bien de vostre ouïe.

Bien évidemment cette scène ne m’est pas réservée. Et si l’un de vous souhaite nous faire part d’un récit ou clamer quelques vers en musique, il est le bienvenu.
Mais je ne vous fais pas plus longtemps attendre, voici l’histoire de la source de Saint Pol.


[rp]Il y a fort longtemps, un roy juste, sage et très puissant réussit à rallier de par son autorité un royaume plus grand encore que celui de France, de Bretagne et d’Angleterre réuni. La paix et la prospérité régnait en ces terres. Sire Aeiwen, en homme sage, passait beaucoup de temps auprès de son peuple afin de le satisfaire au mieux.

C’est ainsi qu’un soir, alors qu’il avait fait halte dans une petite auberge, qu’il apprit l’existence d’une source bien étrange. Lorsque l’on buvait à cette dernière, un immense coup de tonnerre éclatait accompagné par une averse de grêle. Puis un chevalier en armure noire attaquait quiconque avait eu l’audace de se désaltérer en ce lieu. Aeiwen décida aussitôt de percer le mystère de cet endroit. Il chevaucha alors jusqu’à la clairière qu’on lui avait indiqué pour enfin arriver auprès de cette fameuse source.

Alors, après avoir ôté son gantelet, il plongea la main dans l’eau fraiche pour en boire quelques gorgées. Le terrible orage éclata, plus violent encore que la description faite par les paysans, puis le soleil se remit à briller et les oiseaux à chanter. Alors qu’il prenait plaisir à écouter leurs douces mélodies, il entendit des hennissements signe de l’arrivée du chevalier en noir. Remontant prestement sur sa monture, le roy chargea furieusement. Par deux fois leurs lances se brisèrent. Par deux fois leurs épées se rencontrèrent. Mais il n’y eu point besoin d’un troisième échange, Aeiwen venait de blesser mortellement le chevalier. Mais non sans lui-même recevoir vilaine entaille sur sa main nue.

Le chevalier noir s’enfuit alors et le roy le pris en chasse. Il le poursuivit jusqu’à l’entrée d’un château ou Aiewen tenta de pénétrer à la suite du mourant. Cependant les gardes laissèrent tomber la herse derrière lui. Puis ils fermèrent la porte intérieure, le prenant ainsi au piège. Il aperçu alors une ravissante demoiselle aux long cheveux bruns qui semblait s’émouvoir de son sort. Elle lui remit alors une chevalière qui avait la propriété de rendre invisible à volonté. Lorsque les hommes d’armes vinrent le chercher, ils ne le virent donc point courir pour retrouver sa bienfaitrice.

Peu de temps après, ils entendirent de grand cris. La jeune femme, Keegan, lui expliqua que le chevalier noir, maitre du château, venait de passer de vie à trépas. Et, lorsque son corps fut porté en terre le lendemain, le roy se glissa parmi la foule afin de rendre un dernier hommage à ce valeureux ennemi. Il y croisa alors une très jolie femme, en habits de deuil, qui semblait être la grâce incarnée.


De retour chez sa bienfaitrice, celle-ci lui expliqua qu’elle était la plus belle, la plus généreuse, la plus noble et la plus sage des femmes, et qu’elle était l’épouse du chevalier, la Dame de la source. Aeiwen tomba immédiatement amoureux d’elle.

Sur demande de ce dernier, Keegan alla trouver la Dame inconsolable pour tenter de la raisonner. Il lui fallait un époux, vaillant chevalier pour la défendre. Keegan se proposa donc d’aller pour la veuve à la cour d’Aeiwen dont la renommée n’était plus a faire. Elle se contenta ensuite de rester enfermée dans sa chambre, puis retourna vers la Dame et lui présenta le roy. Mais la blessure infligée par son défunt mari était encore bien visible et la Dame ne fut pas dupe, elle comprit qu’il était celui qui avait tué son seigneur et qu’il s’était depuis caché au château.

Ne pouvant pourtant nier la force et le courage du roy, elle épousa tout de même Aeiwen qui, depuis lors, garda jalousement la source avec lance et épée. Et, encore aujourd’hui, tout chevalier qui vient se désaltérer en ce lieu se retrouve renversé.

[/rp]
Damefloresse a écrit:
Damefloresse, assise dans la pénombre, écoutait.
Elle ne regrettait pas s’être attardée en ces lieux…
Cette histoire était fabuleuse…Ce jeune homme, sûr de lui, aussi…

Aldorae, son nom chante EN ELLE et le regard de ce jeune homme entrouvre la poRte des souvenirs…

Plutôt dans la soirée, il lui avait fait un beau présent, il lui avait présentée Lara21, sa future marraine, accompagnée par son amie…Jowse était là, lui aussi, fort occupé avec une Normande en pleurs de passage à Murat.
Et puis, la venue de cet homme aux cheveux paille, Normand, lui aussi, qui est venu chercher cette jeune femme pleureuse dans la soirée…
Cet homme qui m’a complimenté et accordé sa confiance, sur mon rayonnement a-t-il dit…

Mon rayonnement…
Ma première jeunesse est passée…
Mes premières souffrances sont restées…
Je veux juste refaire ma vie…

A votre santé !

Au magnifique conteur qu’est Aldorae
A Lara21 et a Selina, sans oublier le chien de Jowse…et Jowse
Puisse avec mes nouveaux amis passer encore, une si belle soirée…
Près d’une source enchantée…qu’est La taverne

A L’ALCOOL HEUREUX !
Jowse a écrit:
Écoutant sagement cette magnifique histoire, contée par Aldo, sent monter en lui de nombreux souvenirs d'enfance et sans se rendre se lève et se dirige au milieu de l'assemblée.
Inspirant profondément il dit d'une voix claire:


"Je n'ai pas de conte aussi beau que le tien Aldo, mais je vais vous en conter une que ma mère me lisait le soir, avant de m'endormir, quand j'étais enfant.
vous connaissez les papillons, je suppose, ces petites choses si agréables à regarder, virevoltants dans les airs avec leurs ailes au couleurs de l'arc-en-ciel, au dessus de nos têtes, annonçant le retour des beaux jours...
Et bien savez-vous qu'ils n'ont pas toujours volés... Je vais vous raconter."


S'assoit sur le bord d'une table, repensant à sa mère, si douce, tant aimée et partie trop tôt... Revenant à lui, toussote, prend une grande inspiration et d'une voix douce et claire débute cette légende

[rp]"Il y a fort longtemps, quand la Terre était jeune, aucun papillon ne volait ça et là dans les airs et n'illuminait les jours de printemps et d'été de leurs ailes portant les couleurs de l'arc-en-ciel. Il y avait des reptiles, qui furent les ancêtres des papillons, mais ils ne savaient pas voler ; ils ne savaient que ramper par terre. Ces reptiles étaient magnifiques, mais le plus souvent les humains, lorsqu'ils se déplaçaient, ne baissaient pas les yeux vers la terre, aussi ne voyaient-ils pas leur beauté.

En ces temps-là, vivait une jeune femme qui s'appelait Fleur de Printemps et qui était une joie pour tous ceux qui la connaissaient. Elle avait toujours le sourire et un mot gentil à la bouche, et ses mains étaient semblables au printemps le plus frais pour ceux qui étaient atteints de fièvre ou de brûlures. Elle posait ses mains sur eux et la fièvre aussitôt quittait leur corps. Quand elle atteignit l'âge adulte, son pouvoir devint encore plus fort et, grâce à la vision qu'elle avait reçue, elle devint capable de guérir les gens de la plupart des maladies qui existaient alors. Dans sa vision, d'étranges et belles créatures volantes étaient venues à elle et lui avaient donné le pouvoir de l'arc-en-ciel qu'ils portaient avec eux. Chaque couleur de l'arc-en-ciel avait un pouvoir particulier de guérison que ces êtres volants lui révélèrent. Ils lui dirent que pendant sa vie elle serait capable de guérir et qu'au moment de sa mort elle libérerait dans les airs des pouvoirs de guérison qui resteraient pour toujours avec les hommes. Dans sa vision, il lui fut donné un nom : Celle-qui-tisse-dans-l'air-des-arcs-en-ciel.

Tandis qu'elle avançait en âge, Celle-qui-tisse-dans-l'air-des-arcs-en-ciel continuait son travail de guérisseuse et dispensait sa gentillesse à tous ceux qu'elle rencontrait. Elle rencontra aussi un homme, un voyant, et elle le prit pour mari. Ils eurent ensemble deux enfants et les élevèrent pour qu'ils soient forts, sains et heureux. Les deux enfants avaient aussi certains pouvoirs de leurs parents et eux-mêmes devinrent plus tard des guérisseurs et des voyants. Tandis qu'elle vieillissait, le pouvoir de Celle-qui-tisse-dans-l'air-des-arcs-en-ciel grandit encore et tous ceux qui vivaient dans les environs de la région où elle habitait vinrent à elle avec leurs malades, lui demandant d'essayer de les guérir. Elle aidait ceux qu'elle pouvait aider. Mais l'effort de laisser passer en elle tout le pouvoir finit par l'épuiser et un jour elle sut que le moment de remplir la seconde partie de sa vision approchait. Tout au long de sa vie, elle avait remarqué que des reptiles magnifiquement colorés venaient toujours près d'elle quand elle s'asseyait par terre. Ils venaient contre sa main et essayaient de se frotter contre elle. Parfois l'un deux rampait le long de son bras et se mettait près de son oreille.

Un jour qu'elle se reposait, un de ces reptiles vint jusqu'à son oreille. Elle lui parla, lui demandant si elle pourrait faire quelque chose pour lui, car elle avait remarqué que lui et ses frères et sœurs lui avaient toujours rendu service. "Ma sœur, dit Celui qui rampait, mon peuple a toujours été là pendant que tu guérissais, t'assistant grâce aux couleurs de l'arc-en-ciel que nous portons sur le corps. A présent que tu vas passer au monde de l'esprit, nous ne savons comment continuer à apporter aux hommes la guérison de ces couleurs. Nous sommes liés à la terre et les gens regardent trop rarement par terre pour pouvoir nous voir. Il nous semble que si nous pouvions voler, les hommes nous remarqueraient et souriraient des belles couleurs qu'ils verraient. Nous pourrions voler autour de ceux qui auraient besoin d'être guéris et laisserions les pouvoirs de nos couleurs leur donner la guérison qu'ils peuvent accepter. Peux-tu nous aider à voler ?" Celle-qui-tisse-dans-l'air-des-arcs-en-ciel promit d'essayer. Elle parla de cette conversation à son mari et lui demanda si des messages pourraient lui venir dans ses rêves.

Le matin suivant il se réveilla, excité par le rêve qu'il avait fait. Quand il toucha doucement Celle-qui-tisse-dans-l'air-des-arcs-en-ciel pour le lui raconter, elle ne répondit pas. Il s'assit pour la regarder de plus près et il vit que sa femme était passée au monde des esprits pendant la nuit. Pendant qu'il priait pour son âme et faisait des préparatifs pour son enterrement, le rêve qu'il avait eu lui revint en mémoire et cela le réconforta. Quand le moment fut venu de porter Celle-qui-tisse-dans-l'air-des-arcs-en-ciel à la tombe où elle serait enterrée, il regarda sur sa couche et, l'attendant, se trouvait le reptile qu'il pensait y trouver. Il le ramassa avec précaution et l'emporta.

Tandis que l'on mettait le corps de sa femme en terre et qu'on s'apprêtait à le recouvrir, il entendit le reptile qui disait : "Mets-moi sur son épaule à présent. Quand la terre sera sur nous, mon corps aussi mourra, mais mon esprit se mêlera à l'esprit de celle qui fut ta femme, et ensemble nous sortirons de terre en volant. Alors nous retournerons vers ceux de mon peuple et leur apprendrons à voler de façon à ce que se poursuive le travail de ton épouse. Elle m'attend. Pose-moi à présent." L'homme fit ce que le reptile lui avait dit et l'enterrement se poursuivit. Quand tous les autres furent partis, l'homme resta en arrière quelques instants. Il regarda la tombe, se souvenant de l'amour qu'il avait vécu. Soudain, de la tombe sortit en volant une créature qui avait sur ses ailes toutes les couleurs de l'arc-en-ciel. Elle vola vers lui et se posa sur son épaule. "Ne sois pas triste, mon époux. A présent ma vision s'est totalement réalisée, et ceux que j'aiderai désormais à enseigner apporteront toujours aux autres la bonté du cœur, la guérison et le bonheur. Quand ton heure viendra de te transformer en esprit, je t'attendrai et te rejoindrai."

Quand l'homme changea de monde, quelques années plus tard, et fut enterré, ses enfants restèrent en arrière après que tous les autres s'en furent allés. Ils remarquèrent une de ces nouvelles créatures magnifiques qu'ils appelaient papillons, voletant près de la tombe. En quelques minutes un autre papillon d'égale beauté sorti en volant de la tombe de leur père, rejoignit celui qui attendait et, ensemble, ils volèrent vers le Nord, le lieu du renouveau. Depuis ce temps-là les papillons sont toujours avec les hommes, éclairant l'air et leur vie de leur beauté.

Si vous voulez que votre souhait se réalise, vous n'avez qu'à le souffler au papillon. N'ayant pas de voix, il ira porter votre souhait au ciel jusqu'au grand Manitou, où il sera exaucé."
[/rp]

Une fois son conte terminé regarde autour de lui se demandant si il ne les a pas tous endormi. Se lève doucement et retourne s'assoir dans son fauteuil pas très loin du feu, commande une autre bière à la tavernière et s'apprète à écouter le prochain conteur ou la prochaine conteuse
Sashah a écrit:
Nichée dans un coin, près du feu, Sashah avait pris parchemin et plume. Elle écrivait depuis longtemps, mais elle avait toujours écrit en cachette. Toutefois la scène l'attirait et elle avait envie de partager son récit.
Elle applaudit Sire Jowse et son parrain. Leurs histoires étaient merveilleuses et elle aurait tant aimé en écrire d'aussi belles !


Elle monta alors, rouge aux joues, toute timide et s'éclaircit la voix :



[rp]

(RP]Un Barde A L'Alcool Heureux (Janv 2010 Aldorae) FantomeQuand Aliscar la fée et Ortix le sorcier se rencontrèrent, cela fit des étincelles. Était-ce de la colère ou de la haine qu'ils éprouvaient l'un pour l'autre, nul ne le sut.

Mais depuis ce jour, la forêt qui longeait le ruisseau fut à jamais transformée...

Elle abritait des géants dans ce royaume, ni gentils, ni méchants. Ils étaient redoutés car ils avaient tendance à être très curieux et pour voir les humains ils s'approchaient tant des villages, qu'ils en écrasaient les maisons et les gens par la même occasion. Pourtant cela n'était que pure curiosité car en aucun cas ils ne voulaient faire de mal, bien au contraire !

Mais allez dire aux hommes du royaume que les géants étaient en fait de sympathiques curieux pas méchants pour deux sous ! Jamais ils ne l'auraient crû et vous auriez risqué de vous faire lyncher.

C'est pour ça qu'Aliscar la fée fût appelée à la rescousse. On lui apprit qu'une armée aurait été constituée pour chasser les géants hors de la forêt. Impossible, impensable, scandaleux tels furent ses propos, qu'elle vociféra tout en prenant la direction du village . Elle accourut sur place à moitié échevelée et du haut de son nuage elle tempêta :

- Non, non ! Jamais je ne permettrai cela ! Mes géants doivent rester dans leur territoire ! Je vais leur parler, ils ne vous feront plus de mal !



(RP]Un Barde A L'Alcool Heureux (Janv 2010 Aldorae) Sorcier-copie-1 Ortix le beau sorcier arriva sur ces entrefaites. Lui, il soutenait les humains et avait concocté une potion pour empoisonner tous les géants. Ce qui fit hérisser un peu plus les cheveux sur la tête de la fée...

- Vous n'avez pas le droit nous ne devons pas intervenir, c'est écrit, vous ne devez pas ôter la vie à quiconque. Enfin vous avez signé la charte non ?


Elle argumenta pendant des heures ! Essayant de convaincre et le sorcier, et les braves paysans, que ses géants étaient bons et qu'ils ne détruiraient plus jamais les villages.

Mais rien n'y fit, et finalement, Ortix du haut des cieux, jeta sa fiole pleine de poison au dessus des arbres. Il avait fait le geste en cachette, mais c'était sans compter sur l'œil vigilant d'Aliscar qui lança un sort avant que la fiole ne touche la cime des arbres.

- Que la petitesse résolve tout ! s'écria-t-elle pensant réduire ainsi la bouteille à une taille si petite que le poison en deviendrait inoffensif !

(RP]Un Barde A L'Alcool Heureux (Janv 2010 Aldorae) Image100


Que la petitesse résolve tout ! voilà qui allait changer définitivement la vie de tous ceux qui s'aventureraient dans la forêt.


La fiole tourbillonna sur elle même et s'éclata contre un tronc d'arbre. Rien ne se produisit de particulier, mais les oiseaux s'enfuirent avec grand bruit et dans les minutes qui suivirent un calme étrange régna.

Aliscar pleura, étant persuadée que ses protégés étaient morts. Elle était impuissante car nul contre sort ne pouvait changer ce qui venait de se produire. C'était ainsi ! Les géants disparurent et les villageois rentrèrent persuadés que le problème était résolu.

Ce furent les jours suivants qu'ils s'aperçurent que le sortilège avait eu raison de tous les habitants de la forêt. Plus de grognements de géants, ni d'animaux, plus d'arbres ni de maisons brisées, plus aucun bruit, rien en somme ne venait perturber le village et cela en devint presque effrayant.


C'est pourquoi quelques courageux s'aventurèrent pour voir ce qu'étaient devenus leurs ennemis. Et....ils ne revinrent jamais !


Car la petitesse régnait dans ce bois-ci, et, lorsqu'un humain y entrait, il se transformait en nain. En nabot... En simple nabot !
Une barrière invisible se refermait sur son passage et il ne retrouvait jamais la sortie. Ho ! Ca pourrait être effrayant au premier abord, mais... ce n'était pas le cas !


Car la terre était fertile et la nourriture abondante. Une joie immense s'emparait d'eux et en vérité vous savez quoi ?

(RP]Un Barde A L'Alcool Heureux (Janv 2010 Aldorae) Fee67


Ils ne voulaient plus partir du pays qu'ils avaient appelé « Le pays de Nabotte ».

[/rp]
Selina57 a écrit:
Lina qui était présente, écouta dans le plus grand des silence les histoires qui se racontaient
Elle étaient aussi belles les unes que les autres.

Elle leva son verre et trinqua avec Damefloresse.

Moi je dis, a cette belle taverne et ses histoire merveilleuse!!! Et qu'on s'y retrouve souvent pour de nouvelles histoires.

Elle but une gorgée

Vous avez que des beaux contes comme ceux la?

C'était si enchantant et ca faisait vraiment rever. On s'y crorait presque. Lina resta bien installée prete a entendre une nouvelle histoire.
Damefloresse a écrit:
Damefloresse aime les contes, ils sont tellement ancrés dans les mémoires, qu’on ne sait plus si cela est une histoire, ou une vérité…
Lors de ses anciens voyages, en d’autres terres, d’autres lieux, elle s’était émue devant les ruines d’un château. L’histoire qu’on lui rapporta l’avait bouleversée…A son tour, elle se décide à la conter…
Elle s’approche de l’estrade en bois, s’assied sur le tabouret, regarde ses nouveaux amis et d’autres entrant à l’alcool Heureux…
Timidement, elle commence :

Jeanne était meunière au Moulin au Roy….

Active et ménagère tout venait à bien dans sa maison !
Le logis de la Pouillerie, au contraire allait au diable vaux vert.

Jaloux de cette prospérité et honteux de sa ruine, messire l’écuyer de la Pouillerie en attribua la cause aux maléfices de cette belle meunière. La belle était si prompte offrir là un sourire, ici une belle parole que le village n’y prêta que peu d’attention.

Damefloresse regarde autour d’elle mais elle est de suite rassurée, ils l’écoutent…
Même le chien de Jowse semble attentif, couché à ses pieds.
Elle reprend d’une voix plus forte, presque colérique :

Irrité de ne pouvoir faire partager ses idées au sujet de Jeanne, le féroce et superstitieux écuyer résolut de se venger à sa façon.
L’occasion ne se fit point attendre

Un soir que la femme revenait du marché de Châtellerault, au moment où elle longeait la fosse, elle fut reversée de sa mule et jetée pieds et poings liés dans le gouffre.

La mule, elle, regagna lentement le moulin. Sa maîtresse n’y reviendra jamais !

Damefloresse reprend sa voix, elle devient plus triste :

Grande fut la désolation de la famille.
Elle venait de perdre bonne gens sans savoir ni pourquoi, ni comment !

La voix de Damefloresse se fait plus intime, ses bras miment l’atmosphère…

Quelques mois après apparurent régulièrement des brumes et une lueur au- dessus de la fosse.
Certains soirs, on devinait un spectre à forme humaine qui s’y promenait lentement
.
Puis, des bruits troublèrent le sommeil des hôtes de la Pouillerie, des portes claquèrent sans raison, des faits de plus en plus terrifiants dénoncèrent… l’auteur du méfait.

La noble maison fut maudite et quand elle s’affaissa, chacun y vit le juste châtiment de la providence.

Damefloresse conclut :

Si vous passez par-là, Au Moulin au Roy, au déclin du jour, peut être verrez -vous une lumière mystérieuse briller au- dessus de la fosse à la meunière et une ombre errante parcourir lentement les ruines d'un ancien castel…qui jamais ne se releva…

Damefloresse est songeuse, à présent…Elle se lève et reprend sa place, près de Sélina…, Sa marraine Lara est présente et lui sourit.
Un sentiment de plénitude l’envahit, elle est sereine…
Si cela pouvait maintenant en être ainsi…
Zeze5 a écrit:
Un lieu dédié au contes, chants et autres lui avait-ont dit en taverne. Quand elle arrive, plus personne sur l'estrade ... La gitane y monte, sort un parchemin et commence à haute voix:

- Ce n'est pas une chanson, ni une histoire que je vais vous conter, mais on poème, soyez indulgent !! Dit-elle en souriant


Gitanos

"On nous voit de loin arriver
Carrioles colorées aux mules attachées
Hommes, femmes, enfants à la peau ambrée
Costumes et robes bariolés
Nos vagos, le monde entier
De nos roues ont marqué
Gadjé de loin nous regardez passer
Commentaires et regards détournés
Mélange étrange de peur et de respect
Feu, repas, danse, chant avec vous échangé
Pour peu que vos à priori soient écartés
Vous trouverez un peuple fier et déterminé
Nos hommes, par vos femmes sont regardés
Nos femmes, par vos hommes sont convoités
Mais attention, regards vaut touché
Couteaux en main vite lancé"



Une fois fini, elle fixe le parchemin sur le mur, le laissant là, comme un petit témoignage de son passage... puis salut les personnes présente avant de sortir pour retourner à sa carriole
Damefloresse a écrit:
Damefloresse, décidément aime les histoires, et les contes.
Cette gitane n'ést pas restée, c'est dommage...Les gens sur les chemins, connaisent beaucoup d'histoires...
Sa première et courte histoire n’avait pas déplu, du moins, le pensait-elle, alors elle se décide de nouveau, la chaise sur l’estrade est libre.
Elle sait que cette histoire est plus intime pour elle, mais qu’importe…
Damefloresse prend place sur l’estrade et d’une voix calme et posée commence :

« Cette histoire que je vais vous conter, se passe dans le grand Nord, où même le soleil ne s’y aventure que rarement…
Il était une fois, un seigneur qui s’appelait Harkrouge. Il avait une voix sublime et à chaque fois qu’il chantait, il rendait captives toutes les filles qui l’entendaient. Elles ne revenaient jamais chez elles et dans tout le pays, le seigneur Harkrouge était craint et détesté.
Or, il advint que la fille du roi apprit cette histoire par un voyageur qui venait d’arriver dans la ville. C’était une princesse très jolie et fort réservée, que ses parents adoraient.
Elle se présenta un matin devant son père et lui demanda :
« Père, mon tant aimé père, me permettez-vous d’aller chez le seigneur Harkrouge ?
« Ah non !
répondit le roi
« Pas toi !
Toutes les filles qui se rendent auprès de lui ne reviennent jamais !
Elle posa la même question à sa mère et à sa sœur, mais elle obtint la même réponse. Elle s’adressa alors à son frère qui lui répondit :
« Cela, m’est bien égal, pourvu que tu défendes ton honneur et que tu agisses selon ton rang.
A ces mots, la princesse se rendit dans sa chambre et revêtit ses plus beaux habits, une chemise de soie, une robe bleue garnie de boutons d’or, un gilet brodé de perles fines et un corselet rehaussé de bandelettes dorées. Elle releva ses longs cheveux couleur du soleil couchant à l’aide de pinces de nacre et posa sur sa jolie coiffure, une lourde couronne d’or.
Dans l’écurie de son père, elle choisit le meilleur cheval et partit au galop vers la forêt où elle pensait trouver le seigneur Harkrouge.
Elle ne tarda pas le rencontrer.
Il s’arrêta à ses côtés, descendit de son magnifique destrier et s’adressa à la princesse, qui bien qu’effrayée ne le montrait nullement.
« Je vous salue, gente Damoiselle aux yeux verts. Venez vous asseoir à mes côtés et dénouez vos magnifiques cheveux.
La princesse descendit de cheval et s’exécuta. Elle s’assit près du seigneur Harkrouge et ce dernier se mit à chanter une chanson aux paroles suaves et aux notes cristallines. Au bout d’un moment, ils se levèrent et s’enfoncèrent dans la forêt en devisant. Ils arrivèrent dans une clairière où gisaient les victimes du seigneur.
« Puisque vous êtes la plus jolie d’entre toutes les belles, dit-il, je vous accorde le choix de votre mort.
« Fort bien, dit la princesse, dans ce cas, je choisis l’épée, mais enlevez d’abord votre pourpoint car il serait dommage de le tacher de mon sang.
Il fit ce que la princesse lui demandait mais avant qu’il ait pu passer son pourpoint par-dessus sa tête, celle-ci roula dans l’herbe. La princesse eut encore le temps d’entendre la tête du seigneur murmurer :
« Prends mon cor, là, près du champ de blé et joues en pour avertir mes amis.
Mais la princesse ne se laissa pas prendre par la dernière ruse de son ennemi.
Elle empoigna la tête par les cheveux et remonta à cheval.
Lorsqu’elle arriva en vue des portes du château de son père, elle sonna du cor à la manière des guerriers.
Le roi, entendant la nouvelle du retour de sa fille, offrit sur le champ un banquet grandiose à sa cour et la tête du seigneur Harkrouge fut exposée en milieu de table.
Le repas fut joyeux et tout le monde but beaucoup…
Ils se racontent même, l’hiver, au coin de l’âtre, que là-bas, dans le grand Nord, ils en festoient encore aujourd’hui…
Damefloresse regarde autour d’elle, elle croise le regard de Lara, sa marraine, cette dernière lui sourit, les sourcils relevés…
Cette femme est très intelligente pense de suite Damefloresse. Un jour, un jour, je lui dirais..
Damefloresse descend de l’estrade de bois, reprend sa place près de Sélina, prend sa chope et clame d’une voix forte :

« Albunéa, Maîtresse en ces lieux, je lève ma bière à ta santé, toi qui permet de nous exprimer en ta taverne…
Sashah a écrit:
Sasha applaudit, sourire aux lèvres, rêveuse si rêveuse. Dans un coin blottie, elle avait écrit une chansonnette qu'elle avait entendu d'un ménestrel nommé Cabrel.

Alors de sa voix aigüe et plutôt jolie elle monta sur l'estrade et se mit à chanter :

[rp]Il arrive, elle le voit, elle le veut
Et ses yeux font le reste
Elle s'arrange pour mettre du feu
Dans chacun de ses gestes

Après c'est une histoire classique
Quelque soit la fumée
Quelque soit la musique

Elle relève ses cheveux, elle espère qu'il devine
Dans ses yeux de figurine

Il s'installe, il regarde partout
Il prépare ses phrases

Comme elle s'est avancée un peu
D'un coup leurs regards se croisent

Après c'est une histoire normale
Le verre qu'elle accepte, et les sourires qu'il étale

En s'approchant un peu, il voit les ombres fines
Dans ses yeux de figurine

Pas la peine que je précise
D'où ils viennent et ce qu'ils se disent

C'est une histoire d'amants
Une histoire ordinaire
On est tout simplement, simplement
Un samedi soir sur la terre
Un samedi soir sur la terre

Ils se parlent, ils se frôlent, ils savent bien
Qu'il va falloir qu'ils sortent

Ils sont obligés de se toucher
Tellement la musique est forte

Il voit les ombres bleues
Que le désir dessine
À son front de figurine

Pas la peine que je précise
D'où ils viennent et ce qu'ils se disent
C'est une histoire d'amants
Une histoire ordinaire
On est tout simplement, simplement
Un samedi soir sur la terre
Un samedi soir sur la terre

Pas la peine d'être plus précis
Cette histoire est déjà finie

On en ferait autant
Si c'était à refaire
On est tout simplement, simplement
Un samedi soir sur la terre
Un samedi soir sur la terre
Un samedi soir...[/rp]
Zeze5 a écrit:
Sur la demande du maitre des lieux, la gitane monte de nouveau sur l'estrade pour un autre poème.

Fenêtre sur coeur

J'ouvre une fenêtre, que je croyais fermée
Fermée aux mots que j'ose enfin dévoiler
Dévoiler des idées, des pensées cachées
Cachés, comme le sont des rêves insensés
Insensé, fou, absurde, que je n'ose révéler
Révéler un viol mental longtemps désavoué
Désavouer mon être, comme réalité
Réalité qui enfin, à nue est exposée
Exposer mon âme de tout poids dégagée
Dégagée, cette fenêtre ... que je croyais fermée


Et comme pour le précédent elle laisse le poème sur le mur et quitte la salle après avoir saluée les personnes présentes....
Aldorae a écrit:
A la suite de ces quelques vers, Aldorae monta sur l'estrade à son tour. Oubliant un instant ses soucis, il leva la voix pour annoncer:

Voici encore une histoire venant de Bretagne. Enfin ce n'est point une histoire plutôt quelques vers... Il ne sont point de moi mais c'est là tout l'intérêt. En effet, selon la légende, ils auraient été clamés par le premier barde de l'ile des Forts, il y a de cela bien longtemps.

L'espace d'un instant, le jeune homme savoura le silence qui s'était fait. Il en profita également pour se vider l'esprit. Puis après une profonde inspiration, il laissa les vers remonter à sa mémoire au fur et à mesure qu'il les récitait.


[rp]J'ai revêtu multitudes d'aspects
avant d'acquérir cette forme,
maintenant, il m'en souvient.
pendant neuf fois neuf années,
J’ai été chenille sur un orme,
j'ai été victuaille d’un festin.
j'ai été goutte de pluie dans les airs,
j'ai été bateau de pêcheur sur la mer,
j'ai été la plus profonde des étoiles,
J’ai été pigment du peintre sur sa toile.
J'ai été lettres parmi les mots,
J’ai été mots sortant d‘une bouche,
J’ai été une monture farouche,
j'ai été hache dans la main du bourreau.
j'ai été gravier d’un chemin,
J’ai été « ce » chemin,
j'ai été goutte de l'averse,
J’ai été rivière qu’un pont traverse.
j'ai été plongé dans le feu,
J’ai été plongé dans l’eau,
j'ai été une épée dans l'étreinte des mains,
j'ai été arbre au bois mystérieux,
J’ai été blé qui rencontre la faux,
J’ai été flamme cuisant le pain.
J’ai été prières pleines de Foi,
J’ai été torque passé au cou d’un roi,
J’ai été…,j’ai été… [/rp]

Aldorae laissa ce dernier vers mourir au fond de sa gorge. Souriant puis s'inclinant en direction de son public improvisé, il reprit sa place derrière le comptoir.
--Keilou a écrit:
Une jeune blonde s'avança dans la salle. Un air dédaigneux se lisait sur son visage, excusé par un sourire radieux.Cette demoiselle ne connaissait pas grand monde dans l'assemblée présente.Gardant son sourire, elle posa un regard curieux sur les personnes présentes, imaginant ce qu'ils étaient, s'amusant de leurs occupations.
La scène était libre. Un moment d'hésitation, et elle se lança.Un pas puis deux, puis elle se retrouva si tôt sur l'estrade.Keilou exécutait un travail noble.Elle pillait et v olait les pauvres naifs et bougres de toute la France.Pas seulement les pauvres, les riches et les puissants aussi. Elle n'était pas intolérant,ni difficile. l'argent n'avait pas d'odeur, ni de race.Heureusement, sinon comment ferait-elle?
Se balançant un peu, elle se mit à déclamer ses petites paroles, faites avec amour, d'une v oix d'une douceur.La demoiselle n'avait pas l'habitude de travailler à visage ouvert. C'était une première.

Je te donne je te vole.
Je te vole vole vole.
Toi, qui marche tout loin de moi
Quand la vie te prends tes sous
Ta douleur et ces coups,
J'en ai gardé le goût
Ton argent brûle en moi,
Pour ta bourse,Je suis prette à tout.


Dans un éclair de lucidité, la blondinette quitta la scène, et la salle dans demander son reste.Il ne manquait plus qu'un maréchal soit présent dans l'assemblée pour qu'il la mette en isolement.C'est que c'était coriace ces bêbêtes-là.
Lara21 a écrit:
Les mots emplissaient la pièce de leur magie, de leur rêve, de leur saveur. Elle écoutait, assise dans un coin, sans rien dire. Parfois l’esprit un peu ailleurs, les idées et le cœur vagabonds, elle se laissait porter par la musique des contes, des chansons, des poèmes.

Lara n’aimait pas particulièrement se mettre en avant. Elle avait décidé qu’elle se tairait et laisserait à ceux qui avaient la parole facile le soin de la faire partager.

Cependant, mue soudain par une impulsion imprévisible, elle s’étonna elle-même lorsqu’elle se leva et se vit propulsée sur le devant de la scène.
Elle regarda autour d’elle sans réellement voir personne et se lança.


Citation :
Il est des mots parfois dont le silence tue
Il est des mots aussi et l‘on se met à nu
J’ai connu ce silence et puis j’ai espéré
Car parfois les cœurs nus se mettaient à parler


N’ai compté ni les jours les heures les semaines
Il est des mots parfois qui comme des caresses
Et le silence aussi c’est les yeux qui caressent
Mais soudain tout s’enfuit la ville est douloureuse


On repense à ces mots on veut les oublier
Insupportable errance de n’être plus personne
On enfile une armure on regagne le monde
Opaque ennemi silencieux infini


Et le cœur titubant et l’âme chancelante
On désire revivre pour ne point en mourir
On parle alors d’amour car on croit enfouis
Ces cœurs nus qui parfois se mettaient à parler


J’ai chéri ces instants où je me sentais vivre
Mais ces mots revenus sans aucun artifice
On rouvert cette plaie et la rage de dire
Que me muero de ti de lo que soy sin ti.
Lara se tut. Regarda Aldo, espérant qu'il aurait compris qu'elle ne l'avait pas trahi mais ne pouvait simplement pas l'aimer. Puis, sans un bruit, sortit de la pièce.
Sashah a écrit:
Sashah observait, observait la scène, observait les gens, l'observa elle et puis enfin posa son regard sur lui. Instantenement son sourire s'agrandit. Dieu que son coeur battait ! Mais elle restait muette et se taisait, laissant les autres parler, laissant les larmes tomber, laissant les coeurs se confier, laissant enfin son regard s'abîmer !

Elle entendit le dernier poème, sourit, puis vit la porte se refermer. Ainsi soit-il !

Alors à son tour elle se leva, mais ne déclama pas. Posa juste-là ses versets, cloués à la poutre de bois. Son regard souriait, ses gestes étaient empreints d'une douceur qui lui était nouvelle. Pourquoi crier, quand on peut simplement murmurer ? dit-elle tout bas.

Sur le bout de parchemin déchiré on pouvait lire ceci :

Ma plume déraisonne
Et j'en perd la raison,
Mes pensées s'emprisonnent,
Quelle est cette passion ?

Espoir un peu fou d’une attirance improbable
Je tourne dans ma tête mille phrases valables
Pour échapper à cet homme pourtant si adorable
Mais rien n’y a fait en somme ! Dois-je me sentir coupable ?

Coupable de quoi ? Mais je crains de le décevoir
Sous les compliments sur moi, qu’il ne cesse de faire pleuvoir
Et mon encre si limpide devient soudain très noire
mais mes vers malgré tout restent encore teintés d'espoir.

Dois-je en rire ou pleurer de ses anciennes passions malhabiles
Ou cela l'a-t-il mené, tous ces sentiments futiles ?
De croire que l’on peut s’investir dans une relation versatile
De croire que l’on peut lutter quand son âme vacille ?

Entendre ses mots font battre mon cœur
Ne pas le sentir me plongerait dans la torpeur
Savoir ses pensées tournées vers moi me fait peur
Mais je refuse de me poser des questions et goûte ce bonheur !

Ensemble nous partagerons notre temps
Il ne me considérera jamais comme un passe-temps !
Il me susurra que je suis son printemps
Devrai-je le croire ? Notre relation durera-t-elle longtemps ?

Il est là pour moi et je serai toujours là pour lui
Et si j'ai froid, ses bras seront mon abri
Je dis que mon âme en lui s’est introduit
Pour nos cœurs plus que notre raison, ce lien est inouï !

Ma plume s’empoisonne d’un amour interdit
Une déraison en somme qui nous a réuni
Vivrons- nous un enfer ou bien un paradis ?
Est-ce un hasard cette rencontre ou bien était-ce écrit ?

Nul ne pas répondre à pareille question
Mais nous profitons de cette réelle passion
Mon esprit papillonne dans un doux frisson
En réponse à cet homme qui me fait perdre la raison…


Sashah Juste pour toi
.
Aldorae a écrit:
Alors que Lara semblait s'enfuir après avoir déclamé pour le jeune homme, Sashah semblait ne point apprécier ce geste. Elle alla en silence accrocher sa prose laissant libre à chacun de s'y intéresser... Aldorae fut le premier à la lire, à comprendre qu'elle exposait ainsi ses peurs et ses doutes, sa joie et son amour.

Touché par ces quelques lignes, ne lâchant plus Sashah du regard, il monta à son tour sur l'estrade. Alors, le sourire aux lèvres, la main tendue vers la jeune femme, il s'ouvrit à son tour. Il parla de son arrivée, de leur rencontre, de comment leurs sentiments avait fini par évoluer...

Une fois l'inspiration passée, il prit un parchemin afin d'un écrire ces quelques mots, afin de laisser à tous une trace de cette déclaration, afin de leur prouver vers qui allait ses pensées.

(RP]Un Barde A L'Alcool Heureux (Janv 2010 Aldorae) Poeme
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MessageSujet: Re: (RP]Un Barde A L'Alcool Heureux (Janv 2010 Aldorae)   (RP]Un Barde A L'Alcool Heureux (Janv 2010 Aldorae) Icon_minitimeLun 3 Mai - 20:51

Selina57 a écrit:
Lina écoutait ce qui se racontais, des histoires tout aussi différentes les unes que les autres. Elle grimaçait quand Lara sortit. Apparemment, elle n'était pas si heureuse que cela devait être ou alors, c'était encore trop récent pour qu'elle ne tourne la page comme cela.

Lina alla sur le tableau voir s'il y avais de nouvelles histoires et vit un parchemin déchiré mais encore bien lisible. C'était sashah qui avait écrit. Ceci fit sourire Lina. Cela ce voyait, ça sortait de son cœur. A la fin de la lecture, elle vit Aldo monter sur la scène pour raconter un petit bout de sa vie qui avait l'air de lui tenir a cœur.

Elle écouta, toujours souriante et le regarda afficher son parchemin sur le tableau. En regardant bien, elle vit écrit Sashah, Aldo. Elle rit doucement comprenant que leur amour avait enfin éclos. Étant la seule, présente a n'avoir encore pas pris la parole pour raconter une histoire, elle se leva et avança sur la scène.


Ben oui je sais cela vous étonne, mais des histoires je n'en connais pas beaucoup. Cependant, parmi ces belles histoire je vais vous en conter une afin de continuer sur ce Joli chemin que l'amour dessine.

Elle se racla la gorge, prit une bonne respiration et commença à raconter son histoire.

[rp]Il était une fois, dans un village fort lointain, une petite fille qui vivait avec son père. Sa mère était décédée lorsque celle ci fut encore qu'une petite enfant.
Son père était un homme grand, habitant une grande maison. Sa fille, cendrillon, aimait beaucoup les animaux et passait son temps auprès d'un grand cheval blanc avec pataud, son fidèle chien.

Les années passèrent et son père se remariait avec une dame méchante et orgueilleuse. Elle avait 2 fille. Javote et Anastasie aussi méchantes que leur mère. Au début, tout se passait bien, mais a la mort du père de Cendrillon, la mère devint autoritaire et prit cette fille pour sa servante et son esclave. Elle accomplissait toutes les corvées de la maison. Le nettoyage, la lessive, les carreau meme a manger et en plus de tout cela, c'est encore elle seule qui s'occupe de nourrir les animaux a coté.

Un jour qu'elle nettoyait le carrelage, le chat de la méchante belle mère, Lucifer, eut envie d'embeter cendrillon a son tour. Il mit les patte dans la cendre du feu de la cheminée, et se balada partout dans la grande pièce.
Pauvre cendrillon, elle était bonne pour tout recommencer.
Après une dure journée de travail, elle partit se coucher en jetant un regard sur le chateau du prince. Le lendemain, elle recut une invitation de cet homme la invitant les dames du royaumes a venir a un bal afin qu'il y trouve celle qui ira sur le trone a ces cotés. Suite a cette nouvelle, elle dut coudre les robes de ses 2 soeurs et avec tout ce travail, n'avait pas le temps de faire la sienne. Mais ses amies les sourit lui avait fait une bonne surprise. Elles lui avait fait une belle robe et quand cendrillon se présenta a l'entrée dans celle-ci, les soeurs jalouse lui déchirèrent sa robe en mille morceau. Le reve de cendrillon était en pleur sur un banc hors de la cour. Lorsque sa marraine la bonne fée vient a son secours. Après tout un rituel et quelques coup de baguette magique, Cendrillon se retrouva avec une robe des plus brillante, des chaussure de verre et un carosse tout blanc. Mais la condition était qu'au 12 eme coup de minuit, tout s'arretait et redevenait comme avant. Cendrillon s'empressa d'aller au bal, et en cherchant l'endroit ou la soirée avait lieu, le prince la vit, et laissa tomber les deux soeur qui se présentait pour la rejoindre.

Lina esquissa un sourire puis voyant qu'elle ne perdait pas leur attention, continua son histoire.

Ils passèrent la soirée ensemble et dansère autour d'une fontaine jusqu'a s'éloigner pour se retrouver seuls. Au moment ou le prince s'approcha pour embrasser Cendrillon, Le premier coup de minuit retenti, Cendrillon se leva brusquement et partir en courrant. Le prince tenta tant bien que mal de la rattraper mais en vain. En chemin, cendrillon perdit une Pantouffle de verre mais ne s'arreta pas et continua de rebrousser chemin.
Lorsque le 12eme coup rententi, Le carosse reprit une forme de citrouille et le charme s'arreta. Sauf une chose semblait étrange. La seconde pantouffle de verre resta telle qu'elle. Cendrillon la garda précieusement.

Elle souriat puis reprit.

Le prince la rechercha dans tout le royaume, voulant faire d'elle sa femme. Après plusieurs jour d'acharnement, en vain, ses hommes arrivèrent chez la belle mère de cendrillon. Celle ci l'enferma dans sa chambre, ayant compris que c'était cendrillon qu'il cherchait d'après ses chanson lorsqu'elle travaillait. Les soeurs essayait la chaussure sans succès plusieurs fois durant et Cendrillon fini par s'échapper avec l'aide des animaux de la maison. Lorsque le comte voulu faire essayer la chaussure a Cendrillon, la belle mère lui fit un croche patte et il tomba avec la chaussure qui se brisa. Dépité, il se mit a pleurer mais retrouva vite le sourire quand Cendrillon lui montra qu'elle avait en sa possession la seconde chaussure de verre. Il l'emmena au chateau, elle se maria avec le prince et vécurent heureux jusqu'a la fin de leurs jour et eurent beaucoup d'enfant.[/rp]

Lina souriat, redescendit de l'estrade et retourna s'assoir en attendant la prochaine histoire.
--Ombre_Solitaire a écrit:
[rp]Se glissant dans l'obscurité, l'Ombre entra dans la taverne et écouta avec attention et ravissement les différents conteurs, poètes d'un jour et de toujours. Qu'ils étaient tous talentueux... et qu'il était plaisant d'entendre de si belles choses.
Elle goûtait en ce lieu, une paix et une quiétude sans pareil. Un instant, elle eut envie de monter à son tour sur l'estrade... mais un sentiment de honte l'en empêcha, elle n'avait décidément rien à faire ici. Elle n'allait pas en plus se pavaner sur les planches. Cela eut été inconvenant.
Toutefois, l'envie d'écrire la foudroya, elle ouvrit son baluchon et en sortit plume, encre et parchemin, ses biens les plus précieux sur cette terre et griffonna de sa petite écriture étriquée une histoire.
Une histoire que personne n'entendrait... mais une histoire qu'elle avait eu envie d'écrire.
Les mots venaient, ils caressaient son esprit et sa main courait sur le papier à une vitesse folle... Elle était inspirée, elle avait envie d'écrire. Elle le faisait dans un état second, comme en transe. Transe de l'écriture si longtemps refoulée...

Elle acheva enfin son histoire, rangea son matériel et déposa près de la cheminée le parchemin... abandonné au bon vouloir du destin.[/rp]
Sashah a écrit:
Elle avait voulu qu'elles passent là, elle y avait tenu, même si sur ses jambes, elle ne tenait plus. Depuis combien de temps, n'avait-elle pas manger ? Depuis combien de jours restait-elle terrer ? L'enfance qui l'enveloppait encore un peu disparaissait de ses traits. Deux grands cernes noirs ourlaient ses yeux, dans un visage pas plus gros que le poing. Sashah devenait femme au prix d'une étrange souffrance !

Elle ne monta pas sur l'estrade, Bulle n'y aurait pas tenu, de plus elle n'en aurait jamais eu la force. Elle sortit de sa besace une complainte, qu'elle déposa sur la table. L'endroit semblait désert, elle ne le remarqua qu'en relevant les yeux. Des yeux délavés t'avoir tant de larmes versées !

Fébrilement elle déplia le parchemin, espérant que les mots alignés auraient leurs impacts !

[rp]A deux pas d'ici, j'habite - peut-être est-ce ailleurs ?
Je ne reconnais plus ma vie, parfois je me fais peur
Je vis dans un monde qui n'existe pas
Sans toi je ne suis plus tout à fait moi

A deux pas d'ici j'ai égaré celle que j'étais
Mon nom ne me dit rien, ni mon reflet sur le parquet
On peut bien m'appeler untel ou unetelle
Sans toi peu m'importe qui m'appelle

Comment dit-on bonjour ? Je ne sais plus

Le parfum des beaux jours, je ne le sens plus

Comment fait-on l'amour ? J'ai jamais su

Et j'ai tout oublié quand tu m'as oublié...

Les mots doux de velours, je ne dis plus

Et le sens de l'humour, je l'ai perdu

Comment faire l'amour ? Si j'avais su...

J'ai tout oublié quand tu m'as oublié

A deux pas d'ici j'ai essayé de revenir
De mettre un peu d'ordre à mes idées, les rafraîchir
J'me suis perdu pour nous deux, j'ai rasé les mur
M'aimeras-tu à ton retour, ça je n'en suis pas sure !
M lavoine[/rp]

Lirait-il ce parchemin ? La chercherait-il ? Lui qui était magicien et avait l'art de disparaitre, reviendrait-il ? Elle savait qu'il l'avait perdu, la Sashah naïve et trop innocente avait disparu, son regard était devenu plus assuré, plus femme. Son silence à lui, l'avait fait grandir. Dieu qu'elle l'aimait, mais allait-il savoir la reconquérir ? Le voudrait-il seulement ?

Les larmes jaillirent à nouveau et Bulle l'entraina, l'épaulant pour la mettre au chaud....

Louveteau a écrit:
bonjour
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(RP]Un Barde A L'Alcool Heureux (Janv 2010 Aldorae)
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