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 [RP] Les hospices de Murat (5)

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Lafeeviviane




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MessageSujet: [RP] Les hospices de Murat (5)   [RP] Les hospices de Murat (5) Icon_minitimeVen 12 Sep - 14:39

Sophonxe a écrit:
Soyez les bienvenus aux Hospices de Murat.

[RP] Les hospices de Murat (5) Hospices-de-beaune

Les hospices ont été construits par les muratais, à l'initiative de l'abbesse Sophonxe.

Ils comprennent une salle dédiée aux malades et blessés.

[RP] Les hospices de Murat (5) Hospices-Robert-Thom

Une salle ou sont accueillis et nourris les nécessiteux.

[RP] Les hospices de Murat (5) Cropped%20Beaune%20France%20Hospice

Ainsi qu'un coin réservé à l'apothicaire.

[RP] Les hospices de Murat (5) Gal09-1

Sophonxe a écrit:
L'abbesse Sophonxe était de retour à Murat après une longue absence. Fatiguée et quelque peu souffrante, elle s'était retirée au couvent. Là, son état de santé s'était dégradé et une forte consomption l'avait gardée au lit plusieurs semaines.

C'est donc en pleine convalescence, encore très affaiblie, qu'elle avait regagné sa paroisse, ne pouvant se résoudre à laisser les muratais sans guide spirituel plus longtemps. Elle avait trouvé à son retour le presbyère saccagé, et laissé à l'abandon. L'Eglise elle, ne semblait pas avoir trop souffert de son absence, et n'avait nécessité qu'un grand ménage. Mais c'est avec une certaine appréhension que l'abbesse traversait à présent la rue de L'église pour gagner les hospices. Avant même son départ, les volontaires s'étaient faits de moins en moins nombreux et ceux qui restaient présents avaient bien du mal à assurer les soins et la distribution des repas aux nécessiteux. Sophonxe repensait avec nostalgie au temps où les muratais s'étaient dévoués à la construction et à l'aménagement de ces lieux, et aux nombreux volontaires qui s'étaient chargés les premiers temps des malades, blessés et vagabonds...

L'abbesse poussa doucement la porte du bâtiment. Un désordre immense régnait dans la salle des necessiteux. Ceux-ci ne l'avaient pas désertée, et occupaient les différentes paillasses installées à leur intention, mais personne ne semblait veiller à la propreté et à l'ordre des lieux, et encore moins des gens, et à voir leurs yeux affamés, aucune nourriture n'avait été distribuée depuis longtemps.

Ils étaient si nombreux qu'ils occupaient tout autant la salle des malades, qui eux semblaient absents des lieux. Les divers pots à herbes et à onguents de l'apothicairie, avaient été ouverts et renversés, sans doute à la recherche de quelque denrée à manger.

Après ce rapide tour d'horizon, l'abbesse soupira, puis ressortit du bâtiment. Elle ne pouvait envisager de remettre celui-ci en ordre avant d'avoir nourri ces ventres affamés. Elle regagna donc le presbytère d'un pas rapide.

Sophonxe a écrit:
Sophonxe arrivait du presbytère à petits pas, poussant devant elle une brouette, lourdement chardée d'un chaudron fumant, et d'un large panier d'osier. L'abbesse déchargea sa cargaison au milieu de la grande salle, suscitant l'attention et la curiosité des vagabonds entassés là.

Ils s'approchèrent vivement à l'odeur émanant du chaudron. Sophonxe leur demanda de former une file d'attente, tandis qu'elle alla chercher une pile de gamelles, qui miraculeusement, étaient demeurées propres.

Puis elle commença la distribution, sous l'oeil affamé mais reconnaissant de ceux qui se trouvaient là: une gamelle de soupe chaude et une large tranche de pain, ainsi qu'une petite pomme nouvelle.

Sophonxe a écrit:
Quand le chaudron fut vidé, et le contenu du panier partagé entre tous les nécessiteux, Sophonxe entreprit de mettre un peu d'ordre dans les hospices, seule d'abord, puis aidée par les vagabonds reconnaissants. L'un d'eux empila les gamelles sales et alla les faire tremper dans une grande cuve. Un autre trouva un balai et entrprit de ramasser les dechets jonchant le sol. Sophonxe pendant ce temps sortit une haute pile de drap et remplaça, avec l'aide d'une vieille femme, ceux qui couvraient les paillasses. Elle eut quelque peine à déloger les personnes qui s'étaient installées dans la salle des malades, mais, parlant de possibilité de contagion, elle y parvint enfin.

En fin de journée, les hospices avaient repris leur ordre relatif habituel. Il n'y manquait plus que les volontaires. L'abbesse allait déposer une annonce pour en chercher de nouveaux. Elle ne pouvait seule faire fonction ce lieu, pourtant si nécéssaire...

Elle s'installa donc à un petit bureau dans un coin de l'apothicairie, et redigea un bref message sur un parchemin, avant de quitter les lieux, se dirigeant vers la place du village, poussant devant elle sa brouette de vide.

Sophonxe a écrit:
Arrivant du presbytère, lourdement chargée de son panier d'osier, débordant de nourritures diverses, l'abbesse Sophonxe franchit le seuil des hospices. Les nécessiteux qui se trouvaient là la saluèrent et lui réservèrent un chaleureux accueil. Malgré les annonces passées, elle n'avait trouvé personne pour l'aider aux hospices, et elle était venue chaque jour porter leur repas à ceux qui se trouvaient là.

Un peu fatiguée, Sophonxe déposa son panier sur la table, et laissa un habitué assurer la distribution, tandis qu'elle allait se préparer une décoction de plantes dans l'herboristerie. Il fallait qu'elle retrouve au plus vite la santé si elle voulait s'occuper correctement de ses paroissiens.

Sophonxe a écrit:
Une fois la distribution de nourriture terminée, Sophonxe ramassa son panier et repartit en direction du presbytère. Elle avait reçu une missive, lui proposant enfin de l'aide pour les hospices et elle était soulagée de savoir qu'ils n'iraient pas à l'abandon et que des personnes dévouées étaient encore prêtes à donner de leur temps pour les pauvres et les malades.

Clothilde a écrit:
Au lendemain du baptême de la petite Florine, Clothilde se rendit aux hospices muratais, comme promis à Mère Sophonxe.

La Dame de Laveissière avait fait livrer quelques victuailles par un jeune commis, son rang tout autant que sa grossesse très avancée, lui interdisant de les porter elle-même.

Cependant, elle tenait à se rendre elle-même auprès des nécessiteux, pour leur apporter quelque réconfort.

Une fois arrivée, elle constata avec plaisir que miches de pain, lait et fruits, avaient bien été livrés.

La distribution était d'ailleurs en cours.
Elle visita chaque personne, adressant quelques mots à chacun, espérant que son sourire apportât un peu de joie.

Puis elle rentra doucement chez elle.

Tameka a écrit:
Elle s'était levée à l'aube …avant même que la maison de s'éveille à cette nouvelle journée
Elle avait glissé dans son zanier quelques décoctions et onguents puis était sortie sur la pointe des pieds et avait prit le chemin du marché …quelques miches de pain, épis de maïs, fruits virent garnir le reste du panier.

Cela fait, direction l'hospice … c'était la première fois qu'elle y pénétrait, mais certes pas la dernière …elle était plus que contente d'aider avec ses petits moyens … elle passa la porte … Mère Sophonxe avait trouvé le bon endroit et avait très bien fait les choses … elle déposa la panier sur une table … prit les onguents et décoctions et se rendit dans l'autre salle … nuls malades ou blessés n'y étaient en ce moment mais cela pourrait toujours être utile en cas d'urgence ou en l'absence de Somara qui ne tarderait pas à donner naissance à son bébé …Une fois cela ranger elle rejoignit l'autre pièce afin de distribuer les victuailles aux nécessiteux .. quelques paroles furent aussi échangées ensuite Kay repartit pour chez elle ...

Damekay a écrit:
Son panier à la main chargé de nourriture, elle se rendit à l'hospice ...
Le panier fut posé sur l'une des tables et les victuailles assez rapidement distribués ... quelques paroles échangées avec l'un et l'autre puis Kay reprit le chemin de chez elle afin de préparer quelques biscuits pour le lendemain en plus de le nourriture habituelle ...

Azzera a écrit:
En ce matin d'automne, elle s'en revenait de Clermont où elle avait affiché l'annonce du mariage de sa soeur de l'ordre.
Là, sur la place de la capitale, elle avait récolté une pièce afin de ramener un message à Murat.
Voila un prétexte tout trouvé pour venir, enfin, aux hospices afin d'aider les nécessiteux.
Ho! elle ne fit pas grand chose, elle avait apporter quelques miches de pain, la fameuse piece à laquelle elle ajouta une petite bourse remplie d'écus.
L'abbesse saurait sans doute en faire bon usage!

L'on lui indiqua ou mettre son offrande, elle déposa un petit mot à l'attention de l'abbesse:


Citation :
Ma mère,
vous ne me connaissez pas, mais moi, je n'ai entendu que du bien de vous.
Permettez-moi de participer humblement à l'aide que vous apportez aux nécessiteux.
Voici un petit paquet pour vous.
Il y a aussi un petite bourse sous le pain!
Merci de vous soucier d'eux ma mère, qu'Aristote vous garde!
Azzera.

Et elle repris le chemin de la taverne, contente de ce qu'elle venait de faire.

Damekay a écrit:
Elle avait été un peu trop nauséeuse pour venir le lendemain ... et oui les joies de la grossesse !
C'est donc avec un panier emplit de miche de pain, fruit, épis de maïs et biscuits qu'elle avait fait elle-même qu'elle prit la direction de l'hospice ...
Paroles et sourires partagés ... brêves connaissances ... une fois la nourriture partagés et le panier vite elle reprit le chemin de la maison ... elle devait se reposer un peu ...

Damekay a écrit:
Quelques jours qu'elle n'avait su venir ...
Son panier débordait pratiquement de victuailles quand elle pénétra enfin dans l'hospice ... Elle le posa sur l'une des tables ... Aidée dans la distribution, celle ci se fit très rapidement et bientôt le panier fut complètement vidé de son contenu ...

Elle s'arrangea avec deux volontaires pour le lendemain ... elle avait décidé de faire de la soupe et avait besoin d'aide pour l'amener à l'hospice ... une fois cela réglé, elle salua d'un signe de la tête et d'un grand sourire les gens présents et après avoir repris son panier quitta l'endroit ... direction le marché avant de rentrer ...

Damekay a écrit:
Elle était passée par le marché en quittant l'hospice hier ... son panier remplit de légumes elle avait ensuite repris le chemin de chez elle ...

Ce matin c'est à l'aube qu'elle s'était levée ... après avoir fait sa toilette, direction la petite cuisine de la maison ... à peine une heure après, la pièce était emplie de la bonne odeur de soupe ...

Les heures passèrent rapidement .. les deux aides arrivèrent enfin ... ils prirent le chaudron ... Kay jeta sa cape sur ses épaules et les suivit jusqu'à l'hospice en portant le panier contenant les miches de pain ...

Le chaudron se vida à une vitesse folle ... les petits pains partirent tout aussi rapidement ... Elle était ravie que cela ait plu ... un sourire sur les lèvres, elle quitta l'hospice avec son panier vide à la main tandis que l'un des aides la suivait avec le chaudron ...

Jazon a écrit:
Cela faisait un moment que le cavalier parcourait les rues du village allant dans des endroits ou il pensait pouvoir la trouver.
Son inquiétude grandissait car elle était introuvable. Il lui restait peu d'endroits à voir. Et toujours personne pour le renseigner ! A croire que le village était désert.
Il venait de passer au lavoir et mettant son cheval au trot, il se rendit aux hospices. Un lieu voulu par mère Sophonxe.... un lieu de paix et de quiétude où le pauvre hère ou l'indigent trouveraient gite et couvert, chaleur et soins.

La batisse immense et solide semblait passer à travers le temps sans crainte. Jazon se rappela que tout les gens du village s'y étaient mis pour la construire. Pour le bien de tous.
Et ce lieu était lui aussi investi par les souvenirs de Féeleone. Elle en avait passé du temps entre deux gardes à poster secours aux blessés et malades.

Jazon entra dans la cour, mit pied à terre et attacha son cheval près de l'abreuvoir.
Puis il entra dans le batiment et partit à la recherche de Fée, souhaitant au plus profond de lui même qu'elle ne s'y trouve pas.... du moins au fond d'un lit !

Jazon a écrit:
La grande salle, celle de l'apothicaire, les communs..... partout il était passé mais pas trace de celle qu'il cherchait.
Se serait il trompé ? Elle n'était peut être pas à Murat ! Mais alors, où la chercher ? Pourquoi l'envoi du pendentif ? Ou était elle, bon sang !

Jazon n'avait pas un tempérament alarmiste mais là, il y avait de quoi s'inquiéter.

Il ressortit dans la cour des Hospices. Vandale s'ébroua et gratta le sol du pied. Son cavalier le caressa, le détacha et se remit en selle.
Il passa sous la grande porte cochère et prit au hasard une rue de Murat.

Comme une âme en peine, il déambula dans les rues Murataises sans savoir où les pas de son cheval l'emmèneraient.
Le destin ? Le Hasard ? Le brave Vandale, fidèle destrier de Jazon depuis la mort d'Artaban se dirigea vers le parc du banc des amoureux.

Jazon a écrit:
Quelques heures plus tard

Rues de Murat traversées lentement par un homme portant le corps d'une femme suivi de trois autres femmes.
Rues de Murat qu'ils avaient parcouru ensemble, elle, Féeleone dont le corps sans vie était porté par lui, Jazon...... rues parcourues autrefois, côte à côte, main dans la main, lors de gardes ou dans leur quotidien lorsqu'ils vivaient ensemble.

Le groupe atteignit les hospices et y entra. Viviane était passé devant ouvrant les portes.
Jazon déposa délicatement le corps de Féeleone sur une couche. Puis il fit deux pas en arrière et s'appuya contre le mur de la pièce.
Il resta là, anéanti, sans réaction ne quittant pas du regard le corps sans vie.

Sophonxe a écrit:
L'étrange cortège en provenance du banc des amoureux arriva aux hospices. La salle bruyante et animée un instant auparavant, se figea et s'emplit d'un lourd silence lorsque Jazon en franchit le seuil, le corps sans vie de Feeleone dans ses bras.

LaFeeViviane l'avait précédé, et lui indiqua une couche propre et vide, dans un coin isolé de la salle des malades et blessés, pratiquement inoccupée ce jour là. Le corps y fut déposé avec précautions et chacun demeura silencieux à ses côtés.

L'abbesse Sophonxe fit un pas en avant, s'agenouilla au chevet de la défunte, et commença reprit la prière silencieuse qu'elle avait interompu lors de l'arrivée de Jazon dans le parc.

Lafeeviviane a écrit:
Lorsque le corps de Fée fut allongé, un silence religieux envahit la salle. Les nécéssiteux logeant à l'hospices semblaient avoir perçu la tristesse qui habitaient les quatre personnes réunies, et étaient moins bruyants qu'à l'accoutumée.

Viviane détourna ses yeux du corps de son amie. Elle avait beau lui avoir fait une promesse, il lui était de moins en moins supportable de la voir ainsi, avec ce sourire aux lèvres. Et violemment, des spasmes commencèrent à envahir son corps, et une sensation de nausée s'empara d'elle, et elle couru vers la sortie, et dans un buisson voisin, rendit son petit déjeuner.

Elle sentit ses jambes flageoller, sa tête tourner, sa vision se brouiller et...le noir total.
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Lafeeviviane




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MessageSujet: Re: [RP] Les hospices de Murat (5)   [RP] Les hospices de Murat (5) Icon_minitimeMer 15 Oct - 8:48

Clothilde a écrit:

Funeste cortège se rendant aux hospices, augurant du cortège funèbre qui suivrait, quelques jours plus tard...

Pas un mot, le chagrin pour seul compagnon de ces trois femmes et de cet homme, au chevet de Fee...

Lorsque soudain, Vivi blémit et se précipita à l'extérieur.
Clothilde se décida à suivre son amie qui semblait vraiment mal.

Une fois dehors, des bruits caractéristiques lui parvinrent, vers un buisson.
La pauvre Viviane avait trop longtemps et trop durement contenu son immense chagrin...
Clothilde s'approcha doucement... lui adressa des paroles bêtes à pleurer, les premières qui lui vinrent à l'esprit...

Vivi... tu... tu as besoin d'aide ?...

C'est alors qu'elle vit son amie s'écrouler au sol. Clothilde se précipita, s'agenouilla du mieux qu'elle put malgré son ventre si rond, et se pencha vers Viviane : la jeune femme venait de s'évanouir !!

Clothilde cria alors, laissant son appel se diriger vers les hospices dont la porte était restée grande ouverte :

Ma Mère !! Jazon !! Venez m'aider !! Vite !!

Jazon a écrit:
Ce sont des cris qui firent sortir Jazon de son état de prostration.
Ma Mère !! Jazon !! Venez m'aider !! Vite !!

La sentinelle sortit de la grande salle et trouva à l'extérieur Clothilde agenouillée près de Vivi.
Il s'approcha rapidement.

"Que se passe t-il ?
Vivi ? Pas toi !!"


Il se pencha et regarda d'un air interrogatif et inquiet Clothilde. Il mit un genou à terre.
"Je vais la porter à l'intérieur."

Il aida d'abord Clothilde à se relever. Puis il passa ses bras sous Viviane, la souleva et l'emmena à l'intérieur. Mère Sophonxe arrivait à leur rencontre.

Jazon tentait de réveiller Viviane en lui parlant.

"Vivi, reviens à toi, je t'en prie !"

Ils entrèrent dans la grande salle et Jazon déposa son amie sur un lit.

Sophonxe a écrit:
Sophonxe fut sortie de ses prières par des cris provenant de l'extérieur des hospices.

Ma Mère !! Jazon !! Venez m'aider !! Vite !!

L'abbesse revint à la réalité, et se rendit compte que Jazon, seul encore présent au chevet de Feeleone, se précipitait dehors, vers l'origine des cris. Elle le suivit aussi vite qu'elle le put.

Arrivée sur le seuil de la porte des hospices, un bref regard lui fit prendre conscience de la situation. Déjà Jazon ramenait la jeune femme évanouie vers la grande salle. Sophonxe alla rapidement chercher un flacon de sels, le déboucha et le fit passer d'un geste rapide sous les narines de LaFeeViviane dès qu'elle fut étendue sur un lit.


"Allez ma fille, revenez parmi nous!"

Lafeeviviane a écrit:
Un nuage...Viviane était posée sur un nuage. Une sensation de chaleur et de paix intérieure envahissait son corps. Elle aurait voulu ne jamais avoir à se réveiller, pour ne pas avoir à affronter la triste réalité. En rêve tout était tellement plus beau et plus simple.

Mais elle entendait des voix au loin qui l'appelait. Trois voix inquiètes qui souhaitaient la voir se réveiller. Mais pourquoi se réveillerait-elle? Elle était si bien ici...Un sourire éclaira son visage. Cela faisait si longtemps qu'elle n'avait pas souri...

Et brutalement, elle ouvrit les yeux. Raziel l'avait forcée à ouvrir les yeux. Elle l'avait vu, et il lui avait murmuré à l'oreille des mots qui resteraient à jamais gravés dans sa mémoire et dans son coeur. Puis il lui avait dit de continuer sa vie avec Florine, d'aller de l'avant. Il lui avait dit qu'il veillerait à jamais sur elle, et que les moments qu'ils avaient passé avec elle étaient les plus beaux de sa vie. Et il lui avait dit tant de choses encore, qui la firent ouvrirent les yeux....et voir Sophonxe, Clothilde et Jazon à ses côtés. Quant à elle, elle était allongée sur un lit.

Elle tenta tant bien que mal de se redresser, faisant fi de ses vertiges, et interrogea ses amis.


"Que s'est-il passé?"

Clothilde a écrit:

Enfin Viviane revenait à elle !! quel soulagement.
"Que s'est-il passé?"

Vivi, tu as eu un malaise dehors, devant mes yeux... J'ai appelé Jazon et Mère Sophonxe en renfort. Jazon t'a portée sur ce lit. Et à présent te voici réveillée, que le Très-Haut en soit loué !! Il va te falloir un peu de repos, et ensuite ça ira...
Allons reste un peu allongée, ne force pas.


Clothilde sourit doucement à son amie en lui prenant la main.

Sophonxe a écrit:
LaFeeViviane reprit rapidement conscience, tentant de se redresser. Déjà Sophonxe s'était éloignée, et préparait une infusion à laquelle elle ajouta une belle cuillerée de miel afin de redonner des forces à la jeune femme. Clothilde lui expliquait ce qu'il venait de se passer lorsque l'abbesse revint avec la tasse fumante.

"Buvez ceci ma fille, pour reprendre quelques forces avant de vous lever. Florine est-elle seule chez vous, ou avec Manon?"

Lafeeviviane a écrit:
Viviane accepta avec joie la tisane que Mère Sophonxe lui apporta. Elle avait besoin d'être revigorée. Elle trempa ses lèvres dans l'infusion, et avala quelques gorgées, avant de répondre à la question de l'abbesse.

"Florine...Elle....elle est à la maison...Seule...Quelle mère indigne fais-je donc là...je ne pensais pas m'absenter aussi longtemps..."


Viviane sentit les larmes lui monter aux yeux. Arriverait-elle seulement à continuer d'élever Florine sans Raziel à ses côtés? Il était toujours là pour l'aider, la conseiller, et aujourd'hui elle se retrouvait seule à assumer les rôles de père et mère à la fois. Elle doutait d'en être capable...Quand elle pensait qu'elle avait laissé sa fille seule chez elle, sans personne pour veiller sur elle, elle en avait honte!

Jazon a écrit:
Jazon fut soulagé de voir Viviane ouvrir les yeux et essayer de se relever.
Mère Sophonxe lui apporta un breuvage chaud et s'inquiéta de la petite Florine.

"Florine...Elle....elle est à la maison...Seule...Quelle mère indigne fais-je donc là...je ne pensais pas m'absenter aussi longtemps..."

Jazon s'approcha d'elle. Il remarqua que sa voix tremblait et qu'elle était au bord des larmes. Il posa une main réconfortante sur l'épaule de la jeune femme.
"Florine n'est plus si petite. Et tu es loin d'être une mère indigne. Si tu veux, je te la ramène...."

Il se demanda pourtant si c'était bien la place d'une petite fille dans une salle remplie de malades et ..........
Regard vers Fée qui reposait en paix dorénavant.

* Que son âme repose en paix auprès de vous, mon Dieu et de notre fils, Côme ! * dit il en pensée et encore plus triste à la pensée de son fils disparu si tôt, trop tôt....

Il regarda Sophonxe et Clothilde pour avoir leur avis.
Puis il reprit.
"Ma mère, il faudrait que j'aille au cimetière pour préparer ....." Il hésita pour prononcer les mots mais vit, intrigué, les regards que se lançèrent les trois femmes.

Sophonxe a écrit:
L'inquiétude se peint sur le visage de LaFeeViaviane lorsqu'elle répondit à l'abbesse.

"Florine...Elle....elle est à la maison...Seule...Quelle mère indigne fais-je donc là...je ne pensais pas m'absenter aussi longtemps..."

Sophonxe répondit avec un sourire qui se voulait rassurant.

"Ne vous inquiétez pas ma fille. Je vais aller la chercher et la ramener avec moi au presbytère. J'ai cru remarquer qu'elle aimait beaucoup Galipette... Vous viendrez la rechercher dès que vous vous sentirez mieux."

Au moment où l'abbesse allait s'éloigner, Jazon l'interpela.

"Ma mère, il faudrait que j'aille au cimetière pour préparer ....."

Sophonxe lança un regard entendu aux deux jeunes femmes.

"Mes dames, je vous laisse le soin d'expiquer à Messire Jazon les dernières volontés de Feeleone..."

Et l'abbesse franchit d'un pas décidé la porte des hospices, prenant la direction de la maison de Viviane.

Lafeeviviane a écrit:
Viviane sourit lassement à Sophonxe.

"Merci ma Mère, merci pour tout!"

L'esprit de Viviane fut pendant quelques instants en paix...puis elle entendit Jaz parler des préparatifs pour l'enterrement de Fée. Comment allait-il réagir lorsqu'elle lui annoncerait que cela ne servait à rien, que Fée ne serait pas enterrée...mais incinérée, comme elle lui avait demandé peu de temps avant de s'en aller aux cieux. De toute manière, qu'il le veuille ou non, Viviane ferait en sorte que la derniere volonté de son amie soit respectée.

"Jaz...Il y a quelques jours de cela, j'ai eu une discussion avec Fée. Elle savait sa fin proche, et je lui ai fait une promesse. La promesse de veiller à ce que son corps ne soit pas enterrée....mais brûlé, sur le lac de Murat, près du banc des amoureux...La où elle a laissé Come s'en allé..."

Jazon a écrit:
L'abbesse proposa à Viviane d'aller chercher la petite Florine et de la garder chez elle. Puis elle rajouta avant de partir : "Mes dames, je vous laisse le soin d'expiquer à Messire Jazon les dernières volontés de Feeleone..."

Jazon fut intrigué. *Les dernières volontés de Fée....*
C'est Viviane qui lui expliqua.
"Jaz...Il y a quelques jours de cela, j'ai eu une discussion avec Fée. Elle savait sa fin proche, et je lui ai fait une promesse. La promesse de veiller à ce que son corps ne soit pas enterrée....mais brûlé, sur le lac de Murat, près du banc des amoureux...La où elle a laissé Come s'en aller..."

"Brulée ???!!!"
Jazon fut à moitié surpris. Elle avait choisi cette manière de faire pour leur fils. Curieuse manière mais il avait laissé faire. Il se tourna vers la couche où reposait Féeleone. Si c'était son souhait pour elle même, pourquoi pas !
"Et bien.... Je vais aller préparer une barque pour son incinération.
Je reviendrais ensuite la veiller."


Regardant Viviane auprès de qui se tenait Clothilde, il lui dit :
"Et toi, repose toi un peu. Je compte sur vous Clothilde pour qu'elle prenne quelques repos. Florine a besoin d'une maman en pleine forme."

Il s'inclina légèrement vers les dames et sortit des hospices se dirigeant vers le petit lac du banc des amoureux.

Clothilde a écrit:

Mère Sophonxe était partie s'occuper de Florine, et Jazon de la dernière volonté de Fee...

Clothilde resta à veiller Vivi, assise à côté du lit où elle se reposait.

Lorque soudain, une douleur caractéristique la tira de ses songes. Une nouvelle contraction !! elles se faisaient de plus en plus nombreuses depuis quelques jours, annonçant l'arrivée imminente du nouvel héritier de Clo et Delv'.

Petite grimace, main posée sur son ventre, le temps que la douleur s'estompe.
Clo regarde son amie, qui semble avoir repris un peu de couleurs.

Vivi, je... je crois que je vais rentrer à la maison, ça vaudrait mieux... le petit... le petit me semble pressé d'arriver... pas envie que ce soit ici... mais à la maison.
ça va aller toi ? tu dois te reposer, promis ?

Lafeeviviane a écrit:
Viviane se sentait toujours un peu faible, et voir Sophonxe et Jazon tout prendre en main l'aidait beaucoup.

Mais lorsque Clo lui parla de ses contractions, le brouillard dans lequel elle se trouvait depuis son réveil s'évanouit.

"Clo, y'at-t-il quelqu'unchez toi pour t'aider? Tu veux que je viennes avec toi? Je ne suis pas sage-femme, mais j'ai déjà aidé à un accouchement."

Viviane sourit en repensant à la duchesse Oya, et à son fils, Pierre.

"Ou si tu as juste besoin de la présence d'une amie..."

Clothilde a écrit:

Clothilde sourit à la proposition de son amie.
Viviane était vraiment quelqu'un d'adorable, toujours dévouée.

Clo lui répondit :

Et bien depuis que Delv' a dû repartir au monastère, se faire soigner de nouveau par les moines médicastres... Manon est à la maison, car je préfère ne pas me retrouver seule avec les jumeaux lorsque leur petit frère ou petite soeur décidera d'arriver !
Il y a aussi mon père, qui est à la maison, mais je préfère ne pas l'ennuyer avec ce genre d'urgences !!

Petit sourire.

Et puis j'ai écrit à ma sage-femme, Parcsino, d'Aurillac. D'après sa réponse, elle devrait être sur le chemin actuellement. C'est déjà elle qui m'a aidée pour Louis et Colombine... avec Fee...

Regard soudainement voilé, gorge serrée...
Clo prit sur elle, se rappelant sa promesse..." ne pas pleurer..."
Elle continua :

Quant à toi Vivi, il est vrai que ta présence me ferait grand plaisir ! mais ne penses-tu pas que tu devrais songer à reprendre quelques forces ?...

Lafeeviviane a écrit:
C'était tout Clo ça : s'inquiéter pour les autres, avant de penser à elle-même.

"Je t'interdis de penser à moi. Tu dois te focaliser sur toi, et toi seule! C'est décidé, je t'accompagne. Même si je ne pourrai pas faire grand chose à proprement parler, je t'apporterai mon humble présence."


Viviane sourit et offrit son bras à Clo. Ensemble elles remontèrent la rue de l'Eglise, et empruntèrent la rue de l'Amour.

Jazon a écrit:
Jazon revint aux hospices.
Il fut étonné de n'y voir plus personne.
Ce qui le rassura, c'est que Viviane avait pu se lever.

Maintenant que tout était prêt, Jazon allait pouvoir veiller Féeleone. Il avait été bien peu présent du temps ou ils étaient ensemble. Il lui devait bien cela pour ces derniers moments.
Il se dirigea vers sa dépouille, lui croisa les mains sur le corps. Fouillant dans une poche, il sortit le pendentif, cette petite pierre en forme de colombe et lui posa entre les mains.

*Je ne t'oublierais pas Fée... Même si par le feu, tu souhaites qu'il ne reste rien de toi, tu seras toujours dans mon coeur auprès de Côme, notre fils.*
Une larme glissa furtivement sur sa joue.
Il chercha du regard de quoi s'asseoir, trouva un tabouret et s'assit dessus à côté de la couche où celle qu'il avait aimé reposait.

Ces pensées vagabondèrent quelques instants, puis elles remontèrent quelques années en arrière, à une soirée en taverne où son ami Battopher, soucieux, s'était confié à lui au sujet de son amie, une certaine Féeleone......
On dit qu'on voit sa vie défiler avant de mourir...... Jazon était bien vivant mais il allait se remémorer tous les moments importants passer avec celle qui fut sa compagne et la mère de son fils.


[HRP : Je veille...... jusqu'à ce que Fée soit éradiqué, j'en profite hrp pour faire un aller-retour à Montbrison. Je reviens pour la fin du RP. ]
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Lafeeviviane




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MessageSujet: Re: [RP] Les hospices de Murat (5)   [RP] Les hospices de Murat (5) Icon_minitimeLun 3 Nov - 23:54

Jazon a écrit:
Les coudes appuyés sur ses genoux, le front reposant sur ses mains, Jazon laissait les souvenirs remontés à la surface.

Les folles soirées à la taverne où Féeleone et Woody dansaient sur les tables, lui, tapant la cadence dans les mains....
La première fois, à l'occasion d'un bal à Murat où il fit danser Fée... Un léger trouble l'avait envahi à cet occasion.
Le voyage pour aller chercher Eullalie au Berry..... Ce voyage qu'il ne pourrait jamais oublier. Il découvrit Bourges, la ville d'un grand homme, Jacques Coeur qu'il connut gamin à Chateauroux. C'est là qu'il fit connaissance de Passepoil, serviteur de ce grand homme qui devint son plus fidèle ami. Mais c'est aussi au cours de ce voyage que Fée lui avoua ses sentiments amoureux pour lui. Lui qui ne la voyait à cet époque que comme la promise de Battopher, une simple amie pour lui. Mais ce fut aussi la réception d'une missive qui manqua lui faire perdre son ami, Batt.
Et cet après midi au bord de l'Allier où il sentit cet amour naissant l'envahir. Ce retour en urgence vers Murat avec elle et cette soirée chez Geoffray le paysan et sa mère, Mariette qui les recueillirent dans la tempête. Luna, la louve de Fée failli bien provoquer un drame avec les poules de leurs hôtes. Et pourtant que cette soirée fut chaleureuse dans cette humble chaumière.

Puis lui revint son installation chemin d'En Haut. Ils y connurent des moments de bonheur entrecoupés de séparations loin d'être facile surtout pour Fée. Puis ce fut la guerre en Bretagne et il partit pour plusieurs mois. Un retour de quelques jours pour le mariage de Woody et Paulhaguetois. Mère Sophonxe n'allait déjà pas bien à l'époque et Fée était restée près d'elle, une partie du mariage.
Les quelques soirs ou, enfin à Murat, ils firent ensemble les gardes nocturnes dans les rues de la ville. Tellement de souvenirs communs surtout heureux qui lui restaient.

Pourtant, il y eut bien ces deux ruptures, la dernière étant définitive. C'est bien après, qu'elle lui annonça qu'elle attendait un enfant. La joie qu'il éprouva d'être père ! Mais cela fut malheureusement de courte durée. Côme-Amaury, encore bébé, décéda à la suite de fortes fièvres.
Il savait qu'elle ne s'était jamais remise de leur séparation et de la mort de leur fils. Il l'avait pourtant aimé d'un amour profond mais pas comme elle l'aurait souhaité. Il était homme d'aventures, ne pouvant rester longtemps au même endroit. Elle l'aurait souhaité plus présent à ses côtés.

Tous ces souvenirs, il les garderait à tous jamais au fond de son coeur. Il gardait une petite peinture d'elle dans sa robe de bal lors de la St Valentin et quelques courriers dont il ne s'était jamais défait.

Du bruit le sortit de ses souvenirs. Il se redressa s'appuyant sur la couche et se retourna. Un homme approchait un brancard à la main.

"Pardonnez moi messire ! J'ai une charette dehors. Je viens chercher le corps pour l'emmener à l'église ! C'est dame Vivianne qui me l'a demandée"

L'homme posa le brancard sur le lit d'à côté. Jazon se leva, se pencha vers Fée, lui caressa doucement le front, y déposa un baiser ainsi que sur ses lèvres si froides. Il retint un sanglot et se tourna vers l'homme.
"Je vous aide"

Ils soulevèrent le corps et le posèrent sur le brancard. Puis soulevant ce dernier, ils sortirent dans la cour des hospices et le déposèrent dans la charette. L'homme grimpa dans la charette et Jazon se mit en selle. Puis ils partirent en direction d e l'église. Jazon chevaucha à côté de la charette ne quittant pas du regard le visage serein et reposé de Fée. Des larmes coulaient silencieusement sur ses joues.


Steph5924 a écrit:
steph passa devant l'hospice,elle venais d'aller au marché.
Elle entra avec un panier plein de bonne choses,elle esperait voir mere sophonxe ou bien quelqu'un qui puisse repondre a sa question.

Bonjour ,il y a quelqu'un ?elle attendit de voir si quelqu'un allais l'accueillir

Sophonxe a écrit:
L'abbesse Sophonxe s'activait dans la salle des nécessiteux, distribuant nourritures, et paroles réconfortantes à tous ces pauvres gens qui en avaient le plus grand besoin. Elle oubliait ainsi sa fatigue, et le chagrin qui l'accablait ces derniers temps, et la faisaient douter de son rôle auprès des muratais.

Elle tendait une épaisse tranche de pain et une pomme à un enfant crasseux, heureuse du large sourire qui illuminait sa face et faisait briller ses yeux malicieux, lorsqu'elle entendit une voix derrière elle:


Bonjour ,il y a quelqu'un ?

Une jeune femme se tenait sur le pas de la porte et semblait chercher quelqu'un. L'abbesse se fit quelques pas dans sa direction en l'accueillant.

"Bonjour ma fille. Je peux vous aider?"

Steph5924 a écrit:
Sophonxe a écrit:
"Bonjour ma fille. Je peux vous aider?"[/b]

steph vit arrivé mere sophonxe

Bonjour ma mere , je me presente ,je m'appelle steph ,je suis murataise
je vous apporte un panier avec de la nourriture

il avait des fruits ,des legumes,du pain et d'autres choses

j'aurais une question a vous poser :est -il possible de choisir deux marraines et deux parrains pour un enfant a venir

steph sourit a mere sophonxe et attendit qu'elle le lui reponde

Sophonxe a écrit:
La jeune femme semblait chercher justement l'abbesse. Elle se présenta à elle en quelques mots, accueillis par un sourire bineveillant de l'éclésiastique:

Bonjour ma mere , je me presente ,je m'appelle steph ,je suis murataise

La jeune femme lui tendit un large panier empli de victuailles.

je vous apporte un panier avec de la nourriture

"Oh merci merci ma fille. Ces gens sont affamés, il n'y a jamais assez pour les rassasier..."

Sophonxe prit le lourd panier, et le déposa sur une table derrière elle, repensant aux yeux brillants de l'enfant qu'elle avait servi quelques intsants auparavant.

Sitôt se fut-elle retournée, que la jeune fille enchaina:

j'aurais une question a vous poser :est -il possible de choisir deux marraines et deux parrains pour un enfant a venir

Sophonxe la regarda un instant étonnée, son regard descendant du jeune visage jusqu'aux hanches, s'attardant sur la taille bien fine de la jeune femme.

** Sans doute une question purement théorique...**

puis, son regard revenant dans celui de son interlocutrice, elle répondit.

"Et bien ma fille, on choisit, en l'église, un parrain et une marraine, pour chaque baptisé, mais rien n'empêche d'en désigner d'autres en dehors, qui pourront le cas échéant s'occuper de l'enfant en plus des premiers... Ai-je répondu à votre question?"

Sophonxe a écrit:
La jeune femme répondit aussitôt à l'abbesse:

oh oui ma mere ,vous avez repondu a ma question,je vous remercie

Puis elle lui proposa ses services:

si vous avez besoin d'un coup de main pour quoique ce soit ma mere je vous en pris faite appel

Sophonxe allait lui proposer de l'aider à distribuer les victuailles qu'elle avait apportées, mais la jeune femme ne lui laissa pas le temps de parler et salua.

je dois vous laisser malheureusement mais je repasserais
aurevoir ma mere a bientot


"Au revoir, ma fille. Et vous serez toujours la bienvenue ici, les bonnes volontés sont toujours utiles! Qu'Aristote guide vos pas."

Steph5924 a écrit:
Steph s'en voulais un peu d'avoir laisser mere Sophonxe comme cela a son dernier passage,elle arriva devant l'hospice et y entra

Bonjour ma mere,je viens voir si vous avez besoin d'aide,excusez moi pour etre partie aussi vite la derniere fois,j'etais assez occupée.

Elle lui sourit

Aujourd'hui j'ai un peu de temps,je suis la,je ne pourrais pas faire grand chose,interdiction d'effort du medecin ,elle sourit et posa une main sur son ventre qui annoncé deja bien le petit etre a venir, mais si je peut aider ce sera bien volontier

Elle regarda mere sophonxe et attendit une reponse

Sophonxe a écrit:
Comme à son habitude, l'abbbesse Sophonxe s'affairait auprès des malheureux occupant la salle des nécessiteux. Et etait au chevet d'une fillette, à laquelle elle chantait un berceuse afin de l'aider à trouver le sommeil, fixant avec tristesse les joues mouillées de larmes de l'enfant.

Elle s'apprêtait à se relever, la fillette endormie, lorsque sa récente visiteuse entra de nouveau dans les hospices et la salua.


Bonjour ma mere,je viens voir si vous avez besoin d'aide,excusez moi pour etre partie aussi vite la derniere fois,j'etais assez occupée.

Se redressant, l'abbesse lui rendit son salut, avec un sourire accueillant.

"Bonjour ma fille. Vous êtes la bienvenue en ces lieux. Il faudrait justement distribuer la soupe à tous ces gens..."

Sophonxe lui désigna la marmite fumante dans un coin de la pièce, et la pile de bols, posée à côté.

Aujourd'hui j'ai un peu de temps,je suis la,je ne pourrais pas faire grand chose,interdiction d'effort du medecin

Sophonxe redressa vivement la tête et lança à la jeune femme un regard étonné.

"Un médecin serait-il donc de passage à Murat?"

La jeune femme posa alors sa main sur son ventre.

** Aurait-elle un flux de ventre? J'espère qu'elle ne va pas le transmettre à tous ces pauvres gens!**

Et elle ajouta d'un air entendu.

"Pensez à vous lavez les mains au baquet avant de commencer la distribution."

Puis elle retourna auprès de la fillette qui gémissait dans son sommeil, probablement en proie à un cauchemare.

Steph5924 a écrit:
Citation :
"Un médecin serait-il donc de passage à Murat?"

"Pensez à vous lavez les mains au baquet avant de commencer la distribution."
Steph répondit a mère Sophonxe

Excusez moi ma mère ,le médecin est dame Somara,elle vieille sur ma grossesse

Steph s'exécuta,elle alla se laver les mains au baquet et commença la distribution de la soupe

Sophonxe a écrit:
Excusez moi ma mère ,le médecin est dame Somara,elle vieille sur ma grossesse

Sophonxe n'osa relever les paroles de la jeune femme, de peur de l'offusquer, mais leva un sourcil incrédule en la regardant se diriger vers le baquet d'eau.

** Somara, médecin? Et moi je dois être pape... Une grossesse? Cette jeune femme est aussi épaisse que moi. Ce n'est pas un médecin, mais une voyante qui a du le lui annoncer! **

Steph5924 a écrit:
Stéph avait terminé de distribuer la soupe,elle retourna voir mère Sophonxe

Voilà ma mère,tout ces gens ont eu leur soupe,si je peut encore faire quelque chose n'hésitez pas.Je voulais vous dire aussi que Dame Somara,je sais bien n'est pas vraiment médecin mais soignante et sage-femme,pour moi elle est comme un medecin j'ai une totale confiance en elle pour suivre cette grossesse.

Stéph lui sourit et attendit de savoir si la mère avait encore besoin de ses services

Sophonxe a écrit:
Voilà ma mère,tout ces gens ont eu leur soupe,si je peut encore faire quelque chose n'hésitez pas.

Sophonxe remercia chaleureusement la jeune femme qui s'était acquittée de sa tâche avec une grande efficacité.

Je voulais vous dire aussi que Dame Somara,je sais bien n'est pas vraiment médecin mais soignante et sage-femme,pour moi elle est comme un medecin j'ai une totale confiance en elle pour suivre cette grossesse.

L'abbesse leva un sourcil perplexe - la jeune femme aurait-elle lu dans ses pensées? - mais ne releva point.

Il restait encore à balayer la grand salle mais comme sa nouvelle aide lui avait dit ne point devoir faire d'effort - depuis quand une grossesse débutante, et donc incertaine, empêchait-elle de travailler? Elle avait toujours vu les murataises se rendre au champs et travailler péniblement jusqu'aux derniers jours avant la naissance... - elle la salua.


"Je pense que ce sera tout pour aujourd'hui ma fille. Merci encore. Et n'hésitez point à revenir. Comme vous le voyez, il y a toujours à faire ici... Passez une bonne journée ma fille."

Et Sophonxe alla chercher le balai appuyé dans un coin de la pièce et entreprit de nettoyer au mieux le sol sali par de nombreux pieds boueux.

Steph5924 a écrit:
Stéph salua mère Sophonxe et sorti de l'hospice en direction du marché

bonne journée ma mère a bientot

Clothilde a écrit:

Clothilde avait trouvé au marché de la viande à assez bon prix, viande d'excellente qualité néanmoins.
Elle en avait donc acheté pour sa taverne. Son cuisinier l'avait transformée en délicieuses saucisses, dont la recette avait été rapportée par Clothilde durant son séjour en Franche-Comté.

La jeune femme en fit mettre une bonne part dans deux chaudrons, et demanda à un jeune commis de l'aider à les porter.

Elle se rendit tout d'abord aux hospices, et y fit servir le plus grand des chaudrons aux nécessiteux.
Elle en profita pour passer une partie de la journée avec eux, à discuter pour leur changer les idées.

Le terme de sa grossesse était très proche, aussi voulait-elle profiter de ces derniers jours où elle pouvait consacrer un peu de son temps libre à ceux qui en avaient besoin.

Elle s'étonna de ne point voir Mère Sophonxe, à qui elle destinait le second chaudron, et décida donc de se rendre au presbytère.


Steph5924 a écrit:
Steph revenait du marché avec un panier plein de nourriture.Elle se permit d'entré a l'intérieur,il fallait s'occuper de tous ce monde pendant que l'Abesse se remette sur pied et en forme.
Elle posa le panier sur la table puis passa voir les personnes tour à tour pour voir comment ils allaient.
Elle commença à faire chauffer une marmite pour préparer une soupe.Elle espérait que quelqu'un vienne l'aider.
Une fois la soupe prête,elle fit le tour pour en donner a tout le monde,elle chantonnais une berceuse aux enfants qui était bien triste de l'absence de Mère Sophonxe.
Une fois terminer et les enfants calmés,elle s'installa sur une chaise puis lis le livre qu'elle devait étudier pour la pastorale.

Alenya12 a écrit:
La cariole s'arrêta devant les portes des hospices et Mère Sophonxe fut transportée à l'intérieur. On l'installa confortablement et Alenya tamponna ses lèvres avec un linge humide. Elle alla ensuite chercher une petite bassine d'eau et un drap de coton qu'elle plongea dans l'eau fraîche. Elle posa celui-ci sur le front de Sophonxe.

Elle ne connaissait pas grand chose à la médecine et attendit donc les consignes de Viviane qui devait avoir été prévenue par Clo.


Anna974 a écrit:
Anna qui avait aidé Al se relaya avec elle pour soulager la mère le tant que Clo prévienne Dame Viviane.
Elle avait apporté quelques fruits ainsi que quelques légumes de son champs pour ceux qui auraient faim..
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Lafeeviviane




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MessageSujet: Re: [RP] Les hospices de Murat (5)   [RP] Les hospices de Murat (5) Icon_minitimeVen 28 Nov - 23:42

Steph5924 a écrit:
Steph qui était déjà là entendit Alenya et Anna entré avec Mère Sophonxe.Elle non plus ne savais pas trop quoi faire,la médecine a vrai dire elle n'y connaissait rien.Elle s'occupa plutôt des enfants et des adultes qui était a l'hospice pour qu'ils ne s'inquiètent pas trop en voyant l'Abesse.
Beaucoup était au chevet de Mère Sophonxe et Vivi allait arrivé pour s'en occupé.
Elle prépara donc une soupe avec les légumes qu'Anna avait ramener pour enfin la distribuer aux nécessiteux.Quand elle eu fini elle donna un coup de balais puis se remis a sa lecture,la pastorale avançait vite,aller arriver l'heure du baptéme mais avec l'Abesse dans cet état,elle ne savait si elle pourrait le faire.

Eullallie a écrit:
à peine le temps de défaire sa besace...
à peine le temps de rencontrer Alenya en taverne ...
Et la nouvelle était déjà dans toutes les bouches, la grimace sur tout les visages....
Mère Sophonxe...
Elle prit à peine le temps de saluer les personnes présentes en taverne... il lui fallait se rendre aux hospices...
C'est inimaginable ce que l'angoisse peut faire....

Les pas de Lalie se firent course... diantre... son esprit ne pouvait croire que mère Sophonxe était au plus mal...

Elle déboula aux hospices, elle ne vit personne, n'eut pas la force de regarder apres l'abbesse.

Elle vit une femme qu'elle ne reconnu pas tout de suite, et s'adressa à elle sans vraiment la voir tant ses yeux étainet emplis de larmes...


Sophonxe?
Ou est Sophonxe?


Elle ne pensa pas à se présenter...

[quote="Steph5924"]Steph vit entrer quelqu'un,une Dame qui semblait quelque peu inquiète.Elle se leva.La Dame vint vers elle et lui demanda

Citation :
Sophonxe?
Ou est Sophonxe?

Elle est ici

Steph l'amena au chevet de Mère Sophonxe

Nous attendons Dame Viviane,d'ailleur j'attendais que quelqu'un vienne,je dois malheureusement partir.Je peut vous laisser a son chevet?
Pierre_de_roanne a écrit:
anne"]Pierre humé l'air de Murat, cet air du BA qu'il aimait particulièrement. le voyage c'était bien passé, en compagnie de dame Eullalie et Messire Paulhaguetois. Très agréable malgré le froid ambiant en ces temps d'hivers.

Il se dirigea vers la taverne de Clo, quand il poussa la porte il se vit entouré de 4 charmantes femmes dont trois inconnues. pierre eut le sourire rapidement, trois femmes bien élevés, avec un sens de l'humour qu'il avait apprécié. Clo était là, elle avait prit encore plusieurs tours de taille et ne saurait en prendre plus. le terme n'était pas loin.

Après quelques conversations de retrouvailles, Clo lui avait raconté que mère Sophonxe était dans un état préoccupant. Il se décida donc de filler aux hospices où elle avait été emmené.

En arrivant il vit Eullallie à son chevet, resta un peu en retrait, il vit les yeux fermés de l'abbesse, dormait elle ? sûrement, il voulu s'en persuadé, il s'approcha quelque peu du lit austère où se trouvait le femme d'église.

Dame Eullallie, comment va t'elle ?

Eullallie a écrit:
Elle est ici

Sans un mot, Lalie suivit la dame qu'elle ne connaissait pas, et vit enfin Sophonxe.
L'abbesse n'était pas de nature robuste, mais là... elle ne put en croire ce qu'elle voyait...
Elle se laissa tombrer à genoux au pied du lit, et répondit à peine audiblement
oui, je reste aupres d'elle... le reste n'a pas d'importance...

Lalie saisit une main de l'abbesse et pria le Très Haut quand sa prière fut interrompue par
Dame Eullallie, comment va t'elle ?

Cette voix... le Duc... mais ce n'était pas le moment des mondanités, sans se retourner vers lui, elle chuchota :
Je ne sais pas, vostre grasce... je viens d'arriver... ce n'est pas un endroit pour vous...

En fait, elle était contente de ne pas etre seule avec l'abbesse... et si jamais...
Mouvement sec de la tête... non, ne pas penser au pire...

Prières, prières, prières...

Lafeeviviane a écrit:
Viviane était arrivée le plus rapidement possible au presbytère, mais elle trouva le bâtiment vide. Ils avaient probablement déjà dû emmener Sophonxe aux hospices, c'est pourquoi elle courra le plus vite possible pour ne pas perdre une seconde.

Arrivée dans ce lieu si familier, Viviane se dirigea illico vers un attroupement qui était sans aucun doute dû à la présence de Sophonxe. Sans prendre garde à qui était présent ou non, elle s'approcha de son amie, et lui prit la main.


"Sophonxe, est ce que tu m'entends? C'est Viviane. Si tu m'entends, sers ma main."

Elle posa sa main libre sur le frond de Sophonxe...Brûlant. Elle farfouilla quelques instants dans sa sacoche, afin d'en tirer un petit sachet, empli de racines séchées de quintefeuilles.

"Quelqu'un pourrait-il me faire bouillir ceci dans de l'eau?"

Elle esperait pouvoir faire boire cette décoction à Sophonxe, et que cela calmerait sa fièvre.

Clothilde a écrit:
Clothilde avait trouvé Mère Sophonxe inconsciente chez elle...
elle avait donné l'alerte, appelant les voisins à l'aide...
elle avait faire boire à l'abbesse quelques gorgées d'une décoction de sa composition qui avait paru lui apporter quelque réconfort...
puis elle était allée chercher Viviane chez elle, et avait la ferme intention de continuer à aider à soigner Mère Sophonxe...
mais c'était compter sans ces contractions si douloureuses, qui lui firent comprendre qu'il était grand temps de rentrer chez elle, où l'attendaient son époux mais également sa sage-femme, arrivée la veille. La naissance était imminente, c'était incontestable !!
Aussi dut-elle renoncer à se rendre aux hospices... mais elle ferait prendre des nouvelles régulièrement.

Pierre_de_roanne a écrit:
Malgré les circonstances Pierre restait d'un calme olympien, dame Lalie au chevet de l'abbesse lui chuchota que l'endroit n'était pas fait pour lui, il voulu lui répondre mais décida de se taire, cet endroit où l'on soignait les malades il n'en avait fréquenté aucun. pas encore de bataille à son actif, pas encore de blessure si ce n'est celle du coeur.

Il prenait conscience, ici, que nombre de gueux, nombres de gens oeuvraient pour leur prochain sans retenues aucunes, un dévouement qu'il ne connaissait pas. Il découvrait chaque jour de sa vie qu'il y avait des femmes et des hommes bon, avec le coeur sur la main et cela finalement lui faisait du bien.

Il se tenait deux pas derrière dame Lalie quand Vivi fit son entrée, elle passa devant sans le voir et se précipita auprès de Mère Sophonxe lui prenant la main et lui parlant à l'oreille.

Il resta à observer la scène quand Vivi demanda de faire chauffer de l'eau. Il se proposa spontanément sans savoir où faire chauffer cette eau.

Il parti vers une pièce où se trouver un feu et trouva de quoi faire chauffer de l'eau.

Quand il revînt les deux femmes étaient toujours près de la femme d'église, il demanda.

Bonjour Viviane, l'eau est chaude que dois je en faire ?

Eullallie a écrit:
Viviane prit les chose en main...
Heureusement que l'abbesse avait deux mains car Lalie en tenait une et Vivi prit l'autre...

Le duc fit chauffer de l'eau... il semblait bien connaitre les muratais... qu'à cela ne tienne, Lalie resterait dans un coin, elle continuait à prier en silence, regardant Viviane avec compassion... Elle la saluerait apres...

Alenya12 a écrit:
Après un rapide passage chez elle, Alenya revint aux hospices et fut rassurée de constater que Viviane était arrivée. Lallie aussi se trouvait près de mère Sophonxe et un autre messire qu'elle ne connaissait pas les aidait apparemment.

Alenya s'approcha et posa une main sur l'épaule de Lallie qui semblait profondément choquée. Elle s'assit près d'elle et lui sourit doucement. Elle prit la main de Lallie dans la sienne , formant ainsi comme une chaîne de vie pour Sophonxe. Les deux jeunes femmes n'échangèrent aucun mot.

Alenya admirait Viviane, si dévouée et qui s'activait près de Sophonxe avec douceur et efficacité. Elle n'avait jamais beaucoup prié, sa Foi déjà si fragile avait été mise à rude épreuve à plusieurs reprises ces derniers temps ... Pourtant, à cet instant, elle ressentait le besoin de se tourner à nouveau vers le seul qui puisse encore faire en sorte de rammener Sophonxe vers la conscience. Une prière silencieuse émergea de son coeur et s'éleva - sans doute en même temps que d'autres - vers les cieux....



Anna974 a écrit:
Anna revint de chez elle, tout se bousculait dans sa tête, les mots sur sa porte, les visites...
Mais quand elle entra aux hospices, elle laissa ses soucis à l'entrée de la porte pour ne se concentrer que sur la mère Sophonxe.
Anna vit déjà un peu plus de monde, elle salua les personnes présentes qu'elle ne connaissait pas puis resta à disposition au cas où si quelqu'un avait besoin de quelquechose.

Alenya12 a écrit:
Après un long moment auprès de Lallie et les autres personnes, Alenya se leva discrètement et adressa un sourire d'encouragement à Viviane puis s'éloigna quelque peu.

Jamais elle n'était venue ici auparavant et jamais elle n'avait imaginé que tant de malheurs se vivaient ici en silence. Un sentiment de malaise l'envahit. Elle avait tout pour être heureuse et se demandait souvent à quoi elle pourrait être utile. La réponse était là, devant ses yeux.

Elle avait un peu de mal à soutenir le regard des adultes, mais son coeur se tournait spontanément vers les enfants. Elle s'approcha d'un groupe d'enfants assis sur le sol et s'assit près d'eux. Après quelques sourires échangés, certains d'entre eux commencèrent à lui poser des questions sur qui elle était, son prénom ... Alenya passa un long moment à converser à bâtons rompus avec eux. Pendant qu'elle conversait, les bribes d'une histoire que lui racontait sa mère lui revinrent en mémoire .... Elle proposa aux enfants d'aller s'asseoir dans une petite pièce un peu à l'écart et de leur raconter cette histoire... Alors que les enfants - apparemment intéressés et curieux - se levaient et se dirigeaient déjà vers l'endroit désigné, Alenya rejoignit Vivi et lui fit signe .

Viviane s'approcha et elle lui demanda :



Penses-tu que je peux m'installer là bas dans la petite pièce du fond avec les enfants pour leur raconter une histoire ? Et est-ce qu'il y a quelque chose que je puisse leur donner à manger et à boire ?


Eullallie a écrit:
Les yeux de Lalie étaient clos depuis un bon moment, c'était la condition pour qu'elle se sente en "relation" avec les très haut...
Vivi fit boire une tisane à l'abbesse...
Salvatrice infusion!

Mais elle n'était point sourde.

Et sa main serrant celle de sa Mère fut la première à ressentir un léger mouvement.

"Où suis-je? Que se passe-t-il?" L'abbesse avait donc reprit conscience....
Et ce fut relayé par Alenya
Lallie ...Lallie !!! Elle revient !! Regarde vite !!!


Lentement, comme pour préserver l'instant, et surtout, ne rien brusquer, Lalie leva les yeux vers Sophonxe... visage que se veut serein...


Vous êtes aux hospices, ma mère...
Le bon jour...


Confiance, tranquillité, calme...

Sophonxe a écrit:
Sophonxe entendit et ressentit des mouvements autour d'elle; puis une voix douce lui répondit:

Vous êtes aux hospices, ma mère...
Le bon jour...


Cette voix... Elle la connaissait... Mais il y avait si longtemps...
Elle se souvenait à présent avoir rêvé... déliré... les démons... ces gens qu'elle avait tant aimés, revenus du passé... sa mère, perdue depuis si longtemps... Avait-elle été malade? L'était-elle encore? Ses sens lui jouaient-ils à nouveau des tours?

A nouveau, l'abbesse tenta vainement d'ouvrir les yeux pour comprendre où elle était et qui l'entourait. Elle acheva son infructueux effort dans un soupir las.


"Lalie, est-ce vous ma fille?"

Anna974 a écrit:
Anna fut soulagé quand elle vit que la mère reprit conscience. Elle ne la connaissait pas mais elle faisait parti de Murat.
Elle l'avait veillé avec ses amies Clo et Steph, mais maintenant dans la plus grande discrétion, Anna se retira humblement.
La mère était bien entourée, auprès de ses amies..
Anna sorti en remerciant le ciel, puis se dit au fond d'elle même: "Relachez Li aussi, par pitié, rendez le nous, Steph a besoin de lui ici".
[RP] Les hospices de Murat (5) Annabancn7

Alenya12 a écrit:
Les enfants commençaient à s'impatienter ... Vivi et Lallie entouraient Sophonxe. Alenya n'était d'aucune utilité auprès de la mère pour l'instant. Elle s'éclipsa doucement, faisant un petit clin d'oeil à Lallie, en signe d'encouragement.

En retournant vers les enfants, Alenya fit un crochet par l'office et saisit un des paniers déposé là peu avant par une âme charitable. Celui-ci contenait de petites pommes rouges. Elle s'agenouilla auprès des gosses et leur distribua à chacun une jolie pomme. Elle servit aussi un peu d'eau à ceux qui avaient soif. Puis quand enfin les estomacs et les petites bouches furent calmés, Alenya leur conta une histoire...
Les enfants écoutaient, certains passionnés, d'autres plus distraits mais silencieux et d'autres enfin posaient de temps à autre une question ...


Après ce doux moment, les enfants s'éparpillèrent à nouveau joyeusement dans la salle.

Il était temps pour Alenya de rentrer chez elle et de serrer sa fille Louise dans ses bras. Elle se promit néanmoins de revenir régulièrement, tant pour s'assurer que Sophonxe se remettait, que pour renouveler ce plaisir d'un moment de douceur et de rêves en compagnie des enfants présents aux hospices.



Eullallie a écrit:
Les efforts de l'abbesse pour ouvrir les yeux furent vain, néanmoins quelques mots sortirent de sa bouche

"Lalie, est-ce vous ma fille?"

Main de Lalie qui serre doucement celle de sa Mère, confiance en la protection du Très Haut...


Oui, ma mère, c'est moi...
Il y a aussi d'autres muratais ici... tous sont là pour vous...
Lalie vit Alenya s'occuper d'enfants meurtris par la vie... elle la remercia intérieurement... son action sauvait certainement ces petits d'une vie sans avenir=
Il y avait d'autres muratais dont Lalie ne connaissait pas le nom.... mais elle gratifia d'un sourire chaque personne=

Vivi est là également...et... Regard vers le duc Sa grasce, Pierre de Roanne est là aussi...
Vous souvenez vous de lui?
.....
Silence dans la piece... même les enfants semblaient respecter le silence...

Ma mère... avez-vous soif?
quelle question stupide... évidement qu'elle devait avoir faim et soif...
Lalie restait là, auprès de l'abbesse, elle resterait jusqu'à ce que mere Sophonxe soit sur pieds!
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MessageSujet: Re: [RP] Les hospices de Murat (5)   [RP] Les hospices de Murat (5) Icon_minitimeVen 5 Déc - 21:54

Sophonxe a écrit:
La voix douce d'Eullallie répondit à l'abbesse:

Oui, ma mère, c'est moi...

Sophonxe tenta un faible sourire, mais il était peu probable qu'il fut visible de l'extérieur...

La voix continua à parler, mais déjà les mots se mélangeaient dans la tête de l'abbesse, formant une douce berceuse, qui n'avait aucun sens à ses oreilles. Quelques mots s'échapèrent de ses lèvres pâles.


"Je suis si fatiguée..."

Et Sophonxe sombra à nouveau, mais cette fois dans de doux rêves, entourée de rires d'enfants, d'angelots aux plumes d'un blanc laiteux, et de musiques féériques.

Pierre_de_roanne a écrit:
La tisane de Viviane avait un bon effet, où était ce le très haut par les prières qu'il lui était envoyées !

Toujours est il qu'elle s'était réveillée en prononçant des mots sensés, c'était déjà une bonne nouvelle.

Pierre avait laissé Viviane près de l'abbesse, il ne connaissait Mère Sophonxe que de son dernier voyage, mais il apprécié le travail de la femme d'église, tout ce travail accompli pour la paroisse de Murat. Ses prières s'étaient jointes à celles de femmes de la pièce.

Il s'écarta quelque peu du groupe pour allez exprimer un besoin naturel et prendre un peu l'air. L'abbesse avait retrouvé le sommeil et la nuit serait longue aux hospices.

Clothilde a écrit:

La nuit avait étendu son manteau sur Murat...
Lambert, l'Intendant du Domaine de Laveissière, sauta de sa monture, qu'il laissa à la porte des hospices, et entra sur la pointe des pieds dans la grande salle où, dans une niche, abritée par un rideau entrouvert, se reposait à présent Mère Sophonxe.

Il s'approcha d'Eullallie qui était au chevet de l'abbesse, et lui murmura après s'être incliné devant elle :

Le bonsoir, Dame. Je me nomme Lambert, et suis l'Intendant du Domaine de Laveissière. Dame Clothilde y est actuellement sur le point d'accoucher...
Elle m'a chargé de me rendre icelieu afin de prendre des nouvelles de Mère Sophonxe...

____________________________________
[RP] Les hospices de Murat (5) Bannire3intendantdomainxy1

Lafeeviviane a écrit:
Viviane attendit patiemment que les effets de la tisane se fassent sentir. Elle tenait toujours une main de Sophonxe, Lalie tenant l'autre.

Soudain, Viviane sentit un mouvement, puis quelques secondes plus tard, entendit la voix de l'abbesse. Elle eut quelques paroles pour Lalie, puis se rendormit quasi aussitôt.

Etait-ce l'effet de la tisane? Ou la preuve que le très Haut veillait sur eux à cet instant? A vrai dire, peu importait, l'essentiel restait que Sophonxe était revenue à elle, et Viviane sentit qu'à présent tout irait mieux.

Cependant, fatiguée par tant d'émotions, elle prit congé de Lalie, Pierre, Alenya, et les autres personnes présentes. Elle laissa quelques indications pour prendre soin de Sophonxe, et donna à Alenya un sachet de feuilles à faire infuser si besoin était.

Elle remit sa capeline, et sortit dans le froid hivernal. Sans nul doute que les premières neiges tomberaient bientôt, et qu'on verrait les enfants, et les adultes, faire batailles et bonshommes de neige...

Brummell a écrit:
Longue avait été la marche... et périlleux sont les chemins dans le beau Royaume de France. Brummell n'avait plus rien, hors les hardes qu'il portait sur le dos. La fièvre battait ses tempes. Le froid mordait sa peau. La fatigue sciait ses membres. Voilà longtemps qu'il avait quitté Poitiers, par ce mauvais soir d'automne. Bien d'autres étaient venu depuis le prendre dans les fossés où il couchait. Où était-il? Il ne le savait, et n'en avait cure. Il ne savait plus même ce qui l'avait poussé à prendre la route. Ni de quelle route il s'agissait alors.

La guerre, encore et toujours... la guerre dans son esprit. Il n'était pas soldat, pourtant, cela au moins était certain. Des gens, sur les routes... des femmes, des enfants. Le feu... pourquoi, pour qui? Rêve, souvenir, hallucination... son esprit harassé ne fait plus la différence.

Dans la vague brume qui voilait ses yeux hagards, l'homme titubait à travers le village. La faim, le froid, la fatigue, lui donnaient l'air d'un fou. On avait daigné lui indiquer les hospices, mais non pas l'y mener...

Tout son corps s'abattit contre la lourde porte de chêne, dans un bruit sourd, sans même l'ébranler. Incapable de tout autre mouvement, le voyageur resta là, effondré sur le seuil, sur le sol froid, dans la nuit qui commençait à tomber.

Un murmure.


-Aidez moi...

Steph5924 a écrit:
Steph passait par là pour rentrer chez elle quand elle vit un corps à la porte des hospices,elle s'approcha doucement et vit un homme presque inconscient.
Elle regarda autour d'elle,il n'y avait personne.Elle lui prit la main et lui murmura:


Messire,je vais vous aider,venez entrer.

Elle aida l'homme a se relever,malgré sa grossesse avancé,mais elle ne pouvait le laissé à l'extérieur avec le froid de l'hiver.
Elle ouvra la porte des hospices,entra difficilement avec l'homme et demanda de l'aide avant de refermer la porte.

A l'aide,s'il vous plait,aidez moi.J'ai trouvé cet homme presque inconscient devant la porte.

Brummell a écrit:
Le froid le saisissait lentement, couché devant la lourde porte. Dans son inconscience, Brummell était presque sûr de passer la nuit ici. Il savait qu'il y survivrait, cette fois encore. Mais à quel prix... dans quel état la pointe du jour le trouverait-elle demain?

Au travers de la brume qui couvrait son esprit, quelque chose perça... une voix...

Messire,je vais vous aider,venez entrer.

Le sens des mots ne parvint pas à se frayer un chemin, mais les gestes qui les accompagnaient réchauffèrent quelque peu le voyageur, non pas tant par leur tendresse, non pas pourtant qu'ils fussent rude, mais, plus simplement, par leur existence... c'était là des gestes qu'un homme, une femme, un autre être humain, lui prodiguait. Abruti de fatigue et de fièvre, il ne discernait qu'une vague silhouette de la personne qui ainsi le secourait. Il tenta de prononcer quelques mots, remercier, rassurer à son tour, comme il était rassuré par l'inconnue, mais ses lèvres ne formèrent qu'un grommellement inaudible.

A peine entré, l'huis refermé sur lui et celle qui l'avait ainsi secouru, il se laissa aller à la faiblesse qui le tenaillait, et glissa le long du mur, du bon côté, cette fois ci, soustrait au froid de l'extérieur. Ses doigts sans force tentèrent de retenir un instant la main qui l'avait guidé, en guise de remerciement. Le geste serait-il compris...

Incapable de tout, Brummell s'endormit, à même la pierre froide du sol de l'hospice.

Steph5924 a écrit:
Steph était entré à l'intérieur avec ce messire inconnu,en entrant il tomba sur le sol,elle l'aida à se relevait tant bien que mal et le mit sur un lit.
Lui mit une couverture chaude sur le corps.Elle fit chauffer de la soupe et lui apporta,il était fiévreux,elle prit une bassine d'eau avec une éponge.
Elle trempa l'éponge dans l'eau fraîche et lui déposa sur le front doucement.
Elle resta a son chevet le temps qu'il se réveillerait.
La soupe était prête si le messire se réveillait il aurait de quoi se nourrir ainsi que du pain frais.
Toute la nuit,elle veilla sur cet inconnu en lui faisant decendre sa fièvre en mettant l'éponge trempé d'eau fraîche sur son visage,sur son front et en le couvrant d'une couverture bien chaude.
Elle s'endormit sur la chaise,tenant la main du messire,s'il se réveil elle le sentirait bouger et se réveillerait elle aussi pour prendre soin de lui et veiller à ce qu'il aille mieux.
Elle pourrait rester là jusque Jeudi mais espère qu'il aille mieux d'ici là car elle devait partir de Murat.

Sophonxe a écrit:
Durant plusieurs jours, Sophonxe dormit la majeure partie de la journée. Elle s'éveillait de courts moments, avalait quelques gorgées de soupe, ou de de tisane, puis sombrait de nouveau dans des rêves profonds.

L'abbesse reprenait cependant quelques forces, et ses périodes déveil commencèrent à se faire plus longues, lui permettant d'avaler son bol entier de soupe, voir même un petit morceau de pain.

Les femmes de Murat se relayaient à son chevet, dévouées et discrètes. Sophonxe appréciait leur présence mais ne trouvait point encore la force d'entamer avec elles une véritable discussion.

Un jour cependant, alors qu'elle s'était fait la remarque de n'avoir point vu Clothilde aux hopsices, elle s'enquit d'elle auprès des personnes présentes:


"Il ne me semble point avoir vu Dame Clothilde depuis fort longtemps. Avez-vous des nouvelles? A-t-elle accouché? Se porte-t-elle bien?"

Brummell a écrit:
Brummell était en un lieu où plus rien existait. Il n'y avait que le vide, et de cela même il n'avait pas conscience. Mais c'était là un aparté créé par la fatigue et la faim, par la douleur et le froid, et il ne pouvait perdurer. Par pallier, le vide se remplit...

-Il ne me semble point avoir vu Dame Clothilde depuis fort longtemps. Avez-vous des nouvelles? A-t-elle accouché? Se porte-t-elle bien?

Dans l'immense rien où il flottait vinrent tout d'abord les sons. Confus, étouffés. Mais ils étaient là où juste avant il n'y avait rien. C'était la vie qui revenait. Aux sons s'ajoutèrent les couleurs. Pâles encore, sans cohérences, ni rimes, ni raisons. La lumière, à travers ses paupières clauses, perçait. Faiblement. Mais elle perçait. Péniblement, un gémissement se fit entendre.


-Hmmmm...

Pas excessivement convaincant, comme entrée en matière... Rassemblant ses sens, il tenta de comprendre. Une couche... des draps... des voix, autour de lui, pas juste à côté, mais pas loin. Il était à l'abri. Mais où? Un long soupir le souleva. De toute ses forces, il entrouvrit un oeil. Une voute en pierre, au dessus. Visiblement, quelqu'un avait pris soin de lui. De toutes ses forces il la remercia en pensée, espérant, naïvement, que sa gratitude serait comprise.

Faiblement, il essaya de bouger une main.

Steph5924 a écrit:
Steph s'était endormis sur la chaise,une main dans celle de l'inconnu pour quand il se réveillerait.Elle entendit du bruit dans la pièce mais pensait que cela venait d'un rêve lointain quand elle senti la main bouger.
Elle se réveilla et regarda le messire,se releva et pris l'éponge qu'elle remis dans la bassine.

Elle lui parla doucement et tranquillement


Bonjour,messire.Vous êtes aux hospices à Murat,restez couché nous..enfin je vais prendre soin de vous.
Avez-vous faim?

Elle lui toucha le front d'une main tout en ayant l'autre dans la sienne.Il était encore fiévreux mais moindre que le premier jour,elle lui remit un peu d'eau fraîche pour le soulager.
Elle regarda autour d'elle,Mère Sophonxe était elle aussi réveillé mais quelqu'un veillé sur elle,la soupe était chaude si quelqu'un en voulait et il y avait du pain frais.
Elle regarda le messire et senti dans ses gestes qu'il la remercier de sa gratitude.

Alenya12 a écrit:
En sortant de la nouvelle cordonnerie du village, Alenya passa rapidement aux hospices pour prendre des nouvelles de Mère Sophonxe. Celle-ci semblait reprendre un peu de forces, très lentement. Elle avait aussi articulé quelques mots, ce qui réjouit Alenya.

Pendant qu'Alenya rendait quelques menus services en cuisine et ailleurs, Louise s'était fait quelques amis et jouait gentiment avec les enfants de son âge.

Alenya vit Steph, occupée à veiller un nouvel arrivant et s'approcha d'elle doucement. Elle lui murmura quelques mots d'encouragement pour son voyage à Auri et lui fit promettre d'être très prudente sur les routes.
Steph semblait aller mieux, sans doute commençait elle a accepter la situation .... Alenya restait persuadée que tout espoir concernant Relieur n'était pas perdu, mais elle n'en dit mot à Steph, ne voulant pas la voir replonger alors qu'elle tentait de sortir la tête de l'eau. Elle embrassa tendrement la jeune femme, jeta un oeil inquiet vers l'homme qu'elle veillait et pria silencieusement que Val se manifeste un peu auprès des malades....

Puis elle rejoignit Louise, distribua quelques friandises aux enfants et prit congé. Désormais, elle pouvait partir à Albi le coeur léger ... enfin presque...


Clothilde a écrit:

Quelques jours avaient passés, et, comme personne n'avait pu renseigner Lambert sur l'état de Mère Sophonxe, Clothilde décida de se rendre elle-même aux hospices.
La jeune femme étant un peu remise de son accouchement, toute la petite famille avait quitté Basselissière, et était donc de retour à Murat. Galipette avait d'ailleurs été du voyage, car Clothilde l'avait prise en charge durant la maladie de sa maîtresse.

Après avoir laissé ses enfants aux soins de Manon, la nourrice, Clothilde s'emmitoufla dans une cape bien chaude, puis arpenta les rues enneigées de Murat jusqu'aux hospices.
Elle emportait avec elle une marmite de soupe, ainsi qu'un panier contenant un gros pain tout frais, acheté le matin même, et un peu de lait.

Lorsqu'elle entra, elle porta les victuailles aux personnes chargées de distribuer les repas.
Puis elle vit Steph, au chevet d'un homme que Clothilde ne connaissait pas.
La jeune femme alla embrasser son amie, et prendre de ses nouvelles, ainsi que de l'homme en question. Puis, très inquiète, elle demanda à Steph comment se portait Mère Sophonxe. La jeune femme lui répondit qu'elle avait repris quelques forces, et lui indiqua l'alcôve où l'abbesse avait été installée.

Clothilde remercia Steph, et se rendit alors à grands pas vers le lieu indiqué.
Quel soulagement lorsqu'elle vit alors l'abbesse éveillée, et avec un teint un peu plus coloré que lors de son malaise !!

Un immense sourire s'afficha sur le visage de Clothilde, qui, sous l'effet de ce bonheur, prit dans ses mains celles de l'abbesse, et dut se raisonner pour ne pas déposer sur sa joue une bise, tellement la jeune femme était heureuse de la voir !

Ma Mère !! quel bonheur que de vous revoir ! Vous avez bien meilleure mine que lorsque je vous ai trouvée inconsciente... vous m'avez fait si peur...
Mais le Très-Haut a écouté mes prières, qu'il en soit loué !!

Vous a-t-on dit la raison de mon abscence ces derniers jours, Ma Mère ?

Clothilde s'assit sur le petit tabouret qui se trouvait au chevet de l'abbesse, et ouvrit un peu sa cape, car il régnait une douce chaleur dans la grande salle.
Puis elle fouilla dans son escarcelle, y cherchant visiblement quelque chose.
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Lafeeviviane




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MessageSujet: Re: [RP] Les hospices de Murat (5)   [RP] Les hospices de Murat (5) Icon_minitimeVen 12 Déc - 18:25

Sophonxe a écrit:
Sophonxe n'ayant obtenu de réponse à sa question, se redressa de son mieux pour observer les allées et venues autour de son alcove, dans la grand salle des hospices. Elle remarqua que bien peu de personnes s'affairaient auprès des malades et des nécessiteux, et qu'elles étaient donc toutes fort occupées. La raison sans doute au silence qu'avait suscité sa question.

L'abbesse remarqua une jeune femme au chevet d'un homme, visiblement mal en point. Elle lui tenait la main. Sans doute un proche. Peut-être le père de l'enfant qu'elle portait de manière à présent fort visible...

Alors qu'elle reportait son attention sur un groupe d'enfants qui harcelaient une autre jeune femme, tandis qu'elle leur distribuait des friandises, une silhouette connue s'approcha de sa paillasse, tendue de rideaux rouges, et Clothilde vint s'asseoir à ses côtés, lui prenant chaleureusement les mains.

Sophonxe lui sourit alors de son mieux, malgré la tête qui lui tournait un peu, et le bourdonnement incessant que créaient dans ses oreilles les bruits ambiants.


" Oh, bonjour ma fille! Je m'enquerrais justement de votre santé auprès de ces dames!"

Clothilde dégraffa alors sa cape, et l'abbesse entrevit que son ventre avait très nettement perdu ses formes.

" Et bien, on dirait que le grand jour est passé? Comme je regrette de n'avoir point été là! Comment va le petit? Est-ce une fille? Un garçon?"

Clothilde de son côté, prenait des nouvelles de l'abbesse.

Vous avez bien meilleure mine que lorsque je vous ai trouvée inconsciente... vous m'avez fait si peur...

"C'est donc vous qui m'avez trouvée, ma fille. Je vous dois la vie, il me semble. Que le Très Haut vous en soit reconnaissant... Personne ici n'a pas me dire ce qui s'était passé..."

Clothilde a écrit:

Tandis que Clothilde fouillait dans son escarcelle, Mère Sophonxe lui dit :

" Oh, bonjour ma fille! Je m'enquerrais justement de votre santé auprès de ces dames!"

Clothilde abandonna un instant sa recherche, et tourna vers l'abbesse un visage quelque peu rougissant, et visiblement très ému par ces paroles.

Oh vraiment ? cela me touche énormément Ma Mère...


Mère Sophonxe reprit alors, aussitôt qu'eut dégrafé sa cape, laissant apparaître un ventre de nouveau pratiquement plat :

" Et bien, on dirait que le grand jour est passé? Comme je regrette de n'avoir point été là! Comment va le petit? Est-ce une fille? Un garçon?"

Clothilde afficha alors un grand sourire.


En effet Ma Mère, le grand jour est arrivé. Votre présence nous a manqué, nous aurions tant aimé avoir le bonheur de votre présence, comme pour la naissance de nos aînés, et que vous puissiez procéder tout de suite à une bénédiction de ce nouveau don du Ciel !
Car le Très-Haut nous a de nouveau gratifiés d'une grande joie, une surprise à laquelle nul n'aurait pu s'attendre.
Voyez vous-même, Ma Mère... je vous ai apporté un faire-part, comportant une aquarelle réalisée le soir de la naissance.


Clothilde retourna à son escarcelle dont elle sortit un parchemin qu'elle déroula et tendit à l'abbesse.

Après avoir prit connaissance du faire-part, Mère Sophonxe reprit :

"C'est donc vous qui m'avez trouvée, ma fille. Je vous dois la vie, il me semble. Que le Très Haut vous en soit reconnaissant... Personne ici n'a pas me dire ce qui s'était passé..."

Clothilde lui répondit :


Oui Ma Mère, c'est bien moi qui vous ai trouvée, inconsciente...
Mais c'est le Très-Haut qui a guidé mes pas vers vous !
Qu'Il en soit loué !
En fait, après être passée ici-même, déposer une marmite pour les nécessiteux, et avoir passé une partie de l'après-midi à discuter avec eux pour les distraire de leur quotidien, je me suis inquiétée de ne point vous avoir vue, et me suis rendue au presbytère pour vous porter le chaudron que je vous destinais.

Arrivée à destination, ce fut Galipette qui m'alerta par ses miaulements plaintifs, en venant se frotter contre mes jambes, sur le pas de votre porte...
Comme vous ne répondiez point, je suis entrée, et vous ai trouvée inanimée dans votre fauteuil, dans la pénombre, auprès d'un feu mourant...

J'ai immédiatement donné l'alarme, puis suis revenue auprès de vous en attendant le renfort...
Après avoir ranimé le feu, j'ai réussi à vous faire boire quelques gorgées d'une infusion que je vous avais préparée.

Puis, lorsque les renforts sont arrivés, et vous ont menée ici, j'ai couru prévenir Viviane, afin qu'elle vienne vous dispenser ses soins.
J'en ai profité d'ailleurs pour déposer Galipette chez moi, elle ne nous a pas quitté depuis votre malaise !

Et lorsque j'ai voulu vous rejoindre aux hospices, une douleur très violente et caractéristique m'a fait rebrousser chemin.

Il était urgent de me faire conduire en notre domaine de Laveissière, où ma sage-femme m'attendait pour l'accouchement... qui eut lieu dans la soirée !!

J'ai dépêché mon intendant afin qu'il vienne prendre de vos nouvelles, mais les personnes présentes n'ont pu lui en donner. Ce qui m'a grandement inquiétée !!

Aussi, alors que je suis tout juste remise, je tenais à vous rendre ma toute première visite après mon accouchement.

Voilà, vous savez tout Ma Mère !


Clothilde sourit chaleureusement à l'abbesse, puis reprit :


A présent que je suis à vos côtés, désirez-vous quelque chose à manger ou à boire ?
Dites-moi, Ma Mère.

Sophonxe a écrit:
Sophonxe écoutait avec attention les paroles de Clothilde, le dos confortablement appuyé sur deux oreillers de plumes, le drap remonté bien haut, et l'édredon posé sur ses jambes. Les lourds rideaux de velours rouge de l'alcove avaient été légèrement tirés afin de donner aux deux jeunes femmes un semblant d'intimité, mais l'abbesse ne pouvait s'empêcher de jeter par moment un regard sur les personnes qui vaquaient à leurs occupations dans son champ de vision, surveillant ainsi le bon fonctionnement des hospices.

En effet Ma Mère, le grand jour est arrivé. Votre présence nous a manqué, nous aurions tant aimé avoir le bonheur de votre présence, comme pour la naissance de nos aînés, et que vous puissiez procéder tout de suite à une bénédiction de ce nouveau don du Ciel !

"Ma première visite sera donc pour vous et votre enfant ma fille, afin de lui donner ma bénédiction, en attendant le baptême."

Tout en parlant, Sophonxe ouvrait le faire-part que lui avait tendu Clothilde. Ses yeux s'agrandirent en le découvrant, et l'abbesse resta un instant coite, le regard passant alternativement de la jeune femme au parchemin, avant de reprendre.

"... Pour vous, et vos enfants, ma fille... Il faut croire que le Très-Haut porte sur votre famille une attention toute particulière! Il n'en est que plus important de les élever dans la foi aristotélicienne!"

Puis Clothilde expliqua à l'abbesse comment elle l'avait trouvée dans le presbytère et les évènements qui s'ensuivirent. Sophonxe renouvela ses remerciements et fut soulagée d'apprendre le sort de Galipette.

" Vous comprenez, ma fille, elle saurait se nourrir, c'est une bonne chasseuse. Mais elle aime tant dormir en rond au coin du feu, ou sur mon édredon, la nuit, qu'elle aurait sans doute été bien malheureuse, livrée à elle même dans le presbytère vide et froid... Mais me voilà bien futile, alors qu'il est ici des personnes qui auraient bien besoin de mon aide. J'enrage de me sentir aussi faible et de ne point pouvoir me tenir debout, pour au moins servir la soupe à tous ces braves gens..."

A présent que je suis à vos côtés, désirez-vous quelque chose à manger ou à boire ?
Dites-moi, Ma Mère.


Légèrement rougissante de son pêché de gourmandise, l'abbesse répondit:

" Et bien, puisque nous parlons de soupe... il m'a semblé sentir un fumet fort appétissant... Et peut-être qu'un morceau de pain et de fromage m'aideraient à reprendre des forces et à me lever plus vite?"

Clothilde a écrit:

Clothilde sourit, très reconnaissante, lorsque Mère Sophonxe lui annonça :

"Ma première visite sera donc pour vous et votre enfant ma fille, afin de lui donner ma bénédiction, en attendant le baptême."

La jeune maman regarda l'abbesse, avec une petite lueur amusée dans le regard...
** "votre enfant" ?! et bien non, Ma Mère... **
songea-t-elle alors.

Clothilde se rappela avec émotion de sa propre surprise lorsque, dans les instants qui suivirent la naissance d'Aloîse, Parcsino lui avait annoncé que la petite fille n'était pas seule...
Doux sourire lorsque l'abbesse se reprit :

"... Pour vous, et vos enfants, ma fille... Il faut croire que le Très-Haut porte sur votre famille une attention toute particulière! Il n'en est que plus important de les élever dans la foi aristotélicienne!"

En effet Ma Mère, le Très-Haut nous a de nouveau bénis par cette double naissance.
Soyez certaine que mon époux et moi-même tenons essentiellement à élever nos nouveaux jumeaux, tout comme leurs aînés, dans la foi aristotélicienne.
D'ailleurs, lorsque vous serez un peu remise, nous vous demanderons le baptême pour nos enfants. Cela nous tient fort à coeur l'un et l'autre.

Les deux jeunes femmes parlèrent alors de la petite Galipette, puis Mère Sophonxe ajouta :

"J'enrage de me sentir aussi faible et de ne point pouvoir me tenir debout, pour au moins servir la soupe à tous ces braves gens..."

Clothilde reprit la main de l'abbesse dans la sienne, et lui répondit d'une voix très douce :

Ma Mère... un peu de patience... si vous vous êtes retrouvée dans cet état de grande faiblesse physique, ce fut en raison de votre dévouement sans limite.
Alors, vous qui vous occupez à longueur de temps de soulager les peines de l'âme et celles du corps, accordez-vous enfin un peu de repos... et acceptez que, pour une fois, l'on s'occupe de vous, Ma Mère...

Clothilde lui sourit lorsqu'elle demanda en rougissant quelque peu :


" Et bien, puisque nous parlons de soupe... il m'a semblé sentir un fumet fort appétissant... Et peut-être qu'un morceau de pain et de fromage m'aideraient à reprendre des forces et à me lever plus vite?"

Que voici de bonnes paroles, Ma Mère ! Je m'en vais vous préparer une bonne collation !

Alors que Clothilde se levait pour aller chercher le nécessaire, les deux jeunes femmes furent rejointes par l'inconnu qui était veillé par Steph, puis par Steph elle-même, à qui Clothilde fit une bise.

Bonjour Steph, bonjour Messire. Clothilde de Saint-Nicolas, enchantée.
Veuillez me pardonner quelques instants, je vais chercher un peu de soupe, de pain et de fromage, et je reviens de ce pas !

Sophonxe a écrit:
Tout en écoutant attentivement Clothilde, Sophonxe remarqua que l'occupant de l'alcove voisine, qui paraissait si mal en point la veille, s'était levé, et traversait la grande salle, d'un pas sûr, se dirigeant vers la porte principale.

** Il ne va tout de même pas sortir ainsi? En chemise? Sans prévenir personne?**

Mais, pour une fois, ce n'était point son rôle de s'occuper des hospices et l'homme semblait tout à fait maître de lui même et de ses actes. L'abbesse reporta donc son attention sur son interlocutrice.

Clothilde lui parlait alors de ses enfants:

D'ailleurs, lorsque vous serez un peu remise, nous vous demanderons le baptême pour nos enfants. Cela nous tient fort à coeur l'un et l'autre.

"Il me faut alors bien vite me remettre sur pieds afin de ne point trop delayer à cette grande fête!"

Un peu plus tard, alors que Clothilde allait querrir le souper de l'abbesse, l'inconnu repassa la porte des hospices et s'approcha de l'alcove, semblant vouloir s'adresser à Clothilde.

** Pourvu qu'il ne l'empêche point de m'amener mon fromage!**

Sophonxe lui adressa un sourire doux et le salua.

"Bien le bonjour mon fils."

Avant qu'il ait eu le temps de répondre, Steph s'approcha à son tour ** Quel agitation dans ces hospices! **, la salua et s'enquit de sa santé.

"Bonjour à vous, ma fille. Je reprends doucement des forces. Bien trop doucement à mon goût..."

Clothilde a écrit:
"Il me faut alors bien vite me remettre sur pieds afin de ne point trop delayer à cette grande fête!"

Dans un grand sourire, Clothilde acquiessa aux paroles de Mère Sophonxe.
La jeune femme avait tout aussi hâte de voir ses enfants baptisés que de voir l'abbesse de son village totalement rétablie !

Clothilde, ravie de voir que Mère Sophonxe semblait avoir retrouvé l'appétit, se pressa donc d'aller lui quérir souper.
Elle revint peu après, tenant d'une main une assiettée de soupe bien chaude dans laquelle elle avait rajouté un peu de lait, et de l'autre une belle tranche du pain qu'elle avait acheté le matin même sur lequel elle avait posé une énorme part de fromage.

Voilà pour vous Ma Mère !
Si vous le souhaitez demain je vous apporterai, ainsi qu'aux autres personnes présentes en ces lieux, de cette saucisse que mon cuisinier prépare pour mon auberge, ainsi que des biscuits comtois au miel que je me fais un devoir de confectionner moi-même.
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MessageSujet: Re: [RP] Les hospices de Murat (5)   [RP] Les hospices de Murat (5) Icon_minitimeMer 17 Déc - 0:19

Brummell a écrit:
Essayant -en vain- d'étirer au maximum la surface de son corps pour récupérer le plus possible de la chaleur venant de l'âtre proche, Brummell patientait calmement, un peu en retrait. Il n'était pas si mal, pourquoi se presser? Il en était là de ses profondes réflexions, et se préparait à songer au cours du lait de chèvre en Basse Normandie de l'Ouest, lorsqu'une jeune femme les rejoignis et, le saluant, l'éclaira sur les évènements de la veille...

-Je me présente Dame Steph,c'est moi qui vous ai trouvé sur le pas de la porte et ai pris soin de vous soigné durant ces quelques jours.Je suis ravi que vous vous sentez mieux.


-Ma Dame, je vous dois la vie...
Brummell s'inclina profondément. Je suis votre dévoué serviteur. Si en quoi que ce soit je peux vous être utile, comptez sur moi.

Adressant tout d'abord un sourire à l'enfantelet qu'elle venait de poser sur ses genoux, il lui fit ensuite une grimace, dans l'espoir de l'amuser. Confronté au navrant constat de l'absence totale de réaction dudit marmot à ses contorsions faciales, il dut se résigner à faire une croix sur son projet d'amuseurs pour enfants, avant d'être heureusement distrait de ces sombres pensées.


-Bonjour Messire. Clothilde de Saint-Nicolas, enchantée.

Brummell s'inclina derechef.

-Dame de Saint Nicolas, je suis profondément honoré de faire votre connaissance. Si j'en juge de par votre activité, vous devez être responsable de ce havre de paix. Je ne peux que vous en louer, des lieux comme celui ci ne sont que trop rares, hélas, surtout ceux aussi bien tenus.

"Bien le bonjour mon fils."

Une troisième fois, il s'inclina. Havre de grâce, ses reins n'allaient pas soutenir bien longtemps une telle cadence...

-Ma mère, je suis confus de ne vous avoir salué de prime. Je manque à tous mes devoirs, et j'implore votre pardon. Je vous vois alitée comme je l'étais il y a peu, et mon coeur n'en peux mais. Rassurez-moi, je vous en prie: Notre Seigneur n'envisage pas, je l'espère, de vous rappeler à lui?

Voilà qu'il se mettait à faire des phrases, à présent... Doux Aristote, mais qu'allait-il devenir?

Clothilde a écrit:

Alors que, de retour auprès de Mère Sophonxe, Clothilde lui apportait son souper, le nouveau venu répondit à la jeune femme :

-Dame de Saint Nicolas, je suis profondément honoré de faire votre connaissance. Si j'en juge de par votre activité, vous devez être responsable de ce havre de paix. Je ne peux que vous en louer, des lieux comme celui ci ne sont que trop rares, hélas, surtout ceux aussi bien tenus.

Clothilde le détrompa immédiatement en souriant :

Non point Messire, la responsable de ce havre de paix ce n'est pas moi, mais bien la personne qui se trouve actuellement alitée devant vous : notre chère Mère Sophonxe, l'abbesse de notre village, qui se dévoue corps et âme pour ses paroissiens tout autant que pour les miséreux des hospices, ainsi que pour les malades et les blessés qui peuvent être amenés ici.
Pour ma part, je ne fais qu'apporter un peu d'aide, et de nourriture. Ainsi que Dame Steph, qui a rejoint la petite équipe.

Lorsque Messire Brummel demanda ensuite :

Rassurez-moi, je vous en prie: Notre Seigneur n'envisage pas, je l'espère, de vous rappeler à lui?
Clothilde écarquilla les yeux en entendant ces paroles, et se signa !

Par Aristote ! Que le Très-Haut nous préserve d'un tel malheur le plus longtemps possible !
Notre Abbesse a juste eu un malaise, à force d'omettre de se ménager. Mais elle est sortie d'affaire, et a déjà bien récupéré, fort heureusement ! Et je puis vous dire que je compte bien la remettre sur pieds, avec l'aide du Très-Haut.

Clothilde adressa un doux sourire à l'abbesse, pour qui elle éprouvait un profond respect, une grande admiration, et une sincère affection...

Sophonxe a écrit:
Sophonxe vit avec soulagement Clothilde s'éloigner, puis revenir les mains chargées de mets appétissants. Elle remarqua en particulièr une belle tranche de fromage dont le fumet laissait présager un gout prononcé, tel que l'abbesse l'appréciait.

** J'aurais du demander un petit verre de vin clairet pour l'accompagner...**

Clothilde finit de lui mettre l'eau à la bouche en lui proposant des plats plus élaborés:

Si vous le souhaitez demain je vous apporterai, ainsi qu'aux autres personnes présentes en ces lieux, de cette saucisse que mon cuisinier prépare pour mon auberge, ainsi que des biscuits comtois au miel que je me fais un devoir de confectionner moi-même.

"Avec plaisir ma fille. Les pensionnaires des hospices ** et moi même ** vous en seront très reconnaissants."

Sophonxe retint sa précipitation à s'emparer de l'assiette fumante et du pain surmonté de sa tranche de fromage, les déposa avec précautions sur ses genoux, et commença son repas avec le plus de retenue dont elle était capable de faire preuve. Ses yeux brillants trahissaient néanmoins son plaisir à se sustenter.

L'inconnu s'adressa alors à elle.

-Ma mère, je suis confus de ne vous avoir salué de prime. Je manque à tous mes devoirs, et j'implore votre pardon. Je vous vois alitée comme je l'étais il y a peu, et mon coeur n'en peux mais. Rassurez-moi, je vous en prie: Notre Seigneur n'envisage pas, je l'espère, de vous rappeler à lui?

Sophonxe s'efforça d'avaler au plus vite la cuillerée de soupe qu'elle venait d'enfourner, afin de répondre poliment à son interlocuteur, mais un morceau de pomme de terre resta fortuitement en travers de sa gorge et manqua l'étouffer. L'abbesse répondit donc de prime par une forte quinte de toux, avant d'articuler dans un souffle, d'une voix un peu rauque:

"Et bien mon fils, comme vous le voyez, ma vie ne tient qu'aux désirs du Très Haut, et je m'en remets à Lui... Mais je crois qu'il compte encore un peu sur moi pour mener les muratais,... et les gens de passage à Murat,... sur les chemins de l'Amitié Aristotélicienne."

Et l'abbesse lança autour de son lit un regard circulaire, à la recherche d'un verre - de vin si possible, d'eau par défaut - qui lui permettrait d'envoyer définitivement ce désagréable morceau de pomme de terre dans la bonne direction.

Alphaide a écrit:
Aprés avoir été absente trop longtemps a son gout alpha était enfin de retour a Murat elle voulait prendre des nouvelles de Mére Sophonxe qui a son depart etait dans un état critique et elle décida donc de lui faire un petite surprise

Bonjour ma Mére, je suis alpha je vous ai deja rencontrer quelques fois et je voulais venir vous dire un petit bonjour et prendre un peu de vos nouvelles!

Vous avez l'air de reprendre des forces petit à petit vous m'en voyez ravie!


Tout a coup de derriére son dos deux petits anges sortirent Louis et colombine les enfants de Clo

Et voila deux bambins qui sont venu avec moi je me suis dit que un peu de jeunesse et le joi ede vivre dans leur yeux vous ferais plaisir j'espere ne pas m'être trompée

Je n'ai par contre pas oser prendre Aloise et Perceval avec moi avec ce frois ils sont encore un peu petits pour sortir!!!


Alphaide sourit timidement et laissa les enfants dire bonjour a Mére Sophonxe

Brummell a écrit:
Très fier de toutes les belles phrases qu'il venait de prononcer, Brummell, louchant autant que possible, essaya de se regarder. Quelqu'un qui parlait si bien devait forcément être très beau, sans doute s'était-il encore embelli depuis la dernière fois? Il fut interrompue dans cet exercice par la voix de dame Clothilde, qui le ramena à la réalité, et lui désigna mère Sophonxe comme responsable des hospices.

*Sanguienne, mon compliment tombe à plat... *

Sur ces entrefaits, une jeune femme était entrée dans les lieux, accompagnée de deux jeunes enfants, et se dirigeant en droite ligne vers l'abbesse, entreprit de la saluer. Tandis que les enfants s'approchaient du lit, Brummell prit la parole.

-Ma mère, je vois que vous vous dévouez aux autres jusqu'à l'épuisement. Prenez donc le temps de savourer ces mets si... odorants... *Tudieu, il a du corps, ce fromage* et de vous remettre, sans quoi les muratais et les pauvres voyageurs égarés comme votre serviteur n'auraient plus qu'à se laisser mourir aux coins des fossés.

-A condition que les fossés aient des coins, bien entendu.

Hum. Pas forcément indispensable, ça...

Hésitant quelque peu à poursuivre et exposer l'idée qu'il avait eu il y a peu, il se lança tout de même.

-Ma mère... j'ai, par ailleurs, une requête quelque peu... délicate, à vous adresser, qui tient à votre charge de responsable des hospices. Il se trouve que, victime par les chemins de vils brigands, je n'ai plus un sol vaillant. Accepteriez vous que, seulement pour quelques jours, je vous l'assure, je prenne gîte et couvert en ces lieux? Je saurai me rendre utile, fendre ce bois qui pétille si bien dans l'âtre, puiser l'eau, et faire quelques menus travaux... aider Dame Clothilde, si elle est d'accord, et ses compagnes? Cela ne durerait que jusqu'à temps que j'ai trouvé un emploi rémunérateur assez pour me permettre de prendre chambre à l'auberge, avant, peut être, de m'installer dans un lieu plus personnel...

Gêné d'une demande si exorbitante, il baissa les yeux et entrepris de contempler ses pieds, qu'il avait fort beau d'ailleurs, comme le reste de sa personne, soit dit en passant - pour ceux qui en doutait encore...

Clothilde a écrit:

Lorsque Clothilde lui parla du menu du lendemain, Mère Sophonxe lui répondit :

"Avec plaisir ma fille. Les pensionnaires des hospices ... vous en seront très reconnaissants."

Clothilde aimait à lire dans le regard de Mère Sophonxe cette lueur de gourmandise, qui dénotait meilleure forme et meilleur moral !

Cependant lorsqu'elle répondit à Messire Brummel, le repas de l'abbesse sembla lui rester quelque peu en travers de la gorge.
Clothilde songea alors qu'elle avait omis de lui porter à boire.
Le gobelet de Mère Sophonxe, posé sur la petite table de chevet, était désespérément vide !

Clothilde laissa donc l'abbesse en conversation avec le nouveau venu, et se hâta d'aller auprès des personnes servant les repas aux pensionnaires des hospices.
Elle demanda à l'une d'elles de remplir le gobelet. La jeune femme ayant alors le choix entre eau et vin clairet, choisit le second.
Puis elle revint à Mère Sophonxe et lui tendit le gobelet salvateur qui remédierait à sa soif autant qu'à sa toux.

Ce fut alors que Clothilde vit arriver trois personnes très chères à son coeur : Alpha accompagnée de Louis et Colombine !! Elle embrassa sa filleule et serra dans ses bras ses enfants.
Puis elle murmura à Alpha :

Quelle délicate attention tu as eue ! quelle merveilleuse idée que d'amener ici les petits... je suis certaine que leurs sourires enfantins égaieront ces lieux, et en particulier notre chère abbesse !!

Sophonxe a écrit:
Clothilde sembla remarquer le trouble de Sophonxe et s'éloigna de l'alcove, le gobelet vide de l'abbesse à la main. L'inconnu profita de ce moment d'accalmie pour lui adresser une requête, l'air un peu gêné:

-Ma mère... j'ai, par ailleurs, une requête quelque peu... délicate, à vous adresser, qui tient à votre charge de responsable des hospices. Il se trouve que, victime par les chemins de vils brigands, je n'ai plus un sol vaillant. Accepteriez vous que, seulement pour quelques jours, je vous l'assure, je prenne gîte et couvert en ces lieux? Je saurai me rendre utile, fendre ce bois qui pétille si bien dans l'âtre, puiser l'eau, et faire quelques menus travaux... aider Dame Clothilde, si elle est d'accord, et ses compagnes? Cela ne durerait que jusqu'à temps que j'ai trouvé un emploi rémunérateur assez pour me permettre de prendre chambre à l'auberge, avant, peut être, de m'installer dans un lieu plus personnel...

"Mon fils, c'est bien le rôle de ces lieux, d'accueillir ceux qui n'ont pas de toit, et de nourrir ceux qui ont faim. Si, qui plus est, vous prêtez main forte aux femmes devouées qui donnent ici de leur temps et de leur énergie, vous y serez le bienvenu aussi longtemps qu'il sera nécessaire."

L'abbesse hésita un instant, craignant d'être indiscrète, avant de continuer.

"Il ne me semble point connaître votre nom, ni vous avoir déjà vu à Murat. Etes-vous de passage, ou comptez vous vous installer parmi nous?"

Alphaïde arriva sur ses entrefaits et s'approcha, le sourire aux lèvres, du lit de l'abbesse.

Vous avez l'air de reprendre des forces petit à petit vous m'en voyez ravie!

Sophonxe lui sourit en retour en répondant.

"Je me sens en effet mieux chaque jour ma fille. Et peut-être même pourrais-je tenter de me lever et de faire quelques pas, lorsque j'aurai fini mon repas, si quelqu'un veut bien me donner le bras pour me soutenir..."

Louis et Colombine apparurent alors, cachés jusque là derrière le dos de la jeune femme. Ils riaient à belles dents de leur farce et cet éclat de joie enfantine résonna dans les hospices, amenant un peu de bonheur à chacun de leurs pensionnaires.

Sophonxe leur adressa un tendre sourire, les yeux brillants d'émotion.

" Bonjour les enfants! C'est bien gentil à vous d'être passés me voir. Comment allez vous? Il parait que Galipette est chez vous en ce moment. Ne fait-elle pas trop de bêtises? Joue-t-elle avec vous? Elle adore jouer avec la petite Florine..."

Clothilde revint alors, et tendit à l'abbesse son gobelet rempli. L'abbesse y découcrit avec grand plaisir un vin clairet dont la robe lui fit fort bonne impression.

** Cette jeune femme est une sainte...**

"Merci beaucoup ma fille. Mais n'en faites point trop et pensez à vous reposer. Vous devez être encore bien fatiguée et je suppose que vos nourrissons ne vous laissent point dormir à loisir..."

Et Sophonxe trempa ses lèvres dans le breuvage, fermant instinctivement les yeux pour en savourer le bouquet.
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MessageSujet: Re: [RP] Les hospices de Murat (5)   [RP] Les hospices de Murat (5) Icon_minitimeSam 20 Déc - 13:14

Brummell a écrit:
Lorsqu'enfin il releva les yeux de ses pieds - forts beaux, on le répète - ce fut pour constater que l'abbesse avait pris une ravissante couleur aubergine, tirant toutefois sur le bleuet au niveau des oreilles. Vivement intéressé par cette extraordinaire manifestation, il s'apprêtait à lui en demander le secret lorsque, portant à ses lèvres la coupe apportée par Dame Clothilde, la couleur se dissipa. Un brin déçu, il attendit qu'elle ait terminé son gobelet, ce qui ne traina pas.

*Ma foi, voilà une fille d'Aristote qui a une bonne descente... d'ailleurs, ça m'fait penser...* Tout soudain accaparé par ses songes, un sourire un rien lubrique - on se demande bien à quoi il pense - éclairant son visage d'une mâle et virile beauté, il fut ramené aux affaires présente par la voix de l'abbesse.

- ... Si, qui plus est, vous prêtez main forte aux femmes dévouées qui donnent ici de leur temps et de leur énergie, vous y serez le bienvenu aussi longtemps qu'il sera nécessaire.

Il n'avait que la fin de la réponse, mais visiblement c'était oui. Chic! Un large sourire sur la figure, il s'inclina, la remerciant.

-Noble abbesse, vous n'aurez pas à le regretter, je vous le promets!

"Il ne me semble point connaître votre nom, ni vous avoir déjà vu à Murat. Etes-vous de passage, ou comptez vous vous installer parmi nous?"

-Grand Dieu, je ne me suis même pas présenté! Je suis effroyablement confus! S'adressant tant à l'abbesse qu'à Dame Clothilde et la nouvelle venue, il répara cet oubli. Mes Dames, je me nomme Brummell, de Poitiers, noble cité que j'ai quitté il y a longtemps, de présent. A l'époque, je colportais d'un village à l'autre les nouvelles qu'on voulait bien me confier, les communications étant si difficile, les messages, personnels ou non, et les faits de quelque intérêt qui, s'étant produit là, méritaient d'être rapportés ici.

Quant à savoir ce qu'il va advenir de moi... j'envisageais de tenir le même rôle dans un duché où l'on me chercherait moins de noises... pensez vous que ce soit envisageable en BA?


S'écartant un peu afin de la laisser se consacrer aux marmots qui venaient d'arriver - et un peu pour esquiver l'odeur pour le moins affirmée du formage - Brummell se rapprocha de Dame Clothilde. Cherchant à attirer discrètement son attention, il lui marcha sur les orteils du pieds droit - délicatement...

-Ma Dame, peut être sauriez vous me donner d'ors et déjà quelques tâches à faire afin que je mérite gîte et couvert en ces lieux? Je n'ai qu'une hâte, vous être utile...

--Colombine_et_louis a écrit:

Alpha souhaitait faire une surprise.
Alors, elle est venue nous préparer et nous a conduits aux hospices, pour voir Mère Sophonxe.
Nous étions bien heureux à l'idée de la revoir, car Maman et Papa nous avaient dit qu'elle avait été malade.
D'ailleurs, on gardait Galipette en attendant que sa maîtresse soit guérie.
Arrivés aux hospices, on s'est cachés derrière Alpha, pour faire une vraie surprise !

Tout heureux, on est sortis des jupes d'Alpha en riant aux éclats !
L'abbesse nous a fait un grand sourire, et nous a dit :


" Bonjour les enfants! C'est bien gentil à vous d'être passés me voir. Comment allez vous? Il parait que Galipette est chez vous en ce moment. Ne fait-elle pas trop de bêtises? Joue-t-elle avec vous? Elle adore jouer avec la petite Florine..."

'onjour ma mèr'.
'onjour ma mèr', ça nous fait plaisir aussi à nous de v'nir vous voir ! Nous on va très bien merci ma mèr' ! Oh, vous savez qu'on a une p'tite soeur et un p'tit frère ?!
oh oui ça nous fait plaisir d'vous voir ! Vous allez mieux ? M'man elle s'est fait du souci pour vous...
Vi c'est vrai ça !...
En tout cas Galipette, l'a été très sage ! on s'amuse beaucoup avec elle ! En plus elle est toute douce !

Vi ! même que c'est elle qui garde 'loîse et 'ceval, là !
'fin... Manon aussi elle les garde.



Alors qu'on parlait avec Mère Sophonxe, M'man est arrivée !
Elle nous a fait un gros calin : elle aussi elle avait l'air contente de notre surprise !

Sophonxe a écrit:
Sophonxe, savourant la suite de son repas,** Par Aristote, que ce fromage est goutu!** écouta d'une oreille un peu distraite la présentation du nouveau venu.

Mes Dames, je me nomme Brummell, de Poitiers, noble cité que j'ai quitté il y a longtemps, de présent. A l'époque, je colportais d'un village à l'autre les nouvelles qu'on voulait bien me confier, les communications étant si difficile, les messages, personnels ou non, et les faits de quelque intérêt qui, s'étant produit là, méritaient d'être rapportés ici.
Quant à savoir ce qu'il va advenir de moi... j'envisageais de tenir le même rôle dans un duché où l'on me chercherait moins de noises... pensez vous que ce soit envisageable en BA?


L'abbesse prit soin, cette fois, de correctement, lentement et complètement avaler sa bouchée avant de répondre:

" Et bien à Murat, nous avons déjà Dame Clothilde, qui se charge d'afficher les informations officielles, et pour le Duché, il me semble que le bureau des postes avernes remplit cette office... Peut-être pourriez-vous vous renseignez auprès d'eux s'ils pourraient utiliser vos services? A moins que vous ne vous diestiniez à d'autres types de messages?... peut-être plus personnels? Vous pouvez toujours passer une annonce sur le tableau d'affichage."

Sophonxe ne put poursuivre cette conversation, accaparée qu'elle fut bientôt par les deux ainés de Clothilde qui se ruèrent litteralement sur son lit.

'onjour ma mèr'.
'onjour ma mèr', ça nous fait plaisir aussi à nous de v'nir vous voir ! Nous on va très bien merci ma mèr' ! Oh, vous savez qu'on a une p'tite soeur et un p'tit frère ?!
oh oui ça nous fait plaisir d'vous voir ! Vous allez mieux ? M'man elle s'est fait du souci pour vous...
Vi c'est vrai ça !...
En tout cas Galipette, l'a été très sage ! on s'amuse beaucoup avec elle ! En plus elle est toute douce !
Vi ! même que c'est elle qui garde 'loîse et 'ceval, là !
'fin... Manon aussi elle les garde.


"Oui, je sais à présent que vous avez un petit frère et une petite soeur, mes enfants. Sont-ils sages? Ne pleurent-ils pas trop? Il faut être grands et laisser votre maman se reposer un peu n'est-ce pas?
Je suis contente que Galipette ne fasse pas de bêtises. Elle en est capable quand elle veut! Et c'est vrai que son poil est tout doux. Elle aime qu'on le lui caresse, mais seulement dans le bon sens!
Mais dites moi, les enfants, voilà plusieurs jours que je suis enfermée ici, y-a-t-il de la neige dehors?"

Clothilde a écrit:

Clothilde regardait Mère Sophonxe savourer son dîner, Louis et Colombine l'accaparant joyeusement.

Ce fut alors que messire Brummel marcha - par mégarde ? - sur le pied droit de Clothilde, qui ne put retenir une petite grimace. L'homme enchaîna :

Ma Dame, peut être sauriez vous me donner d'ors et déjà quelques tâches à faire afin que je mérite gîte et couvert en ces lieux? Je n'ai qu'une hâte, vous être utile...

Clothilde lui répondit :

Et bien, la présence d'un homme sera certainement très utile, n'est-ce pas Ma Mère ?
Vous pourriez déjà, si vous le voulez, vous charger de la corvée de bois, cela rendrait grand service !

Puis la jeune femme s'adressa à l'Abbesse :

Ma Mère, mes enfants ne vous fatiguent pas trop j'espère ? ils sont tellement plein de vie, et si heureux de vous faire partager leurs petites histoires...

Clothilde sourit tendrement.

Alphaide a écrit:
Alphaide se fesai discrete en voyant les petits monstre donner le sourire a mére Sophonxe elle salua le messire qui proposai son aide a qui en voudra!!!

Ma mére quand vous sentirez que vos forces seront revenue je serais ravie de vous proposer mon bras pour vous aider a faire quelques pas et je suis certaine que ces petits anges de Louis et Colombine essairont eux aussi du mieux qu'ils peuvent a vous relever et aller au moins jusque la fenetre voir le magnifique paysage

sourit

Sophonxe a écrit:
Sophonxe ayant achevé son repas - et la dernière goutte de son gobelet - écoutait le charmant babillage des enfants, un sourire bienveillant aux lèvres.

Ma Mère, mes enfants ne vous fatiguent pas trop j'espère ? ils sont tellement plein de vie, et si heureux de vous faire partager leurs petites histoires...

"Leur présence, comme la votre, ma fille, m'est dans grand réconfort."

Néanmoins, l'abbesse ne parvenait plus à suivre les petites voix, et n'avait pas réussi à repérer au milie du flot de paroles les réponses à ses quelques questions. Elle entendit cependant très clairement la proposition d'Alphaide et acquiessa d'un mouvement de tête.

Ma mére quand vous sentirez que vos forces seront revenue je serais ravie de vous proposer mon bras pour vous aider a faire quelques pas et je suis certaine que ces petits anges de Louis et Colombine essairont eux aussi du mieux qu'ils peuvent a vous relever et aller au moins jusque la fenetre voir le magnifique paysage

Sophonxe s'empressa de repousser son drap et de glisser ses maigres jambes hors du lit, posant ses pieds un peu tremblants sur les dalles froides des hospices.

"Allons-y doucement, la tête me tourne un peu..."

--Colombine_et_louis a écrit:

Mère Sophonxe avait l'air contente de nous voir !
Et nous, on était vraiment très heureux d'être là avec elle !
A ses questions, on lui a répondu, un peu dans le désordre :


Vi ça va, 'sont plutôt sages, les bébés !
Bah, 'y pleurent bien un tit peu, mais c'est quand ils ont faim
Vi, faudrait qu'on s'dépêche à leur apprendre à parler, j'trouve moi...
Mais en tout cas 'y font pas d'bêtise, et pi Galipette non plus, d'ailleurs !
De la neige ? Oh oui ma mèr' y en a tout plein dehors, c'est joli comme tout !
V'nez avec nous, on va vous emmener la voir par la f'nêtre !
Oh oui on va vous aider, avec Alpha aussi !


Alors Mère Sophonxe s'est levée tout doucement, soutenue par Alpha, et nous on a glissé nos p'tites mains dans les siennes pour la guider jusqu'à la fenêtre la plus proche.
M'man elle était juste à côté, elle aussi.

Alphaide a écrit:
alpha eu un grand sourire voyant mére sophonxe si préssée de sortir du lit elle lui glissa un bras sous les epaules pour la soutenir et la maintenir au cas ou ces jambes viendrais a lacher

Et bien allons - y et je suis sur qu'avec l'aide de vos charmants anges gardien vous parviendrez a aller jusque la fenetre ou on installera un fauteuil afin que vous puissiez vous y reposez si la fatigue vous gagne!

Ho vous savez je ne fais rien moi je suis juse venue amener deux petits enfants qui voulaient tend vous rendre visite


Alpha regarde Louis et Colombine et leur fit un clin d'oeil

Brummell a écrit:
Le bureau des postes avernes? Tiens, peut être un travail intéressant pour lui, ça!

-Merci pour ce renseignement, ma mère. L'idée semble en effet attrayante, je verrai auprès d'eux s'ils ne trouveraient pas à m'employer.

-En attendant, je vais suivre votre suggestion, Dame Clothilde, et m'en vais de ce pas faire un mauvais sort à ces buches! Vous aurez de quoi chauffez les hospices pour quelques bons jours, faite moi confiance. Ceci fait, j'irai me renseigner auprès du service de poste...

Fort de sa volonté de se rendre utile, Brummell sorti, presque bondissant, et se dirigea vers l'arrière du bâtiment, où il ne doutait pas de trouver une remise, du bois et ce qu'il fallait pour le débiter. Et, si ce n'était pas derrière, en tous les cas à proximité.

Alenya12 a écrit:
Alenya arriva dans la grande salle des hospices juste au moment où un homme en sortait d'un pas décidé .... Elle faillit le percuter mais s'arrêta à la dernière seconde, une main sur le coeur tant elle s'était effrayée. Puis elle lui sourit, lui souhaita le bonjour tout en réfléchissant pour savoir si elle l'avait déjà rencontré auparavant, mais elle ne se souvenait pas de l'avoir vu parmis les miséreux ... L'homme la salua puis continua vers l'arrière du bâtiment. Alenya referma la porte de la grande salle, tenant Louise par la main. Elle fit quelques pas et se rendit compte que Mère Sophonxe s'était levée. Quelle bonne surprise ! Elle s'approcha doucement de la dame, visiblement encore très affaiblie et lui sourit.

Bonjour Ma Mère ! Quelle bonheur de vous voir en meilleure forme. Je suis Alenya ... et voici ma fille Louise.

Elle désigna Louise du doigt, tout en souriant, puis elle embrassa Clo et Alpha qui étaient déjà auprès de la Mère. Une petite caresse aussi sur les joues de Louis et Colombine qui tenaient Mère Sophonxe par la main. Louise se tenait dans les jupes de sa mère, visiblement aussi impressionnée qu'elle ...

Alenya parcourut la salle du regard. Quelques enfants étaient à nouveau présents. S'approchant de Clo, elle dévoila le contenu de son panier : farine, sel et quelques oeufs...


Penses-tu que je puisse utiliser la cuisine ? J'avais pensé faire quelques petits sujets en pâte à sel pour décorer le sapin ...

Alenya se retourna mais ne vit aucun sapin dans la grande salle ...

Peut-être devrions nous demander à quelqu'un d'aller en couper un ...?



[RP] Les hospices de Murat (5) Sanstitre23gc4

--DouceNuit a écrit:

Dans la nuit étoilée de ce Noël 1456, fut déposé un symbole de Paix et de Bonheur...



[RP] Les hospices de Murat (5) Angeflutiaujt6

Steph5924 a écrit:
Steph était revenu d'Aurillac,elle se décida de passer aux hospices pour y espérer voir Mère Sophonxe et pourquoi Messire Brummel.
Elle entra avec le couffin dans une main et un panier de nourriture dans l'autre.


Il y a quelqu'un?

Elle déposa le couffin sur une petite table non loin d'elle mais assez éloigné des malades présents pour éviter une contagion quelconque.

Sophonxe a écrit:
L'abbesse Sophonxe se remettait doucement, reprenant vie et couleurs, parvenant chaque jour à effectuer quelques pas supplémentaires. Les femmes présentes avaient de plus en plus de mal à l'empêcher de participer à l'organisation des hospices et à l'obliger à se reposer, son teint pâle et sa maigreur attestant de son état encore fragile.

Ce matin-là, cependant, l'abbesse avait décidé qu'il était temps pour elle de regagner le presbytère et de reprendre ses activités. Elle entreprit donc, un peu maladroitement d'enfiler sa soutane, ses bas de laines, et de lacer ces bottines.
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MessageSujet: Re: [RP] Les hospices de Murat (5)   [RP] Les hospices de Murat (5) Icon_minitimeJeu 8 Jan - 21:38

Clothilde a écrit:

Clothilde s'était rendue au chevet des malades et nécessiteux des Hospices, et en avait profité pour apporter un énorme pain du jour, et une marmite de ragoût de pattes de cochon selon la recette de messire Habes.
Sans oublier bien entendu, une grosse part de fromage d'Auvergne, dont une bonne portion était destinée à Mère Sophonxe.
Quelques biscuits comtois au miel et à la cerise confite, enveloppés dans un tissu, ainsi qu'un peu de vin clairet, avaient pris place également dans le panier.

Sa distribution effectuée, la jeune femme vit arriver Steph, et alla lui faire la bise.

Bonjour Steph ! et bon retour à Murat ! Oh tu as amené Gabriel ?

Clothilde se pencha sur le couffin en souriant :

Il est aussi beau que sur l'aquarelle du faire-part de naissance ! mais tu devrais le confier à Manon lorsque tu viens aux hospices, non ? ce n'est guère un lieu pour les nourrissons...
Oh mais regarde un peu notre chère Abbesse !!

Clothilde venait de voir Mère Sophonxe vêtue de sa soutane, et chaussée de ses botines, entreprendre discrètement de quitter les lieux.
La jeune femme alla à elle, doux sourire aux lèvres :

Ma Mère... je crois que nous ne vous retiendrons pas davantage icelieu, n'est-ce pas ?
Alors acceptez-vous que je vous raccompagne au Presbytère ? je pense que ce sera plus agréable pour vous de ne pas rentrer seule...

Je m'y suis rendue régulièrement en votre absence, pour ne pas laisser le froid s'y installer.
J'y ai fait une bonne flambée ce matin, je pense que les braises n'attendent qu'à être ranimées.

Prenez mon bras Ma Mère... les rues de Murat sont enneigées, et glissantes par endroits, je ne voudrais certainement pas que vous tombiez !

Clothilde a écrit:

Clothilde s'était rendue au chevet des malades et nécessiteux des Hospices, et en avait profité pour apporter un énorme pain du jour, et une marmite de ragoût de pattes de cochon selon la recette de messire Habes.
Sans oublier bien entendu, une grosse part de fromage d'Auvergne, dont une bonne portion était destinée à Mère Sophonxe.
Quelques biscuits comtois au miel et à la cerise confite, enveloppés dans un tissu, ainsi qu'un peu de vin clairet, avaient pris place également dans le panier.

Sa distribution effectuée, la jeune femme vit arriver Steph, et alla lui faire la bise.

Bonjour Steph ! et bon retour à Murat ! Oh tu as amené Gabriel ?

Clothilde se pencha sur le couffin en souriant :

Il est aussi beau que sur l'aquarelle du faire-part de naissance ! mais tu devrais le confier à Manon lorsque tu viens aux hospices, non ? ce n'est guère un lieu pour les nourrissons...
Oh mais regarde un peu notre chère Abbesse !!

Clothilde venait de voir Mère Sophonxe vêtue de sa soutane, et chaussée de ses botines, entreprendre discrètement de quitter les lieux.
La jeune femme alla à elle, doux sourire aux lèvres :

Ma Mère... je crois que nous ne vous retiendrons pas davantage icelieu, n'est-ce pas ?
Alors acceptez-vous que je vous raccompagne au Presbytère ? je pense que ce sera plus agréable pour vous de ne pas rentrer seule...

Je m'y suis rendue régulièrement en votre absence, pour ne pas laisser le froid s'y installer.
J'y ai fait une bonne flambée ce matin, je pense que les braises n'attendent qu'à être ranimées.

Prenez mon bras Ma Mère... les rues de Murat sont enneigées, et glissantes par endroits, je ne voudrais certainement pas que vous tombiez !

Steph5924 a écrit:
Steph vit arriver Clo qui lui fit la bise.Elle la lui rendit.

Bonjour Clo!Hé oui de retour à Murat pour une semaine environ et je repars!Je suis venu voir si Mère Sophonxe allait mieux et aussi avoir des nouvelles du Messire qui était mal en point!Messire Brummel il me semble!

Clo se pencha sur le couffin et regarda Gabriel qui dormait.

Citation :
Il est aussi beau que sur l'aquarelle du faire-part de naissance ! mais tu devrais le confier à Manon lorsque tu viens aux hospices, non ? ce n'est guère un lieu pour les nourrissons...
Oh mais regarde un peu notre chère Abbesse !!

Oui tu as raison,ce n'est pas un endroit pour lui mais je n'avais personne pour le garder et je ne savais pas que Manon était là.

Steph sourit a Clo et regarda Mère Sophonxe qui se leva et alla en sa direction avec Clo avec un sourire.

Bonjour Ma Mère! Je suis ravi de vous revoir en meilleur forme!

Sophonxe a écrit:
Sophonxe tentait de sortir discrètement des hospices, craignant qu'on ne l'y retienne de force plus longtemps, lorsque Steph et Clothilde remarquèrent son manège et Steph l'interpela. Le sourire de l'abbesse, qu'elle affichait depuis le matin à l'idée de rentrer au presbytère, se figea un instant et disparut dans un soupir.

Bonjour Ma Mère! Je suis ravi de vous revoir en meilleur forme!

"Bonjour ma fille. Est-ce votre enfant que je vois là? Une fille, un garçon? Félicitations en tous cas!"

Puis Clothilde prit à son tour la parole.

Ma Mère... je crois que nous ne vous retiendrons pas davantage icelieu, n'est-ce pas ?

L'abbesse, telle un enfant pris en faute, se tordait les mains en regardant la pointe un peu rapée de ses bottines.

"C'est que le presbytère me manque... et puis Galipette aussi... et puis je dois m'occuper de mes ouailles. Je dois leur manquer!"

Alors acceptez-vous que je vous raccompagne au Presbytère ? je pense que ce sera plus agréable pour vous de ne pas rentrer seule...

Le sourire un instant disparu revint aussitôt sur les lèvres de l'abbesse et ses yeux brillèrent d'une joie simple et naïve.

"Oh, merci ma fille. Votre proposition me touche beaucoup, et je l'accepte avec plaisir."

Prenez mon bras Ma Mère... les rues de Murat sont enneigées, et glissantes par endroits, je ne voudrais certainement pas que vous tombiez !

Sophonxe s'executa sans rechigner, refusant toutefois d'admettre que ses jamabes étaient encore un peu faible et vacillaient par moment sous son simple poids.

Les deux femmes, bras dessus, bras dessous, s'engagèrent vers la sortie des hospices et prirent d'un pas tranquille le chemin du presbytère.

Steph5924 a écrit:
Steph s'était approché de Mère Sophonxe avec Clo.L'Abesse essaya de se lever certainement pour pouvoir rentrer au presbytère.

Citation :
"Bonjour ma fille. Est-ce votre enfant que je vois là? Une fille, un garçon? Félicitations en tous cas!"

Merci!Oui Ma Mère,c'est mon fils.Je vous présente Gabriel.

Elle fit un sourire à Mère Sophonxe et en voyant que Clo l'aida a sortir des hospices,leur donna un coup de main avant de s'en retourner chez elle.

Clothilde a écrit:

Clothilde sourit toute émue à l'abbesse qui tordait ses mains telle une petite fille prise en faute. Comme elle était touchante.

"C'est que le presbytère me manque... et puis Galipette aussi... et puis je dois m'occuper de mes ouailles. Je dois leur manquer!"

Clothilde lui répondit :

Je comprends que Galipette vous manque, elle est très attachante !
Je vais déjà vous conduire chez vous, puis j'irai la chercher pour vous la ramener. Je l'imagine déjà vous faisant mille "grâces" tellement elle sera heureuse de vous retrouver !

Vos ouailles aussi seront ravies de vous retrouver Ma Mère... Souvent l'on me demande de vos nouvelles, vous savez !
Murat est comme... endormi en votre absence.

La jeune femme sourit chaleureusement et sincèrement à Mère Sophonxe.

Clothilde fut ravie de voir ensuite un grand sourire se dessiner sur le visage de Mère Sophonxe, à l'idée de pouvoir enfin rentrer chez elle, raccompagnée par Clothilde.

"Oh, merci ma fille. Votre proposition me touche beaucoup, et je l'accepte avec plaisir."

L'abbesse prit donc le bras de la jeune femme, et elles gagnèrent la sortie.
Steph les accompagna un peu, puis rentra chez elle avec son nouveau né.

Clothilde et Mère Sophonxe s'acheminèrent alors vers le Presbytère, en devisant agréablement sur le chemin.
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